Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Espaces verts - Page 4

  • LA MAIRIE DE VANVES MINERALISE LE SQUARE ETIENNE JARROUSE

    Mais quelle idée d’avoir aménagé cette grande allée minérale d’un bout à l’autre du parc entre le kiosque et la porte d’accès de la rue du Docteur Malfaire à la place d’une vaste pelouse (sur la photo) qui demandait à être bien entretenu  où pouvaient s’égayer  les enfants jusqu’à présent. 

    Presque dix ans, après une rénovation menée par GPSO entre 2024 et 2016 qui avait permis d’éliminer un canal qui occupait l’allée récemment aménagée, par une grande pelouse. Avec l’aménagement le long de l’avenue Pasteur, d’ une grille en barreaudage pour donner plus de visibilité sur le square, avec une haie diversifiée dont la palette végétale avait été définie pour offrir aux habitués et aux riverains des floraisons printanières et estivales. « Cette présence végétale est assurée tout au long de l’année grâce à l’emploi de plantes à feuillage persistant » indiquait on chez GPSO à l’époque.  L’aire de jeux des petits qui a été récemment vandalisée  avait  été en partie rénovée ainsi que l’aire des adolescents avec une nouvelle et grande structure ludique.

    Le square Jarrousse, du nom d’un ancien maire de Vanves (1902-11) a pour origine le don d’un médecin Vanvéen, le docteur Malfaire qui a offert ce terrain à la commune, à la condition qu’un espace vert y soit créé. Ce qui fut le cas entre les deux guerres. Lors de sa première inauguration, il s’étendait sur 1680 m2 car une partie du square actuel était alors occupé par les bâtiments d’une compagnie de taxis qui avait été récupéré par le garage et les ateliers municipaux dans les années 40. Son aménagement était succins avec quelques massifs, quelques bacs à sable forts courus par les enfants… et il avait été le théâtre de quelques animations de la ville dont quelques bals du 14 Juillet. Lorsque le garage et les ateliers municipaux ont déménagés en Octobre 1990, entre les rues de l’Avenir et Larmeroux, la municipalité avait entrepris de le réaménager et de l’agrandir ( 3800 m2).

    Le projet avait été confié en 1990  à l’architecte Alain Lamy qui avait choisi  l’eau  comme un élément majeur avec bassin, canaux,  cascade en gradins de 4 m de haut pour animer ce square de leurs effets d’eaux : « La ville a voulu provoquer un dépaysement, une rupture avec la circulation automobile grâce au mur cascade, tout en créant un signal architectural qui annonce ce square et le protège contre le bruit, ceux qui en profitent. Nous avons privilégié la fonction d’espaces verts, le lieu de repos et de détente, et de jeux pour enfants » expliquait la mairie, en vain. Car lors de son inauguration en Juin 1991, des parents ont manifesté en  s’insurgeaient contre « ce réaménagement qui a été réalisé pour empêcher les enfants de jouer », reprochant à l’architecte d’avoir fait un « square béton » alors que le précédent était jugé « trop vert ». La requalification engagée vingt après, par la ville et GPSO, lui a redonné  de la transparence et du confort avec une plus grande place au végétal créant ainsui un îlot de fraicheur avant l’heure pour luttercontre le réchauffement climatique

    Curieusement, ce nouvel aménagement serait il passé inaperçu, car réalisé en catimini allant à l’encontre des aménagements préconisés dans les ville pour lutter contre les canicules, avec des cours oasis dans les écoles, des rues plantés d’arbres, une déperméabilisation des sols, la plantation d’arbres en grand nombre...comme c'est parait il prévu. Mais les vanvéens voient surtout ceux qu'on abat

  • INQUIETUDES DES RIVERAINS DE VANVES SUR LE PROJET D’ESPACES VERTS DU PARC DES EXPOSITIONS

    L’aménagement des abords du parc des expositions à l’angle des rues Marcel Yol et Jullien préoccupe beaucoup les riverains. D’autant plus que lors des réunions d'informations organisées par le parc des Expositions à l'intention des riverains, « il a été fait mention de la suppression de 600m2 d'espaces plantés dans la parcelle située à l'angle de la contre- allée Julien et de la rue Marcel Yol pour permettre l'implantation d'un hypothétique commerce ouvert sur la Ville. Cette construction doit intervenir avant la « coulée verte » repoussée aujourd’hui dans une phase 3 de l’aménagement du Parc sans d’ailleurs aucune assurance sur la temporalité de cette phase 3. Alors que vous vous efforcez de nous assurer que vous êtes en bonne entente avec les gestionnaires du Parc des Expositions et que vous leur tenez la dragée haute pour assurer le confort des vanvéens. Pouvez-vous nous dire comment vous comptez préserver les quelques espaces verts restant dans ce secteur et empêcher cette nouvelle atteinte à notre patrimoine arboré ? » a demandé Loïc Michonaud (EELV) lors du conseil municipal du 8 Juin dernier

    «Le projet étend de façon significative les parties en pleine terre et en espaces verts avec l’intégration de nouveaux aménagements clairement décrits dont vous ne faites pas état. Vous mentionnez simplement la suppression envisagée d’une surface plantée pour l’aménagement d’une placette à l’angle de la rue Marcel Yol et de la rue Jullien. La suppression de 600m² dont vous faites mention n’a toutefois pas fait l’objet d’une confirmation et ce chiffre ne peut être repris en l’absence de tout projet concret sur l’espace en question » a répondu Pacsal Vertanessian, maire adjoint au développement durable.

    « En revanche, d’autres aménagements sont d’ores et déjà prévus avec des échéances beaucoup plus précises et obtenus grâce aux négociations menées par la Commune avec la société Viparis. Ces négociations ont été menées avec les mêmes objectifs que nous défendons depuis de nombreuses années : la préservation de la tranquillité des riverains et la limitation au maximum des nuisances.  Un autre objectif fort de notre action est d’obtenir le traitement esthétique le plus qualitatif possible des limites entre l’enceinte du par cet l’espace public communal. Ainsi c’est dans le cadre de cet objectif que la Commune a obtenu la création d’espaces verts d’une surface totale de 1629 m², dont 1230 m² seront aménagés dans l’enceinte du parc et accessibles depuis l’espace public afin de bénéficier aux résidents du quartier. Seront également créés une surface perméable d’aire de jeux de 162 m² et une surface perméable en stabilisé de 206 m².Avec ces aménagements, l’engagement pris par VIPARIS de « désimperméabiliser » environ 1200 m² sur le site du parc est déjà atteint et même dépassé » a-t-il ajouté 

    «Par ailleurs, au titre du traitement des espaces intermédiaires Viparis s’est aussi engagé à végétaliser tout le linéaire de clôture situé rue du Moulin. Il s’agit là d’aménagements concrets et validés ayant reçu un accord de principe de la Commune. Je précise, par ailleurs, que la demande de permis de construire relative à ces aménagements est en cours d’instruction. On pourrait enfin ajouter dans l’amélioration qualitative du traitement des espaces publics le réaménagement total de l’accès au parking situé au niveau de la porte F (rue Marcel Yol) qui prévoit une forte diminution de la surface en enrobé au bénéfice des espaces en pleine terre». Il n’empêche que maintenant, en plus du commerce, certains riverains s’inquiétent d’un projet d’installation d’un parking de voitures électriques en libre service à la demande du Parc 

  • VANVES NE TENTE MEME PAS DE CONSTRUIRE LA VILLE IDEALE IMAGINEE PAR LE GIEC

    La ville idéale imaginée par le Giec dans son 3e rapport publié le 4 Avril dernier est «verte et compacte».  Ses experts imaginent des quartiers avec tous les commerces et infrastructures essentiels (boulangeries, pharmacies, écoles…) à deux pas de chez-soi, avec pour objectif de bannir la voiture des villes et privilégier la mobilité douce.  Avec le concept de la ville du quart d’heure, avec tous les commerces ou espaces verts à moinse 15 mn à pied,  des ville poursuivent en partie les objectifs du GIEC, comme Paris par exemple. «C’est une vision de la ville qui tranche avec l’approche segmentée qui a pu prédominer au 20ème siècle dans laquelle la ville est étalée et divisée en grandes fonctions urbaines reliées par des axes routiers. Pour limiter l’impact climatique des villes, il s’agit de condenser tous les services dans le bâti déjà existant » expliquent ses experts.

    «La Ville du quart d’heure est une réponse à l’urgence climatique, puisqu’elle permet de limiter l’empreinte carbone liée aux déplacements» note le site de la mairie de Paris. Depuis les confinements qui ont limité drastiquement nos déplacements, Paris a cherché à mettre en place le concept de ville du quart d’heure imaginé Carlos Moreno . Selon ses plans, le quartier modèle a sa capitale, «l’école», autour de laquelle gravitent des espaces sportifs, des espaces culturels dans les parcs ou une ressourcerie pour réparer les objets du quotidien..

    A l’occasion de la révision du PLUI, des balades urbaines sont  prévus sur le territoire de GPSO dont une à Vanves le 25 Mai,  intitulée « Vanves la ville du Quart d’Heure » terme qui n’apparaissait pas dans le programme de mandature présenté par la majorité municipale  en 2020. Mais qui était plus ou moins évoqué dans le projet des écologiques avec la rénovation des cours d’écoles dont le but était de lutter contre les îlots de chaleur  et permettre aux enfants d’être au contact de la terre, de la végétation et des animaux, mais aussi aux badauds, durant les chaleurs écrasantes de l’été, de bénéficier de l’ombre des arbres et des bancs prés des jardins des écoles

    Cette révision du  PLUI conduit par GPSO vise trois objectifs : Un territoire qui préserve la qualité de son cadre de vie : son patrimoine urbain, architectural et paysager, ses formes urbaines notamment l’habitat pavillonnaire, l’accès aux berges de Seine et aux forêts. Un territoire durable et résilient, qui s’adapte pour résister aux conséquences du changement climatique : promotion de la nature en ville, développement des énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre, gestion des risques naturels, etc. Un territoire attractif et accueillant qui favorise la diversification du tissu économique tout en développant une offre de logements adaptée à la diversité des ménages, facilite les mobilités, et contribue au maintien d’un commerce de proximité dynamique.

    Heureusement que des associations comme le collectif DAPNE (des Arbres pour nos Enfants) veille à la préservation des arbres et de ses espaces verts dans notre ville, comme c’est le cas avec le projet Effiage Immobilier, à l’emplacement de deux pavillons avenue A.. Fratacci qui détruirait une quarantaine d’arbres dont une dizaine centenaire. «Un tel projet détruirait une quantité importante d’arbres et augmenterait la bétonisation d’une ville déjà très dense et très chaude avec des températures allant de 35 à 43 °C en été. Or les études scientifiques, comme celle de 2019 parue dans la revue officielle de l'académie des sciences américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontrent que l'écart de température entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut atteindre 4 ou 5 °C ! De plus les grands arbres sont d’excellents filtres pour les polluants urbains et les particules fines » explique ce collectif. D’ailleurs il est à noter que la municipalité en place depuis 2021, n’a pas créée un seul espace vert ou ilot de fraicheur, à part le réaménagement et la requalification d’espaces verts déjà existants