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  • CHRONIQUES D’UN ETE 2021 A VANVES : DES COMMERCANTS MIS EN AVANT

    La Rentrée 2021 est marquée par une actualité riche en matière de commerces vanvéens : Un restaurant Thai (Mai Thai)  rue Solférino face au conservatoire de musique, un carrefour City rue Raymond Marcheron dans l’ex-garage/Concessionnaire qui avait défrayé la chronique urbanistique après des projets immobiliers infructueux… Il faut ajouter la rénovation d’Intermarché, et des rumeurs qui font état d’une ré-ouverture du Tout Va Mieux à l’automne après sa reprise par un grand braseur parisien. Mais cette période estivale a été marquée par toute une série d’articles  sur une trentaine commerces vanvéens sur le site «petitscommerces», première plateforme nationale réservée aux commerces de proximité, en tant que « territoire engagé » repris sur le site de la mairie, et pour cause, puisqu’elle a financé ses parutions.

    Une façon de montrer son soutien à des commerces qui ont souffert de la crise sanitaire et de bénéficier d’une meilleure visibilité  sur Internet par le biais de portraits mis en ligne sur ce site Internet et les réseaux sociaux. Et il  a donné une visibilité à  des restaurants comme l’APPART, la crêperie la Girafe, la Table 12, des boutiques comme Vanv’en Poupe, Eden Flore, Optic Nicorelli, des artisans comme le cordonnier du Plateau, le salon de coiffure Métamorphoses,  des  commerces comme Abbas…. Avec à chaque fois, « la petite histoire », « les petits plus », « pourquoi il est unique» etc…

    En se penchant plus particulièrement sur les restaurants, on apprend ainsi que la crêperie La girafe propose pas moins de quarante et une recettes de galettes salées à base de farine bretonne dont la Saucisse de l'Aveyron, aligot et sa salade verte; Vingt-huit recettes de savoureuses crêpes sucrées à base de farine de froment dont la fameuse crêpe Suzette. Mais François Feroleto qui est comédien a créé de multiples initiatives pour le plus grand plaisir de sa clientèle de tout âge et de toute condition : un café des aidants, le café Théo où l’on parle ensemble des sujets actuels, une soirée tricot qui a lieu une fois par mois, des concerts, des expos photos et peinture. Le restaurant est aussi le lieu préféré de tournages de séries ou films ! Et des enfants avec un grand coin jeux et lecture.

    L’Appart rue Victor Hugo en face de la boulangerie se distingue plutôt par son ambiance village, avec ses habitués recréant chaque soir le café du commerce, où il refond le monde,  Mourad son patron (sur la photo) servant une cuisine traditionnelle depuis 2018, avec ses petits plats faits avec le cœur, des saveurs qu’il fait découvrir comme ses frites maison, découpées à la main.  Oh...Divin, (54 rue J.BLeuzen) est «le restaurant d’un passionné qui cuisine aux petits oignons le meilleur des produits artisanaux de l’Aveyron à Vanves». Il parait que son « bœuf haché à la minute de ses burgers fait fureur dans tout Vanves. Sa spécialité ? Le burger à personnaliser par vos soins ! Fromage de chèvre, cantal ou fourme d’Ambert : à vous de choisir ce qui composera votre sandwich ». Plus loin au 95 rue J.Bleuzen, un couple a ouvert un autre restaurant avec une épicerie fine qui «honorent les authentiques spécialités de l’Aveyron » : laTable 12 «Romain cuisine exclusivement des produits frais et aucun produit surgelé n'est le bienvenu dans sa cuisine. Romain et Camille ne ménagent pas leurs efforts pour sélectionner le meilleur de la gastronomie aveyronnaise et rendent régulièrement visite aux producteurs locaux. Jambon de pays, miel, vins d'Occitanie».

    Ce site s’est intéressé à deux bars à vins : L'Antre Divin (6 Rue Louis Blanc), « ouvert par des connaisseurs : Frédéric et Thibaut qui partagent une culture de la vigne qui pourrait épater les plus fins palets»… «les deux amis partagent généreusement avec leur clientèle toute leur connaissance du terrain, acquise auprès des vignobles qu’ils visitent régulièrement. Parce qu’ils ne pourraient pas proposer ce qu’ils ne sont pas sûrs que vous apprécierez, leur travail consiste aussi en une démarche responsable à sélectionner pour vous les meilleurs produits locaux».  La Treille d’Hypatie (7 Rue Sadi Carnot) est  «un lieu chaleureux où découvrir de bons vins méditerranéens et déguster de délicieuses planches» ouvert par

    Erik Starcevic qui fut architecte pendant 35 ans. «Suite à un revers professionnel, il décide de créer un lieu qui lui ressemble et ouvre la Treille d’Hypatie en 2017 avec une associée. Une table où ses clients vivraient le partage et la convivialité de la Méditerranée à deux pas de la capitale. Un repère inspirant et décontracté pour les artistes où les habitués aiment se donner rendez-vous. Les expositions de peintures et les concerts apportent un plus à cette table devenue incontournable à Vanves»

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN CHANTIER TERRAIN D’EXPERIMENTATION POUR LES DEBLAIS

    Il a été beaucoup questions des déblais du chantier du Grand Paris Express (GPE) dans les médias  depuis plus d’une semaine tout simplemernt parce qu’un appel à projet a été lancé par la SGP (Société du Grand Paris) pour trouver des solutions innovantes pour les traiter dans le cadre d’une économie circulaire.

    L’enjeu est important car cet immense chantier va générer 43 millions de tonnes de déblais dont 70% peuvent être revalorisés. L’un de ses objectifs est de connaître dés leur excavantion, la nature de ces déblais (physique etchimique), pour pouvoir les diriger vers le mode de retraitement, de recyclage, de valorisation le plus adapté (transformation des déblais en matériaux pour la fabrication de terre crue, ciment, plâtre, sable pour béton, brique…), le plus rapidement possible et le plus économique aussi, dans le plus grande ransparence. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas jusqu’à présent. L’intérêt est, par exemple, d’éviter  leur transport (par camion, fret ou fluvial) s’ils peuvent être utilisé à proximité, pour aménager un parc urbain par exemple, comme ce sera le cas sur les communes de Chelles ou de Montfermeil, grâce à un million de tonnes de déblais. Mais voilà, ces sous sols sont variès, les tunneliers mélangent les matériaux, dont certains ne peuvent être considérés comme déchets inertes, compte tenu de la présence de souffre par exemple. Ainsi ces terres sulfatées inutilisables seront dirgées dans des carrières de gypse

    Vanves est concerrné au même titre qu’Issy les Moulineaux et Clamart avec le chantier de sa gare du Grand Paris Express  où est expérimenté un outil de traçabilité mis au point par le groupement Artémis : Il permet de connaître avec précision les origines, la qualité et les propriétés de tous les types de déblais, et ainsi de faciliter les opérations de valorisation. Avec cette plateforme Internet, les futurs utilisateurs qui ont été formés ses derniers mois,  pourront dés ce mois de Novembre, saisir les bordereaux de suivi, afin de connaître en temps réel,  origines et propriétés des déblais qui seront excavés pour permettre le coulage des parois moulées de la future gare. Ainsi ce dispositif repose sur la pesée des terres et l’informatisation  permet d’assurer le suivi des terres échangées entre les différents sites et de veiller au respect de la réglementation. Il permet aussi de communiquer en toute transparence les origines, la qualité et les propriétés des déblais. Et les acteurs de la revalorisation peuvent ainsi envisager des solutions adaptées aux caractéristiques de chaque type de déblais.

    La Région avec l’ADEME suit de très près cet aspect du chantier, car il ne faut pas oublier qu’elle est chef de file en matière de gestion des déchets. « Nous allons essuyer les plâtres sur un immense chantier dans une zone dense. On va être confronté à la raréfaction des matériaux et des matières premières. Et on a là une chance  extraordinaire d’imaginer de nouvelles solutions que l’on pourra déployer ailleurs » constate Chantal Jouanno (UDI) vice Président Environnement. Et tout cela commence par ce chantier aux portes de Vanves qui sert finalement d’expérimentation sur de nombreux points

  • Vanves béta testeur d’une plateforme Internet de démocratie participative franco-allemande

    Fin Août le Parisien indiquait que la ville de Vanves avait été sélectionnée pour tester une plate-forme Internet européenne de démocratie participative, qu’elle recherchait des béta-testeurs c'est-à-dire des habitants pour échanger, réagir, faire remonter des informations et proposer des idées sur le théme du bruit. L’objectif étant de permettre avec les données reccueillies, de réaliser une carte du bruit pour localiser les zones à préserver ou à améliorer, et alimenter les plans d’action de la ville. Puis plus rien. Ce qui ne veut pas dire que rien ne s’est passé. Cinquante vanvéens ont bien joué les béta-testeurs et une réunion des initiateurs de ce projet franco-allemand  s’est déroulée la semaine dernière avec le Directeur Général des Services pour dresser un premier bilan

     

    Ce test a été mené par  l’institut Minc Télécom, partie prenante du consortium « Open Cities », programme européen, qui met en place différentes expérimentations de ce type avec des villes comme Paris, Londres, Berlin, Rome, Amsterdam, Bologne, Helsinki, Bacelone. Ivan Meseguer,  chef de projet de l’institut Minc Télécom, est  en charge de la  bonne conduite et mise en place des béta-tests des différentes expérimentations dont celle de Vanves sur le  bruit : « Nous testons à petite échelle, pour que nos interlocuteurs puissent avoir une première idée de quoi, il s’agit comme à  Vanves qui a été choisi pour la mise en place d’une plateforme de participation locale, de démocratie participative. Sachant pertinement que culturellement en France, nous n’avons pas l’habitude de ce type de démarche comme en  Allemagne. Mais nous  essayons de faire en sorte que les éléments d’innovations,  de cultures et de technologies des autres pays soient transmis en France et que nous même, nous transmettions à nos chers voisins européens nos propres innovations pour en faire la promotion » explique t-il.

     

    Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves,  a donné son aval pour cette expérimentation, avec 50 vanvéens, sur le théme du bruit. « A l’origine, les allemands étaient tout à fait enthousiaste à l’idée de pouvoir réaliser cette expérimentation dans le cadre des élections présidentielles et législatives. Mais nous leur  avons expliqué que, pour des raisons culturelles et organisationnelles, ces élections nationales n’étaient pas vraiment adaptées à un béta-test. Nous avons choisi un sujet précis pour une raison  très simple : Nous ne pouvions pas nous permettre sur ce type de démarches de parler de tout et de n’importe quoi, de disgrécer. Il n’était pas question de censure, ni d’empêcher les gens de s’exprimer,  mais de se concentrer sur le sujet traité, pour que cette expérimentation ait un sens. Si l’on traite d’un sujet, il faut s’y tenir pour obtenir un résultat optimum. Ce qui n’interdira pas d’en ouvrir un autre par la suite » explique Ivan Meseguer.

     

    Durant ce test, les vanvéens ont pu  poser des questions et se sont exprimés sur ces sujets de leurs libres choix, sans aucune contrainte, mais sur le bruit qui a de multiples sources comme notamment la voie SNCF, les hélicopéres, le Périph et la circulation en général, mais aussi de la vie de tous les jours.  « Ils ont été en mesure d’avoir des réponses de la mairie, ou par des citoyens mieux informés. Je prends comme exemple la voie SNCF, dont beaucoup de vanvéens s’étant plaint du bruit. Mais peu étaient au courant des procédures administratives et des acteurs impliqués. Il n’y a pas eu de questions sur le bruit provoqué par le vol des hélicoptéres. Mais beaucoup sur la vie quotidienne : bruit de voisinage, du périph, des  travaux. Ce qui n’est pas anodin, car il est vrai que les gens n’ont pas forcément la connaissance immédiate du calendrier des travaux, pour pouvoir eux, aménager leur propre vie, en fonction des nuisances sonores provoqués par les travaux ». Tout à fait d’actualité avec notamment les chantiers d’Hachette et du Conservatoire de Musique, en attendant ceux de la rue Aristide Briand dont la problématique des nuisances sonores a été posée.

     

    Cette forme (virtuelle) de participation locale, si elle est appelée à se développer, n’empêchera aucunement les réunions publiques qui se sont énormément développées à Vanves depuis 2001, chaque semestre pour faire le point quartier par quartier, sur chaque chantier engagé par la ville et même des maitres d’ouvrages et d’oeuvres privés. Par contre, comme les vanvéens ont pratiquement tous un ordinateur, cette expérimentation montre qu’il est possible d’y faire participer tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer pour différentes raisons à ces réunions publiques. « Il n’y a pas de raisons pour que ces personnes soient exclues. Là, elles sont à même, à partir de leur ordinateur, de pouvoir participer sur une plateforme dédiée. Cela ne créé pas de rupture violente dans le processus décisionnel, mais permet aux gens de s’exprimer, mais aussi de clarifier les choses pour les insitutionnels et les politique sur des choses qui ne sont pas claires dans la tête des citoyens. L’idée de travailler sujet par sujet est prépondérante, puisque les gens veulent avour des réponses concréts par rapport à la législation, la réglementation. Cela permet d’être plus au courant du sujet dont on parle, plutôt que d’en parler dans le vague avec des préjugés ».