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Sport

  • VANVESA L’HEURE DES VACANCES ET DU TOUR DE FRANCE

    L’ambiance est aux vacances et certains signes ne trompent comme ces gréves (des controleurs aériens cette fois-ci) pour perturber les départs, comme d’habitude, les embouteillages aux portes de Paris etc….et surtout le démarrage du Tour de France depuis Lille et le Nord de la France, que vont suivre des passionnés mais aussi eux qui aiment visiter la France sans se déplacer  grâce aux directs de France Télévision

    Le département des Hauts de Seine  y participe en parrainant le meilleur équipier pour la 4éme année. Ce prix, est attribué par les fans du Tour de France chaque semaine, dont vous  pouvez faire partie, sur les réseaux sociaux du Tour de France et du département, après une pré-selection de coureurs établis par un jury composé de journalistes et de personnalités du cyclisme.  «Ce prix valorise le dévouement et le sacrifice d'un coureur pour son équipe, une valeur chère au Département» explique-t-on au département qui lance une nouveauté, cette année : le Prix du Super équipier qui récompensera, le coureur s’étant distingué le plus par son dévouement à son équipe pendant l’intégralité du Tour de France. Il sera remis le 27 juillet au départ de la dernière étape à Mantes La Jolie (78).

    «Récompenser les meilleurs équipiers sur le Tour de France permet de mettre en lumière ces coureurs essentiels à leurs leaders. Leurs efforts sont guidés par des valeurs de solidarité, de dépassement de soi et d’excellence, qui résonnent avec l’action du Département, et peuvent être source d’inspiration pour toute la jeunesse» soulignait Georges Siffredi, président du département qui, en référence à son territoire, sera particulièrement mis à l’honneur avec une arche décorée à ses couleurs à 92 kilomètres de l’arrivée. Et il liera son prix du meilleur équipier au jeu du KM92. Chaque jour, les fans du Tour de France seront invités à pronostiquer quel meilleur équipier des éditions précédentes du Tour (2022, 2023, 2024) franchira en premier ce point kilométrique, sur le compte twitter officiel du Tour de France et du site Club Tour de France. Sont en lice : Valentin Madouas, Wout Van Aert, Sepp Kuss Matthias Skjelmose, Joao Almeida, Mike Teunissen et Nils Politt. Un tirage au sort sera effectué parmi les gagnants. Le Département invitera ainsi plusieurs jeunes issus de ses dispositifs de solidarité sur différentes étapes du Tour de France, des jeunes majeurs suivis dans le cadre du Contrat Engagement Jeune (CEJ) et des assistantes familiales accompagnés des jeunes issus de l’Aide sociale à l’enfance. 90 jeunes Altoséquanais auront également la chance d’assister à l’arrivée sur les Champs-Elysées grâce au Département

    «De la première arrivée à Ville d’Avray (1903) aux dernières journées du Tour commencées à Antony (2006) ou Sèvres – Grand Paris Seine Ouest (2015) en passant par le Grand Départ depuis Boulogne-Billancourt (1986), le département des Hauts-de-Seine reste fortement ancré dans l’histoire du Tour de France. Cette année encore, nous sommes heureux de compter sur la mobilisation du département et de leurs passionnés pour élire le «Meilleur équipier» de chaque semaine du Tour» soulignait Christian Prudhomme, Directeur du Tour de France

    Vanves a eu l’occasion d’être traversé deux fois par le Tour :  Le 23 Juillet 2006 entre 14H et 14H15, avenues  de la Paix, du Général de Gaulle et Bd du Lycée durant la dernière étape qui a amené les coureurs cyclistes d’Antony au Champs Elysées. Ils défilaient encore lorsqu’ils sont passés dans notre ville,  avec les maillots jaune, vert, à pois devant le peloton, ce qui a permis aux vanvéens de bien les voir.  Il était passé une première fois en 1986 lorsque la caravane était restée 4 jours dans les Hauts de Seine avec prologue à Boulogne, 1ere étape qui est partie de Nanterre, pour traverser une partie du département vers Saint Quentin en Yvelines, avec passage à Vanves Avenue Antoine Fratacci et Bd du Lycée et le départ de la 2éme étape à Levallois.  

    Enfin, Vanves compte parmi ses élus, un passionné du Tour de France qui l’a amené à faire collection de tous les journaux spécialisés qui parlent, et  de toutes les autres courses, tours, critériums, championnats, et du vélo bien sûr : Bernard Roche qui organisait en 2003, pour le centenaire du Tour, une présentation d’une partie de sa collection dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Il expliquait alors à l’auteur du blog qu’il retenait du Tour « l’aspect populaire au bon sens du terme, tous ces gens que j’ai rencontré sur le bord des routes, à l’arrivée au Parc des princes, où il y avait un mélange sociale extraordinaire qui n’existait pas ailleurs. C’est la fête populaire au bon sens du terme, et c’est le seul événement sportif où le spectacle est gratuit. Ce qui me gêne beaucoup aujourd’hui, c’est la mauvaise publicité faîte par les affaires de dopage». Son plus beau souvenir est d’avoir pu rencontrer et cotôyer quelques grands champions lorsqu’il a été invité sur le village de départ, en 1983, à Ville d’Avray, pendant une matinée. Il a ainsi pu rencontrer la plupart de ses idoles comme Poulidor, Janssen, Kluber, et lors de l’arrivée de la 1ere étape de Paris Nice en 2004 à Vanves, où il avait pu saluer Bernard Hinault et discuter avec lui pendant un petit moment

  • PERE HENRI DIDON, L’INVENTEUR DE LA DEVISE DES JO PRECURSEUR DU MI TEMPS PEDAGOGIQUE ET DES CLASSES DE NEIGE DE VANVES

    A l’occasion de cet été et de ces Jeux Olympiques et Paralympiques et de cette Rentrée Scolaire inédite, il est intéressant de noter que quelques articles et journalistes ont rappelé le souvenir d’une figure aujourd'hui quasiment oubliée : Henri Dinon (1840-1900), dominicain, qui  était pourtant une célébrité en France à la fin du XIXe siècle et un grand promoteur du sport dans l'éducation,à l’origine de la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort » (Citius, Altius, Fortius) que beaucoup ont cités cet été.

    Grand promoteur du sport moderne, il a participé, aux côtés de Pierre de Coubertin, au renouveau des Jeux Olympiques devenant « l’aumonier de l’olympisme » titre d’une biographie que l’historien Yvon Tranvouez lui consacre. Il est en quelque sorte un précurseur de Max Fourestier à l’origine du mi-temps pédagogique et sportif et des classes de Neige auquel Sébastien Laffage-Cosnier a consacré un livre « l’école rêvée » (Edt Pulin – collection desport et des histoires). Après avoir été élève au petit séminaire de Rondeau, prit l’habit de dominicain, suivi une formation à Rome, été ordonné prêtre, devenu théologien, aumonier militaire pendant la guerre de 1870, prédicateur sanctionné par sa hiérarchie, il a été nommé finalement proviseur à Albert Le Grand à Arcueil en 1890, où il a  introduit une pédagogie à l’anglaise, alliant travaux intellectuels et activités physiques et sportives. Il avait effectué en 1898-1899, un voyage d'études en Grande-Bretagne pour y observer le système éducatif anglais. Ce qui l’avait amené à initier dans cet établissement scolaire, les jeunes catholiques de bonne famille à la démocratie, par le sport, organisant des voyages scolaires, et surtout les jeux sportifs qu'il avait pratiqué enfant à Rondeau lors des JO de Rondeau prés de Grenoble.

    Il a créé au sein de son établissement une association sportive officielle et Albert-le-Grand a participé à une première épreuve sportive laïque le 13 janvier 1891 avant d'organiser sa première compétition le 7 mars.. Il est en quelque sorte un pionnier du sport à l’école . « J'estime que les vainqueurs de football ont bien des chances d'être les lauréats de demain dans les concours d'intellectuels. » expliquait il, repris par Jean Giraudoux dans son éloge du Football. À cette occasion, il a inventé la fameuse devise qu’il a brodé sur le drapeau de l'école qui devint celle des JO de 1897  à l'occasion du premier congrès olympique. Car à lépoque, il avait pris part au mouvement sportif, fréquentant alors les principaux dirigeants sportifs de l'époque comme Georges de Saint Clair et surtout Pierre de Coubertin qui lui demanda son appui pour l'aider à convaincre les établissements scolaires religieux d'accepter les rencontres sportives face aux établissements laïcs.

  • VANVES TRES PRESENT AUX JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024

    SPECTATEUR : Guillaume Benhamou (sur la photo) que beaucoup de vanvéens connaissent car il a été conseiller de quartier du centre Ancien-Saint Remy et membre de la JCE GPSO,  était samedi dernier aux Jeux Paralympiques, invité à Paris La Défense Arena : «J'ai pu assister aux épreuves des finales de para-natation, notamment celle des frères Kylian et Exel Portal Que d'émotions vécues, et bravo pour les médailles !!! » réagissait il félicitant «toutes celles et tous ceux qui ont participé, à tous les niveaux, qui ont facilité ma venue…. Aux volontaires. Il y a encore quelques aspects à améliorer sur la prise en compte du handicap : s'adresser à moi en direct, pas à mon assistant, ... » remarque-t-il justement, d’autant plus qu’il est un expert dans l’art de se débrouiller pour circuler dans Paris et surtout les transports en commun pas souvent accessibles. «Une expérience enrichissante : l'ambiance en présentiel sur site change toute la perspective par rapport à le voir à la maison sur un écran » ajoutait il comme tous ceux qui ont assisté aux épreuves de natation étonnés par la ferveur du public, jusqu'aux nageurs qui expliquaient n'avoir jamais vécu ça.

     

    ACTEUR : Spécialiste du sprint, la para athlète vanvéenne, atteinte d'hémiplégie, Mandy François-Elie s'est également lancée dans l'épreuve du saut en longueur aux Jeux Paralympiques de Paris dimanche, après sa cinquiéme place en finale du 200 m vendredi dernier. Un nouveau défi pour ses quatrièmes Jeux Paralympiques qui s’est entrainé pour le saut en longueur en T 37 (qui concerne les athlètes atteintes de handicap moteur cérébral). Même si elle manque le top 3, elle termine cinquième de l'épreuve. Très concentrée, Mandy François-Elie a réalisé ses six tentatives avec vigueur. Mais, avec ses 4,31 mètres atteints au dernier essai, elle n'a pas su battre son record personnel de 4,64 mètres. L'Américaine Jaleen Roberts et l'autre Française en lice dans la compétition, Manon Genest, ont respectivement atteint 4,77 m et 4,59 m, arrachant les médailles d'argent et de bronze. La Martiniquaise, elle, finit cinquième. «Pas de quoi décourager la multi-médaillée, qui, à 35 ans, n'a toujours pas dit son dernier mot dans les compétitions internationales».


    ACCOMPAGNATEUR : Lucas Mathonat du Stade de Vanves est plutôt le guide du sprinter Trésor Makunda, para athléte qui a participé au 400 m T11 ce week-end. Coureur valide avec un record en 48 secondes sur 400m, Lucas avait été contacté par Trésor Makunda en août 2019 pour devenir son guide et ainsi former un duo complémentaire, mêlant la jeunesse du premier et l’expérience paralympique du second. Avant son entrée en master en haute performance sportive à l’INSEP à la rentrée 2021, le jeune sprinteur a guidé Trésor Makunda sur le chemin de la médaille Paralympique, en bronze cette fois, à Tokyo. "Ces guides sont  des athlètes valides qui assistent les athlètes déficients visuels lors de l'épreuve, mais aussi en dehors"