«Une rentrée des classes, c’est fait de petits riens. La boule au ventre la veille au soir teintée d’excitation à l’idée de retrouver ses copains en espérant être dans la même classe qu’eux. La nostalgie des vacances et des couchers tardifs. Ces souvenirs parlent à tout le monde. Ils ont rythmé nos fins d’étés durant une bonne partie de nos vies. Cette année, la rentrée a forcément un goût particulier. Mais elle doit rester ce moment fort et inoubliable qui marque chaque enfant» a écrit Gabrial Attal, le benjamin-porte parole du gouvernement, le jour de la Rentrée, mardi dernier.
Les rues de Vanves étaient envahie à leur sortie de cette première matinée ou journée de classes par des petits groupes de jeunes collégiens, par exemple, heureux de se retrouver après ses vacances et presque six mois sans école ou presque, avec ce confinement, dans un contexte plus normal. « Ca fait longtemps qu’on attendait cela » confiait l’un d’eux. Mercredi, une mére de famille racontait que sa fille qui venait de rentrer à la maternelle Lemel lui a fait un caprice de jour là parce qu’elle voulait aller à l’école et pas chez sa nourrice. «Le protocole est moins lourd qu'en juin. Cela semble moins impressionnant pour les enfants, même si les enseignants et les parents ont des masques, il y a un peu plus de liberté» confiait une autre mére de famille. «On est vraiment content que les enfants retournent à l'école. On ne va pas les empêcher d'y aller même s'il y a cette maladie avec nous» ajouait un enseignant, alors qu’un collègue reconnaissait que «ça n'a pas été facile de s'adresser aux petits avec le masque sur le visage tout au long de la journée, ça gâche la spontanéité».
Les familles avaient besoin de cela comme l’expliquaient certains spécialistes ces jours-ci : « Il a manqué, durant ces mois sans école- six mois, pour ceux qui n’y sont pas revenus à la reprise en Juin – aux enfants comme aux adultes, un rythme de vie plus global qui dépasse le champ strictement scolaire. Rythme du travai, mais aussi rythme de socialisation, rythme du sommeil et même rythme des repas : c’est toute la société qui, sans école, s’st retrouve en apensanteur. Toute la société aussi, qui a réalisé le travail immense accompli par les enseignants auprès des jeunes génération et qui va bien au-delà de la seule instruction » expliquait la sociologue Marie Duni-Bellat dans les colonnes du Monde en début de semaine qui ajooutait : «On parle de «rythmes scolaires» comme s’il s’agissait d’une question technique. Mais quand l’institution scolaire ne régle plus la vie des familles de manière contraignantes et uniforme, c’est la vie de tous – y compris des personnes qui n’ont pas d’enfants, qui se trouve bouleversé»
De leur côté, les autorités publiques se voulaient rassurant comme le porte parole du gouvernement : « Depuis le début des vacances, l'État et l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale sont mobilisés. Un protocole sanitaire strict a été édicté. Il n’a qu’un objectif : garantir à tous les enfants un environnement qui leur permettra d’être protégés face au virus et d'étudier en toute sérénité. Cette sécurité est le prérequis nécessaire pour leur permettre de vivre une année scolaire la plus normale possible….Si notre priorité absolue est de protéger tous les enfants du risque sanitaire, nous gardons aussi comme boussole le rôle premier de l’école : celui de permettre aux enfants d’apprendre dans les meilleures conditions et de réduire les inégalités, qui se sont d'autant plus creusées durant le confinement » assurait G.Attal.
«Je sais pouvoir compter sur la responsabilité de tous, petits et grands, pour respecter les gestes barrières et le port du masque dès 11 ans» confiait le maire de Vanves qui a fait la tournée des écoles et a assisté à l’accueil des 6e au lycée Michelet avec Florence Provendier, député de la 10e circonscription (Vanves/Issy les Moulieaux). Un lycée qui accueille 2400 élèves dont 620 en collége, 1300 dans le lycée (500 ren seconde) et 500 en classes prépa, ainsi que 200 professeurs au total qui étaient tous présents cette semaine, puisque la Rentrée a été échelonnée selon les classes et les niveaux. L’événement de la Rentrée a été l’équipement de tous les éléves de 2e en ordinateur par la Région qui seront distribués le 28 Septembre, le lycée ne passant pas au livre numérique, d’autant plus que les manuels scolaires classiques ont été achetés l’année dernière «que le lycée souhaite les amortir sur 3 ans » et que tous les professeurs ne sont pas prés à cette révolution Enfin, l’accueil s’est échelonné durant toute la première journée de mardi pour les 500 collégiens de Saint Exupery, avec un accueil spécifique pour les 6e le matin suivi d’un rallye découverte l’aprés-midi.