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jean louis beydon

  • VANVES CELEBRE LES 10 ANS DE SON NOUVEAU CONSERVATOIRE BIENTÔT CENTENAIRE

    En dehors de Vanves en Fête et des inaugurations sur le Plateau de Vanves qui a bénéficié cette semaine d’un toilettage des cantonniers qui en a surpris plus d’un (habitant) sur lesquels le Blog reviendra, l’événement de ce week-end a été l’anniversaire des 10 ans de l’installation dans ses nouveaux bâtiments de la rue Solférino, du conservatoire de musique l’ODE, célébré officiellement vendredi (sur la photo) et des concerts et représentations jusqu’à Samedi. Un lieu d’apprentissage, de création et de transmission, au niveau de la musique, du théâtre, de la danse qui réunit 845 élèves et 44 professeurs. Il a été célébré dés vendredi soir avec les autorités, mais aussi durant ces deux jours de fête de La musique. Mais il aura l’occasion en 2026, de célébrer ses 100 ans, si l’on considère qu’il a eu pour ancêtre l’Harmonie Municipale   

    Cette Harmonie Municipale créée en 1926, regroupait environ 80 musiciens et organisait quelques cours collectifs et répétitions dans le bâtiment du tribunal d’instance (ex-mairie). La guerre de 39/40 a interrompue ses activités qu’elle a reprise en 1941 et qui ont vraiment exploser vers 1958 lorsqu’elle est devenue une véritable école de musique, avec la création mais un peu plus tard en 1974, de l’association municipale de musique de Vanves. En 1970-72, elle comptait 5 professeurs qui assumaient 40H de cours chaque semaine pour 111 éléves.  20 ans après, en 1980/81, elle enseignait 13 disciplines instrumentales de tous niveaux (piano, guitare, violon, violoncelle, flûte, clarinette, saxophone, percussion, trombone, orgue, hautbois et accordéon) à 419 élèves grâce à 17 professeurs qui assuraient alors prés de 149 H de cours.  Et son budget se montait à 784 000 frs dont la moitié provenait des inscriptions.  Jean Louis Beydon a été  l’âme de ce conservatoire pendant toutes les années 1980-2000 en imprimant sa marque qui en a bousculé plus d'un. Il est arrivé en 1986 comme directeur succédant à Jean Poitevin (1973-86) qui tous les deux ont été professeurs et éléves avant bien sûr de la diriger. Lorsqu’elle est devenue conservatoire Jean Françaix, en 1994, elle comptait 30 professeurs dispensant 30H de cours à 751 élèves. Prés de vingt ans plus tard, ce conservatoire était géré par GPSO avec aujourd’hui plus de 800 élèves, 22 formations d’orchestres, 44 professeurs.

    Ce conservatoire a connu différents lieux géographiques : Des préfabriqués à l’emplacement du collège Saint Exupery au milieu des années 50. Dans les années 60,  il était installé à la place du centre administratif et de la tour, dans un pavillon blanc, qu’il partageait avec la bibliothéque municipale au rez-de-chaussée, le Stade de Vanves qui avait une pièce au premier. L’école de musique s’était installé dans une grande salle où avait été abattu les cloisons avec un petit bureau au second. Pendant la construction du Centre Administratif, elle s’est retrouvée dans un petit pavillon préfabriqué, qu’elle partageait avec la Croix Rouge,  pendant 3 ans, avec un autre  petit pavillon rue Mansard pour les classes d’instruments bruyants. Avant de s’installer dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet partagé alors avec Vanves Animation Loisirs et les Ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques. Elle disposait de l’auditorium au sous sol avec un petit bureau que Jean Louis Beydon a fait sauter en arrivant pour l’agrandir, et de 3 pièces à l’étage. Mais petit à petit, elle a grignoté son espace avec le départ du VAL, des ateliers, quelques transformations pour ouvrir de nouvelles salles de cours (avec suppression des toilettes au 1er étage). Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des cours à l’extérieur aux écoles du Centre, Max Fourestier, Marceau. L’installation dans le pavillon du Stade de Vanves dont le secrétariat avait déménagé au PMS André Roche a permis une nouvelle et dernière extension attendue durant le mandat de Guy Janvier (PS). Et depuis plus rien, jusqu’à ce projet de construction du conservatoire finalement rue Solférino, aprés avoir été envisagé dans d’autres lieux dont le Centre Ancien, place de la République à l’époque de la (défunte)  ZAC Saint Remy lorsque Didier Morin était Maire (1990-95) puis par Guy Janvier (PS) qui ne l’a pas fait lorsqu’il était maire

    Finalement, c’est l’intercommunalité qui l’a rendue possible, avec GPSO qui a confié sa construction  au cabinet d’Architecte Babun-Renaud le 24 Juin 2010 sur le thème «Un prisme unitaire dont les limites réelles suggèrent l’enveloppe virtuelle des éléments soustraits» : Il s’étend sur une surface de 2 296 m2 avec de nombreux espaces de formation musicale et instrumental, mais aussi de théâtre et de danse, d’une bibliothèque, de bureaux et d’un auditorium de 221 places.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    OBSEQUES DE JEAN LOUIS BEYDON

    Un dernier adieu à Jean-Louis Beydon, ancien directeur du Conservatoire  du conservatoire de Vanves, a été donné en l’église Saint Saint Remy par de très nombreux amis, collégues, anciens professeurs et éléves  surtout comme Anne Laure Mondon ancienne éléve de l’ecole de musique, par exemple qui tweetait« Émilie Jolie », les classes musique-ski aux Carroz d’Arâches... que de souvenirs d’une enfance heureuse et joyeuse au Conservatoire. Souvenirs partagés par une génération entière ». Et combien étaient-ils à se souvenir ce jour là de ces moments passionnants et conviviaux. «Il était tant aimé » ajoutait Josete Sala, à la sortie de la cérémonie

    FRANCE 3 SUR LE DEPART

    France 3 Paris Ile-de-France-Centre  va quitter son siège vanvéen où cette chaîne régionale était installée depuis 1993, pour rejoindre définitivement le siége France Télévisions situé pas très loin, pont de Garigliano (15e arrondissement) dans ce nouveau quartier parisien des médias qui se constitue entre le Pentagine Francais et l’hôpital Georges Pompidou, avec BFM,Libration, Le Parisien… «Nous ne pouvons que déplorer ce départ et celui des 165 salariés tant les liens entre l’antenne régionale de France 3 et Vanves sont forts depuis près de 30 ans. Cette décision est la conséquence des restrictions budgétaires et de la réorganisation du service public de l’audiovisuel demandées par le Gouvernement à France Télévisions mais aussi de difficultés techniques engendrées par deux incendies successifs en sous-sol survenus en 2016 et 2017» indiquait Bernard Gauducheau sur son site Facebook. Un nouveau départ pour Vanves d’une entrepris installée à Vanves au début des années 90, après la fermeture du Tout Va Mieux annoncé en pleine fête du Commerces

    DEJA DEUX ANS POUR L’ANTRE DIVIN

    Ce petit bar à vin a fait son trou depuis deux ans dans le rue Louis Blanc. Ses deux patrons, Frédéric Schneebiglb et Thibaut Guerin  vont célébrer cet anniversaire samedi prochain par une soirée où chaque invité doit amener une spécialité de son cru. Le bar à vin est tendance à Vanves. Passionnés des produits du terroir, ils proposent des bons vins à emporter ou à déguster sur place, avec des planches de charcuterie ou de fromages. Pas de cuisine pour l’instant. Mais une terrasse apprécié l’été

  • LE PREMIER CONCERT DE MARTIN BARRAL, LE CHEF D’ORCHESTRE DE VANVES

    Qui ne connait pas ce vanvéen pur souche qui bercait, trop peu souvent, nos dimanches en fin d’après midi, en tous les cas pour les mélomanes, généralement dans son lieu de prédilection : l’église Saint Remy. Mais ce n’est plus possible actuellement pour diverses raisons. Voilà 30 ans, Martin Barral a créé avec une bande de copains du conservatoire de Caen, une formation musicale, De Musica, qui a commencé à jouer à Vanves en 1987/88. Et il continue aujourd’hui avec l’orchestre symphonique d’Orsay comme ce soir au Conservatoire de musique ODE pour fêter les 30 ans de son premier concert à Vanves.

    Martin Barral se souvient très ce premier concert : « Un bide total : 6 personne !  J’ai dit à l’orchestre : « On va jouer quand même. Le directeur du conservatoire est là !  A la fin de chaque morceau, laissez votre instrument et appaudissez, ou sinon, je vais pleurer ! ». Jean Louis Beydon avait écrit un superbe article dans Vanves Infos pour nous soutenir ». A l’époque, ils étaient une douzaine de jeunes qui avaient créé De Musica en 1984 et qui faisaient parti d’un orchestre d’une centaine d’élèves au conservatoire de Caen  labellisé 3éme de France après Boulogne et Bordeaux tout de même. Ils avaient dû quitter Caen pour mésentente avec la direction de ce conservatoire et s’étaient disséminés aux conservatoires de Lyon et de Paris, plusieurs intégrant le Conservatoire Supérieur de Paris.

    Et sa copine lui alors suggéré  : « Pourquoi on ne recommencerait pas De Musica ! » - «  Ce n’est pas encore moi qui ait décidé, mais eux, en me bottant les fesses !:  « t’habite où ? – Vanves ! – Y a un conservatoire ? – Non ». J’ai été me renseigner, et j’ai rencontré Jean Louis Beydon qui m’a dit « ne partez plus ! ». La marque de fabrique de son école était plutôt le big band, le jazz… Mais il n’y avait pas d'orchestre classique »  raconte t-il en se souvenant de cette époque où  « nous répétions dans les locaux de l’école de musique », rue Guy Mocquet. « Et un jour, un violoncelliste est venu, cooptée par un membre de l’orchestre qui jouait très bien. Son copain qui l’accompagnait avec une valise, s’est installé dans la salle à côté pour travailler. Et lorsque je dirigeais la répétition, et que l’on s’arrêtait, j’entendais « les Caprices » de Paganini ! Il est venu nous écouter, s’est présenté :  c’était Philippe Aïche, violon solo de l’orchestre de Paris, qui est la meilleure place du meilleur orchestre en France, avec Barenboïm, Karajan, Bernstein… à ses côtés. Et il a intégré l’orchestre où il est resté pendant 2 ans. « Cela va me changer. Il  y a des jeunes, c’est sympa » m’avait-il dit. Et il m’a appris mon métier de chef d’orchestre parce qu’il avait les meilleurs auprès de lui. Il me disait  « un peu trop souvent, c’est de ta faute ». Mais je l’écoutais ! »

    La suite pour De Musica, c’est la consécration, avec les appréciations élogieuses des plus hautes instances musicales, des solistes internationaux qui sont venus cautionner la qualité de son travail en dehors de Philippe Aïche (Isabelle Flory, Nadine Pierre, JP Audoli, M.Perez, Marc Zuili, V.Wagner, N.Bone, M.Strauss, Yury Boukoff), et des enregistrements  de CD qui l’ont amené pour la parution du second CD de Quantz « le flutiste de Sans souci » à jouer à Musicora à la Cité de la Musique sur le stand de Radio France. Et pour Martin Barral, ce sont  participations à des festivals, en dehors du Printemps Musical de Vanves, comme La Rochelle, du Haut Nivernais, de St Germer de Fly, de Jean de la Fontaine, de Nemours filmé par François Reichenbach. Il a dirigé, à l’invitation de Christophe Dechavanne, un requiem de Mozart en hommage aux victimes du Sida, un concert annuel de Yamaha à Gaveau, le concert du 150éme anniversaire de Cartier en Juin 1997 à l’hôtel de Ville de Paris… «  L’association De Musica existe toujours, mais elle a fonctionnée avec moi  jusqu’à mon concours pour entrer à l’orchestre symphonique d’’Orsay en 1998 »