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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    MOSAIC 360 :  Safran et Total Energies Electricité et Gaz de France filiale du groupe pétrolier,  devraient bientôt s’installer dans l'ancien siège d'Orange dont les bureaux (28 000 m2)  ont été complétement restructuré par la société de gestion Mata Capital, aux côtés de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres (Apec). Pour Total Energies Electricité et Gaz France, le déménagement est d'abord une nécessité. « Notre immeuble actuel, à Balard, dans le 15e arrondissement de Paris, entre dans une phase lourde de travaux. Nous ne pouvions pas rester », expliquait ces jours-ci, un de ses responsables au journal les Echos. Quelque 540 collaborateurs de Total Energies Electricité et Gaz France basculeront vers Vanves, à quelques minutes de leurs précédents bureaux, à l'été 2026.

    RENTREE LITTERAIRE : À l’occasion de la rentrée littéraire, Güler Le Pape, responsable de la libraire Le Cheval Vapeur,  est venue présenter mardi soir, à la médiathèque,  une sélection des pépites de la rentrée qui feront l’actualité littéraire. Et notamment ses coups de cœur comme « cet autre eden » de Paul Harding : Une petite île isolée où les habitants vivent en autarcie. Jusqu'au jour où l’État décide de se mêler de leur vie. « Un roman bouleversant car il y a des familles arrachées à leur terre, des séparations... mais il y a aussi de l'espoir et, beaucoup d'amour et de force dans ces personnages qui avancent ensemble coûte que coûte ». Ou le prix Pulitzer 2025 : « James »  de Perceval Everett qui reprend le personnage de l'esclave Jim dans « Les Aventures d'Huckleberry Finn » pour lui donner toute l'envergure absente chez Mark Twain. « Ce roman picaresque nous peint un Jim, victime de la méchanceté des hommes mais aussi intelligent, cultivé débrouillard, portant un regard aiguisé sur les Blancs. Il est injuste de parler de ce roman uniquement comme d'une réécriture de « Les Aventures d'Huckleberry Finn » tant il se suffit à lui-même. Un roman aux accents voltairiens, habité par l'inoubliable « Candide » 

    RENTREE THEATRALE : L’équipe  du théâtre Le Vanves présente sa saison 2025-2026 autour d’un verre entre 18H et 20H ce soir et demain, suivi à 20H de « 16BIRT » de Paula Rosolen/Haptic Hide qui explore les circonstances uniques ayant permis à la techno de devenir un phénomène mondial de Détroit à Berlin : une musique née de la contre-culture devenue art, mouvement social et cri de liberté. À travers une danse puissante et hypnotique et avec l’aide de costumes pailletés aux larges épaulettes, "16BIT" offre une décharge d’énergie collective, entre résistance, épuisement et transe. Le samedi, le spectacle est précédé d'une performance musicale de Gwen Rouger, artiste en résidence de composition.

  • UNE EXPOSITION A LA MEDIATHEQUE DE VANVES SUR LE NAVIGATEUR SOLITAIRE BERNARD MOITESSIER

    Pour le centenaire de sa naissance en Indochine, la ville de Vanves a tenu à rendre hommage à Bernard Moitessier, un navigateur aventurier, qui se surnommait « le vagabond des mers du sud »,  grâce un passionné de voile, Pascal Vertanessian, maire adjoint de Vanves, car ce navigateur haut en couleur avait fait sa dernière escale à Vanves, où il est décédé en 1994.

    Plusieurs panneaux exposés à la médiathéque rappelle les exploits de ce navigateur, ses périples maritimes, mais la richesse de l’écrivain. L’occasion d’enrichir ses connaissances sur le monde des océans grâce aux nombreux ouvrages valorisés à cette occasion.

    C’es pendant son enfance et son adolescence passée à Saïgon (Ho Chi Minh Ville), agrémentées des trois mois de grandes vacances dans un village de pêcheurs du Golfe de Siam  « entre mer et forêt » qu’il a noué une grande amitié et complicité avec les enfants des pêcheurs et développé un goût prononcé pour la vie proche de la nature. Les pêcheurs l’ont initié à la navigation sans instrument, en contact direct avec les éléments.

    Ce qui l’a fait connaître, c’est cette première course autour du monde, en solitaire et sans escale, le Golden Globe Challenge en 1968 : Alors qu'il est annoncé vainqueur, il renonce à franchir la ligne d'arrivée, abandonne la course et continue, toujours sans escale, en direction de l’Océan Indien.  « Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme » explique-t-il dans un message.  Après dix mois de navigation, qu’il raconte dans son livre « la longue route »,  son périple s'arrête en  Polynésie où il s’installe sur l’atoll d’Ahe.

    Mais avant il avait sillonné aussi l’atlantique que le Pacifique, fait escale aux Antilles, en Polynésie, en Nouvelle Zélande, passé trois fois le cap de Bonne Espérance, deux fois le Cap Horn, vécu une douzaine d’années entre Tahiti et les Tuamotu. Période pendant laquelle, il a commencé à écrire : « Cap Horn à la voile » en 1967 pour raconter son parcours de la France en Polynésie. D’autres livres suivront qui lui valent de se voir décerner en 1972, le prix Jean-Waler pour l’ensemble de son œuvre, par l’Académie Française.

    Par ses livres, Bernard Moitessier a suscité la vocation de la mer à de nombreuses personnes, et beaucoup se présenteront ensuite comme ayant voulu prendre la mer à la lecture de « La longue route », ou bien de « Vagabond des Mers du Sud » : Titouan Mamazou, Isabelle Autissier… parmi les plus connus. Enfin, en 1987, il est le parrain du premier Vendée Globe.

    La dernière compagne de ce grand nomade, Véronique Lerebours, avec qui il a posé ses valises en Bretagne Sud, témoignait : « Bernard était soucieux de l’humanité. Il a vu la Guerre Froide, il était pour une désescalade nucléaire, conscient qu’on allait droit dans le mur avec la société de consommation outrancière. Il disait qu’on naît cons et qu’on n’est pas obligés de le rester. Son message, c’est celui de la paix et du pardon. » 

  • RETOUR SUR CETTE PREMIERE CANICULE DE L’ETE 2025 A VANVES AVEC QUELQUES COMMENTAIRES DE

    Lors de ces journées caniculaires du début de semaine, des parents d’élèves se sont étonnés des difficultés d'approvisionnement des écoles élémentaires en matériels permettant de faire face à la canicule, en regrettant un défaut d’anticipation,  et que la municipalité, n’ait pas fourni les écoles en ventilateurs, à derares exceptions prés mais qui concernaient les centres de loisirs : « l’école Cabourg n’était pourvus d’aucun ventilateur et leur usage était interdit par les services techniques de la ville. L’ensemble des écoles ont donc été équipée dans la nuit ou sont-ce simplement des initiatives individuelles de parents qui ont palliées au manque de clairvoyance et d’écoute de vos services ? Pouvez-vous nous en dire plus ? » s’interrogeait une parente d’éléve qui faisait état d’un mail adressé par la FCPE sur ce sujet, dont «nous sommes impatients d’en avoir les détails ! ». Une autre relevait que «lorsqu’on sait qu'il y a par exemple 12 classes pour le seul site de Fourestier, on mesure le décalage entre le besoin à satisfaire et les matériels fournis. Idem là encore à Gambetta. Heureusement que de nombreux enfants ont pu ne pas aller en classe »

    Comme l’expliquait le Blog, « en cas de canicule, les maires sont dans la débrouille. Ils sont en première ligne, sans « directives précises » de l’État. Certains ferment leurs écoles, d’autres optent pour le système D ». Des maires rappelaient que Macron avait promis de rénover les 45 000 établissements scolaires de France en dix ans. Le projet dont le coût s’élevait à 50 milliards d’euros,  avait été évoqué pour la première fois en avril 2023. Il est loin d’être financé surtout depuis que la France a vu son déficit budgétaire s’aggraver

    Mais voilà, vu le contexte financier contraint des collectivités locales, la ville de Vanves comme ces consoeurs doit compte avant tout sur elle-même … Du coup, la ville a énormément communiqué ces jours-ci sur les mesures prises pour que les vanvéens trouvent de la fraicheur dans ses structures extérieures et intérieures, avec force photos sur son site facebook, suscitant quelques commentaires : « Nous sommes ravis d’apprendre via les réseaux sociaux qu’un plan canicule existe » ironisait une internaute. Ainsi, la mairie a maintenu l’ouverture des accueils de loisirs toute la journée de mercredi, en invitant les parents à garder leurs enfants à la maison, s’ils en avaient la possibilité.  Les équipes sur place ont adaptés les activités aux fortes chaleurs, notamment avec une sortie au cinéma qu’ont apprécié les enfants, mais pas certains parents : « Encore une banalisation du dérèglement climatique : des enfants heureux au cinéma… alors que dans les écoles et les centres de loisirs il fait + de 35 degrés. Ps : la bonne pratique est de ne pas exposer autant des images de mineurs sur les réseaux sociaux » Une autre rappelait que « les centres de loisir fonctionnent tout l'été donc forcément être équipé en ventilateur est un minimun ».

    Heureusement, des Brumisateurs et tuyaux d’arrosage ont été installés dans les cours. Des ventilateurs ont été déployés pour rafraîchir les espaces. La Piscine municipale a été ouverte jusqu’à 20h  avec gratuité pour les Vanvéens, ainsi que l’espace Guy Mocquet de la médiathéque. Les parcs sont restés ouverts jusqu’à 22h (notamment le parc Pic et le square Jarousse).

    Enfin, les jets d’eaux installés square Marceau-Charles de Gaulle (sur la photo) ont été très appréciés - « Oui les jets d'eau sont très appréciés et appréciables mais l'endroit est pas si bien fait : zéro pelouse pour s'asseoir mais que des bancs qui ne sont pas ( pour le moment) à l'ombre. Dommage car pour le coup ça coutait encore moins cher de ne pas mettre de barrières » râlait une internaute – ainsi que la petite fontaine bassin de la place de la République.