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pape françois

  • EDITION SPECIALE : REACTIONS A VANVES A LA SUITE DU DECES DU PAPE FRANCOIS

    Quelle ne fut pas la surprise des vanvéens d’apprendre la disparition du pape François à leur réveil en ce lundi de Pâques alors que certains avaient assisté à sa bénédiction à la TV, la veille. «A l'annonce du décès du Pape, vers 9h45, nous avons sonné le grand carillon comme pour Pâques et sommes allées prier toutes ensemble à l'Eglise, comme nous le faisons dès l'annonce du retour au Père d'une soeur de la Congrégation :  Une hymne, la prière à Marie et une oraison pour confier le Pape à la miséricorde de Dieu, dans l'action de grâce pour ce qu'il a été » indiquait Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieur de la congrégation des sœurs Bénédictines de Vanves qui, dans l’action de grâce, a célébré la messe du lundi de Pâques  pour le pape François. «Aussitôt connue la mort du Saint-Père, le glas a sonné dans nos deux églises Saint-François-d’Assise et Saint-Rémy. Des bougies ont été mises à disposition des fidèles et des visiteurs de passage pour qu’ils puissent poser un geste de réconfort» ajoutait le pére curé de Vanves,  Xavier Schelker

    «Comme souvenir personnel, ce regard et ce temps en sept 2023 à l'audience quand je lui ai offert le livre sur la fondation au Vietnam écrit par S Colomban et une médaille de ste Bathilde, créée pour le centenaire de notre fondation. Il a écouté et m'a dit, C'est pour moi ? ... Merci, priez pour moi, et m'a bénie... un regard de vie» témoigne sœur Marie Madeleine Caseau (sur la photo avec le pape) pour qui « Le pape François est allé au bout de ce qu'il pouvait faire, dire, proposer, dans jamais se décourager.. Mon travail est difficile... disait-il à Marseille... Oui, et rendu difficile par les résistants du dedans. J'ai aimé son discours choc des maladies de la curie, et de l'Eglise... vrai électrochoc pour tous, pas en pharisien mais en publicain, prends pitié du pécheur que je suis.  Il a toujours eu une parole performante, qui faisait ce qu'elle disait.... ses appels incessants pour la paix, le désarmement, le dialogue. Il a mis l'église sur le chemin de la réforme avec courage".  

    La communauté va prier d'abord en action de grâce et vivre ces jours en revisitant les 12 années. Elle a d’ailleurs mis en évidence une photo du Pape et une bougie allumée, jusqu'aux obsèques prévues samedi prochain (à 10H) «Nous allons suivre les émissions proposées, et régler notre horaire en fonction de ce qui sera prévu pour accompagner le Pape en sa dernière demeure terrestre. Nous commencerons avec toute l'église à prier pour le conclave. là encore, en temps voulu, nous verrons en communauté, comment le marquer, Un temps de prière quotidien, propre ». 

    «Notre paroisse va maintenant vivre le temps du deuil du Pape François. Lors de la célébration de la messe, le nom du Pape est toujours mentionné avant le nom de l’évêque du lieu. Le Siège apostolique étant maintenant vacant, le nom du Pape n’est donc plus mentionné. S’ouvrira ensuite la période du conclave au cours de laquelle nous prierons pour le futur Pape sans encore le connaître » ajoutait de son côté le pére curé Xavier Schelker pour qui, « ce Pape aura marqué les fidèles par ses trois visites en France : à Strasbourg, à Marseille et à Ajaccio. Il aura également marqué les non-chrétiens par ses prises de position concernant les préoccupations contemporaines ».

    Nos élus ont bien sûr réagi, sur les réseaux sociaux :  «En ce lundi de Pâques, j’adresse mes sincères condoléances à l’ensemble des catholiques, suite au décès du Pape François. Son engagement pour la paix, pour les plus modestes, mais aussi pour l'environnement et pour les pays du sud continuera d’inspirer les générations futures » soulignait Bernard Gauducheau maire de Vanves. « Homme de foi et d’espérance, sincère et passionné, le Pape François n’a cessé de porter la voix des plus faibles et de dénoncer la guerre et les excès du monde. Ses 12 ans de pontificat auront profondément marqué l’Église catholique. À tous nos compatriotes catholiques, à toutes celles et ceux animés par la foi, à toutes celles et ceux qui le pleurent aujourd’hui, je veux adresser mes condoléances » ajoutait Gabriel Attal député de Vanves

  • SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU, MERE SUPERIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES A RENCONTRE LE PAPE FRANCOIS JUSTE AVANT MARSEILLE

    Après ses trois jours de visite du Roi Charles III en France auquel a participé un vanvéen, Paul Guillaud, président de l’UNC de Vanves, puisqu’il était présent à la cérémonie d’accueil et de ravivage de la Flamme mercredi dernier, c’est au tour du pape François d’être accueilli à Marseille depuis hier en d’après midi. Une vanvéenne a eu l’occasion de le rencontrer, une semaine auparavant : Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieur des Bénédictines de Vanves (sur la photo) qui participait à un congrés international des Oblates bénédictins. Elle lui a remis le livre de Sœur Colomban qui a vécut au prieuré Saint Bathilde « Mémoire d’avenir – fondation d’un monastère de bénédictines sur les hauts plateaux du Viet-Nam (1954-1975) » et une médaille du centenaire de Sainte Bathilde : « C’est pour moi ! » m’a-t-il dit. « Merci beaucoup ! Priez pour moi !» témoigne sœur Marie Madeleine qui a été émue par cette audience privée où il a salué chacun des 170 participants à ce congrés, après une intervention sur l’hospitalité. Pas sur le coup. « Mais c’est lorsque je suis rentré samedi matin au prieuré, lors d’une des priéres du matin, que je suis restée sans voix »  C’est le troisième pape qu’elle a rencontré avec Benoit XVI et Jean Paul II  

    Occasion de rappeler qu’un pape était venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Sulpice  dont les murs longent une partie de notre ville : Le pape Jean Paul II était venu  à l’occasion de sa première visite en France. A l’époque, jeune localier collaborant à Point d’Appui, journal municipal d’Issy les Moulineaux et la Tribune Régionale, j’avais couvert son court séjour au séminaire d’Issy les Moulineaux, un certain dimanche 1er Juin 1980. Il était arrivé en hélicoptére blanc qui s’était posée dans le jardin intérieur grâce à un pilote expérimentée, balayant tous les parterres de fleurs qui avaient été plantés par le jardinier pour cette occasion. Dés sa descente, il avait été salué par la municipalité conduite (déjà) par le tout jeune maire André Santini, entouré de certains de ses collègues. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, son attention aux autres, exprimant une foi profonde. Et très vite, il avait rejoint dans la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles, l’ensemble des evêques français pour une réunion à huis (photograhié par le photographe officicel du Vatican, celui de Paris Match et un modeste localier qui a donné un  tirage aux archives de la ville).

    En dehors des photos, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils sur lesquels se sont assis le souverain pontif, l’archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux. Aujourd’hui ils trônent dans la salle des mariages de l’hôtel de Ville d’Issy avec une plaque rappelant le nom des éminences. André Santini avait alors, à l’époque, accepté de prêter les fauteuils de la Municipalité à l’église de France pour cette réunion.

    Mais ce n’est pas tout, car André Santini avait joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture découverte du séminaire pour traverser les rues d’Issy où s’étaient amassée une foule très nombreuse. Il avait négocié pied à pied avec Mgr Macinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de sa sécurité, alors que le pape rencontrait les représentants français des autres cultes, puis les jeunes séminaristes avec lesquels il avait diné. Cette négociation fut couronné de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, après l’attentat de la place Saint Pierre. Et quel ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa fille soulevé et embrassé par le pape pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque Jean Paul repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au Parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. C'est pourquoi le jardin public ouvert sur une partie du domaine du séminaire porte le nom de Jean Paul II. 

  • ECHANGES AU CAFE THEO DE VANVES SUR L’UKRAINE

    Le café théo pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, se veut un lieu de convivialité et d’échange autant que de questionnement et de recherche de sens, enrichie par la diversité des horizons. Chacun est bienvenu un samedi matin tous les six semaines à 10H à la Girafe pour une heure et demie  Le thème est introduit par une personne.  Un débat suit, où chacun s’exprime dans une discussion toujours amicale et respectueuse de l'opinion et des aspirations spirituelles de l'autre. Ceux qui préfèrent seulement écouter sans intervenir ont aussi leur place. Ce samedi  c’est « repentance ou comment réparer ses erreurs du passé »,  Le 14 Mai « quelles traces après nous ? », le 25 juin : » bilan et projets »

    Ne croyez pas ses participants sont hors sol, l’actualité revenant comme un boomerang, comme ce fut le cas avec les attentats en 2013/2015, les réfugiés plus tard, et maintenant la guerre en ukraine quelques jours après le déclenchement de l’invasion russe. Occasion de traduire le ressenti de quelques vanvéens alors que le théme était «le politique sert il le religieux ou le contraire ? » lors du dernier café Théo . «L’actualité oblige à parler de l’Ukraine et de l’utilisation des religieux. Le patriache Cyril a légitimé la guerre comme une guerre de civilisation contre l’Occident. Un raccourci incroyable. Et il a défendu Poutine. On a là, un cas de figure que l’on croyait disparu, le religieux se mettant au service du politique. On a là un anti modèle du rapport religieux-politique » expliquait l’un  des participants en soulignant que cette prise de position a soulevé des protestations, notamment de religieux ukrainins de l’obédience de patriache de Moscou. « les néo-conservateurs du monde entier s’appuient sur les religieux. Regadez ce qui se passe aux USA ! » - « Et en Israël !». – « En tous les cas, cette église orthodoxe qui soutient cette guerre m’a choquée. S’il n’y avait pas eu ce soutien, cela aurait pu changer les choses ! »

    Inévitablement, l’un des participants a relevé que « les réactions du pape François sont assez singulières. Il a condamné la guerre sans nommer les agresseurs ! ». Un autre a constaté « qu’il est timide dans ses réactions. Il aurait dû être plus violent !. Tout cela n’est pas très glorieux ». Tandis qu’un troisiéme  plus sévère encore déclarait : « cela me rappelle Pie XI qui n’a pas condamné la Shoah ! cela l’aurait grandit » - «Le pape est dans une position difficile. Il ne veut pax rompre le dialogue avec la patriarche de Russie ! » -  « Oui mais devant l’ignominie, on risque de se couper de l’opinion publique » - «Il faut continuer à dialoguer pour arriver à quelque chose. C’est ce que fait Macron ! ». Exemple d’échanges qu’a suscité ce conflit sur le continent européen entre chrétiens et vanvéens de toute obédience dont certains se mobilisent pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens qui arrivent en France