Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

police municipale

  • LA POLICE MUNICIPALE DE VANVES SOUTENUE PAR LA REGION

    Dans le cadre de la volonté de la Région d’assurer une meilleure protection des franciliens, elle consacre un budget de 42 M€ entièrement dédié à la sécurité en 2024. Vanves en bénéficie puisque la commission permanente du conseil régional, mercredi dernier, a voté un crédit de 65 560 € pour aider à l’équipement de police municipale de 4 communes dont profitera celle de Vanves, 40 après sa création en Novembre 1984

    Ainsi la Région Île-de-France renforce sa politique volontariste pour assurer une meilleure protection des Franciliens. Elle l’a montré encore lors de cette commission permanente où  de nombreuses dispositions visant à renforcer la sécurité des équipements des forces de sécurité, des lycées, des communes et des foyers franciliens ont été votées. C’est d’autant plus nécessaire qu’à l’heure actuelle, par exemple à Vanves, les cambriolages se sont multipliés ces derniers temps.

    Dès 2016, la Région Île-de-France s’était engagée à soutenir financièrement les projets permettant de construire, rénover et sécuriser les commissariats et casernes de gendarmerie en Île-de-France. «Pas moins de 70 commissariats de police nationale et casernes de gendarmerie ont pu être modernisés ainsi que 42 commissariats de police municipale »

    Depuis 2019, elle a mis en place une brigade régionale de sécurité (BRS) pour sécuriser les lycées, et répondre à la montée de la violence aux abords des établissements. Dès le mois de février 2024 deux nouvelles brigades seront déployées dans les lycées franciliens portant à 20 leur nombre, soit une centaine d’agents. Depuis leur mise en place en 2019, les agents de la BRS sont intervenus plus de 1500 fois par an à la demande des chefs d’établissements.

    La Région a sécurisé les transports avec un plan de 10M€ pour la vidéoprotection de toutes les gares d’Île-de-France et la mise en place dès juin 2024 d’une brigade régionale de sûreté mobile de 50 personnes dans les transports.

    Elle va sécuriser les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 avec la formation de 15 000 agents et l’instauration d’une prime de 2 000 € pour chaque francilien qui souhaite se former aux métiers de la sécurité. 50 000 cartes de transports gratuites seront par ailleurs distribuées aux différentes forces de sécurité pour faciliter leurs déplacements cet été

    Depuis le déploiement du « Bouclier sécurité » en 2016, la Région a massivement sécurisé les villes avec l’installation de près de 15 000 caméras de vidéoprotection dans plus de la moitié des communes franciliennes, et soutient l’équipement des polices municipales. Elle protège également les foyers franciliens avec une aide à l’achat d’alarmes de 100€ : Plus de 1 100 franciliens ont pu bénéficier de ce dispositif depuis sa mise en place en 2021 dont 52 depuis le début de l’année 2024.  Et elle soutient  27 associations d’aides aux victimes du terrorisme, de violences faites aux femmes ou aux forces de sécurité ainsi qu’au dispositif Très Grand Danger (TGD) à hauteur de 481 000 € en 2023 

  • PLATEAU DE VANVES : SECURITE ET PREVENTION AU MENU DES ECHANGES

    La seconde réunion publique de quartier lundi dernier à l’école Marceau pour le Plateau était limite. L’assistance a écouté, et posé des questions bien sûr, le maire et deux ses  adjoints, pour ce qui tenait lieu d’un bilan comme l’a constaté un participant. Lorsque le maire a introduit cette réunion, la dernière d’une mandature qui s’achève, d’une série de 36 réunions réunissant à chaque fois 100 à 150 personnes durant ses 6 ans, sans compter les réunions consacrées à des projets ou des sujets spécifiques. Lorsque les travaux de la ville ont été présenté par son adjoint à l’urbanisme avec des focus sur le cimetière, le PMS A.Roche, les installations sportives extérieurs du lycée Michelet, l’installation d’une librairie « Le Cheval vapeur » dans les locaux de lex-vétérinaire : «On commence des travaux d’aménagement depuis que l’on a obtenu l’accord du conseil syndical le 20 Novembre dernier. Il aurait été dommage qu’il n’y ait pas de librairie à Vanves où le siége de Hachette Livre s’est installé » a indiqué le maire en précisant que la ville a reçu une subvention de 30 000 € de la Région

    Enfin, lorsque l’adjointe au maire à la sécurité, Marie Françoise Goloubtzoff,  a présenté la mise en place  des agents de médiation  et le renforcement de la police municipale : «Vous avez découvert cet été , cette équipe  agents de médiation habillés en bleu,  qui étaient présent sur le terrain  entre 17H et minuit, entre le 15 Juillet et le 12 Octobre. Ils sont allés à rencontre des jeunes pour leur proposer des activités sportives, des sorties dans les bases de loisirs régionales. Ils ont relevé ce qui n’allait pas dans la ville, se sont tournés vers les personnes vulnérables, ont fait un travail d’humanisation, réglés des conflits entre jeunes, des conflits de voisinages, des problèmes de tapages nocturnes. Ils ont réussi à apaiser la situation autour du square des droits de l’enfant » - « Maintenant ils sont allés dans le square Jarrousse » remarquait une participante – «ces médiateurs sont passés au MacDonald  et ont obtenu  du mieux ! » ajoute t-elle. « Maintenant il y a les livreurs qui font du bruit en attendant d’aller faire une livraison !» remarque un autre participant – « Il faut demander à Macdo de prévoir un abri dernier » a-t-elle répondu, en concluant :«Je pense que le maire reconduira cette action l’année prochaine ! » - « Je ne sais pas si je serai là ! » a tout de suite réagit Bernard Gauducheau – « J’ai dit le maire de Vanves, pas Bernard Gauducheau ! » a précisé MF Goloubtzoff.

    Elle a annoncée que la police municipale est passée de 5 à 8 agents, avec 2 agents administratifs à l’accueil et à la vidéoprotection où il fait de la veille. Les patrouilles qui se déroulaient jusqu’à présent enre 10H et 18H30, devraient démarrer à 7H et se terminer à 20H, et le samedi entre 7H et 14H. Ce qui leur permettra, le matin par exemple,de faire la police des chantiers et veiller à ce que les camions ne provoquent pas d’embouteillages en bloquant des rues, et de fluidifier ainsi la circulation tout en rappelant la réglementation. Ils travailleront en binôme, deux en voiture , deux à pied ou en vélo…

  • POLICE MUNICIPALE : ENFIN PARIS A COMPRIS CONTRAIREMENT A VANVES

    Un débat très intéressant s’est déroulé hier aprés-midi au conseil de Paris sur la création d’une police municipale, toujours défendu par la droite, toujours refusée par la gauche jusqu’au revirement d’Anne Hidalgo voilà quelques semaines, à la suite d’un audit sur la sécurité des parisiens dans leur vie quotidienne. Elle a annoncée vouloir crée une police municipale, composée de 3400 policiers municipaux, non armée, munie de matraques, de gaz lacrymogénes et de gilets tactiques pour, entre autres, assurer la verbalisation sur la voie publique, en dehors du stationnement payant, et surtout lutter contre les incivilités et assurer la tranquilité des parisiens

    Un revirement qui s’explique aisément : la donne a changé depuis 2015, avec les attentats, la crise migratoire avec ses occupations de la voie publique par des SDF et des camps de réfugiés etc…. De surcroît, depuis l’entrée en vigueur de la loi du 28 février 2017 relative au statut de Paris, qui a fortement élargi les compétences de police de la Maire de Paris, la Ville de Paris s’est vu transférée les agents de surveillance de Paris, qui étaient auparavant placés sous l’autorité du Préfet de police alors même qu’ils étaient rémunérés par la Ville, via le budget spécial. Ainsi la Ville de Paris dispose ainsi depuis le 1er janvier 2018 d’une force municipale composée de 3 200 agents de surveillance de la Ville de Paris (ASVP) avec un statiut d’APJ 21 intervenant en prévention de la délinquance, médiation, tranquillité publique, lutte contre les incivilités et les infractions ou en sécurisation dans l’espace public, les parcs et jardins et les équipements municipaux. Cette brigade (BASVP) est finalement une police municipale de fait. Alors comme l’a reconnu l’un de ses adjoints, autant appeler «un chat, un chat !»

    Mais là où cette création d’une véritable police municipale à Paris, intéresse Vanves au premier chef, ce sont les missions qui lui sont imparties, dont la lutte contre les incivilités. Elle ne cherche pas à assurer les missions premières de la police pour lui permettre de s’y consacrer totalement mais bien au contraire à prendre en charge la lutte contre ses incivilités dont se plaignent, par exemple à Vanves les riverains des rues Châtillon et de la République, les habitants du Plateau d’une manière récurrente. Mais si la maire de Paris s’en est donné les moyens, et quelques vanvéens en ont été pour leurs frais ses derniers temps en payant une amende pour un jet de mégo sur la voie publique, le maire de Vanves, s’y refuse. Alors que ses administrés se plaignent de faits non répréhensibles, fort gênants, relevant de l’incivilité, comme l’a expliqué le commissaire de police de Vanves lors de réunions publiques. Où il a bien expliqué qu’elles ne sont pas sa priorité, compte tenu du contexte actuel avec des effectifs et des moyens matériels réduits. D’où la nécessité de disposer d’une véritable police municipale comme s’en était donné les moyens, l’un des prédécesseurs du maire actuel, Didier Morin (1990-95), avec des résultats plausibles pour assurer la tranquillité et la sécurité, et non autours de 5 policiers municipaux comme c’est le cas actuellement.