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  • VOILA 5 ANS, VANVES VIVAIT UNE SEMAINE SAINTE ET UNE FETE DE PAQUES INEDITES A CAUSE DU COVID

    Après une semaine mitigée marquée par la tempête Olivier en Ile de France, le week-end de Pâques s’annonce maussade. Une dépression devrait se faire sentir à la fin de la journée de samedi, après un temps sec, avec des averses qui arriveront dans la soirée et continuer toute la journée de dimanche. Quelques éclaircies devraient toutefois percer dans le ciel. Le temps sera instable pour la journée du lundi de Pâques. Avec des températures de saison qui  ne dépasseront pas les 18 degrés durant ses trois jours.

    Rien tel voilà 5 ans où le temps était beaucoup plus ensoleillé, sec et chaud, durant un week-end Pascal (des 11-12-13 avril 2020) que les vanvéens avaient vécu  d’une manière tout à fait particulière, en raison de la crise sanitaire Covid-19 et des dispositifs de confinement. Et que le Blog rappelle à un moment où on reparle de cette crise sanitaire dans les médias.   Les deux paroisses avaient vécu ce moment qui constitue le coeur et le sommet de l’année liturgique sans aucun rassemblement mais en communion spirituelle avec les fidèles.

    D’ailleurs le pére curé Bertrand Auville  (sur la photo lors d'une causerie dominicale) alors curé de Vanves, avait invité les vanvéens à suivre, en communion avec les prêtres de la paroisse,  ce qui a été prévu par le diocése des Hauts de Seine qui avait organisé les grands offices de la Semaine Sainte en l'église Sainte-Marie des Fontenelles de Nanterre qui jouxte le siége du diocése retransmis sur Facebook et You Tube. Bertrand Auville avait organisé une causerie (sur le site paroissial facebook)  comme il le faisait chaque dimanche en fin d’après midi sur la semaine sainte lors du dimanche des Rameaux et le jeudi saint sur le sacerdoce. «Pour l’instant on peut faire quelque chose, en étant davantage appeler à être, et  j’essaie d’être présent davantage, à défaut de faire, et dans des actions de proximité en prenant le temps de prendre des nouvelles, et c’est ce qu’il faut faire ni trop, ni trop peu» expliquait il alors.

    Les sœurs bénédictines qui étaient là, vraiment cloitrés à cause du confinement, ont pu accueillir durant ce week-end Pascal un  prêtre qui était arrivé pour le jeudi saint et resté en confinement avec elles jusqu'à Pâques pour célébrer avec sobriété le Mystère Pascal selon les instructions reçues de Rome et leurs habitudes monastiques. Elles avaient demandées aux amis d'envoyer intentions de prière et une photo pour faire des panneaux dans l'Eglise qui sont restées longtemps  après le confinement « afin de manifester la prière de la communauté pour tous. Nous sommes en communauté une petite cellule d'église et nous pourrons ainsi en «Corps du Christ» ressuscité le rendre présent dans sa victoire définitive sur la souffrance et le mal. Notre espérance pascale jaillit du coeur ouvert du Christ Rédempteur, nous sommes aujourd'hui ses membres à part entière, tous ! » soulignait Marie Soeur Madeleine, mére supérieure.

    Quelques jours auparavant, le 27 Mars, de nombreux vanvéens avaient suivi l’exceptionnelle bénédiction Urbi et Orbi du Pape François, assortie d’une indulgence plénière, le pére curé avec ses collègues dans une salle du presbystére de Saint Remy, les bénédictines sur grand écran dans la salle Saint Jean, avec ce pape seul sur le parvis de la basilique Saint Pierre, protégé d’une pluie romaine drû sous un auvant, invitant  à la prière face à «la tempête de la pandémie », exhortant « le monde apeuré et perdu à revoir ses priorités et à renouer avec la foi »… magnifiant « le dévouement des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux» et qui «sont en train d'écrire aujourd'hui les événements décisifs de notre histoire : Médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d'entretien, fournisseurs de soins à domicile, transporteurs, forces de l'ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d'autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul».

    Avec cette bénédiction «Urbi et Orbi» (à la ville de Rome et au monde) non pas de la célèbre loggia du palais apostolique,  mais devant la porte de la basilique en brandissant bien haut  le Saint Sacrement alors que les cloches sonnaient. «C’était  d’une extrême sobriété, sans faste, sans déploiement, de la liturgie à l’état brut, la vérité d’un homme de Dieu et proche des hommes, qui essaie de réconforter ses fréres et monter une priére pour toute l’humanité. Cette place vide, et le pape avançant seule sous la pluie, était saisissant. C’est une vieille tradition, le pape Pie s’était ainsi  rendu sur le site d’un bombardement lors de la seconde guerre mondial. Au moment des épidémies de pestes aussi car  cela manifeste quelque chose de  la mission de l’Eglise et d’un prêtre»  commentait alors Bertrand Auville. 

  • APRES LE PROJET 360, VANVES S’APPRETE A INAUGURER LE FOYER HOSTA DE WOODEUM AU DESSUS DU PERIPH

    Le quartier du Plateau jouxtant le Périph et la porte Brancion prend forme avec l’inauguration 360 de l’immeuble de Mata Capital, et bientôt celle du foyer pour jeunes travailleurs de Woodeum au dessus du Périph : Hosta Résidence. Construite sur la dalle de franchissement déjà existante, la structure est intégralement en bois massif, un matériau choisi aussi bien pour sa légèreté que son aspect bas-carbone. Elle compte 114 logements, réparti sur 8 étages, avec des espaces partagés, dont certains sont visibles depuis le périphérique à travers une façade aux allures de vitrine. Deux commerces seront également installés en rez-de-chaussée.

    L’immeuble répond à des normes de traitement de l’air destinées à protéger ses habitants de la pollution atmosphérique générée par le périphérique. Une commission ECRAIN® organisée par l’ADEME et Ekopolis afin d’évaluer des projets de bâtiments sur le volet de la qualité de l’air intérieur, a réunie  le 4 avril dernier  pour la première fois dans les locaux de l’Établissement Public d’Aménagement Universitaire de la Région Ile-de-France (EPAURIF), une soixante de professionnels venus pour en apprendre davantage sur les enjeux de la qualité de l’air intérieur. Un enjeu crucial lorsqu’on estime que  l'exposition à la pollution dans les bâtiments non industriels, est  responsable de 20 000 décès prématurés par an en France.

    Le promoteur Woodeum et l’agence Hardel ont parlés « d’un projet d’une complexité sans nom », qui avait peu de chances de voir le jour alors que des associations, et notamment Agir sur le Plateau s’inquiétait des risques sanitaires, de pollution de l’air, de bruit. Woodeum a réalisé, à sa propre initiative, une étude d'impacts et s'est entouré des bureaux d’études experts Artelia et Numtec pour mener des mesures spécifiques, telles que la réalisation d'études sur site pour mesurer le niveau de Nox, et de particules en suspension et de particules fines dans l'air. Mais également, de simulations de l'écoulement d'air autour des bâtiments existants. Ou encore, une analyse sous forme de mécanique des fluides 3D de l'évolution des concentrations des polluants en hauteur selon chaque orientation de façades.   

    Et pourtant, grâce à un accompagnement soutenu en démarche ECRAINS®, le projet livré peut aujourd’hui se vanter d'offrir une QAI «3x supérieure à celle d’un bâti haussmannien sur un grand boulevard parisien », notamment grâce à un système de filtration moléculaire ainsi qu’une «double-peau » extérieure, avec menuiseries épaisses et espace tampon de 60 cm. «Pour le traitement de l'air intérieur, une ventilation à double flux avec un système de filtration à hautes performances a été intégrée dans la conception du bâtiment de manière à garantir la qualité de l'air intérieur et à ne pas exposer les résidents à la pollution, chose rare s'agissant d'un bâtiment résidentiel. Aucun logement n'est orienté directement vers le périphérique (côté ouest). La double peau vitrée joue son rôle dans la performance acoustique. Pour ce qui est du confort thermique, les concepteurs ont équipé les salons communs de brises soleil positionnés entre la première et la seconde peau vitrée. Les logements sont équipés d'un brasseur d'air et de stores extérieurs positionnés entre les deux peaux vitrées. Les jardins d'hiver des logements jouent aussi un rôle essentiel dans le confort thermique des résidents «puisqu'ils créent un sas ventilé naturellement au droit de chaque habitation»  rappelaient récemment les architectes de ce foyer

  • UN BALLON LABORATOIRE VOLANT AU SERVICE DU CLIMAT REVIENT DANS LE CIEL PARISIEN ET L’HORIZON DE VANVES

    Les vanvéens ont pu apercevoir à l’horizon au-dessus des toits des maisons et immeubles  vanvéens, ce ballon qui s’éléve du parc André Citroen  pour flotter dans le ciel parisien, après trois mois d’absence. C’est une nouvelle version du ballon Generali qui, comme sa version précédente, aura deux missions :

    Tout d’abord offrir une vue de la capitale à 150 mètres de hauteur. Capable d’embarquer jusqu’à 30 personnes en même temps, il permet d’admirer la vue sans bruit, en contact direct avec l’air. Une belle destination pour ses vacances de printemps, sachant que depuis son inauguration, en juillet 1999,  1 500 000 passagers ont testé l’expérience.

    Ensuite, il permet aux scientifiques d’analyser l’atmosphère. Sur sa nacelle, un instrument de pointe, le LOAC (Light Optical Aerosol Counter) permet de mesurer 24 heures sur 24 la quantité de particules fines, mais aussi l’ozone (grâce à un instrument du LISA) et le pollen. Des données qui permettent de voir que la pollution de l’air a diminué à Paris en l’espace de vingt ans.

    Selon l’Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France : «Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) - un gaz polluant qui aggrave notamment le risque de mortalité lié au diabète et aux AVC - ont baissé en moyenne de 45 % entre 2014 et 2024 (- 50 % entre 2004 et 2024). Les concentrations de particules fines (PM2.5), dont l’inhalation augmente le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et impacte la santé périnatale, ont baissé en moyenne de 35 % entre 2014 et 2024 (- 55 % entre 2004 et 2024)» a rapporté l’organisme. «Les indicateurs d’impact sur la santé de l’ozone de basse altitude (O3) - nocif pour le système respiratoire - ont globalement stagné entre 2004 et 2024, avec des variations fortes d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques». Enfin, les décès prématurés dus à la pollution de l’air sont également en baisse : de 10 000 par an en Île-de-France en 2010 à 6 200 en 2019

    «Le Ballon Generali de Paris est un exemple unique au monde, réunissant science, pédagogie et émerveillement », estiment Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, co-fondateurs d’Aérophile qui ont annoncé un nouvel affichage pédagogique au service de la sensibilisation au réchauffement climatique sera dévoilé le 29 Avril, quelques mois avant les 10 ans de l’Accord de Paris sur le climat (2015), où les États signataires se sont engagés à limiter l’augmentation des températures à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900).

    «Dix ans après la signature de l’Accord de Paris, l’urgence climatique n’a jamais été aussi pressante. Alors que le climatoscepticisme progresse et que les ambitions internationales vacillent, nous devons plus que jamais nous appuyer sur la science. Ce véritable laboratoire volant en plein cœur de Paris est une chance pour faire progresser la recherche de pointe sur le climat et la qualité de l’air. C’est aussi un outil précieux pour sensibiliser les visiteurs à la réalité des dérèglements en cours et à l’impératif d’agir» explique-t-on du côté de la ville de Paris