Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire

  • L’HISTOIRE DU BOULANGER «LE MOULIN DE LA VIERGE » A VANVES

    « À Vanves, au XIVe siècle, un pauvre meunier revient de la guerre. Il est sans le sous. Il est tenté de passer un pacte avec le diable pour gagner sa vie, à condition de devenir son esclave. Le meunier  a un doute, hésite et demande conseil à la Vierge qui apparait  et lui répond : Tu vas faire un  parchemin comme tu sais le faire, pour passer un contrat, et le signer. Mais comme il est illétré, il fait donc une croix, et le diable disparaît  au vu du parchemin». Voilà cette histoire qu’ont entendu cette semaine, dans la Matinale de France Inter, les vanvéens qui l’écoutent. Son auteur,  François Sureau,  avocat, écrivain, poète, membre de l’Académie française,  auteur d'une nouvelle dans « Brèves rencontres » (Gallimard), recueil une palanquée de bons écrivains français, Monica Sabolo, Hervé Le Tellier, François-Henri Désérable, Natacha Appanah…notamment qui l'été dernier, sur l'antenne de France Inter, avaient entendu raconté neuf nouvelles écrites maintenant dans ce livre

    Pour la publication du recueil, il avait proposé une bréve rencontre avec le diable qui débute par cette phrase : « La rencontre avec le diable est toujours décevante, sauf en littérature.»  Le « véritable » démon, François Sureau ne s’en moque pas, d’autant plus que sa plus grande terreur d'adolescent a été d'aller assister à la sortie du film «L'Exorciste» de Friedkin, d'après William Peter Blatty, et d'avoir mis une bonne semaine à m'en remettre. «Le diable de Montmartre est tout à fait différent du diable de Vanves. Le premier est une sorte de normalien qui fait des canulars. C'est un plaisantin. Les maximes de Chamfort racontent comment à la Régence, un grand seigneur libertin allait avec ses copains dans les carrières de Montmartre ou de Vaugirard essayer d'invoquer le diable. Et le personnage maléfique n'apparaissait jamais, sauf pour tirer la barbe des plaisantins du coin qui se répandaient partout en criant Victoire et malheur. Tandis que le second est plus sérieux». Il parait qu’une boulangerie a été baptisée « Le moulin de la Vierge ». Mais elle n’était pas à Vanves, mais dans le 14e arrondissement, tout proche

  • 78 ANS APRES, VANVES CELEBRE SA LIBERATION

    Une cérémonie s’est déroulé hier en fin d’après-midi devant le monument aux morts pour célébrer  le 78e anniversaire de la Libération de Vanves comme à Paris bien sûr et dans les communes environnantes, comme Montrouge où une plaque en hommage à Cécile et Henri Rol-Tanguy a été dévoilée en leur hommage, en présence de leurs enfants, Allée Rol-Tanguy dans le square des Etats-Unis, avec une exposition qui leur ait également consacrée jusqu’au 1er septembre dans cette allée. Un couple qui a joué un rôle clef dans la Résistance et la libération de Paris et de ses voisines comme Vanves. La ville de Paris a rendu hommage à Hubert Germain, le dernier Compagnon de la libération  décédé en octobre 2021 à l'âge de 101 ans, et elle est revenue  «sur ce qui s'est passé en 1942», notamment lors de «la Rafle du Vel d'Hiv'», «la mise en place de la Shoah de façon intensive» et «la participation de la police de Vichy à ces exactions» lors de la cérémonie sur le parvis de l’hôtel de ville. «Ses commémorations sont d'autant plus «importantes, qu'on a vu ces derniers temps combien il y avait de tentatives de falsifications de l’Histoire. C'est important de commémorer ces grand moments où les citoyens, d'abord les Résistants suivis petit à petit par les Parisiens eux-mêmes, ont pris les armes pour lutter contre les Allemands et libérer Paris le 25 août 1944»

    Le 25 Août 1944 était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passait dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils furent tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté terrorisérent plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il

  • LORSQUE LE GENERAL DE GAULLE S’EST ARRÊTE A VANVES

    La plupart des candidats à la candidature LR pour les présidentielles, Valérie Pécresse avec des lycéens franciliens, , Anne Hidalgo, la candidate PS à l’Elysée, le premier Ministre Jean Castex seront aujourd’hui à Colombey les deux Eglises à l’occasion du 51e anniversaire de la disparition du Général de Gaulle. A Vanves un simple dépôt de gerbe est organisé par la section LR de Vanves à 19H30 square Marceau devant la plaque du Général de Gaulle. Mais saviez-vous que le général de Gaulle s’était déplacé à Vanves voilà 50 ans le 11 Mars 1951

    Ainsi le général de Gaulle a rendu visite à Vanves ce jour là. Il en reste un témoignage important : sa signature sur le livre d’or communal : « Le général de Gaulle, libérateur de la Patrie». L’Institut Charles Gaulle avait permis de retrouver le texte du discours  qu’il prononça alors devant les jeunes du RPF (Rassemblement Pour le Peuple Français)  et quelques photos qui furent présentés lors d’une exposition organisée en Novembre 1990 pour le centième anniversaire de la naissance du Général de Gaulle. Pierre Lefranc, président de l’Institut Charles de Gaulle avait fait parvenir un témoignage, encore impressionné par la qualité de l’allocation du Général de Gaulle dans la salle Henri Darien, par la ferveur des jeunes, par l’accueil de la Municipalité dirigée alors par René Plazanet, et la population bien sûr. Responsable national des Jeunes et des Etudiants du RPF, il a tenu en haleine ses jeunes pendant plusd’une heure en fin d’après-midi, le Général rencontrant lesélus à Levallois auparavant, arriva avec 45 mn de retard

    Le secrétaire général de Mairie de l’époque, M.Ornix, se souvenait d’une anedocte lors de l’accueil : « L’ensemble des membres de la Municipalité et du Conseil Municipal était rangé en file indienne pour faire honneur au général de Gaulle, lequel pour serrer les mains des conseillers municipaux de petite taille, qui me cotoyait, eu un petit sourire en me saluant ! Sans doute parce que nous étions de la même grandeur ! »   

    Pierre Lefranc l’accueilllit par quelques mots, attirant l’attention des jeunes leur chance de servir une aussi grande cause sous la conduite d’un homme exceptionnel. «Les mots choisis pour parler de De Gaulle, durent lui paraître pêcher par leur caractère un peu propos superlatif, car l’entendis murmurer « allons ! allons !». Du coup je perdis le fil et restait muet. Une demi-minute passa dont je n’ai pas le sentiment qu’il en soit de plus longue dont je me demande encore elle parvint à s’écouler » témoignait il moins de 40 après. « Quoiqu’il en ait été, cette réunion a laissé un grand souvenir en raison de la qualité de l’allocution, de la ferveur des jeuns dont beaucoup ont appuyé fidèlement le général durant toute son action publique et de l’accueil e la municipalité et de la population de Vanves »

    Il a expliqué à ces jeunes voilà 50 ans, que « le rayonnement de l’influence de la jeunesse dans un pays, est quelque chose de capital. On ne s’en passe pas. IL faut prendre cette influence, il faut prendre ce rayonnement. Voilà votre rôle, tout de suite, dés à présent ». Des paroles tout à fait d'actualité.