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déblais

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN CHANTIER TERRAIN D’EXPERIMENTATION POUR LES DEBLAIS

    Il a été beaucoup questions des déblais du chantier du Grand Paris Express (GPE) dans les médias  depuis plus d’une semaine tout simplemernt parce qu’un appel à projet a été lancé par la SGP (Société du Grand Paris) pour trouver des solutions innovantes pour les traiter dans le cadre d’une économie circulaire.

    L’enjeu est important car cet immense chantier va générer 43 millions de tonnes de déblais dont 70% peuvent être revalorisés. L’un de ses objectifs est de connaître dés leur excavantion, la nature de ces déblais (physique etchimique), pour pouvoir les diriger vers le mode de retraitement, de recyclage, de valorisation le plus adapté (transformation des déblais en matériaux pour la fabrication de terre crue, ciment, plâtre, sable pour béton, brique…), le plus rapidement possible et le plus économique aussi, dans le plus grande ransparence. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas jusqu’à présent. L’intérêt est, par exemple, d’éviter  leur transport (par camion, fret ou fluvial) s’ils peuvent être utilisé à proximité, pour aménager un parc urbain par exemple, comme ce sera le cas sur les communes de Chelles ou de Montfermeil, grâce à un million de tonnes de déblais. Mais voilà, ces sous sols sont variès, les tunneliers mélangent les matériaux, dont certains ne peuvent être considérés comme déchets inertes, compte tenu de la présence de souffre par exemple. Ainsi ces terres sulfatées inutilisables seront dirgées dans des carrières de gypse

    Vanves est concerrné au même titre qu’Issy les Moulineaux et Clamart avec le chantier de sa gare du Grand Paris Express  où est expérimenté un outil de traçabilité mis au point par le groupement Artémis : Il permet de connaître avec précision les origines, la qualité et les propriétés de tous les types de déblais, et ainsi de faciliter les opérations de valorisation. Avec cette plateforme Internet, les futurs utilisateurs qui ont été formés ses derniers mois,  pourront dés ce mois de Novembre, saisir les bordereaux de suivi, afin de connaître en temps réel,  origines et propriétés des déblais qui seront excavés pour permettre le coulage des parois moulées de la future gare. Ainsi ce dispositif repose sur la pesée des terres et l’informatisation  permet d’assurer le suivi des terres échangées entre les différents sites et de veiller au respect de la réglementation. Il permet aussi de communiquer en toute transparence les origines, la qualité et les propriétés des déblais. Et les acteurs de la revalorisation peuvent ainsi envisager des solutions adaptées aux caractéristiques de chaque type de déblais.

    La Région avec l’ADEME suit de très près cet aspect du chantier, car il ne faut pas oublier qu’elle est chef de file en matière de gestion des déchets. « Nous allons essuyer les plâtres sur un immense chantier dans une zone dense. On va être confronté à la raréfaction des matériaux et des matières premières. Et on a là une chance  extraordinaire d’imaginer de nouvelles solutions que l’on pourra déployer ailleurs » constate Chantal Jouanno (UDI) vice Président Environnement. Et tout cela commence par ce chantier aux portes de Vanves qui sert finalement d’expérimentation sur de nombreux points

  • LES RIVERAINS DE LA FUTURE GARE DU GRAND PARIS AU CLOS MONTHOLON INTERPELLENT LES CANDIDATS AUX MUNICIPALES DE VANVES

    L’association des Riverains de la Gare de Clamart (ARGC) fait partie de ces différentes associations qui ont envoyé un questioonnaire à tous les têtes de listes de Vanves, mais des 3 autres communes (Clamart, Issy les Moulineaux, Malakoff) concernés par la gare et le tracé du Grand Paris Express (GPE)

    « Nous les avons interrogé  sur les 7 objectifs que nous poursuivons :  La sécurité des personnes et des biens doit être la priorité absolue, le tracé doit être remanié pour limiter les risques, la gare souterraine doit être positionnée plus profond, des dispositifs anti-vibrations à l’efficacité démontrée doivent être implantés systématiquement, pendant les travaux les déblais doivent être évacués par rail etc… » indique Michel Benkemoun, son président en ajoutant : « Nous avons un seul impératif, la sécurité des personnes et des biens. Il ne s’agit pas d’empêcher ce métro du Grand Paris, mais à la condition que l’on ne soit pas les seuls à en payer les conséquences et notamment que notre sécurité soit remise en jeu. On a fait le forcing, la SGP (Société du Grand Paris) nous a écouté. Il y a 2 réserves et 11 recommandations du commissaire enquêteur qui va dans notre sens. La balle est un peu remise au centre, et certaines choses devront être fait par le SGP. Notamment, ses responsables se sont engagés à ce qu’il y ait des dispositifs anti-vibrations,  et à passer en dessous des carrières, donc enterrer avantage ce tracé sur les zones de carrières. On n’en est qu’au début du combat, parce qu’au-delà des mots, il faut que l’on soit sûr que les solutions proposées par la SGP soient bien les bonnes ». 

    La période des élections municipales s’y préte parfaitement bien. Ses adhérents ont confectionnés des banderoles qu’ils ont l’intention de déployer sur leurs pavillons et den tapisser les rues autour de la gare de Clamart, si ce n’est pas déjà fait, en faisant venir les médias pour faire des images. L’association a écrit au Premier ministre, aux ministres Duflot, Cuvelier, au président du STIF…sans réponses de leur part pour l’instant. « On n’exclut pas de bloquer l’ensemble de l’opération si on estime qu’on n’est pas suffisamment écouté et entendu, et qu’il existe un risque dans les solutions proposées » indique t-il, l’ARGC ayant réussi à avoir pour avocat une spécialiste de ces affaires avec Corinne Lepage. 3 des 4 têtes de listes en parlent dans  leur programme : « La future gare Clamart-Vanves-fort d’Issy du métro GPE étant un atout pour Vanves, travailler à l’aménagement du quartier du clos Montholon et à sa bonne desserte depuis l’ensemble de la commune » indique le Front de Gauche. Le PS prévoit « d’accompagner l’aménagement au Clos Montholon de la future gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». La majorité UDI/UMP « apportera une vigilance particulière à la réussite de la future gare au Clos Montholon du métro GPE avec une limitation des nuisances de construction ».

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « Un chantier hors norme ! »

    Les vanvéens qui s’intéressent de près au Grand Paris Express et son passage à Vanves avec sa gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ne devrait pas rater la réunion publique que L’ARGC (Association des Riverains de la gare de Clamart) organise avant le démarrage de l’enquête publique même si elle se déroule à Clamart le 1er octobre prochain à 20H30  à la salle municipale Hunebelle, à quelques jours du démarrage de l’enquête publique  sur la ligne (15) Sud Rouge du Grand Paris Express entre Pont de Sévres et Noisy- Champs (7 Octobre au 18 Novembre 2013). Ses responsables ont invité des représentants de la SGP (Société du Grand Paris) comme ils l’ont fait Jeudi soir au siége de la Gendarmerie Nationale à côté du Fort d’Issy pour venir présenter le chantier non seulement de cette gare mais aussi de cette ligne dans le secteur Pont de Sévres-Fort d’Issy/Vanves/Clamart, avec toutes ses implications. Une réunion passionnante qui a duré plus de deux heures avec beaucoup de questions des riverains sur les nuisances du chantier, et notamment l’évacuation des déblais, le bruit, les vibrations, les carrières, le tracé etc…

     

    Comme l’ont bien explique les deux représentants de la SGP, Mme Rivière et M.Pons, entourée par les dirigeants de l’ARGC  (Michel Benkemoun et Pascale Audry) et d’André Santini, président de la SGP, « c’est un chantier hors norme » qui sera menée dans le sud francilien sur 33 km  entre Pont de Sévres et Noisy Champ, avec prés de 7 tunneliers qui creuseront le tunnel en même temps. « La machine est lancée, nous dans la phase active, avec les forages, la désignation des groupements composés d’ingénieristes et d’architectes qui ont remporté les marchés de maîtrise d’œuvre, études et travaux des ouvrages de génie civil et des aménagements nécessaires à la réalisation des deux tronçons de cette ligne 15 Sud : SETEC sur le lot Ouest entre Pont de Sévres et Villejuif/Aragon (12 km, 7 gares dont celle de Fort d’Issy/Vanves/Clamart) et SYSTRA sur le lot Est entre Villejuif/Aragon et Noisy-Champs (21 km et 7 gares,  l’enquête publique » a expliqué André Santini, conscient que les gens craignent les chantiers. « Nous sommes une période anxiogéne pour les riverains de ce chantier qui se posent beaucoup de questions » a ajouté le président de l’ARGC. « Nous essayerons de limiter au maximum les dégâts » a promis le président de la SGP en insistant sur le fait qu’il y a « une équipe à l’écoute, qui discute, qui essaie de comprendre la préoccupation des gens, qui disent tout ce qu’ils peuvent vous dire ». D’ailleurs, un management environnemental sera mis en place pour chaque chantier pour essayer justement de supprimer ou de minimiser toutes les nuisances 

     

    Les deux membres de cette équipe, ont  justement fait le point sur les chantiers et ses différentes étapes  qui a fait l’objet d’un Comité de pilotage dans ce secteur comprenant les trois premières gares de l’Ouest de ce tracé Rouge Sud : Pont de Sévres, Issy/RER et Fort d’Issy/Vanves/Clamart. Il a fait l’objet de 48 comités techniques et 108 réunions. Des sondages ont été effectué cet été pour accroître la connaissance des terrains et du sous sol,  lancer des études de maîtrise d’œuvre, et préparer les enquêtes parcellaires pour la maîtrise foncière prévues en Décembre après l’enquête publique,  sur les gares, l’évacuation des déblais, les remissages etc… L’enquête parcellaire sur les tréfonds entre les gares sera menée un peu plus tard. Les ingénieurs de la SGP ont prévu une marge de 50 m autour du tunnel même si les emprises sont plus précises pour les gares, afin de pouvoir faire évoluer l’angle du tunnel en fonction des difficultés rencontrées. Cette gare sous faisceau s’étendra de Vanves à Clamart en oblique sous la voie SNCF avec une mezzanine pour les correspondances, des accès vers la rue du Clos Motholon, et vers le Bd Calmettte 

     

    Le métro devrait pouvoir circuler à une vitesse de 120 km/h  dans le tunnel  de 10 m de diamétre où il est prévu un roulement fer, ce qui nécessite de longues courbes (sur un rayon de 600 m) contrairement au métro parisien  où les courbes sont plus petites (la plus petite fait 60 m de diamétre à la Bastille). Deux courbes  avant et après la gare de Clamart, ont joué sur le dessin du tracé, et le positionnement de travers de la gare. Mais ce n’est pas le seul élément qui a été pris en compte : Les ingénieurs de la SGP ont cherché à éviter tout d’abord les carrières. Car ce secteur en est truffé de Châtillon à Issy les Moulineaux. « Soit nous sommes suffisamment profond pour passer en dessous, soit on est trop proche et nous comblons les carrières avec un mélange de sable et de ciment, et non avec les déblais, pour éviter tout problème ». Ils ont ensuite dû prendre en compte les ouvrages du SIAAP qui posent des contraintes, notamment pour le positionnement de la gare de Clamart. Si le tunnel est à 50 m sous le Fort d’Issy, il remonte à 15 m sous le Bd des Fréres Vigouroux à Malakoff pour passer au dessus d’un ouvrage du SIAAP, après la station qui se trouvera à -26 m sous la voie SNCF Paris Montparnasse. Ils doivent enfin éviter de passer sous les immeubles hauts dont les fondations sont profondes vu la nature du terrain

     

    Un tunnelier creusera le tunnel depuis Clamart vers Bagneux, les déblais remontant par le puit creusé au niveau du parking et de l’ex-gare de marchandises. La SGP a arrêté un schéma directeur d’évacuation des déblais car il faudra en évacuer 44 millions de m3 dont 12 millions de m3 sur la ligne Rouge sud. Il s’agit de répartir leur évacuation sur le territoire, en utilisant la voie fluviale,  la Seine à l’ouest de cette ligne, la Marne à l’Est, la voie ferrée et les camions à la gare de Clamart. 50% des déblais devraient être évacué par  la voie ferrée dans un créneau horaire de 11H – 15H dans la journée qui pose le  moins de problème que la nuit. Mais il leur a fallu discuter et négocier, grâce à l’aide des élus, avec SNCF et RFF car 350 trains passent  quotidiennement dans cette gare, peut être plus avec la mise en service des TGV Bretagne et Pays de Loire. Et qu’il a fallu étudier de prés les aménagements (voie de service), la réfection  des aiguillages, mettre au point la procédure d’arrivée et de départ des trains de fret  venant ou repartant vers trappes pour évacuer chacun 1600 tonnes de déblais. Le reste le sera par camion soit 3 camions par heure via le Bd des Fréres Vigouroux.

     

    Des ouvrages annexes qui nécessiteront des travaux importants et gênants  sont prévus même si au final, ils resteront très discrets : Des accés pompiers tous les 800 m , ouvrages de 200 à 300 m2 de section qui se traduiront par une trappe avec des escaliers. La ventilation avec des grilles au niveau du sol (400 m2) sont prévus notamment dans le parc Henri Barbusse à Issy les Moulineaux au niveau de son escalier monumental, et le square Mauret Joinville à Malakoff dont les riverains demandent son déplacement vers un carrefour. Certains ont même lancé une pétition pour un tracé alternatif mais sans succès. Les riverains sont très inquiets par des vibrations possibles, que la SGP a pris en compte « très sérieusement », notamment sur la partie du tracé qui passera au dessus de l’ouvrage du SIAAP.