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Voyage

  • SIMON DE CYRENE, HANDIRECTION DU MONDE ET VANVES : TROIS INGREDIENTS POUR UN TOUR DU MONDE DU VIVRE ENSEMBLE

    Guillaume Benhamou, avec Aude Allaire, deux résidents du foyer Simon de Cyréne,  sontt au centre d’un livre  écrit par Perrine Abelé « Handirection du Monde » (HDM Editions) sur une aventure extraordinaire : Faire le tour du monde en relais  (9 Pays, 4 continents) avec, pour chaque pays visité, un trinôme handi-valide composé d’une personne handicapée et deux personnes valides, soit 18 aventuriers.

    « Une idée complètement folle au départ ! » reconnait Guillaume Benhamou qui aime bien ces défis. « Perrine Abelé ergothérapeute, au moment d’une transition professionnelle, voulait lier deux passions : voyage et  handicap. Elle a cherché dans son réseau d’amis. Elle m’a rencontré avec la « petite Aude » vice présidente du CAP , nous a raconté cette aventure singulière : Ces personnes handicapés seront responsables de leur voyage pour aller à la rencontre d’autres handicapés à travers 9 étapes de quinze jours dans 9 pays répartis sur 4 continents » raconte t-il. Il a ainsi fait partie du pré-projet à l’été 2013 en Roumanie, le véritable tour du monde ayant commencé à l’été 2014. Aude Allaire est allé au Maroc en Novembre 2014

    L’auteur raconte dans un des premiers chapitre,  sa première étape test avec lui en Roumanie, et les autres bien sûr, en accompagnant ses récits d’une très belle réflexion sur la prise en charge du handicap et comment comparer le handicap aux yeux des autres cultures. « Elle est rentrée avec une plus grande ouverture d’esprit sur le handicap et une vraie joie sur la qualité d’accueil. De mon côté, j’en ai retiré plusieurs choses : La disparité en Europe, l’approche culture du handicap différente, et une réelle hospitalité locale des roumains » indique t-il. Les vanvéens peuvent se procurer ce livre à la librairie des Bénédictines (rue d’Issy), son coût (21 €) permet de financer l’association Handirection du Monde. Un  livre préfacé par Philippe Pozzo du Borgo : « Perrine témoigne dans cet ourage d’Handirection du Monde, de la diversité du regard sur le handicap dans le monde, mais aussi de cette commune humanité qui associe le fragile d’aujourd’hui au fragile de demain, ne serait-ce que la vieillesse » écrit il en ajoutant : « C’est une véritable pédagogie du vivre-ensemble pour changer son regard sur le handicap que nous propose handirection ».

  • CARNETS DE VOYAGES AUX AMERIQUES DE STEPHANE LANCELOT, LE GLOBE TROTTER DE VANVES : BUENOS AIRES ! LA VILLE LA PLUS EUROPEENNE D’AMERIQUE DU SUD

    Stephane Lancelot, ancien du Lycée Michelet qui prépare un master de communication avait étudié durant 8 à 9 mois dans l’une des universités de Miami (Floride). Maitrisant parfaitement l’anglais, il est partit parfaire son espagnol en Argentine à  Buenos Aires.  Deuxiéme partie de son carnet de voyage qui nous dépaysse en ce temps de vacances de printyemps où les vanvéens ont vraiment désertés leur ville.

     

    La vie est dure… Deux semaines avec un grand soleil et des températures estivales. Ici, c’est pourtant l’automne. D’après les porteños (habitants de Buenos Aires) c’est exceptionnel.

    A l’école, tout va bien. L’équipe est superbe et nous travaillons par petits groupes, ce qui permet aux profs de personnaliser leurs cours. Brésiliens, japonais, anglais, allemands, marié(e)s, jeunes, moins jeunes : tous mes camarades ont un profil différent.

    Je me sens de plus en plus à l’aise avec la langue. A l’auberge, peu de personnes parlent anglais ou français, je suis donc forcé de parler espagnol et c’est très bien ainsi.

     

    J’ai profité du week-end dernier pour visiter les coins touristiques de la ville (le quartier de la Boca, la Feria de San Telmo, le cimetière de la Recoleta) en compagnie d’une camarade rencontrée à l’auberge. Nous avons énormément marché etdimanche soir, les jambes étaient lourdes.

    De ce que j’en ai vu, Buenos Aires est telle que me l’avait décrite une amie porteña : très variée. Grands bâtiments, parcs, grands arbres, quartiers pauvres, grandes avenues se côtoient. Beaucoup considèrent que Buenos Aires est la ville la plus européenne d’Amérique du Sud et qu’elle ressemble à Paris. Personnellement, je la décrirais comme un mélange entre New York et Paris.

     

    L’amoureux du football que je suis s’est également rendu aux deux stades mythiques de la ville : le Monumental où joue River Plate et la Bombonera, antre de Boca Juniors.

    Autre plaisir, la viande. Ici, les parillas sont très nombreuses. Il s’agit de restaurants dont la spécialité est la viande rouge. Après en avoir essayé plus d’une, je confirme ce que je confessais il y a deux semaines : les argentins ont une viande délicieuse.

    Petit détail amusant, un soir je commande un morceau de viande. Lorsque je demande au serveur la cuisson bleue (« vuelti vuelta », aller-retour) il me répond « à la française ! ».

     

    Un peu moins amusant, le cliché du français qui ne se douche pas et pue semble avoir la peau dure. Plus d’une personne y ont fait référence et certains y croient dur comme fer.

    D’ailleurs, en parlant d’odeurs, le métro porteño est une expérience mémorable. Il fait une chaleur caniculaire dans les couloirs des stations. C’est difficilement supportable et on sue très vite.

     

    Ce week-end, cap sur le Brésil et Porto Alegre où un ami rencontré à Miami réside. Comme je vous le disais en intro, la vie est dure…

     

    Hasta Luego !

     

    A Suivre…

  • CARNETS DE VOYAGES AUX AMERIQUES DE STEPHANE LANCELOT, LE GLOBE TROTTER DE VANVES : PREMIERES HEURES A BUENOS AIRES

    Stephane Lancelot, ancien du Lycée Michelet qui prépare un master de communication avait étudié durant 8 à 9 mois dans l’une des universités de Miami (Floride). Maitrisant parfaitement l’anglais, il est partit parfaire son espagnol en Argentine à  Buenos Aires.

    « Un an après être rentré de mon incroyable expérience floridienne, me revoilà de l’autre côté de l’Atlantique, un peu plus au Sud cette fois puisque c’est à Buenos Aires, capitale de l’Argentine, que j’établis mes quartiers. Cette fois, je me remets à l’espagnol, cinq ans après mon 11/20 au bac en la matière. Après onze heures de vols, une escale à Lima et un atterrissage matinal (4h30) j’arrive sur les coups de 5h30 à l’auberge dans laquelle je séjournerai les trois semaines à venir. Malheureusement, personne ne répond à la réception. Le chauffeur qui m’a conduit de l’aéroport jusqu’ici ne me laisse pas tomber et me propose de me conduire à un McDonald’s (ouvert à 5h30, oui)  où je serai, selon lui, plus en sécurité. Après avoir commandé un café, me voilà bon pour lutter contre la fatigue et attendre jusqu’à 8h, avec mes deux valises. Pas très confortable, ni rassurant. 

    Sur les coups de 8h, je quitte mon cher McDo pour retenter ma chance à l’auberge. Cette fois-ci  sera la bonne, la réception répond illico et m’accueille chaleureusement. J’investis ma chambre et me jette dans le lit. Après une petite sieste, ma mission est de trouver un endroit avec un Wi-Fi décent afin de poursuivre la finale de la Coupe de la Ligue opposant le PSG à Bastia. On appelle ça le sens des priorités, non ? Après plusieurs tests, ce sera la salle commune de l’auberge.Le soir, une amie rencontrée à Miami passe me chercher. Elle me fait une petite visite de la ville en voiture, l’occasion d’observer que les automobilistes argentins ont le sang assez chaud. Elle me fait donc découvrir « son » Buenos Aires avant de m’emmener dîner en ville. On m’avait vanté les mérites de la viande argentine et je dois dire que je n’ai pas été déçu, tendre et fondante, c’était un véritable délice. Petite particularité relevée, ici, l’accompagnement n’est pas inclus dans le prix de base et il faut donc penser à le commander.

    Après une longue nuit de sommeil, j’erre un peu en ce dimanche ensoleillé dans les rues de Buenos Aires. Je passe notamment  devant l’ambassade de France et me dirige vers la « plazia de Francia » dont les pelouses sont l’hôte de plusieurs spectacles (marionnettes , concerts) et où jeunes, touristes et moins jeunes se côtoient. Au niveau de la communication, c’est compliqué pour le moment et c’est pourquoi j’ai hâte que les cours commencent ce lundi. 

    Hasta luego !

    A Suivre…