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Developpement Durable

  • A VANVES, UNE ENQUETE PUBLIQUE PUBLIQUE SUR LES ZONAGES DES EAUX USEES ET PLUVIALES DE GPSO

    Durant l’année 2023, Grand Paris Seine Ouest (GPSO) a défini ses zonages d'assainissement des eaux usées et des eaux pluviales. Ces zonages ont pour objet d’identifier les zones d’assainissement collectif et non collectif, ainsi que les zones et mesures visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit, de l’écoulement des eaux pluviales et du ruissellement. Elles se traduisent par une obligation pour ceux qui souhaitent construire sur une parcelle de gérer leurs eaux pluviales localement, par infiltration ou évapotranspiration, jusqu’à une certaine intensité de pluie. Cette règle s’appliquera sur tout le territoire de GPSO sauf dans les zones d’aléas carrière et glissement de terrain où les possibilités d’infiltration sont limitées. Ces zonages des eaux usées et des eaux pluviales sont soumis à enquête publique depuis le 16 Septembre jusqu’au 15 Octobre.

    Pour les eaux usées, il s’agit des zones d’assainissement collectifs et non collectifs dont le taux de desserte, est supérieur à 99.9%,.GPSO entretient 244 km de réseaux d’assainissement d’eaux usées ou unitaires et 49 km de réseaux d’eaux pluviales y compris des branchements des usagers raccordés, pour la partie sur le domaine public. «Comme toutes les infrastructures publiques, les réseaux d’assainissement constituent des investissements importants qui nécessitent une gestion durable afin d’assurer la continuité du service aux usagers. Ces réseaux sont enterrés et les dégradations structurelles (casses), hydrauliques (canalisations obstruées) ou d’étanchéité ne sont pas toujours synonymes de défaillance visible depuis la surface. Il est nécessaire de les surveiller et de les inspecter afin de déterminer et de connaitre leur état. Cela permet de définir où, quand et comment il faut intervenir pour maintenir l’intégrité et la performance de ces réseaux » indique GPSO.

    Il existe deux types de collecteurs d’assainissement sur le territoire de GPSO : 246 km de réseaux non visitables inspectés grâce à des caméras. 47 km de réseaux visitables dans lesquels des agents d’exploitation peuvent descendre et cheminer dans le réseau

    Quant au zonage des eaux pluviales, c’est l’outil opérationnel qui traduit la politique pluviale de la collectivité. « Au lieu de collecter et concentrer les eaux pluviales et de les évacuer le plus vite possible vers le réseau d’assainissement, il est nécessaire de les retenir au plus près de leur point de chute pour les infiltrer dans le sol. Moins elles ruissellent sur des surfaces artificielles, et moins elles sont susceptibles de se charger en polluants. En alimentant des espaces végétalisées, elles peuvent aussi être gérées par évapotranspiration. On rétablit ainsi le cycle de l’eau et on rafraîchit l’air ambiant » explique GPSO qui indique que sur la zone francilienne, l’ensemble des pluies faibles et fréquentes (1 à 15 mm en 24h) représentant 80% du volume annuel d’eau de pluie

    Ses règles doivent, a minima,  se conformer aux objectifs du Schéma Directeur d’aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE) du bassin Seine Normandie qui demande à ce que les nouveaux projets de construction ou d’extension privilégient une gestion des eaux pluviales à la source, sans raccordement direct ou indirect au réseau public. Les raisons pour lesquelles une gestion durable des eaux pluviales dans les projets d’aménagements urbains doit être imposée sont simples : Ne pas aggraver les risques d’inondation par l’imperméabilisation des sols, préserver la qualité des milieux naturels (Seine et étangs) en y limitant les rejets d’eaux usées, ce qui se produit lorsque les réseaux sont saturés par les eaux pluviales. Enfin, remettre l’eau pluviale dans le sol pour participer à la recharge de nappes

    Pour que les dispositifs de gestion des eaux pluviales soient intégrées de manière efficace et harmonieuse à leur environnement, il faut les envisager dans les projets d’aménagement et de requalification dès les premières phases de conception. C’est ce qu’on appelle réaliser une gestion intégrée des eaux pluviales. Elle se traduit par une tout d’abord par la désimperméabilisation des sols couverts d’une surface étanche (bitume, béton…) qui a pour objectif de lutter contre les inondations et la pollution chronique des eaux de ruissellement en permettant l’infiltration des eaux sur place.

    Ensuite, la renaturation des sols qui a pour but de retrouver un sol fertile sur des surfaces désimperméabilisées, en veillant à ce que la surface soit connectée avec la nappe phréatique en passant par un sol continu, vivant et abritant de la biodiversité. Cela est permis par de nouvelles structures végétales sur l’espace public, comme la création de noues et de fosses filantes plantées entre les pieds d’arbres ainsi que de forêts urbaines.

    Lorsque l’espace doit être circulé, comme sur les places de stationnement, les trottoirs et les rues piétonnes, il est possible de mettre en place des revêtements carrossables mais poreux qui laissent l’eau s’infiltrer. Il en existe de toute sortes avec chacun leurs propriétés spécifiques. On peut citer par exemple l’enrobée ou le béton poreux, les dalles alvéolaires engazonnées ou gravillonnées ou les pavés avec joints perméables et/ou végétalisés. Durant l’année 2023, sur le territoire de GPSO, 6 574 m² de revêtements imperméables ont été soit végétalisés, soit remplacés par des revêtements artificiels perméables.

  • VANVES A ACCUEILLIR UNE FONTAINE A BOIRE DU SEDIF POUR LES JO PARIS 2024

    Vanves fait partie des communes franciliennes qui verront s’installer une des 40 première fontaines pérénnes du SEDIF (syndicat des Eaux d’Ile de France), supporter officiel des JO. «Nous contribuons à l’engagement pour des Jeux plus responsables et fait le choix de mettre en place tous les moyens à sa disposition pour favoriser la consommation de l’eau du robinet produite dans ses usines» souligne André Santini, son président..    

    Dans le cadre de la Directive européenne «Eau potable» relative à l’amélioration des conditions d’accès de tous à l’eau destinée à la consommation humaine, le SEDIF va installer une quarantaine de fontaines pérennes d’ici le début des Jeux de Paris 2024, essentiellement à proximité des sites et des parcours voyageurs, sur les communes adhérentes traversées par le marathon et les épreuves cyclistes ainsi que dans les communes accueillant le passage de la flamme et les fans zone. ET c’st le cas à Vanves qui est riverain de l’Arena-Sud (Parc expositions de la Porte de Versailles) qui accueille des épreuves olympiques, et sera traversé par les épreuves cyclistes masculine et féminine.

    Le modèle choisi par le SEDIF, logoté et habillé aux couleurs du sport, est un véritable équipement de rafraîchissement multifonction, utile et éco-responsable. La fontaine à boire est accessible à tous (adultes, enfants, PMR). Elle est également autonome en énergie grâce à son panneau solaire intégré. Les équipements sont tous conçus, fabriqués et assemblés en France. Occasion de rappeler que «le bilan carbone de la production et distribution d’un litre d’eau potable est 400 à 1 000 fois moindre que celui de l’eau en bouteille».

    L’installation de fontaines se poursuivra sur l’ensemble des communes du SEDIF, à l’issue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. «Parce que l’eau est l’une des ressources les plus précieuses que nous avons et parce que la préservation de l’environnement est une cause qui nous touche toutes et tous, le SEDIF est fier de s’engager pour faciliter l’accès à l’eau» ajoute le SEDIF

  • 15e FESTIVAL DU FILM ECOLOGISTE DE VANVES ORGANISE PAR LA RUCHE SUR LE THEME DE LA BIODIVERSITE

    Ce week-end vanvéen qui marque le début des vacances de printemps pendant quinze jours, verra se dérouler   le 15e festival du film écologique organisé par La Ruche, non plus au lycée Michelet mais à la salle Panopée, et pendant 3 jours au lieu d’une semaine, sur le thème « Agir avec la biodiversité ». Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Marc Inguenaud, l’un des organisateurs de ce festival pour La Ruche de Vanves

    VAQ -Pourquoi avoir changé de lieu ?

    Marc Inguenaud : « Depuis sa création en 2009, le Festival a été systématiquement accueilli par le lycée Michelet dans la salle du théâtre. Mais, fin 2023, son administration nous a informé que les contraintes d'accès à la cité scolaire, suite au renforcement du niveau de sécurité Vigipirate, n'étaient plus compatibles avec la tenue de notre événement et que, si ces dernières étaient maintenues début 2024, nous ne pourrions pas y organiser la 15ème édition du festival.

    Ne voulant pas prendre le risque d'une annulation, nous avons donc décidé de renoncer au théâtre de Michelet et avons demandé à la Mairie s'il était possible qu'elle nous accueille dans l'une de ses salles. Sa réponse a été immédiate et, malgré notre demande tardive, la Ville nous a proposé le créneau du 5 au 7 avril à la salle Panopée.  

    VAQ - Pour le rendre plus facile d'accès ?

    M.I. : « Bien que cette période de début des vacances de printemps ne soit pas très favorable, nous espérons effectivement que la tenue du Festival dans une salle municipale augmente sa visibilité, et donc sa fréquentation, tout en lui permettant de toucher un nouveau public, sans désorienter nos habitués. 

    VAQ- Pourquoi le réduire à trois jours plutôt qu'une semaine ?

    M.I. «Tout en restant globalement sur le même nombre de séances, trois ou quatre, nous avons effectivement privilégié une programmation concentrée sur le weekend pour favoriser l'enchainement des projections-débats et accentuer ainsi la dimension «festival» où les spectateurs peuvent assister dans un temps réduit à plusieurs séances.

    VAQ - Quelles évolutions depuis 15 ans a-t-il connues ?

    M.I. : « Sur le fond, l'évolution majeure a sans doute été l'amélioration constante de la structuration de chaque festival. 

    De la simple juxtaposition de projections-débats des premières éditions sans autre lien que l'écologie, les dernières éditions proposent systématiquement un thème fédérateur qu'illustrent des séances mises en cohérence. Par exemple, la nouvelle édition consacrée à la Biodiversité enchaîne 4 séances couvrant les 3 grands espaces du vivant : Les villes, les campagnes et les océans. Les deux séances du samedi consacrées aux campagnes et à l'agriculture mettent en perpective deux approches différentes de la défense de la biodiversité : Le «laisser faire » (ou le « ré-ensauvagement ») et la « planification » (ou la gestion complémentaire de l'agriculture et de la biodiversité).

    Sur la forme, nous avons ajouté « de Vanves » au nom du Festival pour mieux l'ancrer dans la ville et avons modernisé son image en confiant sa nouvelle identité visuelle à une graphiste vanvéenne de renom, Virginie Poilièvre. 

    VAQ - Et quelles sont ses perspectives ?

    M.I. : « Notre principale préoccupation pour les prochaines éditions est de toucher un public moins sensibilisé à l'écologie que le sont souvent nos habituels spectateurs . L'écho que nous donne l'hébergement municipal du Festival cette année, et que nous comptons bien renouveler, va sans doute contribuer à cet objectif. Mais c'est aussi par d'autres actions de La Ruche comme le Club écolo du collège Saint Exupéry ou celle, toute nouvelle, des Ateliers de La Ruche au Parc Pic, que nous espérons également atteindre ce nouveau public et particulièrement les jeunes. 

    LA PROGRAMMATION DU FESTIVAL CE WEED END

    Vendredi à 20H30 :  «Comment échapper à la canicule en ville ? (2023) de Nina Montané, avec Hugo Clément suivi d’un échange avec Hélène Soubelet, directrice générale de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité

    Samedi  à 15H :« L'Europe à la reconquête de la biodiversité » (2018) de Vincent Perazio et Nicolas Cennac et à  16H30 : «Des fraises pour le renard» (2020) de Thierry Robert et Stéphane Durand suivi d’un échange avec Bernard Chevassus-au-Louis, écologue, personnalité scientifique, président de l’association Humanité et Biodiversité.

    Dimanche à 17H à Panopée : « L'Océan vu du cœur (2023) de Iolande Cadrin-Rossignol et Marie-Dominique Michaud, avec Hubert Reeves  suivi d’un échange avec Jean-Benoît Charrassin, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle et directeur du LOCEAN (Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentations et Approches Numériques).