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VANVEENS

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    GABRIEL ATTAL : le député de Vanves se fait rare ces temps-ci à Vanves. Les vanvéens ont appris, par les médias et la presse que Gabriel Attal va profiter de ses vacances « plus longues que d’habitude » pour travailler sur son livre. Il compte en tout cas « réfléchir au contenu » de ce premier ouvrage. « Un passage quasi obligé pour tout prétendant à la présidentielle », commentait le journaliste de la Tribune Dimanche du 6 Juillet dernier. «Le maître de Volta » devrait reprendre du service à l’automne avec plusieurs déplacements, dont une tournée en Afrique francophone » indiquait-il au lendemain d’un rassemblement des Jeunes avec Macron (désormais appelés «Jeunes en marche ») au cirque d’hiver Bouglione où il a affiché ses ambitions. Il a prononcé un discours dans lequel il dit vouloir « proposer de poser les jalons d’un chemin nouveau pour notre jeunesse, et pour notre pays. Ce chemin c’est celui qu’avec vous, avec Renaissance, je souhaite proposer aux Français pour 2027» a-t-il déclaré « Ce sera votre élection et je fais devant vous le serment de tout faire pour vous conduire dans deux ans sur le chemin de la victoire ». Comme le notaient les journalistes politiques : « Le spleen de l’après-Matignon appartient au passé. Depuis quelques mois, Gabriel Attal a retrouvé des couleurs – au sens propre comme au figuré. Après quelques semaines de flottement à l’automne dernier, le patron des députés Renaissance fourbit ses armes. Sa priorité : clarifier la ligne politique de Renaissance, trop souvent perçue comme le simple décalque des intuitions d’Emmanuel Macron. «Auparavant, notre ligne se résumait à « Le président a dit que ... ». Désormais, les choses sont claires : «nous sommes libéraux sur l’économie, fermes sur le régalien et progressistes sur les droits sociétaux», fait valoir un fidèle ». 

    TOM MOÏSE : Ce vanvéen  (sur la photo) est l’organisateur du grand meeting des 10 ans des Jeunes avec Macron le 5 Juillet au Cirque d’Hiver Bouglione. Un événement grandiose, festif et inoubliable auquel est venu participer Emmanuel Macron, avec Gabriel Attal, secrétaire Général de Renaissance,  la ministre Elisabeth Borne, la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet… « Un événement grandiose, festif et inoubliable pour célébrer 10 ans d’engagements, 10 ans de combats, 10 ans d’actions pour notre pays, la France. Les journées furent longues, et les nuits courtes, mais nous n’avons jamais lâché car nous savions à quel point cela nous tenait à cœur. Cet événement devait être à la hauteur de notre engagement. Nous avons parlé de notre histoire, de notre bilan et surtout de notre avenir ! Quand tout d’un coup, un invité surprise est arrivé. Celui qui est là raison de notre engagement, celui qui est là raison de notre unité constante. Oui… le Président de la République, Emmanuel Macron est venu. Il est venu alors qu’il n’avait participé à aucun rassemblement politique (hors campagne présidentielle) depuis qu’il est à l’Élysée. Il est venu nous dire deux choses : « Merci et continuez » Alors Monsieur le Président, comptez sur nous. Nous ne lâcherons rien, nous continuerons de nous battre, car ce que vous avez fait pour le pays restera » témoignait Tom Moïse, Secrétaire Général des Jeunes avec Macron, auprés d’Ambroise Méjean à la tête des Jeunes avec Macron.  Cet étudiant en 3e année de Géographie et Aménagement à Sorbonne Université est aussi le responsable de la section Renaissance de Vanves

    PAUL KOULAK : Petit clin d’œil en hommage à un hommage à un vanvéen qui nous quitté en 2021 dont vous écoutez le générique à chaque fois qu’est diffusé « Fort Boyard » comme c’est encore le cas cet été, le samedi. Ce compositeur qui habitait un pavillon de la rue Aristide Briand avait créé 200 musiques d’ambiance qui ont permis de donner vie à l’univers si particulier du programme. Paul Koulak avait également composé les génériques des dessins animés préférés des enfants, comme L’île au trésor ou encore Tom-Tom et Nana…à partir de ce studio de musique et d’enregistrement installé dans son pavillon pour qui «c’était un gage de liberté» confiait il à l’auteur du blog. Avec ce générique, il m’expliquait qu’il aurait pu se reposer sur lauriers, tellement que cette émission a été diffusé dans le monde, avec son générique mythique, «la musique de toutes les aventures »

  • LA CITE DU 13 A VANVES A PERDU LE FONDATEUR DE SON AMICALE : CHRISTIAN PRINGARBE

    Les habitants du square Payet Dortail communément appelé « Le 13 » a perdu ses jours-ci l’une de ses grandes figures : Christian Pringarbe.

    Il avait créé l’ALASTA (Association des Locataires du Square 13 Teriz’Alicale)  qui réunit les locataires du « 13 » au milieu des années  2010, pour « recréer du lien social dans la résidence »  afin que « ses habitants se reparlent, se saluent, soient plus polis entre eux »  comme l’époque de sa  création entre les deux guerres où il y avait une vie sociale. Et il avait réussi en organisant une première fête des voisins en Mai 2015 sur le thème des Saveurs du Monde où chacun avait apporté un plat de chez lui, un concours de pétanque, une fête d’Halloween, un goûter de Noël, une chasse aux œufs à Pâques, mais aussi des ateliers de bricolages,  de jardinages, du soutien scolaire et de l’aide aux devoirs, avec une bibliothéque de livres pour enfants donnés par des locataires.  

    Il avait permis à cette résidence de retrouver une ambiance : « On sent que cette cité revit. On s’est rapprochée alors qu’avant, on s’ignorait ! On vit en collectivité avec ses bons et ses mauvais côtés, mais on s’entraide, on va voir nos personnes âgées pour prendre des nouvelles, voir si cela va bien » témoignaient certains résidents sur le blog. Il avait eu la volonté de s’entraider pour de menus petits travaux à effectuer dans l’habitat et recenser ce qu’il faudrait améliorer pour le signaler  à l’office départemental HLM sans empiéter sur le travail du gardien, comme l’installation d’un contrôle d’accès

    A relire « Ceux du 13 » l’histoire d’une cité d’HLM à Vanves, écrit par René Sedes, on comprend mieux pourquoi Christian Pringarbe avait souhaité renouer avec l’âge d’or qu’a vécut le square Payret Dortail, du nom de son architecte, entre 1930  et  1939. A l’époque, « ses habitants  installèrent un Foyer des locataires dans un atelier d’artiste « lieu de rencontre, « caisse de résonance » ou « condensateur de la cité », comme on voudra. C’est là que seront combattus l’isolement et l’anonymat. On y pratiquera des activités de toutes sortes, et notamment des cours d’enseignement ménager, prolongeant ainsi pour jeunes et adultes, l’œuvre de l’école » écrivait il  en parlant de la création d’une mini maison de la culture où seront organisé des séances de cinéma hebdomadaires attirant une centaine de spectateurs, des petits spectacles costumés, des cours d’art dramatique avec la création d’une petite troupe…

    « Mais la guerre de 1939-45 aura rompu bien des liens et fissuré la cohésion qui unissaient les premiers résidents », « le cœur n’y étant plus ! » à la Libération. Mais comme le notait l’historien de Vanves « l’esprit imprimé à l’origine à cette cité semble bien avoir perduré, grâce sans doute à ses dimensions mesurées faisant que tout le monde se connaît plus ou moins »… « les locataires agissant spontanément en général avec rapidité et efficacité, en intervenant auprès des personnes intéressées  pour les raisonner ou auprès de l’office » lorsqu’il y a des problèmes,  « afin que tout rentre dans l’ordre ».

    Et ils l’ont encore prouvé en  recréant ce lien social que certains voudraient voir perdurer, comme ils ont fait état lors d’une réunion publique du quartierles Hauts de Vanves en 2024. Preuve comme l’a noté si justement René Sedes, que les plus anciens, mais aussi les habitants plus récents manifestent un attachement particulier pour cette cité-square.

  • VANVES A PERDU L’UN DE SES GRANDS COMMERCANTS : PATRICK LE GUYADER

    L’un des derniers grands commerçants qui ont fait le renom du commerce dans le centre ancien, comme le charcutier Millot, les boulangers Matraut, Touron, le vendeur de TV Van Oost, la fleuriste François, la photographe Lemel, etc… durant les années 80/90, a disparu la semaine dernière, à l’âge de 74 ans : Patrick le Guyader (sur la photo avec Isabelle Debré). Il tenait l’épicerie fine de la rue Louis Blanc qui comptait un pressing, un magasin d’habillement, une photographe, un salon de coiffure, une boulangerie, un cordonnier, une alimentation générale dans un quartier qui était beaucoup plus commerçants qu’aujourd’hui, avec une fleuriste, un marchand de journaux, un magasin TV, un charcutier, une boucherie, 3 boulangeries, 3 cafés restaurants, une opticienne (Nicorelli),  etc…autour de la place de la République ou aux alentours. Il avait pris avec son épouse Chantal, la succession de M.Olivier qui a, lui aussi, marqué le commerce vanvéen.

    Son épicerie fine était fréquentée par les amateurs de thé qui disposaient d’un grand choix, de café car il le toréfiait dans son arrière boutique en faisant un mélange fortement apprécié, de chocolats bien sûr, de fins vins préservés au frais dans une cave voutée sous le magasin, de champagne bien sûr en commercialisant celui d'un petit producteur à côté d'Epernay, Lemercier, et surtout ses pâtisseries. Car il avait tenu pendant de longues années une boulangerie-pâtisserie à Sainte Geneviève des Bois prés de la gare où il avait fait ses premières armes, très jeune, à l’âge de 14 ans. C’était un champion de la piéce-montée. Et à cette époque, il devait faire la meilleure galette des rois. Auteur du gâteau le « Vanvéen », il avait participé à l’animation commerciale de Vanves pendant de longues années, notamment cette braderie rue Louis Blanc ou lorsqu’il avait confectionné un coq géant en chocolat dont il fallait deviner le poids pur une fête de Pâques.

    Un homme généreux, disponible, positif et sympathique aux dires de tous ceux qui l’on connu, qui a transmis la passion de son métier, à des jeunes apprentis, dont Antonio qui tenait la boulangerie-pâtisserie de la porte Didot reprise aujourd'hui par son fils, et a remporté le prix de la meilleure baguette de Paris, ce qui lui avait permis de fournir pendant un an l’Elysée. 

    Sa fille Audrey a fait toutes ses études au lycée Michelet et s’est marié avec un fils Pottier, Eric qui dirige aujourd’hui, avec leurs enfants, un restaurant dans l’Essonne, après avoir tenu pendant quelques années, Les Platanes à Vanves. Patrick Leguyader sera accompagné à sa dernière demeure, au cimetiére de Linas (91) aujourd’hui à 15H. Il n’a laissé à Vanves que de bons souvenirs et tous ceux qui l’ont connu et rencontré, partagent avec sa famille, leur tristesse