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  • BIENTOT UNE « VELO-RUE » DANS LES HAUTS DE VANVES

    A l’occasion  de la seconde rencontre publique de quartier consacré aux Hauts de Vanves, lundi soir à l’école Larmeroux, animée par Julie Messier maire adjointe, il a été beaucoup question des chantiers en cours et notamment autour du réaménagement de la rue Raymond Marcheron, avec une annonce : La réalisation de la première « vélo-rue » de Vanves sur l’axe Docteur Delafosse-Aristide Briand entre les rues de Châtillon et Diderot

    IL s’agit d’un axe très fréquenté dans les deux sens par les cyclistes, à cause non seulement des travaux sur la rue Marcheron, mais aussi parce que les rues René Coche et Victor Basch ont été réaménagé l’année dernière avec des pistes cyclables. Il s’agit là, après les zones de rencontres où la vitesse est limité à 20 km/h comme le long de la rue Sadi Carnot, d’une rue réservée au vélo qui ont la priorité, où peuvent circuler et stationner les véhicules – le stationnement bilatéral sera conservé - avec plusieurs aménagements spécifiques : Une signalisation verticale pour l’annoncer  et l’identifier, avec un logo « vélo rue ».  Une autre horizontale avec une partie de la chaussée en résine beige sur laquelle les vélos circulent. Et des stops à chaque intersection avec les rues perpendiculaires. GPSO prévoit cet aménagement dés la fin du chantier de la rue Raymond Marcheron, car pour l’instant, cet axe sert de délestage, d’autant plus que ces jours-ci les rues des Fréres Chapelles et René Coche sont être mis en impasse avec inversement du sens interdit d’A.Briand entre Diderot et René Coche.

    A une question d’un participant, le représentant de GPSO a indiqué qu’il est prévu dans un second temps un réaménagement complet de la rue Aristide Briand, quand, de surcroît, les projets ou les chantiers de nouvelles constructions immobilières seront terminés et qui perturbent la vie des riverains, notamment avec la circulation des camions, ou la déviation des circulations piétonnes, car les chantiers occupent les trottoirs,  qui ont fait l’objet de remarques de plusieurs intervenants . Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’Urbanisme a précisé, à la suite d’une question que « c’est tout simplement pour une raison de sécurité, afin d’éviter les accidents ! ».

    Julie Messier qui a fait le point sur les travaux en cours de la rue Raymond Marcheron, a indiquée que du côté impair, le réaménagement des trottoirs réalisé avec leur végétalisation en cours, que la prochaine étape concerne ceux côté pair, compris entre la place de l’Insurrection et René Coche. Par la suite, interviendront le revêtement de la chaussée et l’éclairage

  • LA CITE DU 13 A VANVES A PERDU LE FONDATEUR DE SON AMICALE : CHRISTIAN PRINGARBE

    Les habitants du square Payet Dortail communément appelé « Le 13 » a perdu ses jours-ci l’une de ses grandes figures : Christian Pringarbe.

    Il avait créé l’ALASTA (Association des Locataires du Square 13 Teriz’Alicale)  qui réunit les locataires du « 13 » au milieu des années  2010, pour « recréer du lien social dans la résidence »  afin que « ses habitants se reparlent, se saluent, soient plus polis entre eux »  comme l’époque de sa  création entre les deux guerres où il y avait une vie sociale. Et il avait réussi en organisant une première fête des voisins en Mai 2015 sur le thème des Saveurs du Monde où chacun avait apporté un plat de chez lui, un concours de pétanque, une fête d’Halloween, un goûter de Noël, une chasse aux œufs à Pâques, mais aussi des ateliers de bricolages,  de jardinages, du soutien scolaire et de l’aide aux devoirs, avec une bibliothéque de livres pour enfants donnés par des locataires.  

    Il avait permis à cette résidence de retrouver une ambiance : « On sent que cette cité revit. On s’est rapprochée alors qu’avant, on s’ignorait ! On vit en collectivité avec ses bons et ses mauvais côtés, mais on s’entraide, on va voir nos personnes âgées pour prendre des nouvelles, voir si cela va bien » témoignaient certains résidents sur le blog. Il avait eu la volonté de s’entraider pour de menus petits travaux à effectuer dans l’habitat et recenser ce qu’il faudrait améliorer pour le signaler  à l’office départemental HLM sans empiéter sur le travail du gardien, comme l’installation d’un contrôle d’accès

    A relire « Ceux du 13 » l’histoire d’une cité d’HLM à Vanves, écrit par René Sedes, on comprend mieux pourquoi Christian Pringarbe avait souhaité renouer avec l’âge d’or qu’a vécut le square Payret Dortail, du nom de son architecte, entre 1930  et  1939. A l’époque, « ses habitants  installèrent un Foyer des locataires dans un atelier d’artiste « lieu de rencontre, « caisse de résonance » ou « condensateur de la cité », comme on voudra. C’est là que seront combattus l’isolement et l’anonymat. On y pratiquera des activités de toutes sortes, et notamment des cours d’enseignement ménager, prolongeant ainsi pour jeunes et adultes, l’œuvre de l’école » écrivait il  en parlant de la création d’une mini maison de la culture où seront organisé des séances de cinéma hebdomadaires attirant une centaine de spectateurs, des petits spectacles costumés, des cours d’art dramatique avec la création d’une petite troupe…

    « Mais la guerre de 1939-45 aura rompu bien des liens et fissuré la cohésion qui unissaient les premiers résidents », « le cœur n’y étant plus ! » à la Libération. Mais comme le notait l’historien de Vanves « l’esprit imprimé à l’origine à cette cité semble bien avoir perduré, grâce sans doute à ses dimensions mesurées faisant que tout le monde se connaît plus ou moins »… « les locataires agissant spontanément en général avec rapidité et efficacité, en intervenant auprès des personnes intéressées  pour les raisonner ou auprès de l’office » lorsqu’il y a des problèmes,  « afin que tout rentre dans l’ordre ».

    Et ils l’ont encore prouvé en  recréant ce lien social que certains voudraient voir perdurer, comme ils ont fait état lors d’une réunion publique du quartierles Hauts de Vanves en 2024. Preuve comme l’a noté si justement René Sedes, que les plus anciens, mais aussi les habitants plus récents manifestent un attachement particulier pour cette cité-square.