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CINEMA

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    LES 73 ANS DE LA DEDICACE DU MONASTERE DES BENEDICTINES 

    Les sœurs bénédictines de Vanves ont célébrés, avec le pére Xavier Schelker curé de Vanves , samedi,  les 73 ans de la Dédicace de leur monastère  Saint Bathilde et surtout de la consécration de leur chapelle. Ainsi, le 28 Mai 1949, leur église avait été consacrée par le nonce apostolique Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII.

    Elles étaient à l’époque prés de 75 et disposaient de leur premier véritable monastère construit entre 1934-36 par les fréres Perret  et le moine architecte Don Paul Bellot (1876-1944) qui a véritablement créé un bâtiment d‘avant-garde avec la brique de Vaugirard,  une chapelle à nef unique avec une charpente métallique, une toiture en fibro-cimet, un campanile à 3 cloches, un cloître fermé. Le prieuré avait été inauguré par le cardinal Verdier le 25 Mars 1936 et la chapelle a été consacrée le 28 Mai 1949 par le futur pape dont une plaque apposée à gauche de l’entrée rappelle le souvenir ainsi que les traces des doigts du futur pape sur les croix de conécration apposées dans l’édifice.

    Mgr Angelo Roncalli, avait été appelé en urgence par la supérieure de sa communauté des bénédictines de Vanves, Sœur Martin, 95ans, au caractère très trempé, pour consacrer l'église du Christ-Rédempteur. Le futur Jean XXIII avait alors accepté de remplacer au pied levé le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, mourant. « Mon métier préféré, c'est d'être bouche-trous », répondait alors le diplomate, trop content de s'échapper d'une nonciature où il étouffait.

    PRIX DE LA CITOYENNETE A CANNES

    Le prix de la Citoyenneté  a été remis samedi après-midi au festival de  Cannes au Film «Liela ‘s Brothers » du réalisateur iranien Saeed Roustaee.  L’épouse de Guy Janvier qui était avec lui à Cannes,  a participé à la création de ce prix qui célèbre l'engagement d'un réalisateur et d'un scénariste en faveur des valeurs citoyennes qu'il incarne. Le jury présidé par le réalisateur Roland Joffé, parme d’or e  1986 pour son film «Mission», « a été convaincu par ce film virtuose, impressionné par son intensité et qui questionne les valeurs de la citoyenneté avec une rare intelligence »

     

  • LA DISPARITION DE BELMONDO : «PLEURS SUR LA VILLE DE VANVES»

    C’est ainsi que la RATP a rendu hommage à sa manière à l’acteur dans un tweet reprenant – et modifiant – le titre et l’un des clichés du film. : «Pleurs sur la ville»… merci monsieur Belmondo» a écrit la compagnie de transports en reprenant le titre de «Peur sur la ville » avec notamment la scène mythique où Jean-Paul Belmondo réalise une cascade en se tenant debout sur une rame de métro sur le pont de Bir-Hakeim (XVe et XVIe arrondissements).  Qui ne l’a pas vu parmi tous les vanvéens qui ont été touché en apprenant sa disparition.

    Il n’avait aucun lien avec notre commune, contrairement à ses voisines de GPSO, mais la mairie avait offert pour les fêtes de fin d’année à ses seniors au début des années 1990 lorsque Didier Morin était maire,  une sortie au théâtre avec Belmondo dans la pièce de « Cyrano de Bergerac» qui signait son grand retour sur la scéne d’un théâtre. Il avait pu saluer «Bébel» danssa loge avec Rolande Rival, alors maire adjointe à la Solidarité

    Tout d’abord, il est né dans les Hauts de  Seine à Neuilly. Et durant sa jeunesse, il a commencé à fréquenter Issy les Moulineaux,  et le club de boxe de l’Avia Club où il a fait ses débuts de boxeur. La salle où il s’entrainait n’avait rien à voir avec la nouvelle salle de l’Agora qui porte son nom et inauguré en sa présence le 30 Mars 2010  «A l’époque, j’avais un rêve, celui d’être champion. C’était l’époque de Marcel Cerdan. Très jeune, dans la cour d’école, au lieu de travailler, j’organisais des matchs de boxe avec mes copains» confiait il lors de l’inauguration. Mais cette salle, où il s’est entrainé,  à l’atmosphére spéciale qui faisait penser aux salles américaines si particulières, avec leurs odeurs, leur ambiance, se trouvait dans les sous-sols de l’école Paul Bert accessible par une petite porte à gauche de l’entrée et un escalier étroit. Christophe Tiozzo est le dernier champion à s’être entraine à son heure de gloire avec son frére Fabrice. Certains vanvéens, comme Pascal, l’ont fréquenté.  Sur les murs, il y avait plein d’affiches de Bébel, car la mémoire de son passage était entretenue par un dirigeant sportif à l’ancienne comme on en fait plus, Marcel Bazin. Lors de l’inauguration, où Jean-Paul Belmondo s’était vu remettre la Médaille d’Or de la Ville par André Santini, qui se souvient avec émotion de «cet homme aux mille talents et à l’humanité si généreuse», dans une lettre adressée à son fils, Paul Belmondo. « Grand Officier de la Légion d’honneur et du Mérite, titulaire de la Médaille d’Or de la Ville d’Issy-les-Moulineaux […] Jean-Paul Belmondo recevait les décorations avec l’humilité d’un enfant qui avait réalisé ses rêves, d’un artiste qui respectait son public, d’un amoureux de la création vraie… ». Issy les Moulineaux, comme Neuilly, Boulogne lui rendront hommage bien sûr

    «Boulogne-Billancourt pleure Jean-Paul Belmondo. La Ville perd un ami : acteur incontournable des célèbres studios de cinéma boulonnais et donateur, avec sa sœur Muriel et son frère Alain, du fonds d’œuvres sculptées par son père Paul.. Jean-Paul Belmondo a permis la création du musée qui lui est consacré. Le nom de Belmondo est à jamais lié à Boulogne-Billancourt» tweetait PC Baguet, son maire. Il avait fait don de toutes les œuvres de son père à la ville de Boulogne, car il a nourri durant des années, le projet de rendre public les œuvres de son pére, et qu’il a concrétisée en septembre 2010 avec l’ouverture  des portes du musée Paul-Belmondo, qui regroupe les œuvres de son pére dans le château Buchillot ancienne folie du 18ème siècle classée monument historique, grâce à Emmanuel Bréon, le conservateur du musée de Boulogne et meilleur connaisseur de la sculpture de Paul Belmondo. «Son atelier de la rue Denfert Rochereau était trop exigu pour exposer 259 sculptures, 444 médailles et presque 900 dessins ainsi que des carnets de croquis et des travaux préparatoires» expliquait-il.

    Parmi les 80 films dans lesquels il a joué, beaucoup de tournages ont eu lieu dans la région et/ou dans la capitale. Cette dernière a abrité un grand nombre de scènes dans «A bout de souffle», où il déambule sur l’avenue des Champs-Élysées avec Jean Seberg ; dans «Paris brûle-t-il ?», «Le professionnel», «Le magnifique», ou encore dans «Peur dans la ville ». De nombreuses communes franciliennes ont par ailleurs été le théâtre de scènes de films où figurait Jean-Paul Belmondo. «Le Cerveau» à Paris, Poissy (Yvelines) et Saint-Maurice (Val-de-Marne) ; les scènes aériennes de " L’As des as» à l’aérodrome de La Ferté-Alais (Essonne) ; des scènes extérieures de «Léon Morin, prêtre» à Montfort-l’Amaury (Yvelines) ; ou encore des scènes de comédie de «L’Animal» à Vigny (Val d'Oise), et de «L’Animal» de Claude Zidi (1977) dans les jardins de la Solitude, proche du Séminaire Saint-Sulpice, dans « l'Animal » de Claude Zidi (1977). Un hommage fort a également été rendu par le Paris Saint-Germain, car Jean-Paul Belmondo a été l’un des fondateurs du club de la capitale dans les années 70

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : LE PRIX DE LA CITOYENNETE REMIS AU FILM « CAPHARNAÜM »

    Le pemier prix de la citoyenneté a été remis le 19 Mai dernier, le jour de la proclamation du palmarés du festival de Cannes au film « Capharnaüm » de Nadine Labakli.

    Une initiative que l’on doit à  Guy Janvier, ex-maire de Vanves (1995-2001) et Line Toubiana, son épouse avec Françoise Camet et Jean Marc Portolano qui ont créé une association « Clap Citizen Cannes » en 2017. Le film primé doit incarner des valeurs humanistes, laïques et universelles attachées à la notion de citoyenneté.  Ce film est l’histoire d’un petit garçon livré à lui-même dans les rues de Beyrouth, qui décide d’intenter un procès à ses parents pour l’avoir mis au monde sans pouvoir l’élever correctement. Pour trouver ses jeunes acteurs, Nadine Labaki a arpenté elle-même les rues de Beyrouth à la recherche de jeunes au parcours proche de ses personnages. C’est ainsi qu’elle a trouvé Zain Al Rafeea, un garçon syrien réfugié au Liban (sur la photo avec la réalisatrice lors de la conférence de prese à Cannes). C’est son premier rôle au cinéma

    «Le Jury de la première édition du Prix de la Citoyenneté est heureux de distinguer l’engagement poignant que Nadine Labaki exprime dans son troisième film. En rendant visibles les invisibles à travers l’errance héroïque d’un petit guerrier à qui tout est refusé, la cinéaste libanaise nous rappelle les droits fondamentaux dont tout enfant sur cette terre est digne, et les devoirs dont tous les adultes devraient s’acquitter. Dans le désolant capharnaüm de Beyrouth et de notre monde, merci à Nadine Labaki d’avoir réveillé nos consciences sans nous faire perdre foi en l’humanité» a indiqué dans un communiqué l’association Clap Citizen Cannes. Ce film a fortement marqué la sélection cannoise cette année, et il a divisé les critiques, qui parlent d’un film « fort mais peu subtil ». Malgré tout, il a fait figure de favori de la compétition 2018. La standing ovation à la fin de la projection cannoise a duré presque sept minutes, l’une des plus longues de cette édition. Espérons qu’il sera programmé au cinéma Le Vanves.