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  • VANVES AVEC GPSO VISE LE ZERO DECHET : IL Y A DU TRAVAIL !

    GPSO a mis en place une charte territoriale  d’engagement en faveur du  « Zéro déchet » que Vanves a co-signé comme les autres communes de l’interco, qui permet  de décliner des du Programme Local de Prévention des Déchets Ménages et Assimilés (PLPDMA), à un moment où le SYCTOM mène une campagne de communication grand public pour  sensibiliser les Franciliens à la réduction des déchets : «Moins de déchets c’est possible... en adoptant des éco-gestes» : «5,6 millions … c’est le nombre de tonnes de déchets ménagers et assimilés collectés en 2022 en Ile de France. En moyenne, chaque habitant de la métropole parisienne jette 456 kg de déchets par an. Cette quantité pourrait être réduite de 75 % grâce à un meilleur tri à la source des papiers, des emballages et des déchets alimentaires, mais aussi en adoptant de nouvelles habitudes et des choix de consommation plus responsables. Or cette réduction est devenue essentielle face aux enjeux environnementaux liés à l’exploitation des ressources naturelles et aux émissions de gaz à effet de serre, mais aussi aux enjeux économiques liés aux coûts de traitement et de transport» expliquent ses responsables qui n’en sont pas à leur première campagne, vu le travail de sensibilisation pour aboutir à des éco-gestes

    Cette charte offre la possibilité à Vanves d’identifier des actions à conduire, à raison d’une  action par an et par cible, parmi un panel de 30 actions à destination tout d’abord des établissements scolaires et périscolaires dans la lutte contre le gaspillage alimentaire (adaptation des menus, faciliter le don de denrées alimentaires) et la réduction des déchets ( réduire l’usage du plastique dans les cantines, réutiliser le matériel scolaire). Ensuite du marché dans l’encouragement au don alimentaire, l’incitation à la réduction des emballages.. et des commerces en les accompagnant pour les encourager à limiter les emballages, accepter le remplissage des gourdes au sein de leur établissements. Enfin, du CCAS et des services de solidarités dans la communication  sur les produits « faits soi-même », les jardins partagés, dans l’organisation de collectes solidaires ou pour développer des projets d’épiceries socialeset solidaires…

    L’une de ses premières actions sera de distribuer des kit de sensibilisation et de communication pédagogique « école zéro déchet », « commerce zéro déchet » avec une exposition itinérante « zéro déchet ». Le groupe écologiste, lors du conseil municipal du 1er octobre qui a avalisé cette charte, a regretté que la ville ne puisse ne retenir qu’une des trente actions cette année, les considérant « toutes bonnes » : « Il faudrait toutes les cocher » a souligné Pierre Toulouse (EELV). Curieusement, le groupe écologiste s’est abstenu sur cette délibération

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN ETAT D’URGENCE ET EN CONFINEMENT : L’engourdissement général !

    Voilà quelques jours prés, deux semaines que les vanvéens vivent en confinement, et la ville en état d’urgence sanitaire. Ce qui n’a pas empêché les vanvéens de rendre un hommage unanime à Soliman Abbas, leur marchand de fruits et légumes du centre Ancien, qui a impressionné sa famille et son fils Mehdi qui a collé sur la vitrine sa boutique les dessins, les mails, les courriers qu’il a reçu. A tel point que le Parisien a consacré un article dans son édition de Jeudi dernier à ce primeur vanvéen. Les réseaux sociaux donnent une infime idée sur la façon dont vivent les vanvéens ce confinement, mais tous ont constaté un certain engourdissement général    

    Alors que les paroissiens vanvéens s’apprêtent  à vivre un troisième dimanche sans célébrations liturgiques aujourd’hui, le Pére curé Bertrand Auville propose quelques petites causeries spirituelles enregistrées deux fois par semaine. Il a incité à traduire cette communion spirituelle avec les prêtres de Vanves  par des gestes de charité et d’attention les uns envers les autres. Et tout spécialement envers les personnes âgées qui résident dans les maisons de retraite vanvéennes, très durement éprouvées par la peur et l’isolement. Il les a invité à suivre l’exceptionnelle bénédiction Urbi et Orbi du Pape François vendredi, assortie d’une indulgence plénière. Impressionnante images suivies en direct par de nombreux vanvéens, le pére curé avec ses fréres prêtres , les bénédictines sur grand écran dans la salle Saint Jean, avec ce pape seul sur le parvis de la basilique Saint Pierre, protégé d’une pluie romaine drû sous un auvent, invitant  à la prière face à «la tempête de la pandémie », exhortant « le monde apeuré et perdu à revoir ses priorités et à renouer avec la foi »… magnifiant « le dévouement des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux» et qui «sont en train d'écrire aujourd'hui les événements décisifs de notre histoire : Médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d'entretien, fournisseurs de soins à domicile, transporteurs, forces de l'ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d'autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul», a énuméré le pape François. Et puis cette bénédiction «Urbi et Orbi» (à la ville de Rome et au monde) non pas de la célèbre loggia du palais apostolique, uniquement à Noël et Pâques, temps forts du calendrier chrétien, ou à l'occasion de l'élection d'un pape, mais devant la porte de la basilique en brandissant bien haut  le Saint Sacrement alors que les cloches sonnaient.

    «C’était  d’une extrême sobriété, sans faste, sans déploiement, de la liturgie à l’état brut, la vérité d’un homme de Dieu et proche des hommes, qui essaie de réconforter ses fréres et monter une priére pour toute l’humanité. Cette place vide, et le pape avançant seule sous la pluie, était saisissant. C’est une vieille tradition, le pape Pie s’était ainsi  rendu sur le site d’un bombardement lors de la seconde guerre mondial. Au moment des épidémies de pestes aussi car  cela manifeste quelque chose de  la mission de l’Eglise et d’un prêtre» réagissait le pére curé Bertrand Auville  qui en fera un théme de son prochain entretien sur Facebook ou le site des paroisses de Vanves. «Pour l’instant on peut faire quelque chose, en étant davantage appeler à être, et  j’essaie d’être présent davantage, à défaut de faire,  et dans des actions de proximité en prenant le temps  de prendre des nouvelles, et c’est ce qu’il faut faire ni trop, ni trop peu»

    Le second sujet d’étonnement durant cette première quinzaine de confinement, c’est l’engourdissement général qui a saisi Vanves comme toute la Région Ile de France : RTE a enregistrée une baisse de 28% de la consommation électrique, le Syctom une baisse de 17% de la collecte d‘ordures ménagéres, la RATP une fréquentation qui n’est plus que 5 à 6% par rapport à la normale et la SNCF autour de 10% soit une baisse de 80 à 90% des usagers, amenant ses entreprises à réduire leur trafic et à fermer des stations de métro pour la RATP, ce qui n’est pas le cas pour les stations Malakoff Plateau de Vanves sur la ligne ou Corentin Celton sur la ligne 12 fréquentées par les vanveéens.  Airparif a relevé une amélioration de la qualité de l’air de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne consécutive à une baisse de plus de 60% des émissions d’oxydes de carbone, du jamais vu depuis 40 ans de mesures. Il en est de même pour le bruit où les mesures de BruitParif ont enregistré une baisse de 5 à 10 Décibels le long des axes routiers, de 2 à 7 Décibels le long des voies ferrées… «Avec la chute de la pollution sonore en ville, le paysage s’est beaucoup modifié. IL devient possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines»   

    D’ailleurs les riverains du par des expositions s’en aperçoivent puisqu’ils ne sont plus gênés par les nuisances engendrées par son activité qui est nulle, en dehors du parking 7 où a été installé un centre de dépistage mais uniquement pour le personnel médical et soignant . «Les salons sont au point mort, car on a tout arrêté jusqu’à fin Avril, soit on a annulé, soit on a repositionné certains congrés et salons à partir de Mai, avec une activité qui  va se prolonger au-delà du 14 Juillet contrairement à l’habitude» confiait le président de la CCI Paris Ile de France à l’auteur du Blog.  Ainsi la Foire de Paris a été reporté début Juillet.

  • POURQUOI LES ORDUNES N’ONT PAS ETE ENLEVES NORMALEMENT MEME A VANVES 

    A Vanves, cela se voit moins, contrairement à certains quartiers de Paris, et des villes voisines comme Issy les Moulineaux,  mais le ramassage des poubelles était toujours perturbé ces jours-ci, à cause de l’arrêt des trois incinérateurs d’ÎDF (Saint Ouen, Isséanne à Issy les Moulineaux, et Ivry) à l’appel de la CGT Énergie, pour protester contre le projet de réforme des retraites. Le préfet de police a réquisitionné à la demande du Syctom des personnels des usines pour «permettre le retour à un fonctionnement minimal» a indiqué le Syctom, organisme intercommunal qui gère les déchets d’une partie des communes d’ile de France, qui reconnaîssait que «la situation devient critique».  

    Un seul four a fonctionné sur les sept répartissur ses 3 usines, car le syndicat avait mis en place un filtrage des bennes entrantes à Saint-Ouen et un arrêt de la gestion des fosses à Isséane et Ivry-sur-Seine. Résultat: les bennes ne pouvaient plus déverser leurs déchets et repartir faire la collecte jusqu’au week-end dernier. Mais la galère devrait commencer à se régler, avec parait il le redémarrage d’Isséanne, mais il faut environ deux jours pour redémarrer les fours, et un retour à la normale. En attendant, alors que le Syctom récupère 6 000 tonnes par jour, une partie a été envoyée dans d'autres incinérateurs de la région, vite saturés. Le reste, environ 5 000 tonnes par jour, a dû être enfoui.

    Pour Hervé Marseille, sénateur UDI des Hauts-de-Seine que les vanvéens connaissent bien, le blocage coûte énormément d'argent au contribuable. Il déplore l'absence de prise de position des écologistes : «On ne les entend pas, ils sont muets dans cette circonstance. Et en plus l'État ne fait rien. On a demandé à ce que la police interviennent pour faire rouvrir les centres. Mais l'État attend parce qu'ils ne veut pas faire d'histoire. Il attend que les poubelles soient dans les rues» affirmait-il ses derniers jours. En outre, l'incinération contribue au chauffage urbain, et l'arrêt des fours prive la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) d'une partie de son approvisionnement.