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Espaces verts

  • LE MAIRE DE VANVES DEPLORE L’ABATTAGE D’ARBRES SUR LE PLATEAU ET SUSPEND LES TRAVAUX

    Dans une note d'information envoyée aux riverains, le maire a indiqué que «l'abattage de l'arbre intervenu place du 19 mars 1962 résulte d'une initiative malheureuse d'une entreprise :  certains d‘entre vous se sont émus, à juste titre, de la suppression, en urgence d’un arbre de la place du 19 Mars 1962 le 9 Avril par l’entreprise PETIT dans le cadre de la réfection de la dalle située au-dessus des parkings de l’ensemble immobilier faisant l’objet de l’opération « 360 ». Le maire déplore « les conditions dans lesquelles cette suppression a été réalisé, à savoir sans qu’une demande formelle n’ai été adressée à la ville, permettant de définir un plan de replantation et de fournit aux riverains  une information claire et précise au préalable. Cette situation m’a conduit à suspendre momentanément les travaux afin que l'entreprise PETIT et le Maître d’Ouvrage des travaux, Mata Capital, s’engagent à compenser les dégâts occasionnés par leur intervention déplorable sur l’espace public ». Et d’assurer les vanvéens « qu’afin d’améliorer le cadre de vie des riverains de la rue Auguste Compte, un développement de la végétalisation a bien été intégré dans le cadre de la requalification de la voie qui fera suite à l’opération « 360 »

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Nous continuons à raconté l’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté car l’ouverture de ce parc et sa préservation a été une longue bataille d’un maire qui a dû se battre contre les promoteurs de l’époque

    -III :ARRACHE AUX LOTISSEURS !

    Evidemment, F. Pic n’a cessé d’être attaqué et de devoir répondre aux critiques. Ainsi le 17 Septembre 1933, lorsque le conseil municipal acquiert une nouvelle parcelle de 1 ha du parc, sur la partie la plus boisée, qui fera l’objet d’un emprunt,  il déclare : « Il faut couper court à une légende qui tend à accréditer dans la population que le parc a été donné par les héritiers Falret. Alors que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un mercellement et conservée à la collectivité. Non seulement les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclarés se désintéresser de la commune ». Le 24 Avril 1934, le conseil municipal examine d’une demande d’ouverture du parc à l’extrémité de la rue du Docteur Arnaud et d’un loueur de chaises.

    Lors du conseil municipal du 3 Février 1937, il  a rappelé l’importance de ce projet « que nous avons eu la précaution d’insérer dans le Plan d’Aménagement et d’Embellissement (ancêtre des POS et PLU) » et « de fractionner son acquisition  car  beaucoup trop onéreux pour notre commune, aujourd’hui réalisé grâce à notre ténacité » et « l’aide du Conseil Général de la Seine » expliquait il face à ses détracteurs qui dénonçaient « le scandale du parc Falret », « son coût trop cher »  : « L’on écrit : Pic achéte ceci, Pic achète cela ! ». Et d’expliquer que le prix d’achat a été fixé par l’administration des domaines et subordonné à l’approbation de l’administration supérieure avant signature des actes notariés, « qui a encouragé et appuyé cette opération ». Le Préfet de la Seine d’alors est même venu le visiter, suivi par d’autres responsables du Conseil Général,  en déclarant « Ce serait un crime de laisser disparaître ce parc ! Vous pouvez l’achetez. Le département et l’administration sont derrière vous ! »»…. « Ainsi ce magnifique domaine que constitue le parc Flaret a été arraché non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité public ».. « Peu importe les critiques, les mensonges, les calomnies, voir les injures. Il nous reste la satisfaction d’avoir accompli notre devoir. Si nous avions négligé de rouvrir le parc Flaret et d’en faire une propriété collective, on n’eut pas manqué de nous en blâmer à juste titre ! »

    Et le 29 Mai 1938, il demandait au conseil municipal de lancer le projet d’aménagement d’un parc des sports sur les terrains communaux contigus à ce parc, avec terrain de sport, vestiaires, WC, pavillon du gardien, construction d’une salle de sports, d’une tribune… et d’une piscine (pour un coût de 15,6 MF).  Le Préfet de la Seine lui a demandé de se limiter à la 1ére tranche. « Elle constitue néanmoins un mimimum indispensable qui permettra de précéder à l’éducaion physique et à l’entraînemernt sportifs des jeunes en âge scolaire ».

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Nouscontinuons à raconté l’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté car l’ouverture de ce parc et sa préservation a été une longue bataille pour aboutir à son ouverture le 25 Mai 1933

    – II : UNE LONGUE BATAILLE

    F.Pic a commencé à en parler le 14 Juillet 1924 lorsqu’il a prononcé un discours devant l’ensemble des responsables associatifs pour exposer « l’œuvre de la municipalité et du Conseil Municipal sous sa gestion ». Mais ce n’est que le 14 Mars 1929, voilà plus de 80 ans que le conseil municipal a demandé au conseil général de la Seine « de bien vouloir acquérir pour le compte du département le parc Falret lorsque le bail de la maison de santé d’une durée encore assez longue, aura pris fin, en vu de la création d’un parc populaire, d’un nouveau groupe scolaire comprenant une école primaire supérieure professionnelle et d’un hôpital pour les malades de la Région ». Vanves a reçu l’aide de l’assemblée département le 25 Avril 1931 pour acquérir une partie du parc Falret et l’affecter à un parc populaire et des terrains de jeux. Son propriétaire propose de céder 54 000 m2 dont  34 000 m2 pour le parc populaire et les terrains de jeux (pour 4 000 000 frs de l’époque), en s’engageant à céder 2000 m2 de plus, en autre, pour complément de terrains de jeux et de sports (pour 2 000 000 frs), en dehors des 10 000 m2 prévu pour l’école, et 1000 m2 pour l’ouverture de voies d’accès, l’hôpital étant abandonné. Le Conseil municipal du 31 Novembre 1931 parle de 44 000 m2 pour créer ce parc populaire et des terrains de jeux auquel il ajoutera l’acquisition de 19 718 m2 le 27 Février 1932 et demandera l’aide du Conseil Général de la Seine le 18 Juin 1932 pour acquérir 2 ha supplémentaires. Au même moment, des actes de malveillance et des intrusions dissuadent la maire d’ouvrir la partie du parc populaire acquise au public, « avant que des mesures conservatoires soient prises ».

    La Municipalité ne l’a ouvert que le 25 Mai 1933, en réservant la plus grande partie (8 Ha) pour ce parc public, le surplus étant affecté à la construction d’un immeuble, d’un groupe scolaire, et l’installation de services sociaux. Les travaux d’aménagements ont été poursuivis très activement dans ce parc agrémenté de vastes pelouses, de rivières en cascades et de sources, planté d’arbres centenaires.  L’entrée monumentale (Place du Président Kennedy) a été aménagée plus tard, les vanvéens devant alors emprunter un accés entre les chantiers de démolition et de construction. Les abords de la pièce d’eau et le belvédére (la colline) étaient interdites au public

    A SUIVRE…