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VIE RELIGIEUSE

  • LES VACANCES DU CURE DE VANVES DANS LE MORBIHAN : « REPANDRE LE FEU DE L’AMOUR DE DIEU SUR LA PLAGE…CELA REGONFLE ! »

    « Les vacances sont comme un long dimanche, un étalement du repos dominical et donc une anticipation du repos éternel. N’oublions pas la prière personnelle, ne manquons pas la messe, ne nous laissons pas coincer, il faut donc prévoir. Faire l’expérience de la splendeur de ses rayons de Dieu dans la nature. N’oublions pas non plus de témoigner : toutes les occasions sont bonnes » écrivait, entre autre, dans le dernier Sel et Lumière, lien des communautés catholiques de Vanves, avant les vacances, Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves. En montrant l’exemple ! Car ce jeune curé consacre une partie de ses vacances, à une opération d’évangélisation sur les plages, pour la troisiéme fois, entre le 21 et le 28 Juilet 2012 : « Holy Beach ». : « Il s’agit de parler d’une rencontre qui a bouleversé votre vie, avec le christ, de la partager avec les autres, enallant à leur rencontre sur la plage, pendant une semaine »  explique t-il. Après cette semaine de mission sur les plages il emmenera un groupe de 34 jeunes passer quinze jours en terre saine  

     

    Il n’est pas seuil à rejoindre le Morbihan pour la troisiéme saison d’Holy Beach pour répandre le feu de l’amour de Dieu sur la plage et annoncer la Bonne Nouvelle aux vacanciers, sur la plage de Damgan entre les 21 et 28 Juilllet 2012. Une expérience enrichissante qu’il renouvelle depuis 3 ans car les deux précédentes éditions ont  laissé de tellement bons souvenirs derrière elles que ses organisateurs ont souhaité retourner au même endroit, à l’invitation des prêtres du secteur paroissial.  « Holy Beach est à l’origine une initiative née dans le diocèse de Nanterre (Hauts-de-Seine, 92), animée par des prêtres et des séminaristes diocésains, et accueillie par le diocèse de Vannes. Mais le projet est ouvert à tous ceux qui veulent le rejoindre, tous ceux qu’anime le désir d’annoncer le Christ, venant d’Île-de-France, de Bretagne, ...ou d’ailleurs. C’est de l’évangélisation et une formation à l’évangélisation, car Holy Beach accueille ceux qui n’ont aucune expérience de l’annonce directe de l’Évangile, mais qui s’y intéressent, et ceux qui l’ont déjà pratiqué, qui les accompagnent en binôme dans la mission » expliquent ils.

     

    Ainsi Vincent Hauttecoeur va se retrouver avec  des  jeunes croyants de 18 à 30 ans qui veulent annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ, car il sera responsable cette année de l’école d’évangélisation Holy Beach. Et pour lui, c’est une immense joie de sortir des sacristies pour annoncer le christ : « Je suis prêtre depuis 10 ans, et c’est une grande joie dans mon ministère d’accueillir des personnes qui viennent sonner à la porte de mes églises. Elles sont dans une démarche de demande : ici nous leur annonçons le Christ en leur apportant une réponse. L’année dernière, en aout 2011, j’ai participé à l’école d’évangélisation Holy Beach, comme prêtre bien sûr, mais aussi comme participant. Le projet m’a très vite séduit, car je cherchais depuis plusieurs années le moyen et la force de sortir des sacristies pour annoncer le Christ. Chose faite, j’ai sauté sur l’occasion. Pas évident !!!… mais qu’est ce que cela regonfle ! ».

  • LA RELIQUE DU CŒUR DU CURE D’ARS A VANVES

    Le diocése des Hauts de Seine  accueille depuis hier soir,  la  relique du cœur du Saint Curé d’Ars qui vient ainsi « à la rencontre de notre expérience de la foi dans le cadre de l’année sacerdotale puisque 2010 est l’année du prêtre » explique t-on à l’évêché de Nanterre. Elle sera aujourd’hui à Vanves, puis samedi  à la chapelle St Jean Marie Vianney et à Bois Colombes et Dimanche à Boulogne, donnant lieu à des messes, à des temps et des veillées de prières, de témoignages  sur la vocation bien sûr.

     

    Dans nos paroisses vanvéennes, la relique sera accueillit de 17H à 20H à Saint François d’Assise avec un temps proposé pour les enfants afin de découvrir la vie du curé d’Ars, l’exposition du reliquaire (à partir de 18H), une messe (à 19H) de la Saint Joseph et la prière pour les familles ; et de 20H30 à 22H30 à Saint Remy avec Exposition du reliquaire, veillée de prières, soirée diocésaine : « En nous posant devant le reliquaire, nous sommes invités à entrer dans une démarche de foi, proposée par le diocèse pour retrouver les gestes de l’incarnation » expliquait le père Alexandre Pincé dans le Sel et Lumière de Dimanche dernier. Et Samedi, dans le prolongement de cette rencontre 53 jeunes de 5éme de Vanves feront leur profession de foi, entourés par leurs parents, leurs parrains et marraines, leurs familles et leurs amis.

    « La sainteté vient à notre rencontre, à Vanves par le truchement de cette relique. Laissons nous déplacer par cette piété populaire plutôt que de regarder de manière hautaine ceux qui désirent aujourd’hui poser des gestes bien incarnés que notre foi propose : un peu d’eau, de la lumière, une croix…Si ces signes évoquent quelque chose pour nous, ils peuvent aussi être utilisé pour un baptisé né il y a 200 ans mais vivant dans le cœur de Dieu » ajoutait il

     

    UNE TRADITION ANCESTRALE

    Les vanvéens comme les altoséquanais vont renouer pendant ces 3 jours avec une très vieille tradition. « Dès le début de l’histoire de l’Eglise, c’est-à-dire depuis l’évènement de la résurrection du Christ, les chrétiens ont pris l’habitude de venir prier sur les lieux des martyrs : là où des hommes, des femmes ont donné leur vie jusqu’au bout pour Jésus-Christ. On a prié, célébré la messe sur les lieux mêmes où ils étaient enterrés, et notamment dans les catacombes romaines. Si l’Eglise a toujours eu en vénération et gardé précieusement les reliques des saints – c’est-à-dire les « restes » d’hommes et de femmes, chrétiens, baptisés, qui ont suivi et aimé le Christ jusqu’au bout – c’est pour des raisons toutes simples. Tout d’abord, les reliques sont « des restes » de quelqu’un qui a véritablement existé. Sa vie est bien connue, son histoire, les lieux où il a vécu, on peut mettre des dates… On n’est pas simplement devant un symbole, une image ou une belle idée ! Ensuite, les reliques nous rappellent une vérité chrétienne fondamentale : depuis le jour de son baptême, le chrétien est devenu un « temple de l’Esprit Saint », il est « habité par Dieu ». Ce qui distingue un chrétien, c’est qu’il est habité par l’Esprit Saint » explique t-on à l’Evêché.

    « Si nous venons vénérer la relique du cœur du saint curé d’Ars, c’est donc tout simplement pour rendre grâce pour ce que l’Esprit Saint a fait de beau dans sa vie et qui a illuminé toute l’Eglise ; rendre grâce pour ce qu’il a fait dans ce cœur avec lequel Jean-Marie Vianney a aimé, avec lequel il a vécu son ministère de prêtre, avec lequel il s’est donné à ses paroissiens… C’est aussi pour lui demander de nous aider à croire que l’Esprit Saint est notre force pour aimer et devenir saint.  Nous venons prier auprès des reliques des saints parce que nous croyons à la résurrection du corps et à la vie éternelle. Aussi notre prière est-elle portée par St Jean-Marie Vianney dans la foi en la communion des saints. Ce signe fragile – les restes de son cœur – est pour nous un signe de la présence du saint, toujours vivant auprès de Dieu et intercédant en notre faveur. Voilà le sens de la vénération des reliques ».

     

    LE PATRON DE TOUS LES CURES

    Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le saint Curé d'Ars, est né le 8 Mai 1786 à Dardilly préx de Lyon, et mort le 4 août 1859 à Ars sur Forman, village de la Dombes dans l’Ain  qui comptait 20 habitants, où il fut curé pendant 41 ans. Il a été nommé patron de tous les curés de l'Univers par le pape Pie XI en 1929 et patron de tous les prêtres du monde par le pape Benoit XVI en Juin 2009. Que fit donc ce nouveau curé que les vanvéens comme d’autres vont vénérer : « Fin psychologue, il se mit à l'écoute des paroissiens. Partant de la réalité de leur quotidien de simples paysans, il donnait constamment l'impression de vouloir les « tirer vers le haut ». Il les rendait responsable du bien commun en leur mandant de réaménager le cimetière, d'entretenir l'église, d'organiser des fêtes qui ne fussent plus des lieux de perdition. Il était convaincu que l'éducation et l'enseignement catéchistiques stimuleraient les âmes pour les conduire vers la sainteté ».

     

    Il a  ouvert une école de filles dite « Maison de la Providence » en 1824, puis une école de garçons en 1849, confiée aux Frères de la Sainte Famille de Belley : « Laissez vingt ans une paroisse sans prêtre, on y adorera les bêtes » avait-il constaté. Sa piété, ses sermons et son zèle pastoral ramenèrent peu à peu la ferveur religieuse dans sa paroisse, et attirèrent les pélerins. « Homme de prières, il dormait très peu : il se levait tous les matins très tôt pour aller prier dans l'église glacée. Il passait des journées entières à confesser, convaincu que son pari de ramener ses paroissiens vers Dieu pouvait être gagné à condition de faire confiance à la miséricorde divine. Le saint curé d'Ars était déjà considéré comme un saint de son vivant tant il était dévoué à l'œuvre de  Dieu Il disposait de grâces étonnantes notamment comme confesseur. Sa charité était par ailleurs sans limite : il mangeait peu, passait des heures entières en adoration du Saint Sacrement. Il dormait peu, surtout à la fin de sa vie, passant jusqu'à seize heures par jour à confesser ; il redistribuait tout ce qu'on lui donnait et n'hésitait pas à se démunir encore pour subvenir aux besoins de plus pauvre que lui ». Il mourut à Ars le 4 Août 1859 complètement épuisé.

  • MGR DAUCOURT EVEQUE DU 92 A LA RENCONTRE DES PRETRES DE VANVES

    A l’occasion de l’année sacerdotale, Mgr Gérard Daucourt évêque a décidé de prendre la matinée entière d’un jeudi pour aller à la rencontres des prêtres dans leur paroisse, comme ce fut le cas hier matin, à Vanves.  

     

    « C’est pour changer le type de visite que je fais habituellement, car lorsqu’on se rencontre entre prêtres et évêque, c’est pour régler des questions,  préparer un changement de ministère, une nomination, évaluer quelque chose. Là,  je viens uniquement pour prier ensemble, parler de leurs joies  dans leur missions et de leurs soucis,  des contacts avec leurs paroissiens, de ce qui est facile ou difficile, de leur santé, de leur famille d’une manière gratuite et fraternelle, car cela compte dans  la fraternité entre prêtres, et entre prêtres et évêques » confiait il à Vanves Au Quotidien en ajoutant : « Avec la vie que les prêtres actuellement, on n’arrive pas avoir le temps d’échanges et de prières ensemble ». Là, ce fut le cas pendant plusieurs heures. Il a commencé par célébrer l’eucharistie dans l’église Saint Remy avec le pére curé Hauttecoeur, son équipe et l’assemblée des vanvéens habitués ou non de cette messe à l’heure où les vanvéens retrouvent le chemin de l’école, de leur travail. Un havre de paix et de prières pendant prés d’une heure alors que tout s’agitait dehors par un temps neigeux et glacial. Occasion ce jour là de célébrer la journée mondiale des malades et Notre dame de Lourdes.

     

    Curieux raccourci, car certains vanvéens présents avaient participé fin Octobre au pèlerinage diocésien à Lourdes avec Mgr Daucourt. Il en a parlé bien sûr, de Lourdes, de l’appel à la prière, mais aussi de ses prêtres dont il était venu rencontrer ceux de Vanves : « Aujourd’hui, on manque de prêtres, même si dans les Hauts de Seine on n’est pas les plus mal loti. Mais voilà, comme  beaucoup gens demandent des mariages, des communions, des funérailles, ils sont très pris par toutes ces cérémonies et ont moins de temps pour aller rencontrer des gens, un groupe de jeunes, de chefs d’entreprises, d’infirmières… qui voudraient bien discuter et échanger. Or ils ont moins le temps pour cela car ils sont très pris par des tâches matérielles, car les gens sont un peu trop consommateurs et viennent chercher des produits comme dans un self service » expliquait il toujours à VAQ toujours dans ce style qui ne manie pas la langue de bois.  « Heureusement nous avons des chrétiens actifs, en lien avec les uns et les autres, rendant nos communautés très vivantes, des équipes d’animations pastorales avec le prêtre, qui donne un élan. Et la difficulté d’un prêtre aujourd’hui est de rester au service de tous, de ne rejeter personne et avoir du temps pour aller vers ceux qui ne viendront pas, les plus pauvre, pas uniquement socialement, mais dans la foi. Or le prêtre a moins de temps.  Et s’il y avait davantage de laics un peu plus vivant dans les communaités, peut être en  aurait il plus. Mais je suis plutôt en admiration de voir comment les prêtres sont accueillis et soutenus, et collaborent avec tant de laics » ajoutait il. Il en a rencontré quelques uns disponibles en cette matinée en prenant le temps d’un café  chaleureux après cette messe

     

    Occasion de l’interroger sur Vanves et ses paroisses sur lesquels il est bien informé : « Nous avons vécu la restauration de l’église Saint Remy. Le signe de la restauration d’un bâtiment comme celui-ci est d’abord social parce que les non-pratiquants, les  non-chrétiens viennent là pour un concert, pour un événement cultuel ou culturel. Cela veut dire que la paroisse apporte quelque chose, avec l’aide de la municipalité pour l’ensemble de la commune.  C’est le signe que dans les paroisses, nous avons réfléchit sur sa signification, car dans la tradition de l’église, nous expliquons que l’église est le symbole de ce que nous devons être en communauté, car nous sommes tous des pierres vivantes et nous nous  ajustons les uns aux autres pour faire une belle construction ».

     

    Il est très attaché à la présence d’un foyer d’accueil à St François qui a été l’un des premiers à être mis en place voilà plus de 20 ans en Ile de France : «  C’est un autre type de ministère et de service dans l’église » assure t-il en constatant « que l’on trouve à Vanves tout ce qui l’on peut trouver dans les autres paroisses, mais c’est une paroisse moins mélangée qu’à Nanterre ou Gennevilliers » et en relevant l’un de ses caractéristiques : « l’accueil des séminaristes ! Ces jeunes hommes qui étudient au séminaire, sont ici en  stage pastoral durant le week-end, donc ils voient vivre des chrétiens, ce qu’est un prêtre et la manière dont le rapport se vit entre laics, curé et prêtres dans cette paroisse va aider ou non ces futurs prêtres à choisir leur voie, si  cela vaut le coup ou non. Mais ils voient des choses. Merci aux catholiques de Vanves qui assurent ce service et cet accueil de futurs prêtres ». Il était de la laisser à son temps d’échange avec les prêtres des deux paroisses de Vanves qui s’est clôturé autour d’un déjeuner fraternel.