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louis vicat

  • AGIR POUR LE PLATEAU RENOUVELLE SES INSTANCES ET ADOPTE UNE GOUVERNANCE COLLEGIALE

    A l’occasion de son assemblée générale, le 27 Mai dernier, l'association Agir Pour le Plateau, a renouvelé ses instances dirigeantes avec la mise en place d’un nouveau modèle de gouvernance collégiale, ses administrateurs passant de 4 à 12, élu pour 3 ans. Deux de ses fondateurs, Patrick Lauverjat  et Pierre Bousseau qui ont assuré respectivement sa présidence,  ont annoncé leur démission de leur poste d’administrateur tout en restant comme simple adhérent, et en continuant bien sûr à veiller au bien-être de leur quartier et à défendre ses intérêts, toujours dans un souci collectif : « le quartier du Plateau ne se limite pas à la zone piétonne comme certains peuvent être tenté de le croire et je veux croire que notre association continuera à en défendre les intérêts auprès des pouvoirs publics, être force de proposition auprès de la municipalité » a même écrit Patrick Lauverjat dans un mail adressé aux adhérents. « Une échéance électorale approche et nul doute que des promesses, des engagements seront annoncés ; la municipalité sera plus présente, plus à l'écoute de nos demandes, de nos propositions... Nous jugerons sur actes et pas sur des pétitions d'intentions » ajoutait il. 

    Cette assemblée générale qui a rassemblé une trentaine d’adhérents, était animé par Emmanuel Auriol (peut être appelé à prendre le relais de Patrick Lauberjat), Claudine Charfe et Michel Marguerit. Ils ont rappelé  qu’au cours de cette année 2024 :2025,  l’association a eu plusieurs rencontres avec la municipalité, fait part de ses observations sur le PLUi de GPSO, a suivi les chantiers de requalification des rues Auguste Comte, Louis Vicat, de restructuration de l’immeuble de bureaux par Mata Capital (sur la photo),  et même de rénovation  du square Marceau… Occasion de faire quelques observations notamment sur le manque de visibilité sur les entreprises et les commerces qui s’installeront dans l’ex-immeuble d’Orange tout en constatant tout d’abord que la surface prévue pour les commerces a été réduite. Ensuite qu’ils y auraient 4 postulants pour louer ses mètres carrés de bureaux. Qu’enfin, le coût de la requalification des rues par GPSO sera couvert par les fruits de la taxe sur les bureaux 

    Plusieurs inquiétudes ont été exprimées :   tout d’abord sur  les nuisances du parc des expositions, notamment le bruit généré par son activité, surtout la nuit, et son projet de remodernisation des halls 2 et 3 et des abords de la rue du 4 Septembre  qui feront l’objet d’une enquête publique qui devrait commercer le 10 Juin prochain. L’association a invité ses adhérents à aller déposer leurs observations en mairie.

    Ensuite sur la sécurité, occasion de constater le développement des trafics (dont celui de produits stupéfiants).

    Enfin, sur la dynamique commerciale jugée insuffisamment diversifié, avec l’arrivée d’une nouvelle salle de sports à l’emplacement du magasin d’accessoires moto rue L.Vicat. Ainsi le Plateau en comptera trois 

    Claudine Charfe a fait part de la crainte d'abattage d'arbres rue du Moulin : « On a demandé à avoir communication de l’audit de GPSO »

  • LA RUE LOUIS VICAT A VANVES REND HOMMAGE A L’INVENTEUR DU BETON

    Depuis des mois, il est beaucoup question et la rue Louis Vicat, entre son projet de requalification dont le maître d’ouvrage tant du côté Vanves que du côté Paris, est GPSO grâce à une convention avalisé par l’interco en Février et par le Conseil de Paris ces jours-ci, son skate park, les réalisations immobilières de  Mata Capital dans les bâtiments d’Orange (projet 360) que Woodeum à son débouché porte Brancion (résidence étudiante foyer des jeunes travaillleurs).  Sa particularité est de comporter uniquement des numéros pairs, car le côté opposé de la rue, qui est de numérotation impaire, est longé par le périphérique extérieur de Paris. Les immeubles qui bordent la rue sur son côté constructible sont essentiellement bâtis sur le territoire de notre commune. Elle a été ouverte en 1946 sur l’ancien territoire de Vanves annexé à Paris le 3 avril 1925. Réaménagée en 1963, lors de la construction du boulevard Périphérique sous le nom provisoire de « voie M/15 », rebaptisée cette année là du nom de Louis Vicat (1786-1861), Inspecteur Général des Ponts et Chaussées, inventeur du béton puisqu’il a posé les bases de l’industrie des liants hydrauliques dont un article paru en 2019 sur le site Bati.actu avait rappelé ses inventions  

    A sa sortie de l’Ecole des Ponts et Chaussées, il est affecté dans le Lot, où il doit superviser la construction d'un pont entre Souillac et Lanzac, sur la Dordogne, une rivière tumultueuse qui connaît des crues dévastatrices. Sa mission est compliquée car les moyens manquent. Ce jeune ingénieur cherche alors à concevoir un ouvrage solide et peu coûteux et se penche sur la question de la prise de la chaux des piles du pont dans l'eau. A force de travail, il invente la «chaux surcuite», à base de calcaire et d'argile, tout en élaborant la théorie de l'hydraulicité des chaux. Les Romains employaient déjà un liant naturel, à base de cendres volcaniques pour leur mortier, mais le principe avait été perdu au cours des siècles.

    En 1818, Louis Vicat présente ses travaux devant l'Académie des Sciences, où siège notamment Gay-Lussac, un autre savant français de renom. Systématiquement, l'ingénieur a analysé la chimie des roches susceptibles de produire par cuisson le meilleur liant artificiel possible pour obtenir du ciment. Il ne dépose pas de brevet, considérant qu'il était redevable à la collectivité pour sa formation scientifique. Et c'est donc un entrepreneur écossais du nom d'Aspdin qui s'en empare en 1824, raison pour laquelle on parle encore aujourd'hui de «ciments Portland» du nom d'une île où l'on extrait des roches calcaires de qualité (qui n'entraient pourtant pas dans la composition du ciment). En 1833, un autre polytechnicien installe des fours à chaux en Ardèche. Son nom : Léon Pavin de Lafarge.

    Mais Louis Vicat poursuit ses travaux. Honoré de Balzac s'étonne de cette situation. Il écrit : «Quelle sera la récompense de Vicat, celui d'entre nous qui a fait faire le seul progrès réel de la science pratique des constructions ?» en ajoutant : « Grâce à ses découvertes, Louis Vicat permettra l'audace la plus folle aux bâtisseurs de ce 19e siècle ». Reconnu de son vivant par ses pairs, l'ingénieur se voit attribuer une rente de 6.000 francs or par François Arago qui déclare : «Une conclusion ressort avec l'évidence : c'est en supposant l'art des constructions tel qu'il était en 1818 avant les recherches de M. Vicat, la plupart des grandes entreprises en cours seraient entièrement paralysées par des considérations de temps et de dépenses… », mettant en parallèle les économies que faisaient réaliser le liant artificiel.

    C'est le fils de Louis, Joseph Vicat, qui lance finalement la production industrielle de l'invention paternelle, en installant en Isére, la cimenterie où il développe la méthode dite de double cuisson dès 1857. Ensemble, père et fils construisent le pont du Jardin des plantes de Grenoble, un des premiers ouvrages au monde en béton coulé, une méthode qui aura de beaux jours devant elle. Et les techniciens d'aujourd'hui utilisent encore l'aiguille Vicat pour déterminer la dureté d'un béton et sa prise au cours du temps. Car le nom Vicat continue de vivre aujourd'hui à travers l'entreprise familiale, active dans le ciment, et l'instrument scientifique de mesure utilisé par les spécialistes du béton. Louis Vicat a donc laissé à jamais son nom imprimé dans la matière

  • QUI ETAIT LOUIS VICAT DONT UNE RUE PORTE LE NOM A VANVES

    Qui était Louis Vicat dont une rue de Vanves porte le nom entre les immeubles du Plateau et Le Périph,  entre les portes de la Plaine et Brançon. Un site d’informations spécialisé dans le BTP (Bâtiments Travaux Publics), l’architecture et l’urbanisme, Bati-Actu a apporté durant cet été un éclairage intéressant :

    Louis Vicat est né à Nevers en 1786, mais sa famille part rapidement s'installer en Isère. Son intelligence est remarquée par son oncle, un professeur de mathématiques, qui le présente à Joseph Fourier, alors préfet du département et lui-même génie des mathématiques. Ce dernier lui conseille de se présenter au concours d'entrée de la prestigieuse école Polytechnique, concours qu'il réussit en 1804. Deux ans plus tard, il intègre l'Ecole des Ponts & Chaussées et en sort diplômé comme ingénieur ordinaire de 2e classe. Il est affecté dans le Lot, où il doit superviser la construction d'un pont entre Souillac et Lanzac, sur la Dordogne, une rivière tumultueuse qui connaît des crues dévastatrices. Sa mission est compliquée puisque les moyens manquent. Le jeune ingénieur cherche alors à concevoir un ouvrage solide et peu coûteux et se penche sur la question de la prise de la chaux des piles du pont dans l'eau. A force de travail, il invente la «chaux surcuite», à base de calcaire et d'argile, tout en élaborant la théorie de l'hydraulicité des chaux. Les Romains employaient déjà un liant naturel, à base de cendres volcaniques pour leur mortier, mais le principe avait été perdu au cours des siècles.

    En 1818, Louis Vicat présente ses travaux devant l'Académie des Sciences, où siège notamment Gay-Lussac, un autre savant français de renom. Systématiquement, l'ingénieur a analysé la chimie des roches susceptibles de produire par cuisson le meilleur liant artificiel possible pour obtenir du ciment. Il ne dépose pas de brevet, considérant qu'il était redevable à la collectivité pour sa formation scientifique. Et c'est donc un entrepreneur écossais du nom d'Aspdin qui s'en empare en 1824, raison pour laquelle on parle encore aujourd'hui de «ciments Portland» du nom d'une île où l'on extrait des roches calcaires de qualité (qui n'entraient pourtant pas dans la composition du ciment). En 1833, un autre polytechnicien installe des fours à chaux en Ardèche. Son nom : Léon Pavin de Lafarge.

    Mais Louis Vicat poursuit ses travaux. Honoré de Balzac s'étonne de cette situation. Il écrit : «Quelle sera la récompense de Vicat, celui d'entre nous qui a fait faire le seul progrès réel de la science pratique des constructions ?» en ajoutant : « Grâce à ses découvertes, Louis Vicat permettra l'audace la plus folle aux bâtisseurs de ce 19e siècle ». Reconnu de son vivant par ses pairs, l'ingénieur se voit attribuer une rente de 6.000 francs or par François Arago qui déclare : «Une conclusion ressort avec l'évidence : c'est en supposant l'art des constructions tel qu'il était en 1818 avant les recherches de M. Vicat, la plupart des grandes entreprises en cours seraient entièrement paralysées par des considérations de temps et de dépenses… », mettant en parallèle les économies que faisaient réaliser le liant artificiel.

    C'est le fils de Louis, Joseph Vicat, qui lance finalement la production industrielle de l'invention paternelle. C'est à Genevrey-de-Vif en Isère, qu'il installe la cimenterie où il développe la méthode dite de double cuisson dès 1857. Ensemble, père et fils construisent le pont du Jardin des plantes de Grenoble, un des premiers ouvrages au monde en béton coulé, une méthode qui aura de beaux jours devant elle. Et les techniciens d'aujourd'hui utilisent encore l'aiguille Vicat pour déterminer la dureté d'un béton et sa prise au cours du temps. Car le nom Vicat continue de vivre aujourd'hui à travers l'entreprise familiale, active dans le ciment, et l'instrument scientifique de mesure utilisé par les spécialistes du béton. Louis Vicat a donc laissé à jamais son nom imprimé dans la matière