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7éme art

  • GRAINES DE CINEASTE A VANVES : TIMOTHEE SUR LES PAS DE SPIELBERG ?

    Avant les vacances d’hiver, le Blog de Vanves indiquait  que Timothée Desouliére, un jeune vanvéen de 13 ans s’était fait remarquer sur l’Instagram de la ville de Vanves #vanves pour un clip ou un court métrage dynamique et créatif tourné entièrement dans la commune dénommé le «bus». Une course poursuite d’un jeune pour rattraper un bus qu’il rate, illustrant parfaitement bien, 40 ans après un grand succésdu cinéma français « Elle court, elle court la banlieue » avec Higelin, cette époque où l’on fustigeait le « boulot-dodo-métro ». Le Blog l’a rencontré justement pendant ses vacances qu’il a consacré à tourner d’autres courts métrages

    «Tout me passionne ! Je ne m’oriente pas sur un type de film particulier. La comédie, l’action comme je l’ai fait avec « Bus », à l’image d’un classique comme le film « Taxi » explique ce jeune vanvéen qui agit déjà comme un « pro » en partant d’un scénario qu’il écrit, « un story board » précise t-il. « On tourne avec une petite caméra pour vidéaste hybride. Pour le « bus »  qui est  l’histoire d’un jeune qui a raté son bus,  j’ai écrit les répliques du début, et pour les scénes d’actions, on a improvisé selon les lieux et les possibilités d’acrobaties de mon copain Jeremy. Le tournage a duré 2 à 3H pour un clip de 2 mn » explique t-il. Il a tourné 3 courts métrages pendant ses vacances,  écrit plusieurs scénarios en réserves…

    Il ne sait plus où est né cette passion pour le 7éme art, mais lorsqu’il était en CE1, il a eu l’occasion de visiter un musée, avec des plateaux de tournages, où on a pu jouer au présentateur météo à la TV . Rentré à la maison, j’ai piqué l’ordinateur de ma mére avec lequel je suis allé sur You Tube où j’ai découvert un logiciel, et c’est comme cela que je suis mis à tourner des clips » raconte t-il comme une évidence. 

    Mais là où c’est encore plus étonnant, c’est qu’à 13 ans en 4e à Michelet, il sait ce qu’il veut faire, réalisateur,que c’est un chemin difficile – «je prends de l’avance parce que je sais ce que je veux faire » -  en visant une école comme l’ESRA- «même si c’est asez coûteux parce que privé ». Il se rêve comme un Spielberg qui a commencé à 18 ans,  et souhaite suivre les traces d’un James Cameron, Luc Besson…. Avec des films cultes à ses yeux : « Forest Gun », « la ligne verte », « Retour vers le futur », « Titanic ». En attendant, il fait ses premières armes avec ses deux copains dont l’un est passionné d’audiovisuel, avec un sens de l’information et de la mise en scéne inné. Allez-voir ses autres courts-métrages sur sa chaine Youtube : https://bit.ly/2BF2pKi

  • L’EMPREINTE DU 7éme ART A VANVES : Des acteurs, des films, des séries

    Avec le lancement du 69éme Festival de Cannes hier soir, rappelons que Vanves a un passé cinématographique en dehors des acteurs et des réalisateurs qui ont pu vivre et continue même d’habiter notre commune.

    L’actrice la  plus connue fut bien sûr Danielle Darrieux qui a habitée avenue du Parc, et le réalisateur, John Berry, victime du Maccarthysme. Il se fit connaître avec « He ran all the way » (Menac dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’a amené à être accusé d’activités anti-américaines » par la commission du sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique puis en France ( à Vanves place Kennedy ou avenue du Parc) où il a tourné avec Eddie Constantine (Ca va barder), Fernandel (Don Juan)… Un technicien hors pair a vécut à Vanves aussi : Lucien Roux, inventeur du premier procédé franbçais de film couleur,  Rouscolor, utilisé par Marcel Pagno dans son film « La belle meurtrière » avec Tino Rossi.

    Des sites de Vanves ont servi de décors comme la salle des fêtes Henri Darien à l’hôtel de ville  : Yves Boisset a utilisé ses décors pour un film allemand, Claude Lelouch pour des scénes de « la bonne année » (1973) avec la rue Marcel Yol. La rue Louis Vicat pour « l’inspecteur » La Bavure » avec Coluche, notamment pour la scéne du fourgon renversé devant les fameux papillons (occulté par des tags aujourd’hui) de Ceyla sur le mur d’un parking au niveau du Skate Park.  Ou le parc municipal des sports André Roche pour un film avec Patrick Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves ont joué les figurants. Quelques sériesTV ont été tournées comme « le commissaire Moulin », notamment avenue Marcel Martinie,  « Navarro» avec Roger Hanin à la Piscine Municipal qui avait offert un énorme bouquet de fleurs aux secrétaires du service des sports, et bien sûr Julie Lescaul  entre 1992 et 2008/09 qui avait planté le décor du commissariat dans les anciens locaux de DEF Incendie où se trouve aujourd’hui le magasin Bio C ’Bon avec l’immeuble d’habitations.   

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : L’EMPREINTE VANVEENNE DU 7éme ART

    A l’occasion du Festival de Cannes qui a débuté Mercredi dernier,  les vanvéens devraient se plonger dans un ouvrage que posséde sûrement notre bibliothèque municipale,  « Le Cinéma et les Hauts de Seine », édité avec la concours du Conseil Général des Hauts de Seine. D’autant plus que notre commune de Vanves  est citée dans de multiples pages parce qu’elle a accuellie de multiples tournages mais aussi réalisateurs et techniciens de renoms

    L’hôtel de Ville avec sa salle des fêtes a été un site utilisé par plusieurs grands réalisateurs : Yves Boisset pour un film allemand. Claude Lelouch pour des scénes de « La bonne année » (1973) et même pour une publicité sur la bière Adelscot. Ainsi que le PMS André Roche pour un film avec Patrice Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves avaient joué les figurants.  Quelques séries TV ont été filmées à Vanves dont Julie Lescaut entre 1992 et 2008/09 lorsque son équipe de production s’était installé place de la République dans les anciens locaux de DEF Incendie à l’emplacement de l’immeuble où se trouve le magasin, ainsi que « le Commissaire Moulin »

    Mais c’est John Berry, réalisateur américain victime du Maccarthysme dont il faut retenir le nom, car il a vécut à Vanves. Il se fit connaitre avec « He Ran all the way » (Menace dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’avait amené à être accusé « d’activités anti-américaines » par la commission du Sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique, puis en France. « Pourquoi pleurer sur de telles bêtises ? Elles existent partout » constatait il en se déclarant toujours engagé : « Constamment tenté par l’égocentrisme, il faut savoir regarder les autres qui crévent de faim, de maladies et qui se battent ». En France, il a réalisé « Ca va barder » (1954) avec Eddie Constantine, « Je suis un sentimental » (1955, « Don Juan «  avec Fernandel, « De Tamango » (1957), « O K Manbo » (1958). Il est tout de même revenu aux USA vers 1963 pour réaliser une série Tv et un autre film « Maya » (1966) et a même tourné une co-production USA-URSS : « un prisonnier de la terre » en URSS. 

    Du côté technique, Lucien Roux, inventeur du procédé Rouscolor a vécut dans notre ville. Cet ingénieur opticien avait inventé  le premier procédé français de film couleur : « Il s’agissait de filmer une scéne avec 4 objectifs accolés munis de 4 filtres de couleurs différentes (vert, rouge, jaune, bleu). Comme le projecteur était équipé de 4 filtres identiques lors de la prise de vue, les 4 images projetées au travers de ces filtres reconstituaient alors ne seule image couleur ». Ce procédé fut utilisé en 1948 par Marcel Pagnol pour « la belle meurtrière » avec Tino Rossi qui fut ainsi le premier film couleur tourné avec un procédé français. Les Actualitées filmées de l’époque l’ont beaucoup utilisés.