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stade de vanves

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    RENTREE ET VŒU POUR EXPOGRAPH VANVES

    « Si après 5 longues semaines d’inactivité ,l ’AS Expograph termine la phase des matchs allers sur une défaite 3/0 et encore à l’extérieur !!!  sévère à la vue de l’occupation du terrain et des décisions très contraires de l’arbitre » selon la direction  du Club qui, avec tous les joueurs «vous présentent chers partenaires, leurs meilleurs vœux pour 2024 ». « Nous espérons que vous serez encore à nos côtés pour nous permettre de faire aboutir notre projet et nos convictions. Dès la semaine prochaine nous espérons que la Remontada, comme l’an passé va nous permettre de terminer la saison  à la vitesse grand V » selon Jean Royer co-président d’Expograph.

    TENNIS DE VANVES

    Fort de son succès, la Ville de Vanves qui prolonge son partenariat avec l'application Anybuddy,  indiquait ces jours-ci le site de la mairie de Vanves en expliquant que « sa volonté est de «favoriser la pratique du tennis pour le plus grand nombre et faciliter l'accès de cette activité sportive», en donnant la possibilité aux Vanvéens « de réserver des courts de tennis (intérieurs et extérieurs) via une application !». Ce qui a suscité ce commentaire, surement d’un stadiste : « Ou comment mettre à mal le tissu associatif dans une ville, pénaliser un club dynamique et qui contribue à la survie d’autres disciplines plus confidentielles au sein du Stade de Vanves  et faire gagner de l’argent à des financiers plutôt que privilégier une solution gratuite offrant les mêmes possibilités au sein de la FFT ! Bravo ! »  

    COUP DE GUEULE DES VIEUX

    «Il paraîtrait que nous les « anciens » avons détruit la planète ! Nous nous devons de remettre les pendules à l'heure avec quelques grossièretés et beaucoup de vérités » colérait Paul Guillaud, un bénévole vanvéen associatif très actif sur son site Facebook. « A l'époque, j'allais chercher le lait à la laiterie du village avec un bidon à lait en fer blanc, je l'ai utilisé plus de 15 ans sans en changer. Le lait était un lait naturel non traité qui sortait directement du pis de la vache, il n'y avait pas de brique d'aucune sorte... On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu'on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas. On ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant que l'on pouvait en produire. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto-portées. On travaillait physiquement. on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité » rappelait-il. «On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24.Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient. Pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan ! On n'avait qu'une prise de courant par pièce et pas de bandes multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui. On se contentait, en étant tous dans la pièce commune, de faire des jeux, d'écouter des histoires ou d'écouter la seule radio de la famille. Les jeunes de nos jours (bien sûr il y a des exceptions ) qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d'orthographe, mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres » ajoutait il en concluant « Mais c’est vrai qu’on ne connaissait pas le mouvement écologique ».

  • BILAN ET CRITIQUES SUR LE DISPOSITIF DE RESEVATIONS DES COURTS DE TENNIS DE VANVES

    Un bilan des 4 premiers mois de la mise en place d’une expérimentation de réservation des courts de tennis avec l’application Anybuddy depuis  Juillet dernier, a été présenté au conseil municipal du 6 Décembre dernier.. Il s’agissait pour la mairie  d’occuper notamment  les heures creuses  alors que  de plus en plus de joueurs souhaitent pratiquer  ce sport sans pour autant adhérer à un club. Une initiative qui n’est pas du goût des nombreux licenciés de la section Tennis du Stade de Vanves et de ses dirigeants, comme ont pu s’en apercevoir Anne Caroline Cohen et Bernard Roche, respectivement maire adjoint et délégué aux sports lors de l’assemblée générale de cette section trois jours plus tard, où ils ont été fraichement accueillis.

    449 réservations enregistrées en 4 mois avec une montée en puissance de mois en mois (35 en juillet, 54 en Août, 151 en Septembre, 209 en Octobre).  « 290 joueurs ont ainsi réservés dont 60 vanvéens, dans la tranche d’âge 25/40 ans, CSP+ en grande majorité, mais personne ne travaillant à Vanves» a remarqué Anne Caroline Cahen devant le Conseil municipal.  Ces réservations ont surtout concernés les terrains extérieur, à cause de la faible disponibilité des courts couverts, et qui deviennent moins disponibles en cours de saison sportive avec l’école de tennis, les championnats, les rencontres programmées…. «Ce PMS A.Roche où se trouvent des courts de tennis, est notée 4,4/5 étoiles » a indiquée la maire adjointe aux sports qui a fait état d’aucunes dégradations des terrains, et d’un meilleur entretien grâce à un arrosage plus fréquent. Ces réservations ont générées 6 500 € de recettes supplémentaires pour la ville. Le Conseil Municipal a décidé de reconduire cette expérience jusqu’à l’été prochain étant donné le bilan positifs, d’informer les personnes travaillant à Vanves, grâce à une communication dans les entreprises et  chez les commerçants, et d’étendre les délais de réservations en heures creuses

    Même si certains joueurs occasionnels (15%) se seraient inscrits à la section Tennis du stade de Vanves, ses membres craignent qu’à court et moyen terme, ce disposifif n’aboutisse à la mort lente de cette section, comme cela a été dit lors de l’assemblée Générale, avec la disparition de 70% des licenciés.  Un entraineur s’est inquiété qu'il empêche les joueurs de s’entraîner à la veille de rencontres importantes

    D’ailleurs, certains n’ont pas manqué de noter le silence assourdissant des dirigeants du Stade de Vanves, ce qui se comprend, puisqu’ils sont carrément pris entre le marteau et l’enclume, entre d’un côté, une section hostile à cette initiative qu’ils devraient soutenir, et une mairie dont ils doivent appliquer la nouvelle politique sportive, les mains liées par un contrat d’objectifs pluri-annuels.

    Avec le risque à long terme d’une disparition non seulement de cette association omnisports au profit d’un Office municipal des sports comme à Issy les Moulineaux, si l’on continue à merchandiser les activités sportives, mais d’un certain état d’esprit associatif qui permettait d’entretenir une convivialité entre ses membres.

  • LA SECTION TENNIS DU STADE VANVES VA DEVOIR COMMERCIALISER SES COURTS DE TENNIS

    La ville de Vanves devrait lancer une expérimentation d’un mode de gestion de réservation des cours de tennis du PMS André Roche grâce à la plateforme Anybuddy lors du conseil municipal de ce soir : Il s’agit notamment de donner la possibilité  de les  réserver pour une heure, la municipalité  considérant qu’ils ne sont pas assez occupés, actuellement. La section Tennis  aurait été informé officiellement des intentions de l’équipe municipale, ce qui n’empêche pas ce projet de susciter quelques inquiétudes

    Anybuddy est une start-up qui a été créé en 2017 pour faciliter la pratique du sport en la rendant plus accessible, mais aussi plus instantanée. Elle est la première application mobile gratuite qui permet de réserver un terrain de Tennis dans les meilleurs clubs, sans y être adhérent, en se synchronisant à son système de réservation, et en rendant réservable uniquement les créneaux réservables. Encore faut il que la section tennis du stade Vanves ait un logiciel de calendrier ligne ? Comme elle utilise le PMS André Roche qui appartient à la ville,  où sont installés ses courts de tennis, une convention tripartite doit être établie et signée entre Anybuddy, le club de tennis et la municipalité pour «une totale transparence et une possibilité de suivi par la municipalité», ce qui explique cette délibération présentée au conseil municipal. D’ailleurs, sur les 8000 clubs partenaires de cette plateforme, 90%  sont des clubs associatifs utilisant des infrastructures municipales.

    Les réservations faites par les joueurs Anybuddy entrent dans le cadre de gestion du club, et non de la municipalité. En effet, les joueurs Anybuddy qui réservent dans un club sont considérés comme des «adhérents à faible fréquentation» ou «adhérents à la journée». Ils sont sous sa responsabilité pendant toute la durée de leur réservation, Anybuddy ayant souscrit une assurance Responsabilité Civile Professionnelle pour à la fois les joueurs, le club et les installations. Un tel système nécessitera l’installation d’une solution de contrôle d’accès sur chaque court de tennis, ce qui n’est pas le cas actuellement, même si cette plateforme  propose d’automatiser l’accès au terrain en installant gratuitement des boitiers sécurisés

    Cette commercialisation de l’utilisation d’une partie des équipements sportifs vanvéens va à l’encontre de l’esprit de l’association Stade Vanves et de ses fondateurs, à moins d’avoir décidé à plus ou moins long terme, de remettre  en cause ses fondamentaux et d’aller vers un Office Municipal des Sports. Le débat a déjà eu lieu en son temps.  Il est vrai que le souci d’une ville comme Vanves est de rendre accessible ses installations à de nombreux sportifs amateurs qui souhaitent faire du sport, sont prêts à payer pour, mais sans avoir à prendre une licence annuelle ni à suivre des cours ou des entraînements hebdomadaires dans un club. Rien que pour le tennis, on compte pas moins de 3 millions de joueurs non licenciés en France.

    Mais à quel prix ? Au tennis, comme dans chaque section du Stade de Vanves, il reste malgré tout un esprit club entretenu par les plus actifs, face à des adhérents dont une grande majorité sont dans un esprit consommateur que renforce ce genre de plateformes. Beaucoup de dirigeants sportifs vanvéens ont l’impression que les parents laissent leurs enfants à l’école du mercredi (au foot, au basket, au tennis..) comme si c’était une garderie. Sans participer à la vie du club comme beaucoup d’anciens l’ont démontré en participant à l’organisation des déplacements, des rencontres et challenges. Sans parler de l’entretien des terrains : Ainsi,  il est de tradition qu’à la fin d’une partie sur un court de tennis en terre battue, chaque  joueur arrose le terrain et passe le filet. Ce qui ne sera pas le cas avec ses joueurs « d’une heure ». Et problématique pour des courts qui vont vite se détériorer et nécessiteront des travaux d’entretien coûteux chaque année