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ile de france mobilités

  • VANVES BIENTOT DESSERVI PAR DES LIGNES DE BUS PRIVATISEES

    Deux lignes de bus qui desservent Vanves, le 189 et le 394 font partie des 18 Lignes (189, 194, 289, 179, 190, 195, 390, 394, 191, 290, 389, 391, 595, N12, N61, N62, N63 et N66) dépendante du dépôt de Fontenay aux Roses qui seront privatisées en 2026 et exploitées par une société, ATM, et non plus par la RATP. C’est une décision d’Ile de France Mobilités, haute autorité des transports dans notre région qui entre dans le cadre du processus d'ouverture à la concurrence du réseau de bus de Paris et sa petite couronne, mais aussi, et plus tard, du métro, du RER et des tramways

    Ainsi ATM (Azienda Transporti Milanesi), qui n’est autre que la principale régie de transports publics de Milan sera désormais aux manettes de ces lignes circulant à Issy-les-Moulineaux, Clamart, Malakoff, Meudon et Vanves. Cette entreprise, présente depuis une centaine d'années de l’autre côté des Alpes, gère à Milan 160 lignes de bus, 4 lignes de trolleybus, 17 lignes de tramway et 5 lignes de métro. Elle est aussi présente dans «plus de 90 municipalités en Italie, y compris des métros automatiques, des services de vélos en libre-service, des parkings et du stationnement sur voirie», précise le groupe sur son site Internet. Elle gère déjà depuis 2008, 4 lignes de métro à Copenhague, ainsi qu’une ligne de métro automatique à Thessalonique, en Grèce. En mars 2024, ATM s’était déjà porté candidat pour exploiter la future ligne de métro 18 du Grand Paris Express, mais c’est finalement Keolis qui avait emporté le marché

    «Arriver à Paris est une victoire de prestige pour ATM, car il est toujours très difficile pour un opérateur étranger de pénétrer le marché français des transports publics. Les cahiers des charges XXL demandent en effet beaucoup de ressources, à la fois financières et humaines, pour bâtir un dossier solide » constatait un observateur averti des questions de transports franciliens qui citait le directeur d’ATM France expliquant que son groupe souhaitait «contribuer à la transformation de l’un des systèmes de transport les plus denses et les plus complexes au monde». Ce marché francilien était alors vu comme «une opportunité en laquelle nous croyons beaucoup et pour laquelle nous formons une équipe entièrement française»

    Mais voilà, son arrivée est contestée par les communistes franciliens : La CGT RATP dénonce « une privatisation qui ne dit pas son nom » en demandant à Ile de France Mobilités, un moratoire. Le groupe PC du conseil régional qui conteste les modalités d’attribution de la DSP (délégation de service public) a saisi l’autorité de la concurrence : « Une décision motivée par la défense du service public, des conditions de travail des salariés, contre la dégradation des conditions de transport et pour vérifier le respect scrupuleux de la Loi ».

  • LE GRAND PARIS EXPRESS A VANVES, CE N’EST PAS POUR DEMAIN !

    Le super métro francilienne desservira pas la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart avant l’été 2026 alors qu’il était prévu que les rames circulent sur cette ligne 15 sud qui doit relier Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis/Seine-et-Marne) à Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) sur 33 km  en 37 minutes, dans un an, à la fin 2025..

    Alors que la ligne 15 sud a franchi en septembre 2024 le jalon crucial des premiers essais automatiques in situ, «la complexité inédite de ce nouveau système et les difficultés de ces premiers essais conduisent à réviser l’objectif de fin 2025. Notre responsabilité est de livrer un métro parfaitement fiable et sûr. Un délai supplémentaire est en effet nécessaire pour atteindre un niveau de performance technique permettant d’assurer la qualité des prochaines phases d’essais et de garantir la fiabilité du nouveau métro» expliquait Jean François Monteil, président du directoire de la SGP (Société des Grands Projets)  en annonçant que l’objectif s’établit désormais autour de l’été 2026.

    «Le déroulement de ces essais est complexe. Il y a un certain nombre de calages et d’interactions pour le fonctionnement des automatismes qui sont plus longs qu’estimé» ajoutait Bernard Cathelain, membre du directoire de la SGP. «Les trains de la 15 sud pourront transporter 1 000 personnes, à des pointes de 110 km/h, contre 80 km/h sur la ligne 14 par exemple. C’est presque un RER.. Pour assurer de telles performances, avec des fréquences de passage de 1 minute et 30 secondes, tout doit être calibré au millimètre. Les équipements radio, électroniques ou informatiques qui font communiquer le train sans conducteur et le rail nécessitent de longs réglages et ajustements pour assurer des freinages et accélérations en toute sécurité. La bonne coordination entre les innombrables intervenants techniques est un vrai défi pour la SGP» expliquait il. En ajoutant, par ailleurs que «les 16 gares de cette première ligne sont aujourd’hui quasi achevées. Le gros œuvre est terminé. Les cheminements pour les voyageurs sont déjà visibles. Un tiers des 299 escaliers mécaniques sont installés et de nombreuses façades de quai sont posées».

    La poursuite des tests dans les prochaines semaines, ainsi qu’un travail de replanification avec l’ensemble de partenaires, permettront d’affiner le calendrier au début de l’année 2025... «Nous avons besoin d’approfondir nos phases d’essais, pour garantir un niveau de performance technique optimale, notamment pour ÎDF Mobilités qui aura la charge de le gérer. Nous prenons la décision du décalage de mise en service, dans ce but et en transparence vis à vis de nos partenaires, des élus et des Franciliens» ajoutait JF Monteils

    «Je suis très déçue sur le nouveau retard annoncé encore aujourd’hui, pour la ligne 15-sud, dont l’ouverture est  désormais annoncée prévue pour l’été 2026, alors que mes craintes avaient été balayées au précédent conseil de surveillance» réagissait Valérie Pécresse présidente de la Région ile de France qui ajoutait : «Je le redis : la ligne 15-sud est extrêmement attendue par les Franciliens, à la fois les villes au sud de Paris mais aussi pour désaturer les RER A et B d’environ 10 à 20 %. Dans la crise démocratique que nous connaissons, le manque de respect de la parole publique et des engagements ne fait qu’augmenter la défiance vis à vis des décideurs publics».

  • LA LIGNE N QUI DESSERT VANVES SERA LA 1ére LIGNE SNCF-TRANSILIEN A ETRE PRIVATISEE

    Les syndicats qui ont appelés à la grève, ce jeudi 21 novembre, et envisagent un mouvement reconductible en décembre, dénoncent l’ouverture à la concurrence du rail et l’éclatement de l’entreprise SNCF en filiales privées. La CGT, l’UNSA, SUD Rail et la CFDT sont opposés à cette « balkanisation » d’un groupe autrefois fort et unifié fragilise sa cohésion et l’engagement sur le terrain. Le mouvement de libéralisation s’accélère  tant au plan national - le 15 décembre, les cheminots travaillant pour les premières lignes de TER ouvertes à la concurrence seront transférés vers de nouvelles filiales, créées pour l’occasion, y compris quand la SNCF a remporté le marché. Le 1er janvier 2025, ce sont les salariés de Fret SNCF qui seront transférés à deux nouvelles entités – qu’au niveau régional : Si le conseil d’administration d’Ile de France Mobilités (ex-STIF) où a siégé le maire-conseiller régional de Vanves a lancé la mise en concurrence des lignes de bus en Grande Couronne qui se poursuit  depuis le 12 Décembre à Paris et en petite couronne, avant de toucher les lignes de métro d’ici 2030. Il vient d’enclencher le processus pour la ligne N qui devrait être effectif le 1er trimestre 2027

    Cette ligne N du transilien (Paris-Montparnasse) dessert sur 135 km de lignes, 35 gares, fréquentées par 125 000 voyageurs qui empruntent l’un des 231 trains qui circulent quotidiennement. Elle est bien connue des vanvéen puisqu'elle dessert  la gare Vanves-Malakoff qui vient d’être remordenisé et qui est, parait il, la moins fréquentée de la ligne. Les spécialistes expliquent que l’attribution sera suivie d’une phase de pré-exploitation d’une durée prévisionnelle de 18 mois, période indispensable et nécessaire pour l’organisation de la reprise de l’exploitation, la reprise du matériel roulant et de sa maintenance, jusqu’au transfert d’exploitation qui devrait donc avoir lieu fin 2028. « Il est prévu que le contrat puisse durer entre 9 et 11 ans, à compter de la date de reprise d’exploitation, ceci afin de permettre à l’opérateur d’innover et d’optimiser progressivement ses processus ».

    Le contrat qui sera attribué au futur exploitant de la ligne intègrera, outre l’exploitation du service de transport ferroviaire : La gestion et la maintenance du matériel roulant ainsi que l’installations de service, dont le centre de maintenance de Montrouge ; le cas échéant (sous réserve de la signature d’une convention avec SNCF Gares & Connexions), la gestion de certaines gares desservies par la ligne N ; la commercialisation des titres de transport, la gestion de la validation et la lutte contre la fraude ; la gestion de l’ensemble du personnel nécessaire à l’exercice des missions. Mais Ile de France Mobilités continuera à décider des tarifs comme c’est le cas pour toute la région, à veiller à la qualité du service, et notamment de la ponctualité…