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comité de pilotage

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « Un chantier hors norme ! »

    Les vanvéens qui s’intéressent de près au Grand Paris Express et son passage à Vanves avec sa gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ne devrait pas rater la réunion publique que L’ARGC (Association des Riverains de la gare de Clamart) organise avant le démarrage de l’enquête publique même si elle se déroule à Clamart le 1er octobre prochain à 20H30  à la salle municipale Hunebelle, à quelques jours du démarrage de l’enquête publique  sur la ligne (15) Sud Rouge du Grand Paris Express entre Pont de Sévres et Noisy- Champs (7 Octobre au 18 Novembre 2013). Ses responsables ont invité des représentants de la SGP (Société du Grand Paris) comme ils l’ont fait Jeudi soir au siége de la Gendarmerie Nationale à côté du Fort d’Issy pour venir présenter le chantier non seulement de cette gare mais aussi de cette ligne dans le secteur Pont de Sévres-Fort d’Issy/Vanves/Clamart, avec toutes ses implications. Une réunion passionnante qui a duré plus de deux heures avec beaucoup de questions des riverains sur les nuisances du chantier, et notamment l’évacuation des déblais, le bruit, les vibrations, les carrières, le tracé etc…

     

    Comme l’ont bien explique les deux représentants de la SGP, Mme Rivière et M.Pons, entourée par les dirigeants de l’ARGC  (Michel Benkemoun et Pascale Audry) et d’André Santini, président de la SGP, « c’est un chantier hors norme » qui sera menée dans le sud francilien sur 33 km  entre Pont de Sévres et Noisy Champ, avec prés de 7 tunneliers qui creuseront le tunnel en même temps. « La machine est lancée, nous dans la phase active, avec les forages, la désignation des groupements composés d’ingénieristes et d’architectes qui ont remporté les marchés de maîtrise d’œuvre, études et travaux des ouvrages de génie civil et des aménagements nécessaires à la réalisation des deux tronçons de cette ligne 15 Sud : SETEC sur le lot Ouest entre Pont de Sévres et Villejuif/Aragon (12 km, 7 gares dont celle de Fort d’Issy/Vanves/Clamart) et SYSTRA sur le lot Est entre Villejuif/Aragon et Noisy-Champs (21 km et 7 gares,  l’enquête publique » a expliqué André Santini, conscient que les gens craignent les chantiers. « Nous sommes une période anxiogéne pour les riverains de ce chantier qui se posent beaucoup de questions » a ajouté le président de l’ARGC. « Nous essayerons de limiter au maximum les dégâts » a promis le président de la SGP en insistant sur le fait qu’il y a « une équipe à l’écoute, qui discute, qui essaie de comprendre la préoccupation des gens, qui disent tout ce qu’ils peuvent vous dire ». D’ailleurs, un management environnemental sera mis en place pour chaque chantier pour essayer justement de supprimer ou de minimiser toutes les nuisances 

     

    Les deux membres de cette équipe, ont  justement fait le point sur les chantiers et ses différentes étapes  qui a fait l’objet d’un Comité de pilotage dans ce secteur comprenant les trois premières gares de l’Ouest de ce tracé Rouge Sud : Pont de Sévres, Issy/RER et Fort d’Issy/Vanves/Clamart. Il a fait l’objet de 48 comités techniques et 108 réunions. Des sondages ont été effectué cet été pour accroître la connaissance des terrains et du sous sol,  lancer des études de maîtrise d’œuvre, et préparer les enquêtes parcellaires pour la maîtrise foncière prévues en Décembre après l’enquête publique,  sur les gares, l’évacuation des déblais, les remissages etc… L’enquête parcellaire sur les tréfonds entre les gares sera menée un peu plus tard. Les ingénieurs de la SGP ont prévu une marge de 50 m autour du tunnel même si les emprises sont plus précises pour les gares, afin de pouvoir faire évoluer l’angle du tunnel en fonction des difficultés rencontrées. Cette gare sous faisceau s’étendra de Vanves à Clamart en oblique sous la voie SNCF avec une mezzanine pour les correspondances, des accès vers la rue du Clos Motholon, et vers le Bd Calmettte 

     

    Le métro devrait pouvoir circuler à une vitesse de 120 km/h  dans le tunnel  de 10 m de diamétre où il est prévu un roulement fer, ce qui nécessite de longues courbes (sur un rayon de 600 m) contrairement au métro parisien  où les courbes sont plus petites (la plus petite fait 60 m de diamétre à la Bastille). Deux courbes  avant et après la gare de Clamart, ont joué sur le dessin du tracé, et le positionnement de travers de la gare. Mais ce n’est pas le seul élément qui a été pris en compte : Les ingénieurs de la SGP ont cherché à éviter tout d’abord les carrières. Car ce secteur en est truffé de Châtillon à Issy les Moulineaux. « Soit nous sommes suffisamment profond pour passer en dessous, soit on est trop proche et nous comblons les carrières avec un mélange de sable et de ciment, et non avec les déblais, pour éviter tout problème ». Ils ont ensuite dû prendre en compte les ouvrages du SIAAP qui posent des contraintes, notamment pour le positionnement de la gare de Clamart. Si le tunnel est à 50 m sous le Fort d’Issy, il remonte à 15 m sous le Bd des Fréres Vigouroux à Malakoff pour passer au dessus d’un ouvrage du SIAAP, après la station qui se trouvera à -26 m sous la voie SNCF Paris Montparnasse. Ils doivent enfin éviter de passer sous les immeubles hauts dont les fondations sont profondes vu la nature du terrain

     

    Un tunnelier creusera le tunnel depuis Clamart vers Bagneux, les déblais remontant par le puit creusé au niveau du parking et de l’ex-gare de marchandises. La SGP a arrêté un schéma directeur d’évacuation des déblais car il faudra en évacuer 44 millions de m3 dont 12 millions de m3 sur la ligne Rouge sud. Il s’agit de répartir leur évacuation sur le territoire, en utilisant la voie fluviale,  la Seine à l’ouest de cette ligne, la Marne à l’Est, la voie ferrée et les camions à la gare de Clamart. 50% des déblais devraient être évacué par  la voie ferrée dans un créneau horaire de 11H – 15H dans la journée qui pose le  moins de problème que la nuit. Mais il leur a fallu discuter et négocier, grâce à l’aide des élus, avec SNCF et RFF car 350 trains passent  quotidiennement dans cette gare, peut être plus avec la mise en service des TGV Bretagne et Pays de Loire. Et qu’il a fallu étudier de prés les aménagements (voie de service), la réfection  des aiguillages, mettre au point la procédure d’arrivée et de départ des trains de fret  venant ou repartant vers trappes pour évacuer chacun 1600 tonnes de déblais. Le reste le sera par camion soit 3 camions par heure via le Bd des Fréres Vigouroux.

     

    Des ouvrages annexes qui nécessiteront des travaux importants et gênants  sont prévus même si au final, ils resteront très discrets : Des accés pompiers tous les 800 m , ouvrages de 200 à 300 m2 de section qui se traduiront par une trappe avec des escaliers. La ventilation avec des grilles au niveau du sol (400 m2) sont prévus notamment dans le parc Henri Barbusse à Issy les Moulineaux au niveau de son escalier monumental, et le square Mauret Joinville à Malakoff dont les riverains demandent son déplacement vers un carrefour. Certains ont même lancé une pétition pour un tracé alternatif mais sans succès. Les riverains sont très inquiets par des vibrations possibles, que la SGP a pris en compte « très sérieusement », notamment sur la partie du tracé qui passera au dessus de l’ouvrage du SIAAP.

  • GRAND PARIS EXPRESS : LE CHANTIER DE LA GARE DE VANVES CLOS MONTHOLON S’ACCELERE

    Bernard Gauducheau qui participait Mercredi dernier aux Vœux de la Société du Grand Paris présentés par André Santini, président du Conseil de Surveillance et Etrienne Guyot, président du Directoire, a pu s’en apercevoir. Ce dernier a annonce que la première enquête publique lancé dés cet été concernera le sud de la ligne rouge,  entre Pont de Sévres et Noisy-Champs sur Marnes, étalée sur 33 km traversant quatre départemlents (92-94-93-77) avec 16 gares dont celle du Clos Montholon Vanves. Son  comité de pilotage partenarial (COPILS) devra être  réunis d’ici Fin Février 2012, la consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en Octobre-Novembre 2012, accompagné des premièrees acquiisitions fioncières et de sondages ou reconnaisances géotechnique pouvant aller jusqu’à 40 m de profondeur. Le maire de Vanves se félicitait d’avoir réagit le premier en demandant avec insistance dés la lancement de la grande consultation public à l’automne 2010, l’implantation d’une gare au Clos Montholon, suivi bien après par ses opposants socialistes et le maire de Clamart « qui maintenant tirent la couverture à eux »

     

    Rappelons, d’après les éléments connus jusqu’à présent que du Clos Mothoon se classe parmi les gares « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines. Elle est aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic). Un Comité de pilotage et un Comité de technique associant différents acteurs régionaux dont la SGP et les services techniques des collectiviçtés territoriales intéressés travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m jusqu’au printemps,  où ils commenceront à travailler sur les émergances à partir de Mai.

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares qui devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité. Son émergence dans la ville devra constituer un repère urbain, porteur d’une image architecturale remarquable, passant du simple lieu de passage à un lieu d’expression culturelle et artistique, adaptées à l’accueil de commerces et de services non marchands variés…A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés.

     

    Etienne Guyot est revenu, mercredi dernier  très briévement sur le bilan « très dense » de la SGP en 2011 qui « a progressé de carte en carte » : carte du tracé soumis au débat public, puis du protocole d’accord entre l’Etat et la Région voilà un an, carte du réseau complémentaire structurant élaborée avec les partenaires du STIF, carte du schéma d’ensemble, auxquels il faut ajouter l’installation des 49 Comités de pilotage en Mars 2011 pour déterminer le positionnement précis des gares, les études préalables achevées durant l’Automne, le lancement des études préliminaires ainsi que de nombreuses études transversales sur le trafic « qui vont alimenter les équipes projet pour le dimensionnement des gares et constituer des données d’entrées nécessaires aux études d’impact et socio-économiques, ainsi que les études fonctionnelles des gares ». Il a ajouté les études environnementales (bilan carbone grâce à l’élaboration d’un calculateur spécifique, élimination-traitemet-valorisation des déblais extraits lors des travaux…), socio-économiques « dont les premiers éléments laissent prévoir un impact considérable du Grand Paris sur l’économie régionale ». Il a indiqué que les candidatures à la consultation visant à déterminer la charte architecturale et les lignes des gares venaient d’être remises et sont en cours d’analyses pour en retenir pas plus de 7 et mener avec chacune d’elle une discussion avant d’en choisir une à la fin du 1er trimestre 2012.

     

    En 2012, la SGP devrait passer plus concrétement à la « phase terrain » qui n’est pas encore celle des travaux qui débutera fin 2013 : lancement des enquêtes publiques sur les tronçons en 2012 et en 2013 en commençant par le sud de la ligne rouge entre Pont de Sévres et Noisy-Champs sur Marnes à compter de l’été prochain qui donnera lieu à des réunions publiques d’informations en Septembre 2012. Elle se poursuivront entre décembre 2012 et Avril 2013 pour les tronçons restants : Ligne verte entre Orly et Versailles (desservant le Plateau de Saclay), ligne rouge entre Noisy le Grand et Le Bourget, puis entre les Grésillons et le Mesnil Amelot, puis entre Les Grésillons et Saint Cloud, et la ligne bleue entre Olympiades et Orly. « La SGP se met en ordre de bataille pour lancer de façon pratiquement simultanée les procédures d’enquêtes des cinq tronçons suivant de façon à ce qu’elles soient toutes réalisées avant la fin 2013 et que les DUP (déclarations d’Utilité Publique)  puissent être obtenues dans la foulée » a-t-il déclaré en précisant « qu’elles ne préjuge en rien l’ordre des travaux ».

     

    Il a confirmé que la SGP travaille actuellement sur les scénarii utilisant simultanément entre 7 et 10 tunneliers sur différents tronçons, que l’emplacement des gares sera définitivement arrêté cette année tant les parties souterraines qu ’émergentes. Ainsi tous les comités de pilotage partenariaux (COPILS) du tronçon Pont de Sévres-Noisy-Champs de Marnes auront été réunis d’ici Fin Février 2012, les premières consultations de maîtrise d’œuvre autour des gares sur cette ligne seront lancés en Octobre-Novembre 2012, les premiéres acquisitions foncières seront effectué notamment à Champigny pour l’installation  du site de maintenance et de remisage et pour  accueillir les installations nécessaires à la construction et au fonctionnement du réseau…Ce qui devrait impliquer dés Février une campagne de sondages  dans des centaines de sites en Ile de France  avec des reconnaissances géotechnique pouvant aller jusqu’à 40 m de profondeur.