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  • APRES LE PROJET 360, VANVES S’APPRETE A INAUGURER LE FOYER HOSTA DE WOODEUM AU DESSUS DU PERIPH

    Le quartier du Plateau jouxtant le Périph et la porte Brancion prend forme avec l’inauguration 360 de l’immeuble de Mata Capital, et bientôt celle du foyer pour jeunes travailleurs de Woodeum au dessus du Périph : Hosta Résidence. Construite sur la dalle de franchissement déjà existante, la structure est intégralement en bois massif, un matériau choisi aussi bien pour sa légèreté que son aspect bas-carbone. Elle compte 114 logements, réparti sur 8 étages, avec des espaces partagés, dont certains sont visibles depuis le périphérique à travers une façade aux allures de vitrine. Deux commerces seront également installés en rez-de-chaussée.

    L’immeuble répond à des normes de traitement de l’air destinées à protéger ses habitants de la pollution atmosphérique générée par le périphérique. Une commission ECRAIN® organisée par l’ADEME et Ekopolis afin d’évaluer des projets de bâtiments sur le volet de la qualité de l’air intérieur, a réunie  le 4 avril dernier  pour la première fois dans les locaux de l’Établissement Public d’Aménagement Universitaire de la Région Ile-de-France (EPAURIF), une soixante de professionnels venus pour en apprendre davantage sur les enjeux de la qualité de l’air intérieur. Un enjeu crucial lorsqu’on estime que  l'exposition à la pollution dans les bâtiments non industriels, est  responsable de 20 000 décès prématurés par an en France.

    Le promoteur Woodeum et l’agence Hardel ont parlés « d’un projet d’une complexité sans nom », qui avait peu de chances de voir le jour alors que des associations, et notamment Agir sur le Plateau s’inquiétait des risques sanitaires, de pollution de l’air, de bruit. Woodeum a réalisé, à sa propre initiative, une étude d'impacts et s'est entouré des bureaux d’études experts Artelia et Numtec pour mener des mesures spécifiques, telles que la réalisation d'études sur site pour mesurer le niveau de Nox, et de particules en suspension et de particules fines dans l'air. Mais également, de simulations de l'écoulement d'air autour des bâtiments existants. Ou encore, une analyse sous forme de mécanique des fluides 3D de l'évolution des concentrations des polluants en hauteur selon chaque orientation de façades.   

    Et pourtant, grâce à un accompagnement soutenu en démarche ECRAINS®, le projet livré peut aujourd’hui se vanter d'offrir une QAI «3x supérieure à celle d’un bâti haussmannien sur un grand boulevard parisien », notamment grâce à un système de filtration moléculaire ainsi qu’une «double-peau » extérieure, avec menuiseries épaisses et espace tampon de 60 cm. «Pour le traitement de l'air intérieur, une ventilation à double flux avec un système de filtration à hautes performances a été intégrée dans la conception du bâtiment de manière à garantir la qualité de l'air intérieur et à ne pas exposer les résidents à la pollution, chose rare s'agissant d'un bâtiment résidentiel. Aucun logement n'est orienté directement vers le périphérique (côté ouest). La double peau vitrée joue son rôle dans la performance acoustique. Pour ce qui est du confort thermique, les concepteurs ont équipé les salons communs de brises soleil positionnés entre la première et la seconde peau vitrée. Les logements sont équipés d'un brasseur d'air et de stores extérieurs positionnés entre les deux peaux vitrées. Les jardins d'hiver des logements jouent aussi un rôle essentiel dans le confort thermique des résidents «puisqu'ils créent un sas ventilé naturellement au droit de chaque habitation»  rappelaient récemment les architectes de ce foyer

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN CHANTIER TERRAIN D’EXPERIMENTATION POUR LES DEBLAIS

    Il a été beaucoup questions des déblais du chantier du Grand Paris Express (GPE) dans les médias  depuis plus d’une semaine tout simplemernt parce qu’un appel à projet a été lancé par la SGP (Société du Grand Paris) pour trouver des solutions innovantes pour les traiter dans le cadre d’une économie circulaire.

    L’enjeu est important car cet immense chantier va générer 43 millions de tonnes de déblais dont 70% peuvent être revalorisés. L’un de ses objectifs est de connaître dés leur excavantion, la nature de ces déblais (physique etchimique), pour pouvoir les diriger vers le mode de retraitement, de recyclage, de valorisation le plus adapté (transformation des déblais en matériaux pour la fabrication de terre crue, ciment, plâtre, sable pour béton, brique…), le plus rapidement possible et le plus économique aussi, dans le plus grande ransparence. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas jusqu’à présent. L’intérêt est, par exemple, d’éviter  leur transport (par camion, fret ou fluvial) s’ils peuvent être utilisé à proximité, pour aménager un parc urbain par exemple, comme ce sera le cas sur les communes de Chelles ou de Montfermeil, grâce à un million de tonnes de déblais. Mais voilà, ces sous sols sont variès, les tunneliers mélangent les matériaux, dont certains ne peuvent être considérés comme déchets inertes, compte tenu de la présence de souffre par exemple. Ainsi ces terres sulfatées inutilisables seront dirgées dans des carrières de gypse

    Vanves est concerrné au même titre qu’Issy les Moulineaux et Clamart avec le chantier de sa gare du Grand Paris Express  où est expérimenté un outil de traçabilité mis au point par le groupement Artémis : Il permet de connaître avec précision les origines, la qualité et les propriétés de tous les types de déblais, et ainsi de faciliter les opérations de valorisation. Avec cette plateforme Internet, les futurs utilisateurs qui ont été formés ses derniers mois,  pourront dés ce mois de Novembre, saisir les bordereaux de suivi, afin de connaître en temps réel,  origines et propriétés des déblais qui seront excavés pour permettre le coulage des parois moulées de la future gare. Ainsi ce dispositif repose sur la pesée des terres et l’informatisation  permet d’assurer le suivi des terres échangées entre les différents sites et de veiller au respect de la réglementation. Il permet aussi de communiquer en toute transparence les origines, la qualité et les propriétés des déblais. Et les acteurs de la revalorisation peuvent ainsi envisager des solutions adaptées aux caractéristiques de chaque type de déblais.

    La Région avec l’ADEME suit de très près cet aspect du chantier, car il ne faut pas oublier qu’elle est chef de file en matière de gestion des déchets. « Nous allons essuyer les plâtres sur un immense chantier dans une zone dense. On va être confronté à la raréfaction des matériaux et des matières premières. Et on a là une chance  extraordinaire d’imaginer de nouvelles solutions que l’on pourra déployer ailleurs » constate Chantal Jouanno (UDI) vice Président Environnement. Et tout cela commence par ce chantier aux portes de Vanves qui sert finalement d’expérimentation sur de nombreux points