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Climat

  • RISQUE D’EPISODE DE GOUTTE FROIDE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Une chute des températures et des flocons en plaines, y compris à Vanves, Paris et dans sa région, sont annoncés pour la fin de semaine. Les prévisionnistes de la Chaîne Météo annonçaient une dégradation avec au programme : des températures glaciales assorties de pluie et de neige en plaines. En cause, un épisode dit de goutte froide, soit «une dépression en altitude accompagnée d’air froid» provenant d’Allemagne et  qui devrait se rapprocher de la France et de notre région dès aujourd’hui.  Avec la bise, les températures ressenties s’établiront entre 1°C et 5°C., et il  est prévu de la pluie-neige au sol.

    Occasion de rappeler ces périodes de froids intenses qui ont marqué notre ville, dans son passé alors que la douceur des derniers hivers, le débat sur l’effet de serre, le réchauffement de la planète…ont fait oublier à tous que nous avons de vrais… et terribles hiver notamment en 1985-1986-1987. Ce trio avait été annoncé par de petites rigueurs en 1984. 1985/1086 avait enregistré jusqu’à -16°, avec en plus de la neige. Certains vanvéens se souviennent de trottoirs ou rues complétement gelées, impraticables Vanves Infos avait relaté particulièrement en Février 1987 les « intempéries hivernales » avec des photos de Vanves croulant sous la Neige. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de Vanves. Enfin, nos parents ou grands- pourraient  nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant le second conflit mondial suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963.

    Mais de tels épisodes de froids intenses deviennent rares et se sont raccourcis : les jours de gel ont diminué : 54 au début du XXéme siécle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.

    Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau de Clamart à Béclére, ou du Plessis Roobinson dans la zone d’activité par exemple. De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de mètres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne. 

  • LORSQUE LA NEIGE JOUE DES TOURS A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    Après trois années d’absence, la neige était de retour en ce début Janvier, en jouant des tours, à Vanves et en Ile de France. Rappelez-vous la semaine dernière, dans la nuit du 8 au 9 Janvier, elle est arrivée par surprise, alors qu’un froid sibérien, dénommé le «Paris Moscou» s’abattait sur la région Ile de France. A tel point que les services de voirie avaient été quelque peu surpris, parait il,  Vanves étant pratiquement tout blanc, des automobilistes sur les voies rapides franciliennes étant bloqués en pleine nuit, par la neige et 100 km d’embouteillages. Mais dés le lendemain, toutes les rues étaient salées, laissant durant la semaine de larges trainées blanches sur les trottoirs.

    Et rebelote cette semaine, prévue dans la nuit de mardi à Mercredi, elle est tombée la nuit suivante. Mais les services de voirie de GPSO étaient prêt à intervenir, comme ils l’ont fait, hier, au petit matin , pour saler et déneiger la voirie, le département et l’Ile de France ayant été placé en vigilance orange neige depuis mardi après midi

    GPSO,  vingt saleuses ont sillonnés les 300 km de voirie de l’ensemble des huit communes du territoire, grâce à une soixantaine d’agents d’astreintes pour maintenir les voies de circulation praticables et éviter qu’un ou plusieurs véhicules ne se mettent en travers de la route et viennent gripper voire paralyser le trafic. Ainsi certaines rues ou parties de rues très pentues de Vanves ont été fermées à la circulation comme Falret, Victor Hugo et Jullien le long du lycée Michelet.

    « La semaine dernière, nos équipes y avaient épandu environ 40 tonnes de sel » indiquait  GPSO. «Ces opérations de salage visent aussi à préserver au mieux le cheminement des piétons sur la voie publique. Avec l’aide de nos prestataires et des agents des villes ou d’autres services comme les espaces verts, une centaine d’agents sont mobilisables pour saler et déneiger les trottoirs ou les escaliers » ajoutait l’interco en rappelant aussi que les habitants ont l’obligation de saler leur pas-de-porte et de le déneiger en cas de chute de neige dans la nuit. Seul regret pour beaucoup de vanvéens : la fermeture du parc F.Pic pour des raisons évidentes de sécurité, les plus anciens se souvenant de parties de luges ou de batailles de boules de neiges

    Après la Neige, ces jours-ci, ce sera le gel ce week-end  avec des températures qui devraient descendre jusqu’à -4  et -6 à Vanves en dans notre région Mais le temps sera ensoleillé, avec un redoux dés lundi, mais aussi la pluie.

  • LE PLATEAU EST LE QUARTIER DE VANVES LE PLUS TOUCHE LORS DES VAGUES DE CHALEUR COMME C’EST LE CAS ACTUELLEMENT

    Vanves et sa région traversent un nouvel épisode de fortes chaleurs avec des chaleurs montant jusqu’à 34/36°. Selon une étude de l’Insitut Paris Région (ex-IAU IDF) qui a édité une carte sur son site internet, la moitié des Franciliens est exposée aux fortes chaleurs. Les experts ont classifié chaque pâté de maisons selon un indice de vulnérabilité allant de 1 à 9 (très faible à très forte), en croisant les données sur les îlots de chaleur, l’urbanisme et la capacité des populations à faire face. Il montre que plus un quartier est urbanisé, haut, étroit, sujet à une activité humaine (automobile, rejet d’air climatisé, industrie), plus il capte et accumule la chaleur en journée.

    C’est le cas du Plateau, dans sa partie dense entre Jean Jaurés/Jean Bleuzen/LouisVicat/Pasteur qui est le quartier le plus chaud de Vanves, pas sa partie pavillonnaire en partie verdoyante, avec ses pavillons, son square Etienne Jarrousse, comme du reste l’ensemble de son territoire qui bénéficie des parcs du Lycée Michelet même s’il est fermé au public, Frédéric Pic mais aussi de ses jardins qui forment des îlots de fraicheurs au sein du prieuré Saint Bathilde des Sœurs Bénédictines, ou entre pavillons, côté jardins entre des rues comme Sadi Carnot/Victor Hugo, Victor Hugo/Murillo… ou les fameuses Villas Quincy, Dupont etc….

    En tous les cas, cet effet «îlot de chaleur urbain» amplifie les aléas climatiques, notamment la nuit, en limitant le refroidissement en ville. Lors de la canicule de 2003, des écarts de température entre Paris et les zones rurales pouvaient varier jusqu'à 10°C selon l’Institut Paris Région qui classe Vanves parmi les villes non vulnérables. Par contre le point chaud est le centre de Paris. «Plus on va vers le centre de la métropole parisienne, plus on note la présence d’îlot de chaleur urbain : 21% en grande couronne, 63% en petite couronne, 99% dans Paris intra-muros ! Les quartiers de Beaubourg, Marais, Saint Lazare, Sainte-Anne, les Grands Boulevards seraient propices au développement de cet effet » selon les experts de cet institut. La Seine-Saint-Denis serait plus exposée avec Aubervilliers, Saint-Denis, Le Bourget… Ces trois villes concentrant le plus de difficulté.

    En tous les cas, un tiers de la population (3 685 000 Franciliens) est considéré comme très vulnérables à la chaleur, en raison du lieu où ils habitent. 845 000 sont considérés comme « très sensibles » en fonction de leur âge (moins de 5 ans, plus de 65 ans). Les experts suggèrent de préserver les espaces d’îlot de fraîcheur et de « renaturer» les villes. Notamment en  (re) plantant des arbres qui permet de créer îlots de fraicheur. Même si la ville s’y est engagé, il reste beaucoup à faire à  cause des (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières : sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, selon ces experts sachant que 3275 arbres ont été recensés sur la superficie de la commune et 2740 dans des espaces et propriétés privées. Mais aussi en aménageant des cours Oasis dans tous les écoles et pas seulement à l’école du Parc à l’occasion de sa reconstruction : Il s’agit de  cours d’école plus végétales, plus rafraichies et avec moins d’asphalte, une meilleure gestion de l’eau de pluie, des points d’eau et des aménagements plus ludiques…dont les riverains peuvent profiter pendant les week-ends ou les vacances, et surtout lors des canicules,  à Paris et dans l’autres villes, surtout lors des canicules.

    En tous les cas, la carte doit servir de support aux collectivités dans la mise en œuvre de leurs plans climats.