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ile de france mobilité

  • LE MINISTRE DE VANVES AUX AVANTS POSTES DE LA SECURISATION DES ECOLES

    Depuis sa nomination au ministére de l’éducation nationale, les vanvéens ont pu s’apercevoir que leur jeune conseiller municipal- député-ministre avait pris une toute autre envergure à l’occasion de cette première partie de l’année scolaire depuis la Rentrée de Septembre. Grâce à des mesures courageuses (interdiction de l’abaya notamment) et malheureusement les suites de l’attentat au collège-lycée d’Arras avec la mort de ce professeur français qui a mis en avant, notamment  la question de la sécurisation de nos établissements scolaires abordée lors d’une réunion avec les associations d’élus. Dans ce contexte, Gabriel Attal a remis à plus tard, à la mi-novembre, la réception de quelques élus et militants de Renaissance de Vanves et d’Issy les Moulineaux au ministère de l’éducation nationale prévue hier,  samedi , comme il l'avait fait à Bercy lorsqu'il avait été nommé ministre du budget 

    Vanves est concerné avec ses 2 écoles et 4  groupes scolaires, deux collèges et deux lycées, même si les effets des mesures demandées et annoncées, ne seront visibles qu’après les vacances de la toussaint qui ont débutées. La réunion de Gabriel Attal avec les présidents des principales associations d’élus, dans le cadre de leurs compétences respectives pour  renforcer la sécurité des établissements, apermis de prendre plusieus décisions : Des diagnostics de sécurité pourront être réalisés en lien avec les collectivités locales qui  concerneront les bâtiments scolaires, leurs abords immédiats, ainsi que la formation de l’ensemble des personnels intervenant dans les établissements, qu’ils soient agents de l’éducation nationale, des collectivités territoriales ou de leurs prestataires. Des exercices attentat-intrusion sont prévus dans les collges et lycées à la Rentrée des vacances

    En Ile de France, la Région, compétente pour les lycées, a annoncé vouloir doubler les effectifs des brigades régionales de sécurité (BRS) de 50 à 100 agents de sécurité régionaux, dont l’objectif est de venir apaiser les tensions à la demande des chefs d'établissements. Les personnels de ces brigades ont pour mission de soutenir, protéger, sécuriser les établissements lorsque les proviseurs formuleront une demande d'intervention. «Rien ne remplace la présence humaine» a soulignée Valérie Pécresse sa présidente,  en  indiquant «qu'en attendant ce recrutement, nous allons faire appel à la sécurité privée, à des maîtres-chiens, mais qu'ils seraient déployés pour sécuriser les abords des lycées et non à l'intérieur des établissements (ce que peuvent faire les agents des BRS)». Elle a annoncé l'arrivée de boutons d'alarme dans tous les lycées franciliens. Ce dispositif a pour vocation d'être un «lien direct entre les lycées et les forces de secours» en cas d'attaque. Ils viendront s’ajouter aux caméras, clôtures ou portiques installés aux abords des établissements scolaires depuis l’arrivée de Valérie Pécresse à la tête de la Région en 2016

    Avec sa casquette de présidente de la haute autorité des transports d’Ile de France, elle a demandé l'utilisation de la reconnaissance faciale et de nouvelles prérogatives pour les agents de sécurité dans les transports. « On est en risque attentat, je demande qu'un certain nombre de mesures de bon sens qui sont réclamées depuis des années, soient enfin prises. Ça n'est pas normal qu'à l'entrée des transports en commun on ne puisse pas faire de la reconnaissance faciale uniquement pour les personnes dangereuses recherchées par la police. Elles ne devraient pas pouvoir entrer sur le réseau des transports et on devrait utiliser les caméras pour les repérer, ce seront peut-être des personnes qui aideront à fomenter des attentats en ÎDF » estime la présidente d’Ile de France Mobilité. Elle souhaite aussi que les 3.000 agents de sécurité qui travaillent sur le réseau puissent fouiller les sacs des usagers et effectuer des palpations de manière permanente, même en dehors du plan urgence attentat. Elle considère qu’ils devraient aussi avoir un accès au fichier des identités lors des contrôles et avoir la possibilité de sortir du réseau toute personne violente ou injurieuse.

  • A VANVES, LES ABONNES DU PASS NAVIGO VONT LE PAYER 90 € EN JANVIER

    Depuis hier, les médias n’arrêtent pas de parler de l’augmentation du pass navigo à 90 € le 1er Janvier 2023. Une hausse de 20% qui touchera tous les vanvéens en possession de cet abonnement mensuel. Et ils sont nombreux. Pas sûr qu’ils apprécient en ces temps difficiles où ils sont victimes de l’inflation, de la hausse des prix à cause de la crise énergétique. Valérie Pécresse évoque «un contexte inédit d'envolée des coûts de fonctionnement des transports franciliens, liée à la crise énergétique».

    «Il s’agirait de la plus forte hausse jamais connue depuis la création de la carte Orange en 1975. Cette hausse proposée de près de 20%, bien au-delà de l’inflation, est le résultat de deux années de déni et d’enfantillages de la part de V. Pécresse et du Gouvernement qui ont oublié les usagers et les conséquences graves de leur passivité pour les Francilien»  ont dénoncé les communistes franciliens à la pointe du combat contre cette hausse en Ile de France.  «Après avoir joué avec le feu, Valérie Pécresse se brûle les doigts et ajoute de l’huile sur une situation déjà brulante pour les finances des transports franciliens, les salariés et les usagers. Prise au piège de son propre jeu, elle se retrouve à la merci d’un Gouvernement revanchard après l’attitude adoptée par la Présidente de Région pendant et depuis la campagne présidentielle» expliquent les élus communistes pour qui, « le Gouvernement et Valérie Pécresse sont coupables de non-assistance à transports en danger. Ils se sont détournés des intérêts des usagers et de l’intérêt général au profit de combines politiciennes. Résultats : les tarifs vont flamber pour la troisième fois depuis l’élection de Valérie Pécresse en 2015 et les transports franciliens sont au bord du chaos. Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’Ile-de-France Mobilités peut se retrouver rapidement en cessation de paiement, situation précipitée par les emprunts nécessaires à la privatisation du réseau (4,9 milliards d’euros avant 2025 pour le seul réseau de bus RATP). Nous en appelons donc à la responsabilité du Gouvernement et à la Première Ministre : il est impossible que l’Etat laisse faire et se retrouve complice d’une hausse considérable du Navigo alors que l’inflation frappe durement les usagers. Il est indispensable que l’Etat annule ou reporte sine die la privatisation et allège ainsi le budget d’IDF, ainsi que le cœur des salariés de la RATP et de la SNCF»

    Gabriel Attal, ministre des Comptes publics au Sénat, Clément Beaune ministre des transports dans les médias ont expliqué:  «Il n’y a pas de justifications à cela, c’est la région qui en décide !». Et ce dernier d’enfoncer le clou : « Je regarde ce qui se passe dans les régions, il y en a qui baissent le prix du train, il y en a qui le stabilisent, il y en a qui l’augmenteront un petit peu. Aucune région n’a augmenté de 35% le prix du train. » expliquait le ministre des transports en soulignant que les tarifs et l'offre des transports du quotidien sont la responsabilité des régions, non de l'Etat. «C'est intenable d'avoir un passe Navigo à 100 euros, et quelle est la justification? Il n'y aucune raison de faire cela, d'augmenter de 30% le prix des transports d'IDF» a-t-il ajouté. Occasion d’indiquer qu’il travaillait quotidiennement avec Valérie Pécresse : «Je sais que la situation est difficile (...) Je suis tout à fait d'accord qu'il va falloir trouver un moyen d'aider la région IDF»,. Tout en rappelant que  2 milliards d'euros d'aides ont  précédemment été versés par l'Etat à la région pendant la crise du Covid. «Des discussions sont en cours, nous verrons dans les prochains jours et prochaines semaines comment on peut aider».

  • UNE ANNEE EXCEPTIONNELLE POUR LE VELO A VANVES AVEC COMME ACCELERATEUR LE CORONAVIRUS

    «Malgré le contexte exceptionnel que l'on sait, les aménagements de transition ont permis en 2020 d’ancrer de façon accélérée la place du vélo dans les mobilités quotidiennes : 87% des collectivités interrogées dans notre étude souhaitent pérenniser voire étendre les nouvelles pistes. Ce dynamisme doit donc être amplifié en 2021» indiquait la semaine dernière les dirigeants du Club des villes et territoires cyclables qui a réalisé une étude sur les aménagements de transition

    Elle montre une augmentation de la pratique de 30% en 2020 par rapport à 2019, la réalisation de 60 à 70% des 1000 km de pistes annoncés en début du premier confinement. Le second confinement n’a pas été l’occasion d’une nouvelle vague de pistes de transition mais plutôt d’une pérennisation et de l’annonce de nouveaux projets. Ainsi, 65% estiment que la crise a renforcé et accéléré leur politique cyclable, y compris dans des collectivités qui n’étaient pas prêtes ou en capacité de créer des aménagements cyclables et/ou piétons de transition, une sur cinq, annonce vouloir se lancer dans des plans vélo et des schémas directeurs.  «Nous sommes dans un basculement qu’il ne faut pas arrêter. C’est pourquoi, en 2021, le Club des villes et territoires cyclables se fixe un cap : capitaliser et aller plus loin pour que le vélo devienne un outil structurant des politiques de demain et tienne sa place dans la relance» ont-ils indiqué

    Cette crise sanitaire a eu le mérite à Vanves que la municipalité renforce son plan vélo établi en 2019 en lui donnant un coup de fouet : le  plus spectaculaire est cette piste cyclable qui traverse Vanves aménagée sur le CD 50 (E .Laval, A.Fratacci, du lycée) avec malheureusement la suppression de la voie bus sur le bd du Lycée -On se demande bien pourquoi puisque les cyclistes s’en servaient comme piste cyclable -  accompagné d’aménagement de contre-sens vélo sur certaines voies, et de la pose de panneaux destinés à rendre plus lisible les itinéraires cyclables,  d’ateliers de révision, de bourses aux vélos, l’installation de trois bornes de réparation  dont l’une est installée devant l’entrée principal du parc F.Pic (sur la photo).  Lors du DOB (débat d’orientation budgétaire) le 6 Février  la municipalité a indiqué que «la pratique du vélo sera soutenue plus activement avec la pursuite du plan vélo. Après la pérennisation des pistes cyclables mis en place à l’issue du premier confinement, d’autres étapes pour accélérer la mise œuvre seront proposées conformément au programme municipal. Celui-ci précisait que la ville engagerait avec les communes voisines, le département et la région une réflexion en faveur de la création d’une continuité cyclable (axe Paris-Banlieue et banlieue-banlieue), la multiplication d’accroches vélos sur les espaces publics, l’augmentation de places de stationnement avec recharges électriques en surface et dans les parkings couverts, l’installation d’une consigne «Véligo» en lien avec Ile de France Mobilités. Les écologistes vanvéens préconisaient la création d’une piste cyclable sur l’axe J.Bleuzen-R.Marcheron-Larmeroux qui serait de surcroît la première piste cyclable véritablement municipale car la première a été réalisé grâce et avec le département es Hauts de Seine qui participe à l’aménagement du RER Vélo initié par Région ile de France 

    Lors du DOB au conseil municipal, la municipalité indiquait que «le partenariat avec GPSO devrait permettre d’obtenir de nouvelles accroches vélos dans les espaces publics, de travailler à la création de la future maison du vélo multi-service qui serait un vrai relais pour la promotion de la pratique cyclable». De son côté, le club des villes et territoires cyclables préconise le déploiement du programme «Savoir rouler à vélo » dans les écoles avec un accompagnement des néocyclistes, la  sécurité des cyclistes et des vélos qui est un enjeu majeur avec marquage des vélos pour lutter contre le vol, traiter la question de l’angle mort des véhicules, sensibiliser les usagers de la route qui doivent adapter leur pratique à un nouveau partage de la route