Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Religion - Page 5

  • DES PRETRES DE VANVES A L’HONNEUR

    Beaucoup d’événements ont touché ces derniers temps la communauté catholique de Vanves sur lequel ce blog revient à l’occasion de ce 1er dimanche de Juillet ensoleillé. C’est le temps des départs, des bilans, des annonces… avec la célébration des 25 ans de la nouvelle église de Saint François prévue le 9 Octobre prochain avec Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine,   mais aussi du retour  Barbeccue de l’été qui se déroulera dorénavant chaque Vendredi à partir de 20H dans le jardin  de la maison paroissiale de Saint Remy si le temps le permet.

     

    UN DEPART…PAS TRES LOIN DU PERE PINCE

    Dimanche dernier, la communauté paroissiale a salué le pére Alexandre Pincé pour ses six ans passé à Vanves, et pour s’être notamment occupé de l’aumonerie des Jeunes.

    « Ce n’est qu’un au-revoir ! » at-il écrit dans le Sel et Lumière du 26 Juin car il ne part pas très loin, à Malakoff comme curé de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. « Je le savais dès ma nomination, puisque ma mission avait une durée limitée, mais aujourd’hui, avec le recul, l’échéance semble être arrivée très rapidement. Bien sûr, géographiquement, je ne serai pas très loin de Vanves, mais mon cœur s’attachera complètement à ma nouvelle paroisse, Malakoff. Bien sûr, nous aurons de nombreuses occasions de nous retrouver, car la vie de l’Eglise est riche dans notre région. L’eucharistie est le lieu du rassemblement du peuple de Dieu. C’est pour cela que je suis devenu prêtre, afin, au nom du Christ, de rassembler ce peuple dont je reçois la charge, ici comme aumônier et vicaire, là comme curé. C’est aussi pour soutenir ce peuple de Dieu que je suis devenu prêtre, pour donner Jésus aux adolescents des aumôneries, aux enfants de l’éveil à la foi, aux parents demandant le baptême pour leur petit enfant, aux louveteaux, aux enfants de chœur et aux servantes de l’assemblée, aux enfants de l’école de prière, aux couples des équipes Notre-Dame et équipe Tandem, aux jeunes du ciné-club, et à tous ceux qui demandaient un sacrement à l’Eglise ou qui avaient besoin de sa sollicitude après un deuil, à tous ceux qui ont besoin d’un accompagnement spirituel, que je suis un prêtre heureux ! Merci ». Les catholiques de Vanves accueilleront à la Rentrée le pére Antoine Bouleau, prêtre de l’Oratoire de France, comme vicaire du Curé


    LES 60 ANS DE SACERDOCE DU PERE THIRION

    Le dernier numéro de la Lettre de l’Eglise Catholique dans les Hauts de Seine (Juillet-Août 2011) que les vanvéens peuvent trouver à l’entrée de St Remy et de St Français consacre un article au pére Robert Thirion qui a fêté ses 90 ans et ses 60 ans de sacerdoce sous le titre : « Prêtre, dans la joie et l’action de grâce ».

    Avec ce témoignage et ces références qu’il a déjà fait aux vanvéens qui le connaissent bien. Notament cette oraison du Bréviaire (Vêpres du mardi de la première semaine) : « Dieu qui nous a doné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre, ce soir, toute grâce reçue ». Et de rendre grâce pour l’appel du Seigneur, il y a 60 ans, au soir de sa vie :« Notre sacerdoce avait échappé au cléricalisme qi régnait encore au temps de notre jeunesse. Nous avons été marqué par l’Action Catholique et tout ce qui a préparé le concile. Nous sommes les héritiers de Vatican II. La place du laïcat dans l’Eglise qu’avaient défendue le pére Yves Congar et bien d’autres, a donné son caractère à notre ministère. Et cette préoccupation d’être en lien avec le peuple de Dieu, le peuple des faubourgs dont je suis issu, m’a fait choisir cete formule que les amis connaissent bien : « prêtre toujours, laic encore ». J’essaie de vivre cette présence au monde, avec ceux qui m’entourent et qui m’aident à vivre mon attachement au Christ : « L’homme qui venait de Dieu. Dieu qui vient à l’homme ». Ces écrits du pére Moingt entretiennent ma réflexion et ma prière en ces vieilles années où l’on n’a plus le temps pour lire ».  

     

    A noter que cette lettre consacre un article à l’association Simon de Cyréne sous le titre « Oser la rencontre avec nos fréres handicapés », Anne Marie Aussedat sa rédactrice ayant rencontré les occupants du premier appartement partagé et Laurent de Cherisey qui lui a présenté le bâtiment construit sur le terrain des bénédictines de Vances qui accueillera 40 studios.

  • LA JOURNEE DU 1ER JUIN 1980 D’UN LOCALIER DE VANVES AVEC JEAN PAUL II

    La béatification du pape Jean Paul II sera le grand événement de ce week-end, après le grand mariage royal de Willian avec Kate ce matin. Une Veillée de prières est organisée par les paroisses de Vanves à l’occasion de la béatification du pape Jean Paul II à Saint François entre 20H et 22H ce soir. Dimanche, à  10H30 à Issy les Moulineaux, Mgr Soubrier, Supérieur du séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux quand le Pape Jean Paul II est venu au séminaire en 1980 célébrera une messe à l’occasion de la béatification de ce pape à l’église Saint Etienne, qui sera suivi de  l’inauguration du parc du Bienheureux Jean Paul II par André Santini. Ainsi Jean Paul II est venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Suplice d’Issy les Moulineaux lors de sa première visite en France, un certain Dimanche 1er Juin 1980 où l’auteur de ce Blog qui faisait ses premières armes de journaliste, a pu faire un reportage paru dans la Tribune Régionale, Point D’appui, journal municipale de la ville d’Issy Les Moulineaux

     

    Ainsi en ce dimanche 1er Juin, le pape Jean Paul II est arrivé du Bourget, dans un hélicoptére blanc et bleu qui s’est posé dans le jardin  intérieur grâce à un pilote expérimenté, mettant à mal toutes les fleurs avoisinantes à cause du souffle dégagé par les palmes, au grand dam du jardinier du séminaire. Il a été salué dés sa descente par le tout jeune maire André Santini, entouré par la municipalité, Mgr Delarue alors Evêque de Nanterre, le pére Castagné curé de Saint Etienne. Le Saint pére se vit remettre la médaille de la ville et signa le livre d’or de la ville. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, l’attention aux autres que portait celui que l’on nommait « l’athlére de Dieu ». C’était bien avant l’attentat place Saint Pierre qui l’a affaiblit.

     

    Très vite, il rejoignait la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles dont les extérieurs viennent d’être rénové et réhabilité, où les 130 évêques de France l’attendait pour une réunion à huis clos de 2H (immortalisé par le photographe officiel du Vatican, un journaliste  de Paris Match et un modeste localier). Une réunion où il avait dressé un bilan sans complaisance de la situation religieuse en France, après les avoir interpellé au Bourget le matin même par cette question restée sans réponse : « France, fille ainée de l’Eglise es-tu fidéle aux promesses de ton baptême ? ».

     

    « La question fondamentale que nous devons nous poser, nous, évêques sur lesquels pése une responsabilité particulière en ce qui concerne la vérité de  l’Evangile et la mission de l’Eglise, est celle de la crédibilité de cette mission et de notre service ». Toutefois il remarquait « qu’on ne peut pas nier que l’Eglise en France ait entrepris, et entreprenne de grands efforts en vue d’atteindre ceux qui sont loin, surtout dans les milieux ouvriers et ruraux déchristianisés ». Il ajoutait alors : « On ne peut surtout pas oublier la très grande contribution de l’église et du catholicisme français dans le domaine missionnaire de l’Eglise par exemple, ou le domaine de la culture chrétienne. On ne peut pas accepter que ces chapitres soient clos ».

     

    En dehors des photos et des discours, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils utilisés par Jean Paul II, l’Archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux, étaient ceux du Conseil Municipal de l’époque qu’André Santini avait accepté de prêter. Ils trônent maintenant dans la salle des mariages de l’hôtel ville (ex-salle du Conseil) avec une plaque rappelant le nom de ces éminences qui s’y sont assis. Mais ce n’est pas tout, car André Santini a joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture décapotable du séminaire pour traverser les rues d’Issy les Moulineaux où s’étaient amassée une foule très nombreuses. Il a négocié pied à pied avec Mgr Marcinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de la sécurité du Pape et lui avait expliqué qu’il n’avait « aucune confiance dans les services de sécurité français ». Pendant ce temps là Jean Paul II rencontrait les représentants des autres cultes dont le grand rabin de France, Jacob Kaplan, puis les 130 séminaristes avec lesquels il a dîné.

     

    Cette négociation fut couronnée de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, surtout après l’attentat de la place Saint Pierre. Le Saint Père apparaissait beaucoup plus accessible. Et quelle ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa petite fille soulevée et embrassée par Jean Paul II pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque le pape est repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. La Papamobile n’existait pas encore. « Si le pape Jean Paul II n’avait pas élu par les cardinaux, il le serait, à l’unanimité par la population » déclarait alors André Santini devant les caméras des journalistes de France 2. Cette journée resterait à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui ont vu,  approché de prés et même salué ce pape qui a marqué le monde de son empreinte, a rassemblé bien au delà de sa religion, et qui doit être béatifié dans deux jours à Rome. Jamais un localier aujourd’hui n’aurait pu ce reportage et approcher d’aussi prés un pape, et surtout Jean Paul II... Mais c’était avant les attentats !

  • A COTE DE VANVES, UN CYBER CURE FAIT LE BUZZ CHEZ LES CATHOS … ET LES AUTRES !

    Vanves est vraiment entrée aujourd’hui dans la célébration de Pâques avec le chemin de croix à 12H à St François et à 15H à St Remy, l’office de la passion du Seigneur ou de la Passion à 19H au Prieuré Saint Bathilde (Bénédictines) : Célébration de la Passion du Seigneur et à  20H à St François. Suivi demain de la veillée ou la vigile Pascale à 21H30 à St Remy ou à 22H au Prieuré Saint Bathilde (Bénédictines). Enfin, la messe de Pâques dimanche à 10H à Saint François, et au prieuré Saint Bathilde (Bénédictines),  à 11H15 à St Remy.

    C’est l’occasion de vous parler d’un « cybercuré » comme l’a dénommé le journal La Croix dans un article paru à la fin Mars 2011 : Il s’agit du pére Raymond d’Izarny, prêtre sulpicien octogénaire en retraite qui  anime depuis dix ans un site de vulgarisation sur la foi chrétienne qui attire chaque année un million d’internautes : cybercuré.cef.fr. A consulter justement au moment de ces temps chrétiens très forts d’autant plus qu’il l’a créé « pour ceux  qui cherchent des réponses sur la foi sans pour autant fréquenter l’Église ».

     

    « Au début des années 2000, le Pére  Raymond d’Izarny fut l’un des pionniers du Web chrétien. Peu, même parmi les curés blogueurs les plus en vue, sont aujourd’hui capables de rivaliser avec ce retraité à la nature discrète. Lui, d’ailleurs, ne prétend pas donner son opinion sur l’actualité ni créer un « buzz » quelconque, mais simplement éclairer un public le plus large possible sur la foi chrétienne. « Quand j’ai lancé « Cybercuré », nous n’avions que 300 à 400 visites par jour, se souvient le Pére d’Izarny . Aujourd’hui, il y en a dix fois plus, avec des records de 6000 à 7000 connexions pour Noël, soit un million de visites dans l’année » raconte la Croix en constatant que «Ce site », c’est sa « raison d’être» : « À ce stade, ma priorité n’est plus tant l’écriture – 250 fiches ont déjà été mises en ligne – que leur mise en valeur sur les moteurs de recherche. À quoi cela sert-il d’écrire si l’on n’est pas lu ? » fait remarquer ce blogeur au journaliste de La croix, « qui passe fréquemment six heures par jour devant son clavier, malgré ses 88 printemps : « Ce site, c’est ma raison d’être. J’ai des difficultés à me déplacer, j’entends de plus en plus mal, mais mes facultés intellectuelles, elles, sont intactes».

     

    DEPUIS SA CHAMBRE, IL VOYAGE !

     « Je n’écris pas pour un petit cercle de croyants convaincus, mais pour tous ceux qui cherchent des réponses sur la foi sans pour autant fréquenter l’Église », insiste-t-il. L’ouverture d’esprit : c’est manifestement le secret de jouvence d’un homme qui revendique la dimension « œcuménique et interreligieuse » de son entreprise et qui garde un œil attentif aux évolutions de société, notamment l’influence de l’islam. Une année, alors que le Jeudi saint coïncidait avec la fête de la naissance du prophète Mohammed, c’est précisément cette fiche qui fut la plus consultée… « Sans doute par de jeunes chrétiens qui ont des copains musulmans, croit-il deviner. C’est inouï de voir le nombre de questions liées aux mariages mixtes, à l’éducation des enfants issus de deux cultures… » raconte le journaliste de la Croix en indiquant qu’il reçoit des messages sans arrêt de France, du Canada, de Belgique ou d’Afrique… « Depuis sa chambre, il voyage ».

     

    ECRIRE COURT AVEC  DES MOTS SIMPLES

    « Autant dire que le P. d’Izarny n’envisage pas une seconde la retraite numérique : « Tant que je peux, je continue… Que ferais-je autrement ? » Il avoue toutefois chercher quelqu’un pour l’aider à traquer « les liens défectueux » et à répondre aux courriels. Seul, ce travail est titanesque. En attendant, cette figure incontournable du diocèse de Nanterre – même l’évêque le surnomme « cybercuré » – s’étonne de l’intérêt suscité par son expérience. Et bien qu’il se soit retiré depuis plus d’un an au Foyer de la Solitude – maison de retraite sulpicienne à Issy-les-Moulineaux –, il est tout sauf un homme esseulé. Connecté à la terre entière, il s’autorise encore de rares escapades dans le quartier. Ses neveux et nièces lui rendent visite. C’est d’ailleurs l’une d’elle qui l’a initié aux techniques du « journalisme américain » : « J’applique scrupuleusement ses conseils : écrire court, choisir des mots simples… Voilà pourquoi ça marche ! »