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Associations

  • LE TRAVAIL FORMIDALE A VANVES DE L’ASSOCIATION L’ECOLE DES SABLES AU NIGER

    L’association Les lézards en Scéne chante pour les enfants touaregs au profit de l’association l’Ecole des Sables  Samedi soir à Panopée. Une association qui aide à la scolarisation des enfants des nomades Touaregs de l’Aïr, dans le nord du Niger. Un pays très pauvre, parmi les derniers dans le classement mondialde l’ONU pour le développement.

    «Plus de 60% des enfants de ce milieu rural ne sont pas scolarisés et ce chiffre tombe à 73% pour les filles. Les rares écoles existantes sont sous équipées et les enseignants mal payés, sont souvent absents » indiquent les dirigeants de cette association qui ont l’ont créé, voilà 20 ans, en réponse  à la demande de familles de nomade de créer une première école primaire dans l’ouest de Galélo, puis une seconde dans un autre oued, à In Tédayné. «D’abord précaires (paillottes), nous avons trouvé les financenements nécessaires pour lespérenniser. Ces écoles sont maintenant composées de bâtiments en dur. En plus des classes, des latrinesont été construits. A Galileo, où tous les parents sont semi-nomades, un dortoir acceuille les enfants. Nous leur fornissons les équipements scolaires et le fornitures courantes. Dans chaque école, l’eneignement comporte 3 noiveaux (CI-CP, CE1-CE2, CM1(CM2)  assurés par 3 institueurs que nousavons recruté et dont nous payons lessalaires » précisent ils.

    Ils assurent la cantine midi et soir. « Nous avons mis en place une banque céréalière pour les habitants de l’oued de Galileo».  Mais ils ont fait creusé un puit réservé à l’école d’où est remontée l‘eau  à l’aide d’une pompe solaire, d’une nappe fossile,  dans cette région où le probléme de l‘eau est crucial. Enfin, ils ont pemlis la création d’un accueil de collégiens à Agadez …

    Ils expliquent «qu’aller à l’école, appendre le français, représente pour ses enfants, l’espoir de s’intégrer dans la communauté nationale d’un pays dont le français est la lague officiele alors que les touareghs parlent le Tamaheq, et d’avoir une vie meillure. Pour les filles, l’éducation est un moyen d’accéder à un métier et offre lachance d’éviter un mariage précoce». Mais bien sûr, ils ont d’autres besoin sauxquels, il faut qu’elle réponde comme l’achat de fournitures, le soutien aux cantines, le salaire des enseignants et du personnel, et pour investir dans la constitution d’une bibliothéque pour l’écoe d’In Tédaynén, ainsi qu’un projet Eau , la construction de murs d’enceinte dans les deux écoles de brousse pour des raisons de sécurité, la mise en culture d’une jardin dans chacunees ses écoles.

  • LES ARBRES CELEBRES PAR L’ASSOCIATION DES AMIS DES ARTS DE VANVES

    L'association des Amis des Arts qui est l’une des plus anciennes de la ville de Vanves, fondée en 1935,  propose une exposition sur le thème de l'Arbre à l'ODE jusqu’au 14 octobre 2022. Une exposition qui a été victime du Covid-19 car cette association a dû la reporter de deux ans à cause de cette pandémie, explique son président Grégoire Miret. La plupart des artistes de cette association y participent dont Erwan Fages, professeur de dessins aux Ateliers. Ce vanvéen illustre de ces croquis d’audience les articles  qui paraissent dans le quotidien du soir Le monde, sur le procès de l’attentat de Nice. Il aurait été fortement impressionné par les témoignages de victimes et de témoins  la barre.
    Mais revenons, sur cette association  qui a connue des hauts et des bas, créée le 23 Février 1935 par MM Charles Robert, Albertins et Reculon Dupont, sous la présidence d’honneur de Frédéric Pic, alors Maire de Vanves. Elle regroupait alors des amis, des artistes amateurs ou professionnels qui souhaitaient se retrouver pour partager un même plaisir et exposer leurs œuvres une fois par an dans la salle des Fêtes de la Mairie afin de créer une animation culturelle.  Malheureusement, la seconde guerre mondiale a très vite suspendu ses activités entre 1939 et 1947, les associations ayant été dissoutes par le régime de Vichy et les forces d’occupation. 

    Ce n’est seulement après qu’elle a été relancée par André Sallé, professeur et grand prix de Rome de sculpture, assisté d’Edouard Obin, employé de commerce et de Georges Bientz, employé municipal. Elle a repris ses activités avec une quarantaine de membres, composés d’artistes tel que Lucien Arthuis artiste décorateur, Claude Meige artiste peintre, de sculpteurs, de  décorateurs, de photographes… et bien  sûr un grand salon où fut exposé 179 oeuvres de 52 artistes. Albert Sectruck prit le relais d’André Sallé en 1953 et resta à la tête de cette association durant 20 ans. Lucien Chenu lui succéda  en 1974, secondé activement par Raymonde Voisin en tant secrétaire. Celle-ci a favorisée l’ouverture de l’association en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs.  

    C’est elle qui est à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Sa première édition qui s’est déroulé à la piscine municipale avait donné lieu à une exposition des maquettes d’architectures du concours pour la rénovation du Plateau.

    Elle a créé en 1979, l’académie des Modèles Vivants qui se réunissait alors tous les Jeudis ou vendredis dans l’une des salles du bâtiment rue Guy Mocquet ( disparu et remplacé par un immeuble avec la médiathéque au rez-de-chaussée) et permettait à de nombreux adhérents de se perfectionner à partir d’un modèle. En 1981, elle succédait à Lucien Chenu à la présidence.

    A l’époque, au lieu de se réunir dans la salle de Justice de Paix, les adhérents décidérent de se retrouver dans un lieu plus adéquate pour parler peinture : L’atelier de Raymonde Voisin, rue Solférino (dans l’ex-pavillon du maire Plazanet qui vient d’être détruit face au conservatoire,  et d’ouvrir encore plus leur association vers l’extérieur. Ce qui lui a permis d’obtenir une certaine renommée qui dépassait les limites communales tant pour son salon que pour ses artistes.  A son 50éme anniversaire, les Amis des Arts avaient un  nouveau président, Robert Maurel depuis un an,  qui expliquait alors : « l’organisation de ces deux salons est bien évidemment l’activité principale de notre association avec le cours des modèles vivants. Il est difficile pour des artistes de faire œuvre de création, car elle est en soi personnelle et solitaire, très rarement un travail d’équipe. Mais cette association nous permet de mieux nous connaître, de nous entraider, d’échanger ».

    Jeanine Guichenducq a pris le relais  en 1989 après Jacques Tressard qui a assuré co-présidence avec elle entre 1987 et 1989,  en cherchant à donner une véritable renommée au salon annuel grâce au maire de l’époque qui visait à en faire un grand rendez-vous culturel. Le salon du Petit Format a été abandonné et le salon a pris de l’ampleur avec plus d’exposants  dans un premier temps ( 160 en 1989, 180 en 1990) avec des invités d’honneur de prestige (Baroni en 1990, Sementzeff en 1991) puis une sélection plus sévére des exposants dans un second temps qui a limité leurs participations, avec toujours des invités prestigieux (Diamankis en 1994, Jansem en 1995, Ambille en 1996,  Iréne Zack en 1997).  L’erreur à l’époque fut de se tourner plus vers la peinture et la sculpture contemporaine en essayant de se mesurer au salon de Montrouge, et en quittant la piscine municipale pour l’espace Chenel,  où les budgets de location s’alourdissaient malgré les aides de la mairie.  Cela a duré un temps, jusqu’à ce que les élus s’aperçoivent qu’ils subventionnaient un salon où les vanvéens, amateurs, avaient de moins en moins leur place... jusqu’au 50éme salon en 2002 qui fut le dernier.

    Evelyne Henrard présidait depuis 1997 aux destinées de cette association qui était arrivée à un tournant de son histoire, alors que se posait la question de son devenir en 2002/03. Le salon n’a pas été organisé en 2003 par manque de ressources humaines et financières. La question de sa dissolution s’est posée, mais les personnes qui fréquentaient l’atelier du Modèle Vivant désiraient continuer. Ils ont permis à cette association de subsister et de ré-apparaitre à l’occasion une petite exposition à Panopée à la fin de 2008.  C’était le retour aux sources, avec des vanvéens et quelques artistes des environs, de qualité et renommés comme Jean Théobalt Jacus, Héléne Lebreton qui avait repris les reines de cette association, Fabienne Yvetot, Yves le Pape, Jacques Marillier… Ils  ont continués à la galerie Saint Remy quelques année, puis se réunissent maintenant chaque vendredi au pavillon des Ateliers de l’avenue Victor Hugo, ave notamment l’atelier du modèle vivant qui a toujours autant de succés .  C’est le retour aux « fondamentaux » qui a fait le succés de cette association, au fil des années, en donnant l’occasion à des amateurs (de talent) de s’exprimer et d’exposer,  et qui essaient aujourd’hui de renaître grâce à quelques bonnes volontés, d’Héléne Lebreton, Jacques Marillier, Michel Larzillière, Paul Guillaud… et le président Grégoire Miret depuis 2013

  • 40 ANS CETTE ANNEE POUR L’AMICALE DES PERDS NOIRS DE VANVES

    L’amicale des Pieds Noirs de Vanves célèbre ses 40 ans soixante ans après leur arrivée en France et à Vanves, en ce dernier trimestre de l’année 2022. Lors de son assemblée générale dimanche dernier, suivi d’un barbecue. Jean Claude Abecassis son président a rappelé cet anniversaire  qui coincide avec les 60 ans des accords d’Evian, mais surtout avec une forte avancée dans la reconnaissance officielle des événements de la rue d’Isly à Alger, où des français ont tiré sur des français, et les massacres  d’Oran qui ont marqué le mois de Juillet 1962, c’est-à-dire bien après le cessez-le-feu que beaucoup d’anciens pieds noirs attendaient, sans parler des Harkis avec des déclarations et des gestes forts du président de la République, avec l’instauration d’une journée nationale de la mémoire pour les harkis chaque 25 Septembre. Elle célébrera cet anniversaire le 4 Décembre par un grand couscous à l’Harissa animé par Pierre Meige

    Il a fallu 20 ans pour réussir notre insertion sociale et surtout psychologique. Mais la nostalgie et le souvenir encore très vivaces ont largement contribué à la naissance de notre amicale grâce à la volonté de quelques personnes très attachés à pérénniser la culture du pays qui nous avait tant donné» témoignait Jean Claude  Abecassis à l’auteur du blog voilà quelques années en rappelant le nom de ses fondateurs qui ont, pour certains, exercé des fonctions municipales dans les années 80 et 90 : Rolande Rivail présidente de 1982 à 1997 (adjointe au maire chargée des affaires sociales), Emile Fernandez (adjoint au maire chargé du logement),  René Selva (adjoint au maire chargé des anciens combattants et du cimetière), André et Claude (qui a été conseiller municipal)  Benguigui, Monique Abecassis. «20 ans avaient été nécessaires pour nous retrouver, nous rappeler, nous rapprocher et enfin, évoquer avec une certaine distenciation, mais avec beaucoup d’émotions, les bons et les mauvais moments passés de l’autre côté de la méditérranée ».

    Sa première manifestation fut l’assemblée générale du 21 Mars 1982,  suivi par le premier méchoui le 8 Mai 1982 à Orvilliers sous la pluie, suivi par d’autres qui se sont déroulé à Biévres dans la propriété de la ville d’Issy les Moulineaux, et maintenant sur le terrain de la section pétanque (sur la photo), mais aussi par des galettes des rois qui avait réuni plus de 200 personnes la première fois en 1983. Avec sa participation au Forum des associations où elle offrait toujours le thé à la menthe, en organisant une merguez party à midi. Elle  partage depuis longtemps son stand avec la LICRA et pour cause, car en  avril  1984, ses responsables avaient décidé de donner naissance à une section  de la LICRA avec le soutien de Didier Morin, alors Maire adjoint de Gérard Orillard, Eric Garcia ayant été son premier président, Monique Abecassis actuellement qui s'apprête à passer le relais lors de son AG le 11 Octobre prochain

    Cette amicale des Pieds Noirs  ne s’est pas arrêté là, en ayant partagé beaucoup de manifestations avec son homologue de Levallois, méchoui, et dîner débat….Le milieu des années 1990 a été très dure pour cette amicale qui a vu disparaitre l’un après l’autre ses fondateurs alors que  les rangs de cette association se clairsemaient, mais elle a toujours tenu la coup grâce à la mobilisation de ceux qui ont pris le relais, le couple Abecassis, Monique et Jean Claude,  l’épouse d’Emile Fernandez, beaucoup d’amis qui ont rejoint cette amicale, comme les couples Landois, Lacomére, Judde.. avec beaucoup de sympathisants maintenant, car beaucoup d’anciens ont disparus, et  en traversant malgré tout cette pandémie qui ne les a pas éloigné les uns des autres

    Son président espère reprendre  ses rendez-vous qui ont marqué le sadhérents comme des conférences qui ont rappelés beaucoup de souvenirs, comme ce fut le cas avec  Edgard Attias qui raconté l’arrivée de l’eau douce à Oran, Michéle Salva qui a fait un exposé sur la présence française en algérien, ou la projection des films au théâtre Le Vanves … Lors de ces réunions, lorsqu’on les interroge, même 60 ans après, ces derniers témoins, beaucoup vouent une admiration sans borne à la ville de Vanves. Tout simplement parce que voilà 60 ans, son maire de l’époque, René Plazanet a ouvert ses bras, malgré beaucoup de difficultés, et a logé beaucoup de familles dans l’îlot des Chariots qu’il avait fait construire  et  dans d’autres immeubles de la ville, grâce à M.Halimi, maire adjoint qui  s’était beaucoup démené à l’époque pour leur trouver un logement comme se le rappellent encore les anciens. Ce qui explique la forte présence d’une communauté pieds noirs à Vanves