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  • RETOUR LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES DE LA VILLE DE VANVES POUR 2024

    Le Budget 2024 de la ville de Vanves sera voté le 27 Mars prochain comme l’a annoncé le maire de Vanves lors du débat d’orientation budgétaire qui s’était déroulé le 6 Février dernier sur lequel revient le Blog. Bernard Gauducheau avait insisté sur un contexte financier contraint, une crise du logement, les incertitudes sur les prévisions financières avec la suppression de la taxe d’habitation, la baisse des droits de mutation, des redevances de services publiques, sur l’augmentation de la masse salariale…Il avait insisté sur le choix d’une approche pragmatique de l’équipe municipale pour construire un budget rigoureux, solidaire, ambitieux… pour assurer les services publiques, soutenir les initiatives locales 

    Son 1er adjoint était entré dans le détail insistant sur les points forts de ce budget 2024 dont le budget fonctionnement devrait s’élever à 48,9 M€ (+1,51%)  dont 54,52% sont consacrés au personnel (26,7 M€),  et le budget investissement à 11,8 M€ :

    - Soutien à l’activité économique et commerciale, et notamment les commerces de proximité, en développant de nouveaux commerces comme la nouvelle fromagerie annoncé dans le Centre Ancien, l’aide à la rénovation des vitrines (40 000 €) en partenariat avec la Métropole du Grand Paris suite à une convention signée en 2023, des travaux d’accessibilité et de sécurité incendie au Pavillon de la Tourelle (250 000 €)

    - Conforter la vie culturelle et événementielle grâce au regroupement au sein d’une même direction des activités culturelles et événementielles au travers de l’association IRIS qui a déménagé de l’espace de la rue Louis Blanc à l’espace Giner en Décembre dernier, renforcera sa structure, et mettra en place des liens de partenariat avec les acteurs publics locaux de la culture et de l’animation. 2024 devrait voir les travaux de rénovation des Glacières du parc F.Pic démarrer pour lesquels la ville a inscrit 867 000 € au budget investissement

    - Conforter la vie sportive avec bien sûr, toute une série d’événements autour des jeux olympiques avec notamment dans la semaine du 18 au 23 Mars, la participation de la ville au Tour Olympique et Paralympique (TOP 92) des Hauts de Seine. Après les tribunes et la piste d’athlétisme du PMS André Roche, les tennis, et la piscine (rénovation des vestiaires), des installations sportives du lycée Michelet, la réalisation du Fun-Park rue Louis Vicat devrait intervenir en Mai 2024 dont les travaux sont en cours (sur la photo)

    - Renforcer le secteur de l’éducation et de la jeunesse avec bien sûr l’extension-rénovation de l’école du Parc avec l’inscription de 7 M€ aux dépenses du budget 2024, mais aussi la climatisation des groupes scolaires (200 000 €)

    - Développer l’action sociale et les liens de solidarité, notamment à travers la lutte contre l’isolement à travers la reconduction du transport à la demande, la livraison des repas à domicile, la poursuite des visites à domicile, des appels téléphonique notamment lors des canicules, les sorties avec le vélo promenade. Certaines aides versées par la CCAS vont être renforcées comme les chéques vacances ANVC ou celles à destination des étudiants. Le projet social santé qui vient d’être rédigé et sera bientôt présenté, est selon l’équipe municipale, un projet concret et complet qui « vise à répondre mais aussi à anticiper les nouveaux besoins des vanvéens dan le domaine sanitaire et social avec l’objectif de garantir le bien-être et la santé des habitants ».

    - Poursuivre les engagements en faveur du développement durable avec notamment le renforcement du tri engagé dans le nouveau contrat de collecte des ordures ménagères et la mise en place de la collecte des bio-déchets  en lien avec GPSO, et la politique de maîtrise de l’énergie et de la consommation des fluides avec de nouvelles actions en faveur de la réduction des consommations au travers de la rénovation énergétique des bâtiments. La mairie a réalisé des travaux d’optimisation des centrales d’air et le renouvellement du système de chauffage comme la chaufferie du centre administratif

  • LA DEVIATION POUR TRAVAUX DE LA RUE MARCHERON A VANVES DEMONTRE L’IMPOSSIBILITE D’UNE MISE A SENS UNIQUE…POUR L’INSTANT

    IL était intéressant hier de faire état du recours contre le réaménagement de la rue Raymond Marcheron par deux vanvéens dont l’un d’entre eux, le chef de file des écologistes vanvéens, Pierre Toulouse, défend le scénario d’une mise à  sens unique de cette rue non retenue par la ville, pour pouvoir aménager une piste cyclable.

    La mise en sens unique de la rue Raymond Marcheron  (Lameroux-place de l’Insurrection) depuis le 12 Février, à cause des travaux du SEDIF sur son réseau d’eau potable et  la déviation de la circulation par  l’avenue Antoine Fratacci et la rue République pour l’autre sens, est en train de démontrer qu’un tel scénario est impossible. Cette déviation crée une strombose au bas de l’avenue Antoine Fratacci à cause de l’arrivée de la rue Sadi Carnot, la file de véhicules remontant souvent jusqu’au marché. D’autant plus que la voie de bus est neutralisée par travaux EDF qui durent – beaucoup de vanvéens se demandent bien pourquoi -  en espérant que la ville ne transforme pas en zone piétonne la place de la République le temps d’un week-end, pendant ces 10 à 12 semaines de travaux. Sans parler d’une augmentation de la circulation sur la rue de la République qui traverse le Centre Ancien. Dans une « note critique consacrée sur les études de circulation du GPSO en préalable au réaménagement de la rue Marcheron », Pierre Toulouse indique qu’il y aurait une augmentation de +203 véh/h en heure de pointe (sur cette déviation) et qu’il faudrait adapter le cycle de feu en bas de l’avenue A/Fratacci pour faciliter le tourner à gauche du « 59 » afin de limiter l’attente du bus à ce carrefour

    C’est pourquoi la ville avait lors de la réunion publique du 15 Mai 2023 déclaré que ce scénario d’une voie à sens unique n’était pas concluant : « Elle aurait demandé de dévier la ligne 59 dans un sens, mais aucun itinéraire de substitution ne convenait (rues Fratacci et de la République, rue Aristide Briand…). L’autre solution était la mise en sens unique pour les véhicules individuels, en conservant le double sens pour les bus et les vélos. Les simulations des reports de trafic réalisées par GPSO ont montré qu’une mise en sens unique entraînerait des reports trop importants sur la rue de la République et sur des voies résidentielles. L’ensemble du plan de circulation devrait alors être revu, sans que cela ne permette de gagner en surface piétonnisée ou végétalisée car les deux voies de circulation devraient être conservées On a choisit une circulation à double sens avec des aménagements » avait expliqué Kevin Coster, adjoint au maire  

    Lors de la campagne pour les municipales en 2020, la liste écologiste conduite par Pierre Toulouse avait proposé que les vanvéens se prononcent par un référendum sur la requalification de la rue Raymond Marcheron à partir de 4 solutions dont l’une proposait de réaliser un itinéraire piéton-vélo de la rue Aristide Briand à l’allée Baudelaire en passant par les rues Delafosse et Châtillon. Tout en réaménageant cette rue, en facilitant la circulation du 59, en l’embellisant et en la verdissant, et en la mettant en sens unique (sens Clamart Vanves) avec la rue de La République dans l’autre sens avec pour chacune suppression du stationnement, élargissement des trottoirs, mise en place jardinières et de bancs, création d’une piste cyclable à cotre sens

  • RECOURS CONTRE LE PROJET DE REAMENAGEMENT DE LA RUE MARCHERON A VANVES

    Un recours en annulation du projet de réaménagement de la rue Raymond Marcheron a été déposé devant le tribunal administratif de Cergy Pontoise, car il ferait l’impasse sur tout aménagement cycliste, en étant ainsi non conforme à l’article L228-2 du Code l’Environnement imposant, à l’occasion de travaux de « rénovations des voies urbaines », l’aménagement d’itinéraires cyclables pourvus d’aménagements prenant la forme de pistes, de bandes cyclables, de voies vertes, de zones de rencontre […] en fonction des besoins et contraintes de la circulation » 

    « Je ne conçois pas qu’en 2024, on puisse mettre 2,1 millions d’euros sur la table sans dépenser un euro pour les cyclistes » déplorait Laurent Delrieu, l’un des requérants, juriste et citoyen engagé dans le Parisien du 15 Février dernier qui se référait au « Plan vélo territoriale 2021-2025 » de GPSO qui prévoyait la mise en place d’aménagements cyclables sur cette voie, mis en priorité n°1, car J.Bleuzen-R.Macheron est l’un des axes les plus fréquenté par les cyclistes, tout en ne prévoyant aucun report vers d’autres rues. L’autre requérant, Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV et expert en mobilité, aurait souhaité la mise à sens unique de cette voie pour permette l’aménagement d’une piste cyclable. Mais cette solution n’avait pas été retenue par la ville, comme l’avait expliqué l’équipe municipale lors d’une réunion publique le 15 mai 2023, parce que cette rue fait partie d’un axe trés emprunté (J.Bleuzen-R. Marcheron-Lermeroux) avec 10 000 véhicules/jours et à cause du passage du bus 59. Le double sens a été maintenue, sans aménagement cyclable, avec le report « conseillé » du flux cycliste sur d’autres voies, notamment paralléle, comme sur un itinéraire bis constitué des rues Chatillon, Docteur Delafosse, Aristide Briand, René Coche, Victor Basch.  

    Les auteurs de ces recours mettent en cause l’interprétation de cet article du code de l’environnement par GPSO qui considère « qu’aucun aménagement cyclable ne doit être réalisé sur la rue Marcheron en raison, d’une part, d’une balance avantages / inconvénients non satisfaisante et, d’autre part, d’une emprise foncière insuffisante » Ils considérent que cet article lui laisse le soin de choisir entre différents types d’aménagements cyclables sans pouvoir s’exonérer de la réalisation de l’un d’entre eux en arguant « des besoins et des contraintes de la circulation » en se référant aux travaux parlementaires

    « En choisissant de ne pas réaliser les aménagements cyclables imposés par l’article L. 228‐2 du code de l’environnement, GPSO a mal interprété cet article et a méconnu l’intention du législateur.  Sa décision est donc illégale » indiquent les réquérants en se référant à deux décisions du conseil d’Etat concernant tout d‘abord la commune de Batz sur Mer :« Ces besoins et contraintes n’ont lieu d’être pris en considération que pour déterminer quels aménagements doivent être créés […] et non pour déterminer si des aménagements doivent être créés » a expliqué le rapporteur public. En ce domaine, il y a une « liberté des moyens mais une obligation de résultat ». Pour Amiens Métropole qui avait prévu un itinéraire cycliste alternatif à proximité de la rue réaménagé comme à Vanves, la cour administrative a sanctionné le report de la circulation cycliste vers un itinéraire alternatif qui allongeait « de deux tiers la distance à parcourir »

    Ces deux vanvéens considérent le projet de GPSO ne répond pas aux conditions posées par la jurisprudence pour autoriser l’absence d’aménagements cyclables sur la voie objet des travaux. « Le raisonnement sur l’argument d’une emprise foncière insuffisante est inexact puisque, dans sa partie la plus étroite, la rue Marcheron fait 11,70 mètres de large. Ce qui laisse tout à fait la place d’aménager une voie à sens unique sur une seule file ainsi que des aménagements cyclables » expliquent ils, mais en mettant en avant le scénario d’une rue à sens unique (auquel tient particulièrement Pierre Toulouse) qui n’a pas été retenu par GPSO et la ville et en considérant que « le dévoiement cyclable proposé ne répond donc pas aux conditions posées par la jurisprudence et il est donc illégal ». Quant à l’itinéraire cycliste bis, ils constatent que le projet ne prévoit aucuns travaux sur les rues de Châtilon, Docteur Lafosse et Aristide Briand pour les rendre conformes à la règlementation et accueillir ce flux cycliste supplémentaire, comme c’est le cas actuellement avec le réaméagement les rues René Coche et Victor Basch qui le prévoit,  alors même que ces rues ne sont pas adaptées à un flux cycliste à double sens

    Les requérants demandent donc qu’une injonction soit prononcée à l’encontre du président de l’EPT Grand Paris Seine Ouest dans le but de réexaminer (dans un délai de six mois à compter de la notification de la présente décision) leur demande de modification du projet de réaménagement de la rue Marcheron pour le rendre conforme à l’article L 228‐2 du code de l’environnement. Pas sur qu’ils obtiennent satisfaction selon certains spécialistes, alors que certains élus vanvéens, ne faisant pas partie de la majorité municipale, considèrent que ces recours ne servent à rien