Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Espaces verts - Page 4

  • LE PLAN DE VANVES ET GPSO POUR LA REFECTION DES AIRES DE JEUX DANS SES ESPACES VERTS

    A l’occasion du conseil municipal de Rentrée voilà quinze jours, la municipalité l’opportunité de faite de point sur  sur la réfection des aires de jeux dans les parcs de Vanves, à la suite d’une question du groupe Renaissance, et plus particulièrement sur ceux du parc Frédéric Pic qui est un site classé : «Sous contrôle de l’Etat, les services de GPSO se sont employés à maintenir en état les anciennes aires de jeux, dans l’attente de l’approbation par les services de l’Etat d’un nouveau schéma directeur spécifique portant sur la rénovation et l’embellissement du site. Ces travaux de réhabilitation seront donc effectués en accord avec l’inspectrice des sites classés après sa validation en commission (processus engagé). Jusque-là, seule la réfection totale de la zone de jeux du parc F. Pic côté terrains de tennis du parc municipal des sports a pu être réalisée pour un montant de 150 000 € en 2022 et 2023. Celle-ci étant déjà inscrite dans le précédent schéma directeur. Ces travaux ont permis la création d’une zone arbustive, la plantation de 10 arbres, la réfection complète des sols ainsi que le remplacement des tables de Ping Pong. Les échanges entre la Commission des Sites, la ville et GPSO ont permis d’élaborer un projet de reconfiguration des aires de jeux restantes qui devrait être réalisé à partir de 2024, à la suite des travaux de réhabilitation de la Glacière » a indiqué le maire adjoint chargé de l’urbanisme.

    Il en a profité  pour faire le bilan de  la réfection totale ou partielle des aires de jeux depuis le début de la mandature, dans le cadre des schémas directeur d’investissement de l’EPT (Etablissement Public Territorial)  GPSO : «En 2020, 80 000 € ont été investis dans la réfection de l’aire de jeux des petits du square Jarousse, le remplacement des jeux du square des droits de l’enfant et le remplacement d’une balançoire du Parc F. Pic. En 2021, la seconde aire de jeux du square Jarousse a été refaite ainsi que l’aire de jeux du square du 11 novembre pour un montant de 117 000 €. En 2023, les travaux de rénovation se sont portés sur l’aire de jeux du square de l’Hôtel de Ville / François Mitterrand pour un montant de 31 000 € En 2024, la requalification du square Charles de Gaulle permettra la réfection totale de l’aire de jeux» a-t-il indiqué en ajoutant qu’en 2019, les aires de jeux de l’Allée des Carrières, de la Résidence Auvergne et du square des Combattants d’Afrique du Nord et des territoires d’Outre-Mer avaient été totalement rénovées.

  • LES PAVILLONS, UN ATOUT CLIMATIQIE POUR LA METROPOLE, MAIS PAS A VANVES..POUR L'INSTANT

    Selon, une étude de l’atelier Parisien de l’Urbanisme (APUR) présenté lorsd’un colloque le 21 Juin qui a fait salle pleine, l’habitat pavillonnaire est un atout climatique pour la métropole du Grand Paris. Leurs jardins sont autant d’îlots de fraicheur et de réserves à biodiversité à préserver. Un message qui devrait être entendu du côté de vanves où des dizaines de pavillons ont disparus pour être remplacés par des résidences et immeubles, certes à la suite de transactions privées, mais dont le permis de construire a été signé par le maire. Notamment dans le triangle rue du Clos Montholon/avenues de La Paix et du Général de Gaulle où ils ont quasiment tous disparus à cause de la proximitéde la gare du futur Grand Paris Express, et dans l’îlot dit  de la Mairie face à l’hôtel de ville.

    D’autant plus que, selon l’APUR que « nous sommes à un moment charnière. Une connaissance fine de ces quartiers pavillonnaires était nécessaire pour définir une stratégie urbaine à l’échelle métropolitaine. C’est maintenant qu’i faut le faire, sinon ce tissu va bouger, pas forcément comme on le souhaite » explique son directeur. Car des promoteurs n’hésitent pas à remplacer 2 à 3 pavillons par une centaine de logements (rue Marcheron, Ilot de la mairie etc…). «Il y a un véritable enjeu, en IDF, à maintenir un parc suffisant et accessible » ajoute l’Institut Paris Région

    416 500 pavillons ont été recensés dans le Grand Paris. Ils occupent 18% du territoire dont la moitié (48%) est végétalisé avec un taux de végétalisation occupant plus de la moitié de la parcelle. Des poumons extraordinaires où il fait globalement moins chaud lors des canicules. Et certains vanvéens peuvent en témoigner lorsqu’ils longent certains pavillons des rues JB Potin, Victor Hugo, François 1er etc…D’ailleurs le jardin à l’avant du pavillon, constitue la seule respiration verte de la rue.

    La présence de sols perméables facilite la gestion de seaux pluviales. L’APUR pousse même à encourager la plantation de grands arbres, des feuillus de préférence. La ville de Vanves qui a prévu d’aider les copropriétés à en planter, ne pourrait elle prévoir une subvention pour les pavillons (lorsque c’est possible)

  • POLEMIQUES A VANVES SUR LA PLANTATION D’ARBRES POUR LUTTER CONTRE LE RECHAUFFEMENT

    « Habitant Paris dans le 14e arrondissement, c’est un plaisir de venir travailler à Vanves. J’apprécie cette commune qui me fait penser à un village, apaisé par rapport à l’agitation de  Paris, dans un cadre agréable, dans ce quartier pavillonnaire avec ces jardins » confiait ce parisien qui travaille dans un café du Plateau.  Etonnant car, à l’opposée, les vanvéens sont très critiques vis-à-vis de la municipalité, accusée de bétonner et densifier à outrance leur commune au détriment de leur qualité de vie. Même si l’équipe municipale essaie de bien faire pour développer et requalifier les espaces verts, avec le projet du square Marceau-Charles de Gaulle, planter plus d’arbres et arbustres (600 d’ici 2026), contribuer à oeuvrer pour la préservation de la biodiversité en milieu urbain, comme ses membres l’expliquent notamment lors des réunions publiques de quartier. Mais  le message est inaudible et a du mal à passer, car lesvanvéens retiennent une seule chose : l'abattage d'arbres.

    On l’a vu ces derniers jours  avec  les réactions à la suite l’article du parisien consacré à l’aide de la ville aux copropriétés pour planter des arbres  « Vanves : coup de pouce aux copropriétaires pour l’achat d’arbres » qui entre dans le cadre du programme de végétalisation de l’espace public voté voilà un an. Il vise notamment la plantation de 100 arbres par an, mené par la Ville pour embellir les copropriétés et l’espace public, et œuvrer pour la protection de la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur et l’imperméabilisation des sols. «En 2020, l’objectif annoncé était de planter 600 arbres supplémentaires jusqu’en 2026. Aujourd’hui, le patrimoine arboré de la commune représente 3275 arbres ( 2740 arbres en dehors des par cet squares publics) soit 0,1 arbre par habitant » indiquait le Parisien  en ajoutant : « On le sait aujourd’hui, augmenter la part de végétalisation en ville permet de lutter contre la chaleur et de faire redescendre la température de 2°C en moyenne. »

    «Le dispositif mis en place est sympathique, il  ne faut pas oublier que sur les 119 rues de la commune, 62 (52 %) ne comportent aucun arbre dans l'espace public, 57 au moins un arbre (en bac ou en pleine terre) » constatait Laurent Delrieu, un vanvéen très actif sur les réseaux sociaux  en se référant à une étude de l’Institut Paris Région cité aussi par Le Parisien, montrant que « si on compte 2,1 arbres par habitant en Ile de France, Vanves en aurait 0,1 par habitant ». Il dénoncait « les (trop nombreux) arbres des jardins privés abattus lors des opérations immobilières »  en citant l’exemple de « ce chantier du 42 Larmeroux où un programme immobilier remplace une maison comprenant un jardin arboré dont, à moins d’un mètre de la voie publique, un superbe cèdre adulte de grande hauteur. La résidence se construit et ses murs sont au ras de la rue alors même que, sur le reste de la rue, les villas démarrent 2 mètres en retrait de la rue ... d’où la présence de nombreux arbres. Pourquoi ne pas avoir imposé cette règle à l’immeuble en construction ? » s’interrogeait il en  ajoutant : « Certes dans quelques rues (impasse Sadi Carnot, villa franco-russe, etc ), les plantations ne sont pas possibles. Mais ailleurs elles le sont et seule la volonté fait défaut. La rue Pruvot refaite en 2022 ? La villa de la gare refaite en 2023 ? Zéro arbre planté. Pourquoi une telle carence ? Dans de nombreuses rues, la végétalisation ne tient qu’à la présence d’arbres dans des jardins privés .. jardins privés qui disparaissent lors de la construction d'immeubles » constatait il.

    « Avant de demander aux copropriétés de planter un arbre, il faudrait obliger les promoteurs à construire des programmes avec de la pleine terre pour pouvoir planter des arbres » Twittait Karine Mortelette Forhan de son côté. Alors que Sphie Gremion présidente de l’ARRM  s’interrogeait à propos de la végétation au cimetière : « Les arbres de même type plantés il y a plus de 5 ans dans le cimetière ressemblent toujours à des plumeaux : c’est quel type d’arbres pour qu’ils ne fassent pas de ramures donc pas d’ombre ?! » comme le montrent des photos de l’ancienne allée avec des arbres plus flamboyants. Finalement, tout le monde est d’accord sur un point, mais pas sur la façon d’agir. Sans aller jusqu’à parodier Emmanuel Grégoire 1er adjoint de la maire d Paris présentant le plan anti-chauffe de la capitale : « Pour adapter Vanves au réchauffement, il faut planter à chaque endroit où c’est possible ! »… et pas un immeuble !