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julie lescaut

  • L’EMPREINTE DU 7éme ART A VANVES : Des acteurs, des films, des séries

    Avec le lancement du 69éme Festival de Cannes hier soir, rappelons que Vanves a un passé cinématographique en dehors des acteurs et des réalisateurs qui ont pu vivre et continue même d’habiter notre commune.

    L’actrice la  plus connue fut bien sûr Danielle Darrieux qui a habitée avenue du Parc, et le réalisateur, John Berry, victime du Maccarthysme. Il se fit connaître avec « He ran all the way » (Menac dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’a amené à être accusé d’activités anti-américaines » par la commission du sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique puis en France ( à Vanves place Kennedy ou avenue du Parc) où il a tourné avec Eddie Constantine (Ca va barder), Fernandel (Don Juan)… Un technicien hors pair a vécut à Vanves aussi : Lucien Roux, inventeur du premier procédé franbçais de film couleur,  Rouscolor, utilisé par Marcel Pagno dans son film « La belle meurtrière » avec Tino Rossi.

    Des sites de Vanves ont servi de décors comme la salle des fêtes Henri Darien à l’hôtel de ville  : Yves Boisset a utilisé ses décors pour un film allemand, Claude Lelouch pour des scénes de « la bonne année » (1973) avec la rue Marcel Yol. La rue Louis Vicat pour « l’inspecteur » La Bavure » avec Coluche, notamment pour la scéne du fourgon renversé devant les fameux papillons (occulté par des tags aujourd’hui) de Ceyla sur le mur d’un parking au niveau du Skate Park.  Ou le parc municipal des sports André Roche pour un film avec Patrick Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves ont joué les figurants. Quelques sériesTV ont été tournées comme « le commissaire Moulin », notamment avenue Marcel Martinie,  « Navarro» avec Roger Hanin à la Piscine Municipal qui avait offert un énorme bouquet de fleurs aux secrétaires du service des sports, et bien sûr Julie Lescaul  entre 1992 et 2008/09 qui avait planté le décor du commissariat dans les anciens locaux de DEF Incendie où se trouve aujourd’hui le magasin Bio C ’Bon avec l’immeuble d’habitations.   

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE VANVES ET D’AILLEURS

    JULIE LESCAUT : TF1 va mettre un point final à la série TV Julie Lescaut après une centaine d'épisodes et plus de vingt ans à l'antenne. Véronique Genest tourne actuellement les deux derniers épisodes de Julie Lescaut, la série de TF1 produite par GTM Production qui avait trouvé un coin idéal à Vanves pour ses bureaux et ses tournages. Le premier épisode de cette série TV avait été tourné à Vanves durant l’été 1992 puisque la société de production s’était installé dans les locaux de DEF Incendie,  à l’emplacement de l’immeuble neuf construit récemment avec le magasin Bio C Bon au rez de chaussée place de la République,  qui servaient de décor pour le commissariat. Beaucoup de vanvéens avaient joué les figurants dans les premiers épisodes que diffusent actuellement TV Breizth et d’autres chaînes de la TNT, occasion de revoir Vanves d’il y a 20 ans et quelques personnages vanvéens qui ont disparus ou voguent sous d’autres cieux. L’été dernier avait vu la disparition de Mouss Diouf, l’ex-inspecteur N’Guma  qui a fréquenté les cafés-restaurants du Centre Ancien lorsque cette série télévisée était tournée à Vanves. Beaucoup de commerçants et de figurants vanvéens avaient eu l’occasion de rencontrer et de parler avec cet acteur qui aimait les gens. Si Didier Morin (1992-1995) avait accepté de recevoir cette équipe de tournage, pour l’image de Vanves que pourrair réfléter cette série TV de TF1 qui rivalisait alors avec Navarro,  Guy Janvier (1995-2001) a joué les indifférents, et  Bernard Gauducheau (2001- …)  s’en est débarassé avec un argument imparrable : Les nuisances du tournage. Mais il est vrai que les commerçants du quartier avaient tellement fait d’efforts pour les accueillir (à des heures impossible…pour ceux qui ne veulent pas faire d’affaires) que la société de production avait dû affrêter une cantine spécialisée installée grâce à l’autorisation de la ville, à l’entrée du parc F.Pic. Et puis, il était plus intéressant de construire un immeuble d’habitation à la place de  ce faux commissariat…qui a bien rendu des services…bien au-delà de la série TV.  

     

    RETRAITES : La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté hier matin la proposition de loi visant à lutter contre la précarité des personnes percevant le minimum vieillesse, déposé par Isabelle Debré, Sénatrice des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la commission des affaires sociales, membre du Conseil d’Orientation des Retraites. Ce texte avait  pour objet d’autoriser les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d’1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus générés par la reprise d’activités, ce que ne permet pas la législation actuelle. « Une fois encore, ce sont les plus fragiles que l’on pénalise pour des raisons purement dogmatiques. Ma proposition de loi ouvre un droit pour tous les retraités modestes et c’est ce droit de sortir de la précarité qui leur est aujourd’hui refusé » a t-elle déclaré en ajoutant que « la gauche a totalement perdu le sens des réalités et ignore tout de la grande pauvreté qu’affrontent nombre de nos concitoyens ». Elle forme néanmoins le souhait que « l’Assemblée nationale comprenne bien l’intérêt d’accorder aux plus modestes un droit dont bénéficient déjà les retraités du privé et ceux du public et s’engage pleinement dans la démarche initiée par le gouvernement dans le cadre de la grande conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale ».

     

    SIEGE : Le siége du Conseil Régional d’Ile de France pourrait se rapprocher de Vanves en s’installant peut être à Issy les Moulineaux à la tête du pont d’Issy où sont prévus tours. C’est en tous les cas l’un des sept  sites  sur 24 pré-sélectionnés, tous situés dans le Grand Paris dont 5 dans Paris même, qui ont été retenus pour regrouper l’ensemble des locaux de la Région  à la suite d’une étude confiée par l’exécutif régional à la société « Stratégie & Corps » : Austerlitz Sud ( Paris 13ème), DUO ( Paris 13ème ), Corne Ouest ( Paris 15ème ), Clichy Batignolles ( Paris 17ème ),  Pont d'Issy ( Issy-les-Moulineaux), Parc du Millénaire ( Paris 19ème / Aubervilliers), Ivry Confluence ( Ivry-sur-Seine). Le groupe UDI auquel appartient Bernard Gauducheau a été le premier à réagir, par la voix de son président L.Lafon, maire de Vincennes : « Il y a un an déjà, nous avions obtenu de la Région qu’elle méne une étude sur l’implantation de ses nouveaux  locaux dans l’ensemble des départements franciliens, et pas seulement à Paris. L’annonce faîte par Jean Paul Huchon sur les sites sélectionnés ne peut donc que nous décevoir…Alors que l’exécutif régional se vante de vouloir réduire les inégalités territoriales et réaliser des économies, il peine à proposer des implantations hors Paris Intra-Muros, c’est un comble. Attentif à un réaménagement équilibré du territoire francilien, et conscient des économies qu’une implantation hors Paris permettrait de réaliser, le groupe UDI appelle de ses vœux une nouvelle implantation du conseil régional en proche couronne, à une distance raisonnable du domicile des agents régionaux ». A Issy ce serait pas mal !

  • A VANVES ET AILLEURS : DES CINEASTES AMATEURS A LA COM !

    LORSQUE LE CIV FETE LES 90 ANS DE SON PERE

    C’était la dernière projection publique du CIV vendredi soir avant les vacances de l’été 2010. Une soirée un peu particulière, parce que ses adhérents fêtaient les 90 ans de leur président d’honneur-fondateur : H.L. Barolet. Ce dernier ne s’y attendait pas bien sûr.  « On a puisé dans nos archives pour raconter l’histoire d’un homme qui a soutenu contre vents et marées le CIV » a déclaré Gérard Bost, son président, dressant le portrait de ce petit homme attachant, avec son appareil toujours en bandouillère, prêt à dégainer,  alerte, sautillant. Il a d’ailleurs réalisé une très joli photo de l’église Saint Remy qu’il devrait envoyer au maire.

    Avant le dîner… d’anniversaire, les cinéastes amateurs lui avaient préparé, quelques films dont un petit bijou : la remise des prix pour la 4éme Coupe de l’Amitié en 1968, avec l’interview du maire de l’époque, André Roche, qui avait 55 ans alors qu’Henri Louis Barolet en avait 48. « Il a été très long à comprendre que c’était un club vanvéen » confiait ce dernier. Un petit film en 8mm que devrait numériser le CIV pour en faire cadeau à la famille Roche,  et même aux archives de la ville. D’autres ont suivis sur les temps forts de ce club marqué toujours par l’amitié même si ce n’était pas le temps de la Coupe, Henri Louis Barolet…confiant alors à tout le monde que « c’est lui qui écrivait les éditoriaux du Maire (alors Gérard Orillard)  pour chaque plaquette de la Coupe de l’Amitié ».

    A la fin de cette projection, il a pris la parole : « Beaucoup d’émotions lorsque j’ai vu nos longues années au CIV qui continue grâce à son équipe ! » a-t-il déclaré en expliquant que « ce mot « amateur » est de trop. Et celui de « professionnel n’est pas mieux ! ». Beaucoup font d’excellents films qui font sauter les barrières ». Car Henri Louis Barolet est intarissable sur ce qu’on appelle malgré tout le cinéma amateur. Sachez quand même que ce petit bout d’homme de 90 ans est passé du 8mm (argentique) au numérique avec la HD et bientôt la 3 D. Et qu’il a toujours autant de passion pour l’image et ceux qui s’y passionnent.

     

     VANVES N’A PLUS DE TRADITION COMMERCIALE !...

    Fabian Estellano commence vraiment à irriter les élus de la majorité municipale qui s’en prennent à lui, notamment dans les commissions qui préparent le prochain conseil municipal du 15 Juin prochain. Ils n’ont pas du tout apprécié le papier « PME à Vanves : Encore des oubliés de la politique actuelle » sur son blog la semaine dernière. Et le maire, en premier, qui confiait  à Vanves Au Quotidien : « Vanves n’a plus de tradition commerciale. Les vanvéens vont maintenant faire leurs courses à Paris, à Issy les Moulineaux, dans les grandes surfaces ou les grands magasins avoisinants ». C’est la raison pour laquelle, lors des dernières réunions publiques, Bernard Gauducheau parlait de « ville résidentielle », ce que ses détracteurs transforment en « ville dortoir ». 

     

    MAIS CULTIVE LA COM QUAND CA LUI SERT !

    Mais il se rattrape en découvrant que les entreprises appartenant au secteur des Médias s’installent à Vanves et en y consacrant 4 pages de Vanves Infos de Juin avec une interview d’un conseil en immobilier en entreprise. Mais c’est le cas depuis bientôt maintenant plus de 20 ans, l’auteur de ses lignes en faisait le constat dans les Vanves Infos des années 90, car Vanves a toujours bénéficié de l’effet « Boulogne » et « Issy » où s’installaient alors les grands de l’audiovisuel et de la communication. Elle se trouve dans cette vallée de la communication qui s’étend tout le long du CD 50 de Montrouge à Boulogne et autour de la Seine du pont d’Issy à celui de saint Cloud et même au-delà.

    Pourquoi la société de production de Julie Lescaut avait choisi  Vanves pour y installer son siége et ses décors en 1994 ?  La proximité de TF1 installée Quai du Point du Jour à Boulogne. Mais voilà, entretemps, elle était devenu gênante pour les riverains, et la ville qui avait d’autres projets sur ce secteur, avec cet argument choc : « Elle ne faisait pas vivre les commerçants du coin ». Et pour cause : « Ces derniers refusaient de servir à des horaires décalés », les équipes de cette série de TF1. Ca leur a d’ailleurs réussi, puisqu’ils (ces commerces) ont maintenant disparus. Comme le célèbre restaurant de la Vie en rose qui avait refusé de devenir la cantine des comédiens et techniciens de la  société UMT alors installé dans les locaux d’Arte Studio parce qu’ils avaient des horaires trop décalés. Cela lui a aussi très réussi à l’époque. Ces anecdotes pour démontrer que Vanves est depuis très longtemps dans le sillage d’Issy et de Boulogne, mais que ces commerçants n’en ont jamais vraiment su en profiter, et cela quelle que soit la couleur (politique) de la mairie.