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accessibilité

  • LOI DU 11 FEVRIER 2005 : 20 ANS APRES VANVES, UNE VILLE ENGAGEE DANS L’ACCESSIBILITE ET L’INCLUSION

    Le 11 février 2005, une loi majeure pour l’inclusion des personnes en situation de handicap voyait le jour en France, marquant une avancée historique en instaurant le principe d’accessibilité :

    • L’accessibilité des établissements recevant du public (ERP) et des transports,
    • Le droit à la scolarisation en milieu ordinaire avec des dispositifs adaptés,
    • Une meilleure intégration professionnelle grâce à l’obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises de plus de 20 salariés,
    • La reconnaissance des aidants, et l’amélioration de l’accès aux prestations sociales.

    « Malgré ces avancées, les retards sont notables, notamment en matière d’accessibilité. Beaucoup d’établissements et d’infrastructures publiques ont bénéficié de dérogations et d’Agendas d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) pour reporter leur mise en conformité » constate Guillaume Benhamou, vanvéen vice président de l’Institut Motrice cérébrale et membre du bureau d’Hovia qui  intervient dans les domaines de la prévention et la protection de l’enfance et la famille, de l’accompagnement des personnes en situation de handicap et de l’accueil de personnes âgées dépendantes. Il siège aussi au Conseil de développement de la Métropole du Grand Paris en tant de personnalité qualifié, et au niveau local, a relancé la JCE GPSO, et fait parti du conseil de quartier du Centre Ancien-Saint Remy Le blog l’a sollicité pour avoir son avis sur l’application de cette initiée par Jacques Chirac alors président de la République, tout comme la loi du 30 Juin 1975 lorsqu’il était premier ministre de VGE

    Il rappelle «qu’une autre loi, voilà 50 ans, portait sur la reconnaissance en qualité de « personnes en situation de handicap ». Elle instaurait l'obligation d'emploi dans les entreprises de travailleurs reconnus en situation de handicap, en y installant un quota très faible et compliqué à mettre en œuvre ! Elle parlait assez peu de l'inclusion scolaire, si ce n'est uniquement pour dire qu'il fallait favoriser l'inclusion, et la permettre. Ce qui, vous l'avouerez, est relativement large ; suffisamment pour y laisser un flou dont les administrations, et l'école en premier lieu, s'est largement servi, pour y « limiter » l'inclusion des personnes en situation de handicap à l'époque et depuis. Ce que vient compléter ou corriger la loi de 2005, c'est d'installer la reconnaissance des personnes en situation de handicap comme citoyennes, et leur reconnaître le plein exercice de cette citoyenneté. Avec des moyens plus coercitifs, à l'endroit des entreprises et des écoles. Comme par exemple, l'obligation de scolarisation des enfants en situation de handicap dans leurs écoles de proximité » explique-t-il en revenant sur les actions mises en place à Vanves ces dernières années pour améliorer l’accessibilité et favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap. « Il est évident que la Vanvéenne Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, a joué un rôle important, et a tenu une place de premier ordre tant par son expérience politique, que par ses expériences associatives précédentes » rappelle Guillaume Benhamou qui répond finalement  à la question qu’en est il à Vanves ? .

    Accessibilité des infrastructures : «La Ville a initié un programme de mise en conformité de ses bâtiments et espaces publics :

    • La rénovation de plusieurs équipements municipaux pour les rendre accessibles, comme l’Hôtel de Ville et certains équipements sportifs,
    • L’amélioration progressive des trottoirs et passages piétons, avec l’abaissement des bordures et l’installation de bandes podotactiles,
    • L’adaptation des transports en commun, notamment avec des bus accessibles et des arrêts aménagés.

    On peut noter également de réels progrès sur l'accessibilité du cadre bâti. Et en particulier des commerçants, qui font tous les jours tout leur possible pour rendre leurs commerces accessibles aux personnes en situation de handicap, et en particulier pour les personnes en situation de handicap se déplaçant en fauteuils roulants électriques ou manuels. Néanmoins, je peux déplorer la non-accessibilité de la gare Transilien Vanves-Malakoff. Ce qui contraint les personnes à mobilité réduite, âgées, en situation de handicap en fauteuil roulant et les autres, à faire un trajet bien plus complexe. D'autant que trop peu de gares RER C sont accessibles, et que les retards ou rames ne permettent pas non plus de se rendre à bon port en toute indépendance de transport. Je formule le souhait que ces difficultés n'aient plus cours lors de l'installation de la ligne 15 du métro par la RATP ! » 

    Éducation et scolarisation : « Les écoles de Vanves ont bénéficié d’aménagements pour accueillir les élèves en situation de handicap. L’augmentation du nombre d’AESH (Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap) permet un meilleur accompagnement des enfants ayant des besoins spécifiques. De plus, des dispositifs comme les ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) favorisent l’apprentissage en milieu ordinaire» souligne-t-il en revenant sur les AESH.

    « C'est une une réelle avancée, sous la réserve que ces derniers soient réellement formés aux spécificités de chacun de ces enfants, afin de ne pas mettre ces enfants dans une difficulté plus grande, et afin qu'ils puissent avoir un réel échange avec ces AESH, afin de progresser dans leurs cursus scolaires et universitaires. Il faut continuer les efforts de formation de ces AESH, car, on peut noter un manque de formation important de ces professionnels qui se retrouvent livrés par eux-mêmes et sans outils pour faire face à leurs propres questionnements. Ceci reste un point essentiel à régler par de la formation dispensée par des professionnels des secteurs médicaux et para-médicaux aux AESH, sur comment intervenir en milieu scolaire et/ou professionnel !Tout comme je crois que garantir le financement de ces postes d'AESH pour chaque enfant est un des enjeux fondamentaux à mener dans les mois et années à venir pour permettre une inclusion active. Ce sur quoi je sais être très investie Claire Guichard, la suppléante de Gabriel Attal, notamment  lorsqu’elle a siégé à l’Assemblée Nationale entre 2022 et 2024 avant la dissolution ».

    Emploi et inclusion sociale : «Chaque année, Vanves participe à des initiatives pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap, en lien avec des entreprises locales et des structures comme Cap Emploi.  J'avais par exemple sensibilisé le Challenger Club à la politique RSE et au handicap le 23 mai 2022 ». 

    Culture et loisirs : une ouverture progressive : «Vanves propose une offre culturelle et sportive inclusive : L’accessibilité renforcée du Théâtre de Vanves, qui accueille régulièrement des événements adaptés, tels une fois par mois des séances Ciné-Relax au tarif unique de 3€ en partenariat avec l'association APAJH et l'association Culture Relax. Des activités sportives accessibles grâce aux équipements municipaux. Des événements de sensibilisation, comme la Semaine du Handicap, qui met en lumière les initiatives locales ».

    Des progrès, mais encore du chemin à parcourir : Si Vanves a réalisé des avancées significatives (je peux souligner de réels efforts d'accessibilité, y compris dans des bâtiments sous gestion communale comme l'église St Rémy qui dispose maintenant de deux portes latérales automatiques), plusieurs défis restent à relever :

    • L’accessibilité de petits commerces, souvent situés dans des bâtiments anciens difficiles à aménager,
    • Le logement adapté, encore trop limité malgré des efforts pour favoriser l’habitat inclusif,
    • L’accès aux soins, avec un besoin accru de professionnels formés aux spécificités du handicap.
    • L’accès à la piscine municipale, qui ne dispose pas à ma connaissance de chaise de mise à l'eau,
    • il manque de fléchage sur le carrefour Marcheron pour faciliter l'accès aux trottoirs et commerces durant les travaux,
    • les arbres décorant les bords de route ont des racines qui poussent souvent durant plusieurs années et déforment leurs abords, à tel point qu'ils deviennent impraticables, comme à proximité du Parc des expositions rue du 4 Septembre,
    • les travaux de réfection gaz, eau, électricité, internet et autres réseaux sont souvent pas du tout annoncés à l'avance, et bloquent les trottoirs, et représentent un danger pour les personnes à mobilité réduite qui sont alors contraintes d'emprunter la chaussée, et plein d'autres situations...»

    Une inclusion qui passe aussi par la mobilisation citoyenne : « L’inclusion ne repose pas uniquement sur des aménagements physiques.  Il s’agit aussi d’un changement de mentalité et d’une implication collective.  À Vanves, plusieurs associations œuvrent pour une meilleure intégration des personnes en situation de handicap, et chacun peut y contribuer à son échelle ».

    «Alors, 20 ans après la loi de 2005, des progrès indéniables sont à souligner, mais l’accessibilité et l’inclusion restent un travail de longue haleine. Vanves continue de s’adapter pour offrir à chacun, quelle que soit sa situation, une place pleine et entière dans la Cité. Il en va de notre responsabilité individuelle et collective » conclut-il.

  • LA GARE DE VANVES MALAKOFF FAIT PEAU NEUVE APRES PLUS D’UN AN DE TRAVAUX DE MODERNISATION…MAIS SANS ASCENSEUR

    L’inauguration des travaux de modernisation de la gare de Vanves-Malakoff entrepris en Février 2023 se déroule aujourd’hui à 17H. Nos autorités publiques manquent d'à propos, car, à 4 jours prés, elles auraient pu célébrer en même temps les 140 ans de cette gare qui a été inauguré le 1er Octobre 1884 après deux ans de travaux entre 1882 et 1884. Ce n’était pas alors le pont gare actuel construit par Jean Philippot, voilà 90 ans et qui fut aussi inauguré le 1er Octobre 1934 par Frédéric Pic, maire de l’époque. En 1884, les voyageurs accédaient à cette gare par un petit escalier en bois au bout d’un sentier qui la reliait à la rue de Paris (Ernest Laval). Un sentier qui est devenu, par la suite, la rue J.Jézéquel.

    A L’époque, ne se posait pas encore les questions d’accessibilité des PMR comme aujourd’hui car le seul regret et non des moindres à la veille de cette inauguration, est que la remodernisation des espaces intérieurs qui a demandé un an de travaux, n’ait pas été l’occasion de prévoir d’un ascenseur. D’autant plus que V.Pécresse, présidente de la haute autorité des transports régionale, Ile de France Mobilités (ex-STIF où a siégé le maire de Vanves)  se félicitait que 240 gares franciliennes aient été rendues accessibles aux personnes à mobilité réduite pour les JO.

    Mais pas la gare de Vanves-Malakoff. « L’accès actuel aux quais de la gare se fait par la montée de marches » alertait le collectif « un ascenseur pour la gare de Vanves-Malakoff », « une vraie galère pour les handicapés, pour les personnes âgées, pour les parents munis de poussettes et pour les voyageurs avec valises ou vélos ». Il parait qu’Ile-de-France Mobilités a engagé des études afin de mettre en accessibilité le site. « Des études de faisabilité ont fait émerger une solution ! En effet, l’insertion d’un ascenseur dans la trémie d’escalier existante serait donc envisageable. Malgré tout, ce projet ne devrait pas aboutir avant plusieurs années » avait expliqué Bernard Gauducheau lors de la réunion publique de quartier des Hauts de Vanves au printemps dernier

    Il n’empêche que ces travaux de remordernisation et de requalification du site ont concerné les abords des parvis d’accès aux quais, les espaces de vente et d’attente, le mobilier, les façades extérieures du bâtiment ainsi que les installations de vidéo surveillance et de téléaffichage. Le but de ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme « ID 172 » qui vise à optimiser les flux de voyageus dans les gares SNCF franciliennes, consistait à « améliorer la lisibilité des accès à la gare depuis l’espace urbain ainsi qu’à fluidifier le parcours des voyageurs vers l’accès aux quais ». Une gare situé sur la ligne N du Transilien qui accueille 1 million de passagers par jour qui nécessitait des travaux importants pour désaturer les installations, et notamment le bâtiment voyageurs, qui date de 1934

  • VANVES VA-T-ELLE S’ASSOCIER AUX VILLES QUI DEMANDENT UN PLAN D’URGENCE POUR RENDRE PLUS ACCESSIBLE LA LIGNE 13

    «Fin des Jeux Paralympiques 2024 avec un énorme succès, mais quid du retour au quotidien pour les personnes en situation de handicap à savoir près de 12 millions de personnes. Nous réclamons avec plusieurs Maires dont Jacqueline Belhomme (Malakoff), Marie Hélène Amiable (Bagneux),  Mathieu Hanotin (Saint Ouen),  Patrice Leclerc (Gennevilliers)… la mise en accessibilité du terminus de la ligne 13 » tweetait au lendemain de la clôture des Jeux Paralympiques Nadége Azzaz, maire de Châtillon en ajoutant « Pour un véritable droit à la mobilité pour toutes et tous! »

    La deuxième ligne la plus longue du métro restera peu accessible, en dépit de sa connexion future à la future ligne 15 sud du Grand Paris Express, comme la plupart des 13 lignes historiques du métro parisien. Sur les 303 stations du métro parisien, seules 35 sont accessibles aux fauteuils roulants. Une situation dénoncée par les élus de 7 villes (Châtillon, Montrouge, Malakoff, Gennevilliers, Bagneux, Saint-Denis et Paris) traversées par la ligne 13 du métro. Deuxième ligne la plus longue du réseau parisien avec 24,4 kilomètres, elle est également l'une des plus fréquentées, avec 650.000 voyageurs quotidiens.  Ses élus sont montés au créneau dans une tribune à un moment où Valérie Pécresse, présidente de la haute autorité des transports francilienne, Ile de France Mobilités (ex-Stif où a siégé le maire de Vanves) a profité des Jeux Paralympiques pour proposer un plan de financement de ce chantier d’un coût estimé entre 15 et 20 Milliards d’euros

    Si  95% du trafic train et RER, les 4 nouvelles lignes du Grand Paris Express d’ici 2031, sont accessibles, il reste à rendre accessible les 13 lignes du métro historique qui sont «le point noir», grâce à des travaux qui s’annoncent chers et complexes et ont été jusqu’à présent toujours été repoussés pour cette raison.  «Dans Paris intramuros, on a 100 % d’accessibilité des bus, mais seulement 25 % d’accessibilité du réseau ferré : métro, tram, RER» constatait Valérie Pécresse. «Ce projet peut devenir le grand projet de la décennie avec l'accessibilité du métro historique». Mais vingt ans seront nécessaires avec sans doute des impossibilités techniques sur certaines stations, dans un Paris extrêmement urbanisé et une densité du sous sol déjà très encombré. Pour en estimer le coût, elle a indiqué s'appuyer sur des études réalisées sur la ligne 6, en partie aérienne, donc «moins chère à rendre accessible». Mais il faudrait débourser entre 600 et 800 M€ rien que pour cette ligne qui est la plus simple à mettre en accessibilité car en grande partie aérienne : l'ajout d'ascenseurs ne nécessiterait pas de creuser le sous-sol dans une partie des stations. Quant à la ligne 13, ce sera une autre paire manche, même si des progrès ont été fait avec, par exemple des escaliers mécaniques notamment à la station Plateau de Vanves-Malakoff dans chaque sens

    Par contre beaucoup de Vanvéens ne comprennent toujours pas pourquoi SNCF Réseau n’a pas profité des travaux de modernisation de la gare SNCF Transilien Vanves-Maklakoff qui sont terminés, pour mener des travaux d’accessibilité notamment avec un ascenseur. « L’accès actuel aux quais de la gare se fait par la montée de marches, alerte le collectif, une vraie galère pour les handicapés, pour les personnes âgées, pour les parents munis de poussettes et pour les voyageurs avec valises ou vélos » constate un collectif « un ascenseur pour la gare de Vanves-Malakoff ». Le maire de Vanves avait indiqué, lors d’une réunion publique de quartier au printemps dernier, que la demande a été faite, que des études devraient être lancé puisqu’il existe une solution - l’insertion d’un ascenseur dans la trémie d’escalier existante pourrait être envisagé – mais pour le stravaux, ce sera une autre paire de manche. Ce projet ne devrait pas aboutir avant plusieurs années comme ce fut le cas pour les murs anti-bruit.