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URBANISME - Page 18

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

    UNE VILLE DENSE MAIS MAINTENANT LAIDE

    Contrairement à la ville de Paris, où la municipalité a entamé une réflexion sur le « Beau » et « l’esthétique » dans la ville à l’occasion de la révision du son PLU en PLU climatique, Vanves laisse construire des horreurs à quelques métres d’un bâtiment historique (Eglise Saint Remy). Même si elle a reçu le feu vert de l’Architecte des Bâtiments de France, très tatillon pour de tels chantiers, comment se fait il qu’elle ait laissée construire un rehaussement de l’immeuble rue Kléber avec de hautes façades quasiment sans fenêtres. D’autant plus que même si c’est une opération privée, c’est quand même le maire qui signe le permis de construire en ayant affirmé lors de plusieurs réunions publiques antérieures qu’il ne laisserait pas n’importe quoi se construire à Vanves.

    De nombreux vanvéens qui lèvent leur tête, en sont horrifiés, et l’ont fait savoir sur les réseaux sociaux en parlant notamment d’un cube posé sur un immeuble. Il est vrai que la municipalité de Vanves n’est pas à cela prés lorsqu’on voit comment elle densifie la ville, avec des immeubles massifs comme devant l’hôtel de ville, au droit du trottoir car il ne faut perdre aucun mére carré au prix où il est, comme l’a expliqué Bouygues Immobilier  pour son projet immobilier de la rue Raymond Marcheron qui ne devrait pas respecter l’alignement de la rue 

     

    UN LABEL VILLE PRUDENTE POUR VANVES

    La semaine derniére à l’occasion du Congrés des Maires et du Salon des collectivités locales, la ville de Vanves a été labellisée par l’association de la Sécurité Routiére. L’objectif de ce label est de mettre en avant les communes les plus exemplaires en matière de sécurité et de prévention routière. Elle a reçu 2 cœurs pour ses actions en matière de sécurité routière avec notamment la généralisation de la zone 30 et toutes ses actions d’aménagement et de partage de la voirie autos / vélos / piétons

    Ce qui a suscité quelques réactions sur les réseaux  sociaux : « Ils ne sont pas venus dans les hauts de Vanves c’est pour ça qu’ils ont été labellisés! » selon Lanégre Xaddrev «Et bien pour ma part, Monsieur le Maire, je suis très étonné de ce satisfecit: la rue Marcheron / Larmeroux reste marquée par des aménagements 100% routière, avec des carrefours et franchissements catastrophiques pour les nombreuses familles qui se rendent par exemple aux deux crèches de la rue Aristide Briand (120 places au total); le carrefour de l'Insurrection n'est pas à la hauteur des aménagements modernes qu'on peut attendre désormais, toujours difficile à franchir pour cyclistes et piétons, etc… » selon Dans Moshab

  • LE CONSEIL DE PARIS A VOTE CONTRE LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES

    Lors de sa longue session de 4 jours cette semaine,  le Conseil de Paris a voté jeudi trois voeux, non contraignants juridiquement, demandant l'abandon ou le report du projet controversé de la Tour Triangle, dont le chantier doit débuter d'ici la fin de l'année. Tout d’abord un vœu des écologistes, demandant l'abandon d'un projet jugé «anachronique» qui a été adopté avec 90 voix sur 163 conseillers, dont celles de l'opposition de droite et du centre. Ensuite, les deux voeux des groupes LR et MoDem demandant que la Ville sursoie au projet dans l'attente du futur PLU bioclimatique, à l'horizon 2024, ont été adoptés sans majorité absolue, les Verts s'abstenant en dénonçant «le manque d'ambition et l'hypocrisie de l'opposition. Nous avons été le seul groupe politique à avoir unanimement voté contre le projet, une tour de bureaux de 180 m de hauteur et de 92.000 m2 de surface» a souligné Fatoumata Koné  présidente du groupe EELV, en rappelant «l'alliance PS-LR qui a permis le vote du projet par la même assemblée en 2015»

    «Plus rien ne justifie ce projet» a répété la députée MoDem Maud Gatel qui préside le groupe UDI/Modem, Claire de Clermont-Tonnerre (LR ) fustigeant pour sa part un «concept de l'ancien monde». Les groupes PS et PCF n'ont pas pris part aux votes, suivant en cela le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire pour qui «le projet a été débattu à de très nombreuses reprises». Par ailleurs, «la Ville n'a pas de moyen juridique de s'opposer à ce projet depuis depuis le feu vert de 2015» a-t-il fait valoir, en précisant que «les voeux votés jeudi n'ont aucune portée juridique». Si Mme Koné a reconnu «un voeu symbolique pour montrer qu'une majorité d'élus du Conseil de Paris sont contre le projet», son collègue Emile Meunier (EELV) estime que «Mme Hidalgo doit déposer une délibération au prochain conseil pour annuler cette aberration écologique» tout en relevant que «les socialistes n'ont pas pris part au vote parce qu'il ont des dissensions» sur le sujet.

    «La mobilisation va continuer, avec notamment une action devant le siège d'Axa» a assuré Mme Koné. Du côté de Vanves, le silence des écologistes est abyssal comme d’ailleurs sur d’autres projets de tours.

  • CREATION D’UN COLLECTIF DE RIVERAINS DU CHANTIER FRANCO SUISSE MICHELET A VANVES

    La démolition des pavillons et bâtiments à l’angle des rues Gabrielle d’Estrée et Michelet face au Lycée et à Chapelle qui a débuté voilà quelques semaines, est pratiquement terminé. Dans le même temps, s’est constitué un collectif de riverains du chantier Franco-Suisse de Michelet  qui regroupe une trentaine de vanvéens pour l’instant

    Franco-Suisse est un promoteur qui a fait ses preuves, avec de très belles réalisations, de beaux projets en cours de constructions à Issy les Moulineaux, à Vanves, au Clos Montholon, dans le triangle d’or, prés de la future gare du Grand Paris Express, Fort d’Issy-Vanves-Clamart, sans trop de problèmes. Mais là, dans ce quartier pris entre le lycée et le parc des expositions, certains riverains contestent le projet. Lors d’une réunion publique à l’éé 2019,  le représentant  du promoteur Franco-Suisse Augustin de Piepape et  l’architecte (Cabinet Devillers)l avait présenté un premier  projet d’une résidence de 56 logements sur 3669 m2,  mal acueillie par les riverains qu’ils ont dû re-travailler à l’occasion d’une extension sur 5637 m2 grâce à la ventre d’autres parcelles pavillonnaires plus bas entretemps

    Du coup, ils avaient travaillé sur un projet moins massif, plus bas (4 à 5 étages selon la déclinivité du terrain), avec une entrée de parking côté Jullien et non plus Gabrielle d’Estrée, un jardin extérieur entre les deux immeubles côté Jullien, et un petit retrait face à la rue Monge avec un hall d’entrée et 6 logements au dessus. Si l’alignement sur les bâtiments voisins ne pose pas de problème côté Jullien, ce n’était pas le cas, côté Gabrielle où le propriétaire de l’appartement/terrasse se retrouvera avec 5 m de mur (2 étages) sans parler d’un poste électrique ERDS implanté sur le bas deson immeuble. Restez à régler la proue de ce projet très critiqué avec ce mur blanc, de presque un niveau, à l’angle, même pas végétalisé comme les toîts pour en atténuer l’effet. Un riverain a espéré un »plan B !»