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région ile de france

  • VANVES CONCERNEE PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

    Le projet de nouveau Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF-E) a franchi une nouvelle étape avec l'ouverture de l’enquête publique le 1er février qui se déroulera jusqu'au 16 mars 2024 à laquelle les vanvéens sont invités à participer notamment en donnant leur avis en ligne  sur la plateforme www.registre-numérique.fr/sdrif-e.

    Cette enquête publique doit permettre à chaque Francilien de donner son avis sur le projet de SDRIF-E arrêté le 12 juillet 2023 par le conseil régional  qui détermine l’aménagement du territoire pour les 12 Millions de franciliens qui y vivent d’ici à 2040 . Il est le document de référence pour la planification stratégique afin d’encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et de favoriser le rayonnement international de la Région.  Il met cette fois-ci l’accent sur les problématiques environnementales. En effet, le nouveau SRIDF-E institue pour la première fois l’environnement comme un pilier fondamental du développement francilien, capable de résister aux effets du changement climatique, de lutter contre l’étalement urbain et protéger les espaces naturels, agricoles et forestiers. C’est ainsu que, par exemple, 130 espaces verts à créer ou à agrandir, ont été inscrits  dans le SDRIF-E pour permettre à chaque francilien d’avoir accès à un espace nature à moins de 10 mn

    Au printemps 2024, des ajustements seront apportés au projet afin de tenir compte des observations des Franciliens et des conclusions de la commission d'enquête, ainsi que des avis des personnes publiques associées.  Puis, à l’été 2024, le SDRIF-E sera soumis à l'adoption du conseil régional en séance plénière avant d'être approuvé par décret après avis du Conseil d'État. Afin de faciliter la compréhension des enjeux liés à un projet aussi crucial pour l'aménagement plus sobre et plus polycentrique du territoire régional,

    L’Institut Paris Région a réalisé cette semaine un numéro spécial de sa newsletter (accessible sur son site internet), sur le projet de SDRIF-E ainsi que les étapes antérieures clés auxquelles l'Institut a activement participé, notamment la concertation du panel citoyen et la consultation des acteurs.

  • LA POLICE MUNICIPALE DE VANVES SOUTENUE PAR LA REGION

    Dans le cadre de la volonté de la Région d’assurer une meilleure protection des franciliens, elle consacre un budget de 42 M€ entièrement dédié à la sécurité en 2024. Vanves en bénéficie puisque la commission permanente du conseil régional, mercredi dernier, a voté un crédit de 65 560 € pour aider à l’équipement de police municipale de 4 communes dont profitera celle de Vanves, 40 après sa création en Novembre 1984

    Ainsi la Région Île-de-France renforce sa politique volontariste pour assurer une meilleure protection des Franciliens. Elle l’a montré encore lors de cette commission permanente où  de nombreuses dispositions visant à renforcer la sécurité des équipements des forces de sécurité, des lycées, des communes et des foyers franciliens ont été votées. C’est d’autant plus nécessaire qu’à l’heure actuelle, par exemple à Vanves, les cambriolages se sont multipliés ces derniers temps.

    Dès 2016, la Région Île-de-France s’était engagée à soutenir financièrement les projets permettant de construire, rénover et sécuriser les commissariats et casernes de gendarmerie en Île-de-France. «Pas moins de 70 commissariats de police nationale et casernes de gendarmerie ont pu être modernisés ainsi que 42 commissariats de police municipale »

    Depuis 2019, elle a mis en place une brigade régionale de sécurité (BRS) pour sécuriser les lycées, et répondre à la montée de la violence aux abords des établissements. Dès le mois de février 2024 deux nouvelles brigades seront déployées dans les lycées franciliens portant à 20 leur nombre, soit une centaine d’agents. Depuis leur mise en place en 2019, les agents de la BRS sont intervenus plus de 1500 fois par an à la demande des chefs d’établissements.

    La Région a sécurisé les transports avec un plan de 10M€ pour la vidéoprotection de toutes les gares d’Île-de-France et la mise en place dès juin 2024 d’une brigade régionale de sûreté mobile de 50 personnes dans les transports.

    Elle va sécuriser les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 avec la formation de 15 000 agents et l’instauration d’une prime de 2 000 € pour chaque francilien qui souhaite se former aux métiers de la sécurité. 50 000 cartes de transports gratuites seront par ailleurs distribuées aux différentes forces de sécurité pour faciliter leurs déplacements cet été

    Depuis le déploiement du « Bouclier sécurité » en 2016, la Région a massivement sécurisé les villes avec l’installation de près de 15 000 caméras de vidéoprotection dans plus de la moitié des communes franciliennes, et soutient l’équipement des polices municipales. Elle protège également les foyers franciliens avec une aide à l’achat d’alarmes de 100€ : Plus de 1 100 franciliens ont pu bénéficier de ce dispositif depuis sa mise en place en 2021 dont 52 depuis le début de l’année 2024.  Et elle soutient  27 associations d’aides aux victimes du terrorisme, de violences faites aux femmes ou aux forces de sécurité ainsi qu’au dispositif Très Grand Danger (TGD) à hauteur de 481 000 € en 2023 

  • A VANVES ET ALENTOURS LES JO VONT-ILS ETRE UN ENFER POUR SES HABITANTS

    Les vanvéens ont été gâtés ces derniers jours avec les annonces faites tant par la présidente de la région Ile de France que le préfet de police concernant les Jeux Olympiques qui promettent aux vanvéens comme tous les franciliens, un temps de galère.

    Cette semaine a commencée par l’annonce par Valérie Pécresse d’un ticket de métro à 4 €  contre 2,10 € actuellement  et le carnet à 32 € (contre 16,90 €) pendant la période de forte affluence (du 20 Juillet au 8 Septembre 2024). Un nouveau passe baptisé «Paris 2024» va par ailleurs être créé pour l’occasion: «Il permettra de se déplacer dans toute l’IDF et son tarif sera dégressif, allant de 16 € pour une journée à 70 € pour la semaine. Il permettra aux voyageurs d’accéder à la totalité du réseau francilien, aéroports et Orlyval compris» a-t-elle-même précisé. Cette augmentation des tarifs pour les usagers occasionnels doit permettre de financer la hausse de l’offre de transports qui aura lieu lors des Jeux olympiques, qui se dérouleront dans la capitale à l’été 2024, puisque 15 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour les Jeux olympiques. «C’est le juste prix» a déclaré la présidente de région qui dit  « refuser que ces surcoûts soient payés par les Franciliens» en recommandant aux  voyageurs occasionnels, «d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +, afin de ne pas être impacté par ces hausses ». Evidemment, de nombreux élus ont dénoncé l’impact des JO Sur les usagers : «Les tickets seront à 4 euros pour tout le monde! C'est donc cela les jeux 100% accessibles en transports en commun ? Des métros et des bus réservés aux plus riches » ; Sans parler dés le 1er janvier 2024 de la hausse  du pass navigo qui va coûter 86,40 contre 84,10 euros en 2023, et du prix du ticket à l’unité qui va augmenter de 0,05 centime, passant de 2,10 à 2,15 euros

    Mais ce n’est pas tout, car deux jours plus tard, le préfet de police de Paris annonçait le dispositif sécuritaire autour des sites des JOP et les contraintes que cela entrainera avec quatre zones  et notamment deux à proximité immédiate de chaque site olympique. Vanves sera concerné comme Issy les Moulineaux et le 15é arrondissement puisqu’ils sont riverains du parc des expositions de la porte de Versailles, rebaptisé « Arena Sud » par les organisateurs des JO de Paris,  où les épreuves de volley-ball, tennis de table, haltérophilie ou encore de handball devraient être accueillies.

    Dans ce cas là, selon Laurent Nunez une zone de sécurisation (ou Silt) avec un périmètre lié à la protection contre le terrorisme est prévue, où La police pourra y réguler l’accès aux seuls détenteurs de billets pour les JOP 2024 et y effectuer de nombreux contrôles, c’est-à-dire à l’intérieur du périmétre du parc des expositions et des halls concernés. Autour, soit une zone rouge interdisant les véhicules motorisés, mais pas la circulation des piétons et des vélos, soit une zone bleue qui aura pour objectif de réduire la circulation motorisée aux abords des sites des épreuves mais sans l’interdire complètement. Avec un motif valable, une obligation liée au travail ou simplement l’accès à son domicile, les riverains pourront y circuler en voiture.

    Les transports en commun sont aussi concernés à la Porte de Versailles : la station de la ligne 12 restera ouverte, mais les stations en surface des lignes de tramway T2 et T3a  seront fermées.  Le T3a circulera bien à ce niveau-là, mais il faudra descendre à Georges-Brassens ou à Desnouettes. Pour le T2, un terminus provisoire devrait être mis en place à Suzanne-Lenglen devant le centre Aquaboulevard, et par conséquence, la station Porte d'Issy sera également fermée. 

    Ce dispositif  devrait faire l’objet de discussions avec les acteurs politiques et économiques locaux en vue de leur finalisation. «Rien n’est définitif, une phase de concertation va s’engager sur ces périmètres et sur les conditions d’accès à ces périmètres. Chaque préfet de département va conduire cette consultation avec les acteurs locaux comme les maires, les élus, les représentants de l’économie et de l’administratif. Nous allons tous les consulter pour recueillir leurs observations» a annoncé le préfet de police qui insistait : « c’est un exercice de consultation avec présentation des cartes de Paris, des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis» a-t-il ajouté. Selon les éléments confirmés par les différents responsables de l’organisation, la concertation se poursuivra tout le mois de décembre et début janvier en vue «d’un dispositif finalisé mi-janvier».