Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VIE REGIONALE

  • CONSEIL REGIONAL : LE MAIRE DE VANVES GARANT DES DERNIERS PUBLICS FACE A UNE GAUCHE DEPENSIERE

    Bernard Gauducheau a vécut une matinée de jeudi assez mouvementée à la Commission Permanente du Conseil Régional. Le maire de Vanves qui défendait les amendements de l’UDI (ex-NC)  lors de plusieurs délibérations, vraiment essentielles,  a carrément attaqué le PC, les Verts et l’exécutif…sur des points sensibles

     

    Cela a commencé avec la mise en place d’une interface Web dédiée à un calculateur d’itinéraires cyclabes accessible à partir du site web de la Région. Il a carrément posé la question de la pertinence de cet outil sur lequel la Région engage 70 000 € alors des initiatives privées semblables qui existent déjà, sont bien meilleures, relayé par le groupe UMP. Ce qui lui a valut une réponse cinglante du vice président verts Pierre Serne qui a conclut par  : « 70 000 € c’est le prix de 5 sondages Buisson-Sarkozy » - « Vous n’êtes vraiment pas à  la hauteur de votre prédécesseur (Jean vincent Placé) que vous allez nous faire regretter » a répliqué Bernard Gauducheau en ajoutant « Si vous étiez un gestionnaire, vous sauriez que l’on ptréfére laisser l’initiative privée lorsque c’est meilleur. Et c’est être respectueux des deniers publics ». Du coup JP Huchon a pris la défense de son vuice président en demandant : « vous êtes prié de ne pas attaquer nos vice-présients ! ».

     

    Cela a continué avec un amendement de l’UDI demandant de supprimer la subvention de 45 000 € de la Région en faveur de la numérisation du fonds audiovisuel du PCF « mouvement ouvrier et démocratique » selon les termes de la délibération. « Le soutien du conseil régional à un parti poltique ne nous semble pas opportun » a indiqué Bernard Gauducheau provoquant des réactions de toute part : « Nous avons à cœur de soutenir cette opération car l’Ile de France a intérêt à participer à la conservation du patrimoine du PC qui n’est pas un parti extrêrme. Il s’est engagé dans la résistance, a eu des martyrs et a participé a gouvernement d’union natuionale du général De Gaulle. Il fait parti de notre histoire » a répliqué  Jean Paul Huchon . « Il ne s’agit pas de favoriser le PC mais de considérer qu’il a joué un certain rôle à une certaine époque »  a ajouté le président du groupe PS. « Evidemment à l’UDI, vous n’avez pas un passé aussi riche qyue le PC. Nous numérisons en toute transparence »  a conclu le président du groupe PC. Une véritable union de la gauche « Nous n’avons pas la même vision de l’histoire. Il faut savoir qui fait quoi. Si les archives du PC sont intéressantes. Qu’il l’assume et n’utilise pas l’argent public ! » a-t-il répliqué

     

    Enfin, il a demandé à l’occasion de l’exament du budget de la communication institutionnelle du Conseil Régional « quelle était l’efficacité de cette politique er surtout du journal de l’Ile de France ? ». Ce qui a permis à Jean Paul Huchon de rappeler quelques souvenirs, notamment lors de son premier mandat entre 1998 et 2004 pendant lequel Roger Karoutchi (UMP) et Bernard Lehideux (UDF à l’époque) l’avaient empêche de développer cette politique de communication, et surtout de créér le journal régional. Celui-ci n’a pu voir le jour qu’en 2004 « lorsque nous avons obtenu une majorité après les élections ». Et de reconnaitre que son service communication réfléchit actuellement à une maquette moins foissonnante et plus pédagogique.  

  • AUX PORTES DE VANVES : BIENTOT 50 ANS POUR LE SALON DE L’AUTO A LA PORTE DE VERSAILLES

    Les vanvéens ont senti les effets du second week-end du salon de l’Auto, dénommé depuis  1988 Le Mondial de l’Automobile. Comme Vanves a pris l’habitude de fêter les anniversaires avant l’heure, Vanves Au Quotidien ne voulait pas déroger à la régle en signalant que la prochaine édition du Mondial de l’Auto qui se déroulera en 2012 célébrera les 50 ans de présence au Parc des Expositions, puisque le premier salon de l’auto qui avait quitté le Grand Palais pour la Porte de Versailles s’est déroulé en 1962 et ne l’a plus quitté. « L’engouement pour le Mondial de l’Automobile est lié à la longue tradition automobile française et certainement aussi à l’attractivité de Paris. C’est pourquoi l’emplacement est déterminant » expliquent ses organisateurs qui ajoutent « qu’il est certainement le plus beau salon à l’échelle européenne ».

     

    Et il a vécu un paradoxe car si les années 60 ont vu le nombre de constructeurs diminuer, par contre le nombre de visiteurs n’a cessé d’augmenter pour battre peut être le record de 1,5 Millions cette fois-ci (140 000 au premier salon en 1898). A l’époque, en 1960, la grande nouveauté du salon était la 406 Peugeot avec deux cabriolets 4 places DS 19 de Citroen et PL17. En 1970, les projecteurs sont braqués sur la GS Citroen et la Pörsche 917,  et puis les salons dans cette décennie là, à cause des chocs pétroliers, des difficultés rencontrées par les constructeurs, et des premiéres considérations d’ordres environnementales, sont passé à une périodicité de tous les deux ans, en alternance avec le salon de Francfort. Au début des années 80, les vedettes sont La Tagora et la Murena de Simca-Chrysler, la Quattro d’Audi, et par la suite, l’arrivée de l’Espace (Renault), et ce sera justement en 1988 que le salon sera rebaptisé « Mondial de l’Automobile ». Enfin les années 2000 ont été marquées par l’arrivée de nouveaux bolides,  l’Alfa Roméo 8C, la Ferrari 458 Italia. En cette année 2010, les visiteurs peuvent constater que les  grands constructeurs présentent surtout voitures électriques ou hydrides. Chez Peugeot la 3008 Hydrid 4 premier véhicule hydride diesiel,  la 508 SW, la iOn, voiture 100% électrique. Chez Citroen, la DS3, la C4 2éme génération, équipé du « stop and start », la DS4 équipé de détecteurs fort utile en ville, la C-Zéro « zéro bruit et zéro carburant », jumelle de la iOn de Peugeot.  Chez Renault, la Zoé ZE, clone électrique de la Clio,  la Fluence ZE tout électrique. 

     

    QUELQUES CHIFFRES EN ILE DE FRANCE

    A l’occasion de ce Mondial de l’Automobile, l’Institut d’Aménagement de l’Ile de France (IAU IDF) qui dépend du Conseil Régional, a publié une Note Rapide dressant le profit du parc automobile francilien : Le parc automobile francilien compterait 5,6 millions de véhicules. La voiture type des ménages franciliens est une berline (74%° d’occasion, de moins de 10 Ans (53%), disposant de 5 places assises (82%), d’une puissance comprise entre 60 et 100 chevaux (45%), propulsée par traction (90%) et roulant à l’essence (54% contre 45% au gazole). Les autres carburants ou des énérgies alternatives représentent moins de 1% du parc automobile, même si sur les véhicules lesx plus récents (vendus en 2009 et en 2010), cette proportion est passée à 3% : Le super-éthanol (0,3%), les véhicules hydrides essence-électricité (0,63%) et les hydrrides essence-GPL (2% pour ceux acquis en 2009 et 5% pour ceux acquis en 2010°). Le parc actuel francilien émet entre 140 et 200 gr de C02 par kilométre, sachant que ce sont les parisiens qui en émettent le plus (59% émettent plus de 160 g/km contre 55% dans le 9.3, et 52% dans le 92) et que les fameux 4x4 jouent un énorme rôle dans ce résultat, même s’ils sont marginal à Paris (4,4% du parc de la Capitale). Evidemment, la Grande Couronne pése d’un poids déterminant, car 53,5% des voitures appartiennent aux ménages (36% de la population francilienne) vivant le plus loin du Grand Paris, contre 3% à ceux de la Petite Couronne et 12% aux parisiens.  Plus de la moitié des ménages parisiens parisiens n’a pas de voiture et pour les vanvéens comme pour ceux vivant en petite couronne, un tiers des ménages ne sont pas équipés. Un seine et marnais roule en moyenne 178 Km/Jour contre 4 km pour un vanvéen ou un parisien.

  • FEMMES DE VANVES ET D’ILE DE FRANCE : UNE PLACE A PART !

    A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’Institut d’Architecture et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France  a publié une étude sur les franciliennes : « Elles occupent de plus en plus de postes de cadres. Elles ont bénéficié, ces dix dernières années, d’importants gains d’emplois dans les activités de conseils aux entreprises. Toutefois, en termes de diversifications et rémunération, la parité n’est pas encore atteinte ». Extraits d’une étude forte intéressante qui contribue au débat à l’occasion des élections régionales

     

    Plus de 5,96 millions de femmes ont été recensées en Ile de France pour 5,57 millions d’hommes. Avec 1070 femmes pour 1000 hommes, la région capitale apparaît sensiblement plus féminisée que la province. Plus jeunes, plus actives, plus diplômées, les franciliennes accèdent aujourd’hui plus souvent à des postes à responsabilité. Prés de la moitié de la population active francilienne est féminine (2,88 millions de femmes actives, soit plus de 48%). Elles sont de plus en plus actives, plus que la moyenne des françaises (71% contre 67%) et des européennes (64%), en particulier à un âge où elles élèvent leurs enfants. Ainsi 87% des franciliennes de 25 à 49 ans sont actives. Depuis une dizaine d’années, elles accèdent plus souvent à des postes de cadres, et occupent des emplois à haute valeur ajoutée. 53% ont le bac, contre seulement 48% des franciliens. « La forte implication des femmes dans la vie professionnelle et leur plus haut taux de fécondité constituent des spécificités françaises au sein de l’UE » notent les auteurs de cette étude.  53% possèdent le bac (contre 48% pour les hommes), en revanche, elles ont moins souvent un diplôme universitaire supérieur, lettres et sciences humaines étant les  formations les plus féminisées (75%) devant les formations artistiques (61%), le droit-économie (60%) et les filières scientifiques (37%). La part des femmes dans l’apprentissage est en progression mais reste faible (37%).

    Les femmes ont bénéficié plus que les hommes, des gains d’emplois de la période 1999/2008, notamment dans les  secteurs des services aux entreprises (activités de conseils juridiques, comptables et financiers, conseil en communication, publicité, études de marché), de l’action sociale et de la santé (activités hospitalières, accueil de jeunes enfants, personnes âgées, aide à domicile, action sociale, activités associatives), et du commerce qui totalisent 85% des gains d’emplois féminins, sachant que les femmes ont bénéficié de plus de la moitié des gains d’emplois observés entre 1998-2008 (255 000 emplois salariés sur 500 000).    Ainsi depuis 10 ans, on observe une bipolarisation croissante de l’emploi féminin vers des secteurs plus qualifiés à haute valeur ajoutée (conseils aux entreprises,…),  et des secteurs d’activités peu valorisés proposant des emplois peu qualifiés (secteur social, aide à la personne…).

     

    Un créateur d’entreprise sur 4 est une femme, la part des femmes restant en moyenne plus faible plus faible en Ile de France (28%) qu’en France (30%). Cependant, elles sont aussi nombreuses que les hommes dans les services aux particuliers, et plus dans le secteur éducation, santé et action sociale. « Pour elles, la création d’entreprise relève plus souvent d’une opportunité quand elle ne représente pas une solution leur permettant d’accéder à l’emploi ». Mais leurs entreprises sont moins pérennes que les autres, le taux de survie à 3 ans étant de 54%, soit 6 points de moins que celles créées par les hommes. En France seulement 8% font partie des conseils d’administration dans les 500 premières sociétés françaises.

    L’écart homme/femme s’est réduit en matière de chômage, et l’emploi féminin a été moins touché par la crise (+19%) que l’emploi masculin (+29%).  Elles travaillent beaucoup plus souvent à temps partiel (21%) que les hommes (7%). Enfin, le salaire moyen net à temps complet est de 20 467 € pour une femme contre 27 751 € pour un homme, soit un salaire supérieur de 26%. Et à l’âge de la retraite, les inégalités se poursuivent, les femmes percevant une retraite inférieure de 46% à celle des hommes. Beaucoup de femmes âgées vivent en dessous du seuil de pauvreté du fait de petites pensions et de la faiblesse du minimum vieillesse (667 € par mois pour une personne seule).

     

    « On constate que les situation des femmes en Ile de France s’est améliorée sur de nombreux points depuis une dizaine d’années. Les franciliennes sont en moyenne plus diplômées, accèdent souvent à des postes de cadres et occupent des emplois à plus haute valeur ajoutée. Cependant des inégalités importantes persistent et la situation professionnelles des femmes doit encore progresser, notamment dans l’orientation professionnelle, les conditions d’emplois  des secters des services à la personnes, dans le déroulement des carrières, l’accès à des postes de responsabilité et dans le niveau de salaires à compétences égales ».