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ministére de l’education nationale

  • RETOUR SUR CETTE PREMIERE CANICULE DE L’ETE 2025 A VANVES AVEC QUELQUES COMMENTAIRES DE

    Lors de ces journées caniculaires du début de semaine, des parents d’élèves se sont étonnés des difficultés d'approvisionnement des écoles élémentaires en matériels permettant de faire face à la canicule, en regrettant un défaut d’anticipation,  et que la municipalité, n’ait pas fourni les écoles en ventilateurs, à derares exceptions prés mais qui concernaient les centres de loisirs : « l’école Cabourg n’était pourvus d’aucun ventilateur et leur usage était interdit par les services techniques de la ville. L’ensemble des écoles ont donc été équipée dans la nuit ou sont-ce simplement des initiatives individuelles de parents qui ont palliées au manque de clairvoyance et d’écoute de vos services ? Pouvez-vous nous en dire plus ? » s’interrogeait une parente d’éléve qui faisait état d’un mail adressé par la FCPE sur ce sujet, dont «nous sommes impatients d’en avoir les détails ! ». Une autre relevait que «lorsqu’on sait qu'il y a par exemple 12 classes pour le seul site de Fourestier, on mesure le décalage entre le besoin à satisfaire et les matériels fournis. Idem là encore à Gambetta. Heureusement que de nombreux enfants ont pu ne pas aller en classe »

    Comme l’expliquait le Blog, « en cas de canicule, les maires sont dans la débrouille. Ils sont en première ligne, sans « directives précises » de l’État. Certains ferment leurs écoles, d’autres optent pour le système D ». Des maires rappelaient que Macron avait promis de rénover les 45 000 établissements scolaires de France en dix ans. Le projet dont le coût s’élevait à 50 milliards d’euros,  avait été évoqué pour la première fois en avril 2023. Il est loin d’être financé surtout depuis que la France a vu son déficit budgétaire s’aggraver

    Mais voilà, vu le contexte financier contraint des collectivités locales, la ville de Vanves comme ces consoeurs doit compte avant tout sur elle-même … Du coup, la ville a énormément communiqué ces jours-ci sur les mesures prises pour que les vanvéens trouvent de la fraicheur dans ses structures extérieures et intérieures, avec force photos sur son site facebook, suscitant quelques commentaires : « Nous sommes ravis d’apprendre via les réseaux sociaux qu’un plan canicule existe » ironisait une internaute. Ainsi, la mairie a maintenu l’ouverture des accueils de loisirs toute la journée de mercredi, en invitant les parents à garder leurs enfants à la maison, s’ils en avaient la possibilité.  Les équipes sur place ont adaptés les activités aux fortes chaleurs, notamment avec une sortie au cinéma qu’ont apprécié les enfants, mais pas certains parents : « Encore une banalisation du dérèglement climatique : des enfants heureux au cinéma… alors que dans les écoles et les centres de loisirs il fait + de 35 degrés. Ps : la bonne pratique est de ne pas exposer autant des images de mineurs sur les réseaux sociaux » Une autre rappelait que « les centres de loisir fonctionnent tout l'été donc forcément être équipé en ventilateur est un minimun ».

    Heureusement, des Brumisateurs et tuyaux d’arrosage ont été installés dans les cours. Des ventilateurs ont été déployés pour rafraîchir les espaces. La Piscine municipale a été ouverte jusqu’à 20h  avec gratuité pour les Vanvéens, ainsi que l’espace Guy Mocquet de la médiathéque. Les parcs sont restés ouverts jusqu’à 22h (notamment le parc Pic et le square Jarousse).

    Enfin, les jets d’eaux installés square Marceau-Charles de Gaulle (sur la photo) ont été très appréciés - « Oui les jets d'eau sont très appréciés et appréciables mais l'endroit est pas si bien fait : zéro pelouse pour s'asseoir mais que des bancs qui ne sont pas ( pour le moment) à l'ombre. Dommage car pour le coup ça coutait encore moins cher de ne pas mettre de barrières » râlait une internaute – ainsi que la petite fontaine bassin de la place de la République.

  • VANVES COMME L’ILE DE FRANCE A SUFFOQUE HIER A CAUSE DU DOME DE CHALEUR

    Des signes ne trompent pour une situation exceptionnelle. Comme lors des matchs de football important, notamment de Coupe du monde. Brusquement les rues se vident, les circulations ralentissent. Eh bien c’était le cas hier après-midi, après une nuit de lundi à mardi où le mercure est resté haut, au-dessus de 20°C. D’ailleurs Météo France a déclenché la vigilance rouge canicule à Paris et en petite couronne pour la première journée de juillet, où le ressenti était de 44°C, alors que les températures se sont échelonnés en 35 et 41°C. D’ailleurs cette nuit a connue des valeurs élevées jusqu’à 23-24°C. Et aujourd’hui, la fraicheur devrait être de retour. L’air se fera un peu plus respirable avec 34°C au maximum et 20°C la nuit. Le lendemain, jeudi 3 juillet 2025, les thermomètres afficheront entre 30°C et 20°C.

    Les autorités publiques régionales  ont d’ailleurs déclenché la circulation différenciée dés Mardi à cause d’une pollution à l’ozone déclenchée par la canicule. Occasion de vérifier pour les automobilistes, que la ZFE n’a pas encore été supprimé dans les faits après le vote de l’’Assemblée Nationale qui l’a supprimé. Seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air 0, 1 et 2 pouvaient circuler. De son côté, Ile de France Mobilités a déclenché le forfait anti-pollution sur le réseau de transport francilien pour dissuader les franciliens à utiliser leur véhicule. Cette haute autorité des transports a même distribué des bouteilles d’eau aux voyageurs et installer des fontaines à eau dans les gares et les stations.

    A Vanves, en dehors du plan canicule déclenché pour les seniors, aucune action n’aurait été déclenché par la municipalité notamment dans les écoles où leur direction avec la communauté scolaire s’est débrouillé. Pas de distribution de bouteilles d’eau, ni de ventilateurs, pas de directives précises. Les directrices ont dû de débrouiller en demandant aux parents d’apporter justement des ventilateurs, de garder leurs enfants s’ils le pouvaient l’après-midi. « Si cette initiative est à saluer, elle en dit néanmoins long sur le manque d'équipements de certaines de nos écoles pour faire face aux périodes de canicule » relevait un parent d’élève sur les réseaux sociaux. «Le pire c'est que pour l'école du parc on a perdu de la verdure et qu'on trouve génial de mettre en façade de l'acier... ah mais bon on va nous planter quelques arbres dans la rue... ce qui va pas changer grand chose pour les enfants dans la cour maternelle » ajoutait un autre qui aurait pu demander si des salles climatisées ou refroidies sont prévues.  Mais le summum de la bétise a été atteint  lorsque lundi après-midi, à l’heure du « caniard » (14H30), une école a envoyé une classe au parc F.Pic. Résultats des courses : une écolière a fait un malaise.

    A la décharge de la municipalité de Vanves, comme l’expliquaient des journalistes de la Gazette des communes, ces jours-ci, « en cas de canicule, les maires sont dans la débrouille. Ils sont en première ligne, sans « directives précises » de l’État. Certains ferment leurs écoles, d’autres optent pour le système D. Une réunion interministérielle de crise consacrée au pic de chaleur s’est tenue dimanche 29 juin. À l’issue, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a insisté sur la nécessité d’une « bonne coordination » et « des échanges entre le rectorat, les maires et les préfets pour décider, par exemple, de permettre aux parents qui le peuvent de garder les enfants à la maison ». Elle a aussi rappelé qu’en cas de fermeture administrative d’école, il est « impératif d’organiser des solutions alternatives d’accueil ». Mais L’éducation nationale n’avait prévu jusqu’à hier,  ni fermetures d’école, ni aménagements horaires, mais renouvelé les appels à la prudence 

  • RETOUR SUR UNE RENTREE A VANVES BIZARRE OU PRESQUE NORMALE

    «Une rentrée des classes, c’est fait de petits riens. La boule au ventre la veille au soir teintée d’excitation à l’idée de retrouver ses copains en espérant être dans la même classe qu’eux. La nostalgie des vacances et des couchers tardifs. Ces souvenirs parlent à tout le monde. Ils ont rythmé nos fins d’étés durant une bonne partie de nos vies. Cette année, la rentrée a forcément un goût particulier. Mais elle doit rester ce moment fort et inoubliable qui marque chaque enfant» a écrit Gabrial Attal, le benjamin-porte parole du gouvernement, le jour de la Rentrée, mardi dernier.

    Les rues de Vanves étaient envahie à leur sortie de cette première matinée ou journée de classes par des petits groupes de jeunes collégiens, par exemple, heureux de se retrouver après ses vacances et presque six mois sans école ou presque, avec ce confinement, dans un contexte plus normal. « Ca fait longtemps qu’on attendait cela » confiait l’un d’eux.  Mercredi, une mére de famille racontait que sa fille qui venait de rentrer à la maternelle Lemel lui a fait un caprice de jour là parce qu’elle voulait aller à l’école et pas chez sa nourrice.  «Le protocole est moins lourd qu'en juin. Cela semble moins impressionnant pour les enfants, même si les enseignants et les parents ont des masques, il y a un peu plus de liberté» confiait une autre mére de famille.  «On est vraiment content que les enfants retournent à l'école. On ne va pas les empêcher d'y aller même s'il y a cette maladie avec nous» ajouait un enseignant, alors qu’un collègue reconnaissait que «ça n'a pas été facile de s'adresser aux petits avec le masque sur le visage tout au long de la journée, ça gâche la spontanéité».

    Les familles avaient besoin de cela comme l’expliquaient certains spécialistes ces jours-ci : « Il a manqué, durant ces mois sans école- six mois, pour ceux qui n’y sont pas revenus à la reprise en Juin – aux enfants comme aux adultes, un rythme de vie plus global qui dépasse le champ strictement scolaire. Rythme du travai, mais aussi rythme de socialisation, rythme du sommeil et même rythme des repas : c’est toute la société qui, sans école, s’st retrouve en apensanteur. Toute la société aussi, qui a réalisé le travail immense accompli par les enseignants auprès des jeunes génération et qui va bien au-delà de la seule instruction » expliquait la sociologue Marie Duni-Bellat dans les colonnes du Monde en début de semaine qui ajooutait : «On parle de «rythmes scolaires» comme s’il s’agissait d’une question technique. Mais quand l’institution scolaire ne régle plus la vie des familles de manière contraignantes et uniforme, c’est la vie de tous – y compris des personnes qui n’ont pas d’enfants, qui se trouve bouleversé» 

    De leur côté, les autorités publiques se voulaient rassurant comme le porte parole du gouvernement : « Depuis le début des vacances, l'État et l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale sont mobilisés. Un protocole sanitaire strict a été édicté. Il n’a qu’un objectif : garantir à tous les enfants un environnement qui leur permettra d’être protégés face au virus et d'étudier en toute sérénité. Cette sécurité est le prérequis nécessaire pour leur permettre de vivre une année scolaire la plus normale possible….Si notre priorité absolue est de protéger tous les enfants du risque sanitaire, nous gardons aussi comme boussole le rôle premier de l’école : celui de permettre aux enfants d’apprendre dans les meilleures conditions et de réduire les inégalités, qui se sont d'autant plus creusées durant le confinement » assurait G.Attal.

    «Je sais pouvoir compter sur la responsabilité de tous, petits et grands, pour respecter les gestes barrières et le port du masque dès 11 ans»  confiait le maire de Vanves qui a fait la tournée des écoles et a assisté à l’accueil des 6e au lycée Michelet avec Florence Provendier, député de la 10e circonscription (Vanves/Issy les Moulieaux). Un lycée qui accueille 2400 élèves dont 620 en collége, 1300 dans le lycée (500 ren seconde)  et  500 en classes prépa, ainsi que  200 professeurs au total qui étaient tous présents cette semaine, puisque la Rentrée a été échelonnée selon les classes et les niveaux. L’événement de la Rentrée a été l’équipement de tous les éléves de 2e en ordinateur par la Région qui seront distribués le 28 Septembre, le lycée ne passant pas au livre numérique, d’autant plus que les manuels scolaires classiques ont été achetés l’année dernière «que le lycée souhaite les amortir sur 3 ans » et que tous les professeurs ne sont pas prés à cette révolution   Enfin, l’accueil s’est échelonné durant toute la première journée de mardi pour les 500 collégiens de Saint Exupery, avec un accueil spécifique pour les 6e le matin suivi d’un rallye découverte l’aprés-midi.