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Religion

  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 3 – UNE VOCATION D’OUVERTURE

    Dernier volet de notre historique sur le centenaire de cette congrégation qui célébre aujourd’hui son jubilé par une messe célébrée par Mgr Rougié, Evêque du diocése de Nanterre, l’inauguration d’une exposition dans le monastère et la projection du film   «Les bénédictines de Sainte Bathilde, visages d’unec congrégation » de Lisette Lemoine et Aubin Hellot au théâtre Le Vanves

    Il faut savoir que le monastre Saint Bathilde héberge l’AMTN (Amis des Monastères à Travers le Monde) qui rassemble tous les monastères de cette congrégations, finance de nombreuses congrégations et  leurs projets, notamment au Brésil, au Tchad, au Rwanda. Elle a accueilli au fil du temps d’autres groupes depuis l’AMTN jusqu’à l’association et le premier foyer  Simon de Cyréne, avec l’aide au Travail des Cloitres (devenu l’Artisanat Monastique),  l’atelier des vêtements liturgiques, l’atelier d’art sacré, l’aide au travail des cloitres (ATC), le Centre national de la Pastorale Liturgique (CNPL) de Paris, l’œuvre pouur la travail au foyer, l’association  Metissages du pére Jondot oeuvrant pour le rapprochement catholique-musulman, et bientôt une association sur la musique sacré à l’occasion de la restauration de l’orgue de sa chapelle.

    Cette vocation d’ouverture et d’implantation de par le monde ne doit pasfaire oublier que leur but est surtout le la vie monastique et l’expression de ce que l’on dénomme le monachisme. « Le principal office des Moines est l’humble et noble service de la majesté divine dans l’enceinte du monastère, sauvegardant leur caractère propre, qu’ils renouvellent leurs antique tradition de bienfaisance et en les adaptant auxbesoins actuels des âmes, de sorte qe les monastères soient comme des centres vivant de l’édifcation du peuple chrétien » soulignait le concile Vatican II. »Nous nous devons de rayonner et de proposer une manière de vivre le quotidien autrement, à la lumière de la parole de Dieu qui fortifie et encourage » expliquent elles.  Leur rythme de vie tourne autour de la prière, du travail et de la vie communautaire, avec trois temps forts de la journée : L’office du matin à 7H30, temps de prière silencieuse prolongé de méditation commune, l’office de la mi-journée à 12H, en union avec tous ceux qui, à ce moment, marquent une pause, la prière du soir à 18H  suivi de la célébration eucharistique à 18H30 où elles mettent en commun, toutes leurs intentions, et les Vigiles un peu plus tard dans la soirée.

  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 2 -L’INSTALLATION A VANVES

    En 1928, la communauté s'installe dans un petit pavillon de Vanves , car les locaux de Paris étaient devenus trop petit, le temps que leur monastère qui sera consacré le 28 Mai 1949, par le nonce apostolique Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII, soit construit entre 1934-36 par les fréres Perret  et le moine architecte Don Paul Bellot (1876-1944).

    Il a véritablement créé un bâtiment d‘avant-garde avec la brique de Vaugirard,   une chapelle à nef unique avec une charpente métallique, une toiture en fibro-cimet, un campanile à 3 cloches, un cloître fermé, avec une hôtellerie installé dans le bâtiment actuellement occupé par les Xavières dans le prolongement de  la librairie des bénédictines, avec les cuisines donnant sur un grand réfectoire (occupé aujourd’hui par l’association Simon de Cyréne qui en a fait sa salle commune), avec au-dessus l’hostellerie qui avait déménagé où se trouvait une vingtaine de chambres (occupé et réamégagé par Simon de Cyréne).

    Le prieuré avait été inauguré par le cardinal Verdier le 25 Mars 1936 et la chapelle a été consacrée le 28 Mai 1949 par le futur pape dont une plaque apposée à gauche de l’entrée rappelle le souvenir ainsi que les traces des doigts du futur pape sur les croix de consécration apposées dans l’édifice.

    Le 11 Juillet 1945, le Révérendissime Pére Fulbert Gloriés abbé de la Pierre-Qui-Vire veut bien unir spécialement cette congrégation à cette abbaye. Le monastére de Vanves dans les années qui précédérent et suivent la seconde guerre mondiale, a apporté sa contribution à ce qui est l’un des printemps du catholicisme français. En cela, il se situait bien dans la tradition du Moachisme que le Le concile Vatican II soulignera dans son décret de la vie religieuse

    C’est à Vanves que mére Bénédictine meurt le 1er Février 1952. Les soeurs  étaient à l’époque prés de 75 et  8 monastères avaient été fondée en France mais surtout en terre de mission selon l'inspiration qu’elles avaient eu avec l'encyclique Rerum Ecclesiae ; C'est d'abord Ambositra à Madagascar (1934) où quatre sœurs fiurent envoyés par mére Bénédictine, le jour où la première pierre du prieuré fut posée,  cette première fondation dessinant la physionomie de celles qui suivront : enracinement dans l’Eglise locale, travail conforme aux conditions du pays, hospitalité où « chaque pauvre est respecté et nul riche suspecté » (Dom A.Louf).Cette communauté d’Ambositra devient à son tour fondatrice en 1955. Suivront Buôn Ma Thuôt au Vietnam 1954), déménagé à Thu Duc (1967) ; Manajary (Madagascar) (1954) ; Matigné-Briand (France),1956 ; Toffo au Bénin  (1966) ; Saint -Thierry (1968) ; Joffreville (Madagascar) (1976) ; Loc Nam (Viêt-Nam) (2000) , Abbis-Abeba (Ethiopie en 2017 par Sœur Hareg, où chaque monastère forment la congrégation des Bénédictines de sainte Bathilde. « En chacun de ces monastères, un propos simple et fondamental : chercher Dieu selon la régle de Saint Benoit. Elle est la norme de notre manière de suivre le christ par les chemins de l’Evangile ».

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  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 1 - LA CREATION

    La Congrégation bénédictine de Saint Bathilde fondée en 1921 entre dans l’année du centenaire de sa création, le 30 Novembre 2021 par un rassemblement non pas de toutes les méres prieures des monastères créés à travers le monde, à cause de la crise sanitaire, mais des communautés présentes en France avec deux journées de rencontres dés lundi, une messe célébrée par Mgr Rougié, Evêque du diocése des hauts de Seine, à 12H le mardi 30 Novembre, avec la projection d’un film au théâtre le Vanves l’après-midi . Occasion de rappeler son histoire en 3 actes

    Les Bénédictines de Sainte Bathilde souvent nommées Bénédictines de Vanves sont une congrégation religieuse féminine de  droit pontifical vivant la vie monastique ouverte sur le monde avec une attention à l'unité des chrétiens dans l'élan missionnaire. Bénédictine Waddington Delmas avec soeur Marie Scholastique Richard à Paris ont créé cettte congrégation en 1921, mais elle ne s’est s’installé que bien plus tard à Vanves dans ce prieuré Saint Bathilde  construit en 1934 par dom Bellot. Veuve protestante récemment convertie au catholicisme, Marguerite Waddington-Delmas était devenue le 11 Juillet 1918, Oblate de l’Abbaye Saint Martin de Ligugé et pris le nom de sœur Bénédicte. Cette mére de 6 enfants, venant de l’église réformé, était entrée dans l’Eglise Catholique en 1916. Elle communiquera à sa famille monastique, avec sa foi profonde, son souci d’humanité, le respect des confessions chrétiennes, le désir d’unité, l’attention au monde qui l’entoure.

    Elle a pensé ensuite à entrer dans la vie religieuse et en a parlé à Jean Martial Besse, bénédictin de Ligugé qui lui suggère une oblature régulière, c’est à dire un institut de femmes qui suivent la régle de Saint Benoît, mais sans la clôture religieuse (marquée physiquement par des barreaux, mur, grille, porte verrouillée), tout en conservant la double dimension de « consécration » (appartenance à Dieu) et de «protection ascétique» (de la vie religieuse).  Ainsi pour chaque sortie, même régulière, toute sœur doit demander et obtenir l’autorisation de sortir (pour un cours à l’institut Catholique, ou suivre un atelier, aller animer un groupe de prière, ou une activité sociale) à la mére supérieure. Il préconisait une communauté qui exerce une hospitalisation ouverte, à la manière des monastères masculin. Cette Congrégation respecte la pratique des trois vœux d’Obéissance, de Chasteté, de Pauvreté selon la règle de Saint Benoit. «Son but spécial est de mettre la force de vie contemplative au service de l’œuvre missionnaire de l’Eglise » selon la constitution des Bénédictines Missionnaires

    La rencontre de Marguerite Waddington-Delmas avec Gabrielle Richard, (sœur Marie-Scholastique) oblate de Ligugé a été capitale.  Pour avoir une connaissance de la vie religieuse bénédictine en vue de la future fondation, toutes les deux ont désirés recevoir la formation du noviciat à l’abbaye de Jouarre, où elles ont fait leur profession religieuse le 30 novembre 1921, acte par laquelle une nouvelle branche de la famille bénédictine a pris naissance, et se sont installés avenue de Ségur dans un petit hôtel particulier le 2 janvier 1922. En janvier 1924, elles ont instituée pour la première fois à Paris l’octave de priére pour l’unité des Chrétiens. Comme le 28 février 1926, Pie XI, dans son encyclique Rerum Ecclesaie demandai aux ordres contemplatifs de fonder des monastères en pays de mission, la jeune communauté a sentie qu’elle devait répondre à cet appel dès que les circonstances le permettraient et renouer ainsi avec la vieille tradition missionnaire de l’ordre bénédictin. Le 24 juin 1926, la congrégation des réguliers a autorisé le nouvel institut sous le nom d’oblates missionnaires de saint Benoît. Le cardinal Dubois signait le décret d’érection le 15 août. Plus tard la communauté s’est placée sous le patronage de sainte Bathilde selon le vœu de Don Besse et s’est installée à Vanves…

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