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ville de vanves

  • VANVES DEVRA ATTENDRE ENCORE POUR LE GRAND PARIS EXPRESS JUSQU’EN 2027

    Quand on pense que cette ligne 15 Sud qui reliera Noisy-Champs à Pont-de-Sèvres en desservant notre ville par la Gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart (sur la photo en chantier) devait être la première ligne du Grand Paris Express à entrer en service en décembre 2025, elle vient d’être, de nouveau retardée en Avril 2027, après avoir été annoncée pour la fin 2026. Et elle ne sera plus la première à entrer en service, puisque la ligne 18, qui reliera les gares de Massy-Palaiseau et Christ de Saclay (Essonne), devrait être lancée avant, en  octobre 2026. Il parait que c’est plus simple pour cette ligne du sud francilien qui ne comporte que 4 gares contre 16 pour la 15 Sud

    «Un travail intense de plusieurs mois avec l’ensemble de partenaires et entreprises sur le planning de réalisation de la ligne nous permet de stabiliser un objectif de mise en service début 2027 (avec avril 2027 comme date butoir)» annonçait ces jours-ci la société des Grands Projets (SGP). Pour le moment, on sait que «la phase d’essais du matériel roulant et des équipements en gare se poursuit, s’intensifie et va s’étendre progressivement à l’ensemble de la ligne 15 Sud dans le courant de l’année 2026».

    «Deux sujets majeurs nous mobilisent aujourd’hui : l’installation et la connexion des systèmes en gare d’une part, et les essais des automatismes de transport d’autre part » expliquait Jean-François Monteils qui préside le directoire de la SGP sur le site de Mobily-cités : «  Pour les systèmes en gare, il faut vérifier un par un tous les équipements des lignes et des gares, les caméras, les escalators etc…, et s’assurer qu’ils sont correctement reliés au centre de commandement centralisé de la ligne, que le système fonctionne comme attendu. L’autre sujet, concerne les automatismes de transport. Pour les lignes 15, 16 et 17, nous utilisons un système unique et original développé par Siemens-Hitachi. Il faut tout tester. Pour la 18, c’est différent, nous avons adopté le système d’Alstom, déjà utilisé par ailleurs, mais dont nous connaissons les complexités de déploiement. Une autre difficulté vient des différentes autorisations et homologations nécessaires à l’engagement des essais, à la mise en service, etc. Sur ces aspects, on ne maîtrise pas toujours le calendrier. Leur instruction, qui devrait théoriquement prendre une ou deux journées, peut finalement demander un mois. Il faut pouvoir anticiper les choses, et que chacun prenne ses responsabilités sans mettre les délais de réalisation du projet en danger » expliquait il .

    En attendant, pour se rassurer, SNCF Voyageurs a annoncé renforcer la desserte de la gare de Clamart (ligne N), avec 8 trains par heure contre 4 en direction de Paris. Ce sont les trains venant de Rambouillet qui s'arrêteront à Clamart. « Cela permettra aux usagers de la ligne d'avoir prochainement la correspondance avec la ligne 15 sud, pour un temps de parcours quasi identique (+2 minutes). Un train semi-direct, avec un arrêt à Versailles-Chantiers, est également ajouté de Paris vers Saint-Quentin-en-Yvelines les matins (départ 7h50 et arrivée 8h10). Le train suivant sera décalé de 20 minutes pour mieux répartir l'offre ».

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES DU 9 DECEMBRE : GPSO ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

    Le rapport d’activité de GPSO  examiné par le dernier conseil municipal de l’année 2025, le 9 Décembre dernier, a donné lieu à un échange assez vif entre le groupe écologiste et Pascal vertanessian qui, manifestement, n’avait pas apprécié leur tribune dans le dernier Vanves le Mag où il expliquait que « que le maire n’a pas compris les enjeux, ni le vocabulaire » en affirmant que « le développement durable n’est pas une compétence de la mairie ». Et d’ajouter que « certes GPSO gére les déchets la voirie, les espaces verts, des compétences à fort impact environnemental » mais que « le développement durable, c’est bien plus !C’est penser les équipements, mener une politique énergétique, des actions éducatives et surtout s’assurer que la collectivité est elle-même sobre » - « Mais la ville travaille en ce sens. Et la ville accompagne le développement durable ! » a répliqué le maire adjoint chargé de du développement urbain, et de l’environnement du patrimoine

    Il avait auparavant donné les grands lignes du rapport d’activité 2024 de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) qui  «dresse le bilan d’une année marquée par la consolidation d’un modèle territorial durable et innovant au service de ses 320 000 habitants » en rappelant plusieurs éléments :

    -L’adoption du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), première démarche de ce type dans les Hauts-de-Seine, qui fixe les orientations du développement urbain pour les quinze prochaines années, conciliant transition écologique, qualité du cadre de vie et cohésion entre les huit villes du territoire.

    -La mise en oeuvre du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) qui se poursuit avec 62 % d’actions déjà réalisées, visant la réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Des investissements importants ont permis la désimperméabilisation d’espaces publics (10 245 m2), la gestion écologique de plus de 100 hectares d’espaces verts et la labellisation de plusieurs parcs en « Écojardin » (85 parcelles),  l’installation de 578 composteurs, l’aménagement de 258 places de recharges électrique en voirie.

    -Le développement des mobilités douces qui reste une priorité : 272 km de voies apaisées, plus de 5 000 places vélo et 256 bornes de recharge électrique favorisent une mobilité durable. GPSO déploie aussi son territoire intelligent, fondé sur la gestion connectée des services publics (déchets, stationnement, mobilités) et sur un futur hyperviseur centralisant les données territoriales.

    -En matière d’habitat, 1 500 ménages ont été accompagnés dans la rénovation énergétique ou l’adaptation de leur logement, et plus de 200 logements sociaux ont été créés, tandis que la lutte contre l’habitat indigne se poursuit..

    -Sur le plan économique et social, Seine Ouest Entreprise et Emploi a accompagné jeunes, demandeurs d’emploi et entrepreneurs, renforçant l’attractivité d’un territoire qui compte près de 200 000 emplois.

    CE qui a amené ce commentaire de Thibault Lejeune (Les écologistes) : "GPSO est bien géré, mais on pourrait faire mieux!"

  • VANVES RENOVE LE CLOCHER DE L’EGLISE SAINT REMY POUR NOEL

    Le clocher de l’église Saint Remy, devait l’objet de travaux depuis la semaine derniére avec la rénovation de son horloge qui  entraine, temporairement l’interruption de ses sonneries jusqu’au 24 Décembre. Il s’agit de remplacer des cadrans actuels, trop détériorés, d’installer des moteurs indépendants synchronisés avec l’horloge mère, de rénover les minuteries et la peinture des cornières extérieures

    Occasion de rappeler que le clocher de cette église datant de1449 (XVe siécle) a fait l’objet de deux interventions très importantes : Tout d’abord en 1874, il a fallu carrément le reconstruire, l’église ayant beaucoup souffert des combats de la commune, et des obus versaillais : le bas-côté droit et la toiture de la nef ayant été gravement endommagé, le clocher avait été démoli. Les travaux furent vite menés, grâce à l’architecte Eugéne  Monnier qui fit construire une tour surmontée d’un beffroi et d’une flèche qui ne manquait pas de charme. « La tour est ajourée à rez-de-chaussée sur deux de ses faces par des fenêtres ogivales et sur la troisième par une porte monumentale de forme ogivale. Les quatre faces de la tour sont épaulées chacune par deux contreforts et qui se prolongent jusqu’à la corniche supérieure. L’étage du beffroi est indiqué par les fenêtres gémisées garnies d’abas son, qui se répétent des quatre côtés de la tour. Au-dessus de cet étage et en attique, se trouve placé un cadran d’horloge. Une corniche décorée de feuilles d’acantes couronne cette partie de la tour, au-dessus, une balustrade en pierres découpées d’appuie contre les pinacles qui surmontent les contreforts. La flèche se divise en deux parties dans le sens de la hauteur, le premier étage est quadrangulaire et il est éclairé par 4 lucarnes. Le deuxième s’élève sur plan octognal, et il est ajouré sur chacun de ses pans par une fenêtre surmontée de pignon. La fléche se termine par une crosse latine » indiquait un rapport classé aux archives de l’Archevêché de Paris.   Sa cloche avait été refondue dans la même forme et avec les mêmes inscriptions, et la municipalité avait même accepté de poser un paratonnerre dessus. L’horloge avait été remplacée, avec ses quatre cadrans en lave de Volvic. Dans le même temps, la place (de la République) avait été aménagée petit à petit dans le courant du dernier quart du XIXéme siécle grâce à la disparition de vieilles bâtisses et l’ouverture d’une nouvelle rue.

    Puis, plus de cent ans après, lorsqu’avait été entrepris la restauration générale de l’église Saint Remy à la suite d’un état alarmant de l’édifice réalisé par P.A. Lablaude, architecte en chef des monuments historiques en Septembre 1982 : « Par manque d’entretien courant pendant de longues années, les façades de l’église connaissaient un état de dégradation particulièrement avancé de leurs maçonnerie en superstructures, couronnements de pignons, têtes de contreforts, pinacles et arcs-boutants… la maladie de la pierre se montrait alors dans toutes ses caractéristiques : forme vermiculaire, forme alvéolaire, exfoliations en croûtes sur des fonds totalement pulvérulents, avec pour conséquence, de fréquentes chutes de matériaux et disparition progressive du décor sculpté risquant à court terme d’atteindre un stade irréversible, notamment les motifs végétaux du portail Ouest ».

    Il avait proposé un programme de restauration des façades et des couvertures, notamment étalé sur quatre tranches qui ont démarré en 1983/84 auquel a participé une entreprise familiale vanvéenne, la société Quelin, installée alors dans un petit pavillon de la rue Marcel Yol, spécialisée dans la pierre de taille. Il est vrai qu’une première alerte grave laissait présager de fortes et graves dégradations dus au temps, notamment avec la chute d’éléments de la balustrade du sommet du clocher. Elle avait dû être déposé et remplacé par un coyautage recouvert d’ardoise, mais d’un effet esthétique peu satisfaisant. C’est pourquoi, l’architecte des Bâtiments de France proposa alors d’ajouter une 5éme tranche « afin de profiter des infrastructures d’échaffaudages déjà en place et nécessaire à l’exécution des travaux » pour permettre de restituer au clocher « sa balustrade en pierre de taille d’antan et ses 4 pinacle, avec réfection de la Fléche » que le Conseil Municipal avait avalisé en Juin 1988. Les vanvéens avaient alors pu voir la silhouette de l’église régulièrement enserrée dans un carcan d’échaffaudages pendant de longues années (7 ans).