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parc municipal des sports

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Nous continuons à raconté l’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté car l’ouverture de ce parc et sa préservation a été une longue bataille d’un maire qui a dû se battre contre les promoteurs de l’époque

    -III :ARRACHE AUX LOTISSEURS !

    Evidemment, F. Pic n’a cessé d’être attaqué et de devoir répondre aux critiques. Ainsi le 17 Septembre 1933, lorsque le conseil municipal acquiert une nouvelle parcelle de 1 ha du parc, sur la partie la plus boisée, qui fera l’objet d’un emprunt,  il déclare : « Il faut couper court à une légende qui tend à accréditer dans la population que le parc a été donné par les héritiers Falret. Alors que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un mercellement et conservée à la collectivité. Non seulement les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclarés se désintéresser de la commune ». Le 24 Avril 1934, le conseil municipal examine d’une demande d’ouverture du parc à l’extrémité de la rue du Docteur Arnaud et d’un loueur de chaises.

    Lors du conseil municipal du 3 Février 1937, il  a rappelé l’importance de ce projet « que nous avons eu la précaution d’insérer dans le Plan d’Aménagement et d’Embellissement (ancêtre des POS et PLU) » et « de fractionner son acquisition  car  beaucoup trop onéreux pour notre commune, aujourd’hui réalisé grâce à notre ténacité » et « l’aide du Conseil Général de la Seine » expliquait il face à ses détracteurs qui dénonçaient « le scandale du parc Falret », « son coût trop cher »  : « L’on écrit : Pic achéte ceci, Pic achète cela ! ». Et d’expliquer que le prix d’achat a été fixé par l’administration des domaines et subordonné à l’approbation de l’administration supérieure avant signature des actes notariés, « qui a encouragé et appuyé cette opération ». Le Préfet de la Seine d’alors est même venu le visiter, suivi par d’autres responsables du Conseil Général,  en déclarant « Ce serait un crime de laisser disparaître ce parc ! Vous pouvez l’achetez. Le département et l’administration sont derrière vous ! »»…. « Ainsi ce magnifique domaine que constitue le parc Flaret a été arraché non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité public ».. « Peu importe les critiques, les mensonges, les calomnies, voir les injures. Il nous reste la satisfaction d’avoir accompli notre devoir. Si nous avions négligé de rouvrir le parc Flaret et d’en faire une propriété collective, on n’eut pas manqué de nous en blâmer à juste titre ! »

    Et le 29 Mai 1938, il demandait au conseil municipal de lancer le projet d’aménagement d’un parc des sports sur les terrains communaux contigus à ce parc, avec terrain de sport, vestiaires, WC, pavillon du gardien, construction d’une salle de sports, d’une tribune… et d’une piscine (pour un coût de 15,6 MF).  Le Préfet de la Seine lui a demandé de se limiter à la 1ére tranche. « Elle constitue néanmoins un mimimum indispensable qui permettra de précéder à l’éducaion physique et à l’entraînemernt sportifs des jeunes en âge scolaire ».

  • LA PREPARATION DIFFICILE DU BUDGET DE VANVES IMPOSE UNE AUGMENTATION DE LA FISCALITE LOCALE

    La préparation du budget 2016 depuis plusieirs mois est assez sportive avec, selon l’exposé du 1er adjoint Bertrand Voisine chargé des finances lors du DOB (Débat d’orientation budgétaire)   tout d’abord, une pert de DGF estimée à 701 000 € en 2016 (773 000 € en 2005) sachant que le dynamisme de la démographie vanvéenne, à la hausse avec plus de 28 000 habitants (28 100) permet de limiter l’impact de  cette baisse  en préservant 85 000 €. Ensuite une diminution  de 185 000 € de la DSC (Dotation de Solidarité Communautaire) versée par GPSO, et un montant de péréquation financière totale de 1 078 000 € à des fonds nationaux et régionaux.  Enfin, le report en 2017 de la recette de 16,3 M€ de la vente des terrains A.Briand à la suite de recours juridiques. Sans compter des dépenses incontournables comme les adhésions à des syndicats intercommunaux (556 000 €), les fluides (1,1M€), des charges de copropriétés et loyers (407 000 €), les subventions aux associations et au CCAS (1,5 M€), les engagements contractuels pour le fonctionnement de certains services (restauration scolaire, entretien du patrimoine communal) à hauteur de 3,3 M€, les charges de personnel.

    C’est pourquoi, malgré les  efforts d’économie de part et d’autre, les élus de la majorité municipale envisagent une hausse de la  fiscalité de 3% (des taux des  taxes foncière et d’habitation), ce qui mettrait fin à la stabilité fiscale observée à Vanves depuis 6 ans.  « Le produit estimé de cette augmentation serait d’environ 700 000 € qui s’ajouteraient aux économies réalisées par la commune pour financer les millions d’euros repris par l’Etat » indiquait le maire de Vanves dans un communiqué paru sur le site Internet de la ville et sur son blog : « Les efforts d’économie engagés depuis plusieurs années ont aujourd’hui atteint leurs limites et ne peuvent se prolonger sans remettre en cause gravement, la qualité des services dans de nombreux secteurs » explique t-il car l’équipe municipale s’est fixée trois objectifs majeurs comme il l’a indiqué avec Bertrand Voisine lors du DOB le 10 Février dernier

    Tout d’abord un maintien de la qualité de service qui va exiger des efforts de productivité, de modernisation des procédures, d’innovation générale de la part de tous les acteurs locaux. Si un effort tarifaire a été demandé aux bénéficiaires de certains services (Activités périscolaires, piscine, théâtre/cinéma…), des mesures seront reconduites dans les domaine de la communicaton (suppression  d’un V.I.), de l’animation (suppression d’un certain nombre de manifestation dont le feu d’artifice du 14 juillet), de Jeunesse  (non reconduction des séjours d’été en sports et suppression des classes externées et de séjours de colonies de vacances en prestation de service externe afin de privilégier le chalet du Croc à la Féclaz), culturel (diminution du nombre de spectacles et réduction de prés de la moitié de la programmation du festival ArtDanthé) avec une réduction de 510 000 à 460 000 € descrédits culturels

    Ensuite le maintien d’un service public communal performant grâce à une attention particulière sur les conditions de travail des communaux et la qualité du climat social parmi les 536 agents permanent et 120 contractuels (28% exercent dans des établissements de la petite enfance, 20% en accueils de loisirs et 30% dans les écoles)  que compte la commune. Enfin, maintenir l’effort d’équipement et son effort d’investissement comme la ville l’a fait depuis 12 ans, à travers notamment deux chantiers : les travaux d’extension et de création de nouveaux espaces au Parc Municipal des Sports (sur la photo la piste d'athlétisme gelée un matin de Janvier) pour lesquels une subvention a été demandée et la réfection du 2éme étage de l’école élémentaire Marceau. Devrait aussi débuter le programme de travaux d’accessibilité sur plusieurs bâtiments communaux qui s’étalera jusqu’en 2025.

  • INAUGURATION DES GREEN SET DU TENNIS DE VANVES TRANSFORME EN «BLUE SET »

    Après leur assemblée générale, samedi dernier, les stadistes de la section tennis ont inauguré  leurs terrains green set entièrement rénové, en présence du maire, de Maxime Gagliadi etPhilippe Thieffine maire adjoint et conseiller municipal délégués aux sports, Bruno Chauvet président du Stade de Vanves, Michéle Rigaud présidente de cette section. Mais ce n’est pas elle qui a pris la parole pour rappeler l’historique de ces terrains, mais François Houy, vice président 

    Ces terrains en green set ont presque 40 ans d’existence, aménagés sur un plateau multisport alors dégradé, derrière l’ancien pavillon du tennis qui était tournée plutôt vers les courts en terre battue le long du parc F.Pic entre la rue JB Potin et la Piscine. « Les réactions, à l’époque, étaient mitigées, la section tennis préférant des terrains en terre battue, même si elle gagnait 3 nouveaux courts. Pendant quelques temps, ils ont été les mal aimés, fréquentés par les débutants et les joueurs du « dimanche ». Mais ils ont acquis une certaine renommée, notamment lorsque la section s’est recentrée autour de l’actuel pavillon des sports qui  a été construit au début des années 1990 » a t-il rappelé. Mais au fil du temps, énormément fréquenté, ils se sont usés. Une première  rénovation avait été réalisée voilà une quinzaine d’années, et quelques interventions avaient été effectuées depuis,  pour des remises en état partielles. Mais ils s’abîmaient à cause des racines des arbres avoisinants qui provoquaient des trous ou des termitierres.  « On ne pouvait pas jouer correctement à cause des rebonds » indiquait Michéle Rigaud à l’auteur de ce blog.  

    Elle a eu la chance que la ville ait pu,  plus rapidement que prévu, débloquer un  budget pour cette rénovation qui s’est déroulée en plusieurs phases : ponçage, goudronnage, plusieurs couches de peintures, séchage, traçage des lignes, puis des poteaux et des filets,  réalisées par des cadors dans leur métier, qui ont étonné plus d’un stadiste de cette section qui les ont regardé faire.  Ils sont passés d’un bleu vert invisible à un  vert et bleu ciel turquoise, pour marquer l’espace  de jeu, et légérement bombé pour éviter que l’eau stagne. « Maintenant, on fait faire un rêve : Voir ces courts couverts ! » a t-il conclu. « Il faut toujours avoir des projets ! Quand ? On ne sait pas ? » a répondu le maire