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sncf réseau

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    UNE COLLECTE CAPITALE POUR LES RESTOS DU COEUR

    Les Restos du Cœur entament une collecte « capitale » pour faire face à la montée de la précarité durant tout ce week-end. A Vanves, elle débute dés ce matin à 9H devant Intermarché et carrefour et se poursuivra tant  samedi (de 9H à 20H) que dimanche (de 9H à 12H30) comme devant 7500 autres grandes surfaces.  «Jamais depuis qu’elle a été créée par Coluche en 1985, l’association des Restos du Cœur n’avait fait face à une telle demande» expliquent ses responsables, après son cri d’alarme cet hiver. En trois jours, les Restos espèrent récolter 9.000 tonnes de dons qui l’aideront à passer l’année. Environ 80.000 bénévoles sont mobilisés ce week-end pour récupérer les produits alimentaires et d’hygiène auprès des particuliers qui feront leurs courses. L’an dernier, les Restos du Cœur qui assurent 35 % de l’aide alimentaire en France, ont accueilli 1,3 de personnes sachant que cette collecte annuelle lui fournit 12 % des produits qu’elle reçoit chaque année, le reste étant prélevé auprès d’entreprises, des invendus de la grande distribution ou achetés. La collecte permet cependant « d’assurer l’équilibre et la diversité » des repas distribués gratuitement aux bénéficiaires, grâce à la grande variété de produits collectés. Selon son président, Patrice Douret, entre 165 et 168 millions de repas seront distribués cette année, contre 171 millions en 2023 et 142 millions en 2022.

    LIGNE N DU TRANSILIEN INTERROMPU ENTRE PARIS ET VERSAILLES

    Des travaux sur le tronçon reliant Paris Montparnasse à Versailles Chantiers impactent le trafic de la ligne N qui dessert la gare de vanves-Malakoff, tous ces week-ends jusqu'à la fin mars, ainsi que le lundi 1er Avril. La raison en est le renouvellement du système d'aiguillage qui permet d'orienter le train d'une voie à une autre. Réalisée entre les gares de Clamart et de Vanves, «cette opération de régénération est essentielle» selon SNCF Réseau, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires. «Si on ne renouvelle pas l'aiguillage, on s'expose à de futurs ralentissements sur notre ligne. Nous sommes obligés de faire ces travaux pour assurer la performance de la ligne et la qualité de notre service» SNCF Réseau  qui a récemment lancé une application permettant de suivre l'état des travaux sur le réseau ferré francilien. Des travaux de «finition» sont également prévus du 8 avril au 11 mai de 22 heures à 6 heures. 

  • ENTRE VANVES ET LA VERRIERE, LA SNCF RENOUVELLE LES VOIES FERREES DE PARIS MONTPARNASSE

    Dans le cadre des grands travaux de l’été 2023 menée par SNCF Réseau, depuis le 28 août un renouvellement de rails s’effectue sur la ligne ( N) paris-Montparnasse, entre Vanves et La Verrière. Ses travaux devraient s’étaler sur six mois, toutes opérations confondues avec pour aboutir à 17 km de voies renouvelées, pour un coût de 37 M€. Avec conséquence des interrompus de trafics entre différentes sections, celle de Paris-Montparnasse-Versailles Chantiers concernant lesVanvéens qui dispsront d’un service de bus

    Ses travaux  sont menés par une équipe projet dédiée, et conduite avec un train-usine, outil industriel performant, consacré  spécialement à la régénération du réseau ferré et adapté aux contraintes de la zone dense, utilisé depuis 2017 par SNCF Réseau en Île-de-France pour renouveler les voies. Car, grâce à ce dispositif innovant, chaque tronçon de voie renouvelé peut être utilisé dès le lendemain de l’intervention à une vitesse de 80 km/h, « permettant ainsi une offre de transport presque normale », précise SNCF Réseau.

    Cet outil est composé de trois trains travaux de 700 mètres chacun, capables, tout en circulant sur la voie, de remplacer le ballast ancien, de renouveler les traverses usagées et le rail usé.  Ces immenses machines peuvent remplacer entre 300 et 500m de voie par nuit, contre 70 à 80 m avec les méthodes classiques, selon le nombre d’heures où la voie peut être ouverte aux travaux. C’est pour cela qu’il est parfois nécessaire de couper la circulation plus tôt le soir ! Cette innovation industrielle est utilisée seulement de nuit afin de limiter les impacts sur la circulation et les voyageurs. 

    Chaque élément de ce « train usine » a une fonction bien précise :

    -les dégarnisseuses retirent et criblent le ballast,

    -les trains de pose permettent la pose en continu des traverses et des rails,

    -les bourreuses assurent la mise en place du ballast et le relevage de la voie,

    -les régaleuses répartissent le ballast et lui donnent la bonne structure,

    Et les trains de travaux transportent différents éléments (ballast, rails, traverses, matériaux nécessaires au renouvellement de tout ou partie des constituants de la voie). L’ensemble de ces machines forment ce qu’on appelle la « Suite Rapide ». «Lorsque celle-ci doit intervenir dans des agglomérations, où l’on trouve de nombreux ouvrages d’arts et d’autres obstacles qui peuvent empêcher un renouvellement des voies « classique », on parle alors de Suite Rapide Zone Dense. C’est souvent cette configuration qui est utilisée sur le réseau Transilien » indique-t-on à Sncf Réseau.

    Cette opération a notamment pour objectifs d’améliorer le confort des usagers et de réduire les nuisances sonores quotidiennes subies par les riverains lors des passages des trains : « le fait de rouler sur un revêtement de voie neuf réduit également le nombre d’incidents, et bien sûr améliore la régularité des trains ».

  • DES CONTRAINTES TECHNIQUES FREINENT LE CHANTIER DU MUR ANTI BRUIT A VANVES

    A la fin du conseil municipal jeudi soir, deux questions ont été posé par le groupe LREM. La première concernait le mur anti-bruit en cours d’édification le long de la voie ferrée et l’arrêt du chantier en raison de contraintes techniques, posée par Jean cyril Le Goff (LREM),  notamment au niveau de la Villa d’arcueil.

     «Les forages des premiers micropieux, sur cette portion de l’ouvrage, ont mis en évidence des sols durs et la nécessité d’ajouter une jambe de force en pied des poteaux métalliques.  Cette nouvelle configuration engendre différents problèmes de réalisation : Tout d’abord l’allongement des temps unitaire de creusement des micropieux, nécessitant des nuits longues d’interruption de circulation de plus de 6 heures sur les  Voie 2 &  2Bis, entrainant un impact direct sur l’exploitation ferroviaire incompatible avec le plan de transport de la SNCF. Ensuite, la mise en place de Limitations Temporaires de Vitesse (LTV) à 40 km/h sur la Voie 2 (circulés par des trains sans arrêt à 140 km/h) en raison du risque de déstabilisation de la voie ferrée lors des travaux, cette fois des massifs supportant les poteaux métalliques, entrainant également un impact sur l’exploitation ferroviaire incompatible avec le plan de transport de la SNCF. Enfi, la diminution du cheminement, dans les emprises et les zones de garages du personnel de maintenance, en deçà des 2,10 m règlementairement» a expliqué le maire adjoint chargé de l’urbanisme .

    «Selon les explications de la SNCF, la méthodologie de sondage des sols faite avant la réalisation des travaux est effectuée par échantillonnage «à maille large». Des sondages plus poussés et plus précis ayant des incidences trop lourdes sur les opérations puisque ces interventions préalables, situés immédiatement à proximité des voies, sont soumises à de fortes contraintes organisationnelles notamment leur compatibilité avec le plan de transport, la sécurité des ouvriers et l’interruption du trafic ferroviaire. La SNCF a néanmoins admis aux cours des échanges avec les riverains et la commune que cette méthodologie était insuffisamment fine pour connaître l’état des sols sur tout le linéaire concerné» a-t-il indiqué en revenant sur les solutions proposées aux riverains : «Concernant la réalisation des écrans acoustiques tels qu’ils étaient initialement conçus : A ce stade, environ 40 mètres linéaires d’écrans acoustiques seraient réalisables le long du parking, dans la partie où le mur de soutènement s’éloigne de la voie. Toutefois, la réalisation de cette portion seule n’apporterait pas de performance acoustique satisfaisante. La SNCF doit donc pour la partie restante étudier des pistes de solutions, notamment sur la base de suggestions émises par certains riverains, experts dans le domaine de la construction, lors de la réunion d’échanges organisée par la ville le 9 octobre dernier. Par ailleurs, des études de faisabilité ont été lancé par SNCF Réseau pour la mise en place d’un système d’écrans bas actuellement en cours d’expérimentation en Ile-de-France, comme solutions techniques alternatives aux écrans acoustiques initialement prévus. Enfin, la SNCF réseau propose de traiter les façades des habitations concernées en réalisant des diagnostics acoustiques complémentaires et le cas échéant en prenant en charge la mise en œuvre de double-vitrages performants sur les fenêtres des pièces de vie».