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siége

  • HACHETTE LIVRE A VANVES : LE GESTE ARCHITECTURAL DE JACQUES FERRIER POUR UN GROUPE D’EDITION MONDIALE

    650 personnes ont commencé à investir le nouveau siége d’Hachette Livre depuis mardi matin. Inauguré le 3 Mars dernier, en grande pompe, les invités n’avaient pas eu l’occasion de visiter ce bâtiment imaginé et construit par l’architecte Jacques Ferrier. Ils étaient restés  au rez de chaussée de ce bâtiment de 220 000 m2 tout en longueur, sur un site assez complexe, entre la voie ferrée et la rue Jean bleuzen, entre la Villa Colsenet et le siége de France 3 Paris-Ile de France-Centre dominé par le bâtiment des Procédés Chenel. Vu de haut, il forme un « H » dont les concepteurs auraient tiré les angles.

    Lors de l’inauguration, le 3 Mars dernier, les invités avaient été accueilli sous le portique miroir  étonnant de l’entrée extérieure, avec cette grande galerie bibliothèque en bois constituée de livres rares jusqu’aux publications de la semaine, du « club des Cinq » (collection Bibliothèque Roses) jusqu’aux Guides du Routard,  qui mène jusqu’à l’accueil  face au grand buste en bronze du fondateur dévoilé par son pdg lors de cette soirée, et donnant accès à la salle de conférence et la salle des signatures. Plus loin un bar cafeteria avec de minuscules portraits de 135 auteurs édités par Hachette et un grand self service dont les rideaux pare-bruit ont défrayés la chronique et suscité débat vu leur coût. A l’extérieur entre ce bâtiment et la Villa Colsenet ainsi que les hauts bâtiments de l’avenue de Verdun, le jardin dessiné et conçu par un paysagiste qui a beaucoup travaillé sur  le bois, matériau avec lequel sont conçus les livres, en offrant un cadre agréable avec de grandes banquettes, avec ses bambous censés évoquer l’ancêtre du papier…Il permet de découvrir de plus prés une partie de la façade de 12 000 m2 de linéaire couleur ivoire qui évoque le feuilletage d’un livre, grâce à ses 9000 m2 de brise soleil et les variations de la lumière extérieure. « Toutes les façades sont sérigraphées et dédoublées de stores géants qui filtrent la lumière naturelle et unifie l’ensemble, créant une image architecturale forte à l’échelle urbaine » notait un connaisseur

    Les invités à l’inauguration n’avaient pas pu visiter les étages tout simplement parce qu’ils étaient en cours d’aménagement. Chaque étage est agencé différemment, l’architecte Jacques Ferrier ayant évité de les reproduire à l’identique tant au niveau des circulations, des bureaux avec dédoublement des cloisons (en verre) pour mettre des livres, des loggias, des salles de réunion  avec le mot « Aparté »imprimé  sur les vitres. « A l’image des maisons d’édition qui s’y installent, répondent 7 plans d’étages tous différents, creusés par des patios de grandes loggias. Il n’y a pas, à proprement parler de couloir, mais des cheminements qui bifurquet, se dédoublent. Y circuler sera une expérience proche de la déambilation ou de la promenade intérieure » explique Jacques Ferrier, l’architecte. « On a créé des ambiances de passage avec un linéaire  permettant d’avoir des bureaux de « premier jour »indique, Patrice Canac, Président d’ABCD, le promoteur.   Au 6éme étage, le bureau présidentiel du PDG dont la vue donne vers la place de l’Insurrection et au loin, une vision de la terrasse de l’observatoire de Meudon au Mont Valérien. Enfin, au 7éme, un peu en retrait, un petit pavillon serti de papyrus, accueille les salles à manger avec un espace réception et les cuisines pour cooconner les auteurs. Avec les boisseries plus que centenaire du précédent siège qui ont été conservés et restaurés.

    Le promoteur reconnait que ce chantier n’a pas été facile, avec toutes les contraintes existantes : « II fallait rendre compatible un parti architectural fortement contraint par l’environnement urbain immédiat, les fonctionnalités et la technologie visant le confort et les performances énergétiques du bâtiment et promouvoir l’effet d’image du géant mondial de l’édition » indique Patrice Canac en  expliquant qu’il n’a jamais cédé à la facilitée malgré les contraintes et la complexité du projet, notamment lorsqu’il a fallu « démolir le précédent bâtiment, véritable petite tour compliquée », « traiter le solaire grâce à des loggias et des patios, avec des arrondis qui pèsent quelques centaines de kilos, ayant posé des problèmes lors de la pose ». Ainsi que le traitement des organes techniques avec une usine pour transformer le froid en chaud et vice et versa, grâce à une GBB très complexe. Mais ce promoteur qui est l’un des acteurs hors majors de ce secteur, est fier d’avoir  remporté le concours conception/construction, contre des grands comme Vinci par exemple : « la réussite de ce projet est son architecture. Ce projet a été un lieu de rencontre avec Jacques Ferrier qui est un architecte ayant le sens de l’utilisateur. Et nous sommes fier de pouvoir dire que l’immeuble est tel qu’il a été imaginé par jacques Ferrier sur la base du programme ambitieux d’Hachette Livre».

  • FUITE DE GAZ A VANVES SUR LE CHANTIER D’HACHETTE

    La rue Jean Bleuzen a été coupée à toute circulation ce matin entre 9H30 et 11H30 à cause d’une fuite de gaz sur le chantier d’Hachette. Un ouvrier aurait sectionné une conduite de gaz. En tous les cas, tous les riverains ont senti l’odeur et ont entendu les « pschitts » du gaz qui s’échappait. Le chantier a été évacué, tous les ouvriers habillés de jaune se retrouvant dans la rue, et cela faisait beaucoup de monde : « on aurait crû à une manifestation » selon un riverain. D'autant plus que le siége de France 3 Paris Ile de France et l'immeuble Chenel avaient été aussi évacués, et la station Total mise en sécurité. Les sapeurs pompiers de Paris (BSPP) étaient rapidement sur les lieux, ainsi que le maire et le Directeur Général des Service, avec bien sûr les autorités d'Hachette Livre. Toute circulation automobile était interdite bien sûr, ainsi que piétonne, alors qu’arrivaient encore par le métro ceux qui travaillent dans notre commune. Une bonne partie de ce quartier a été embouteillé par ceux qui traversent notre ville par cet axe

    Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se déroule sur ce chantier. Le 12 Décembre 2012, un coup de pelleteuse lors du chantier de démolition des anciens bâtiments Hachette avait coupé un câble électrique qui alimentait le bâtiment occupé par France 3 Paris Ile de France. Et le journal régional n’avait pu être diffusé. Cet incident n’améliore pas l’ambiance autour du chantier d’Hachette qui se termine, surtout pour les riverains les plus proches qui se plaignent que les ouvriers ne respectent plus les horaires définis au départ, travaillant la nuit ou plus tôt qu’autorisé le matin, pour fin prêt pour la livraison du chantier, sans parler du bâtiment « plus massif avec ses tuyaux qui lui rajoutent un étage de plus et le fait ressembler au Centre Pompidou » selon les riverains dont les fenêtres donnent sur le chantier. 

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE VANVES ET D’AILLEURS

    JULIE LESCAUT : TF1 va mettre un point final à la série TV Julie Lescaut après une centaine d'épisodes et plus de vingt ans à l'antenne. Véronique Genest tourne actuellement les deux derniers épisodes de Julie Lescaut, la série de TF1 produite par GTM Production qui avait trouvé un coin idéal à Vanves pour ses bureaux et ses tournages. Le premier épisode de cette série TV avait été tourné à Vanves durant l’été 1992 puisque la société de production s’était installé dans les locaux de DEF Incendie,  à l’emplacement de l’immeuble neuf construit récemment avec le magasin Bio C Bon au rez de chaussée place de la République,  qui servaient de décor pour le commissariat. Beaucoup de vanvéens avaient joué les figurants dans les premiers épisodes que diffusent actuellement TV Breizth et d’autres chaînes de la TNT, occasion de revoir Vanves d’il y a 20 ans et quelques personnages vanvéens qui ont disparus ou voguent sous d’autres cieux. L’été dernier avait vu la disparition de Mouss Diouf, l’ex-inspecteur N’Guma  qui a fréquenté les cafés-restaurants du Centre Ancien lorsque cette série télévisée était tournée à Vanves. Beaucoup de commerçants et de figurants vanvéens avaient eu l’occasion de rencontrer et de parler avec cet acteur qui aimait les gens. Si Didier Morin (1992-1995) avait accepté de recevoir cette équipe de tournage, pour l’image de Vanves que pourrair réfléter cette série TV de TF1 qui rivalisait alors avec Navarro,  Guy Janvier (1995-2001) a joué les indifférents, et  Bernard Gauducheau (2001- …)  s’en est débarassé avec un argument imparrable : Les nuisances du tournage. Mais il est vrai que les commerçants du quartier avaient tellement fait d’efforts pour les accueillir (à des heures impossible…pour ceux qui ne veulent pas faire d’affaires) que la société de production avait dû affrêter une cantine spécialisée installée grâce à l’autorisation de la ville, à l’entrée du parc F.Pic. Et puis, il était plus intéressant de construire un immeuble d’habitation à la place de  ce faux commissariat…qui a bien rendu des services…bien au-delà de la série TV.  

     

    RETRAITES : La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté hier matin la proposition de loi visant à lutter contre la précarité des personnes percevant le minimum vieillesse, déposé par Isabelle Debré, Sénatrice des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la commission des affaires sociales, membre du Conseil d’Orientation des Retraites. Ce texte avait  pour objet d’autoriser les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d’1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus générés par la reprise d’activités, ce que ne permet pas la législation actuelle. « Une fois encore, ce sont les plus fragiles que l’on pénalise pour des raisons purement dogmatiques. Ma proposition de loi ouvre un droit pour tous les retraités modestes et c’est ce droit de sortir de la précarité qui leur est aujourd’hui refusé » a t-elle déclaré en ajoutant que « la gauche a totalement perdu le sens des réalités et ignore tout de la grande pauvreté qu’affrontent nombre de nos concitoyens ». Elle forme néanmoins le souhait que « l’Assemblée nationale comprenne bien l’intérêt d’accorder aux plus modestes un droit dont bénéficient déjà les retraités du privé et ceux du public et s’engage pleinement dans la démarche initiée par le gouvernement dans le cadre de la grande conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale ».

     

    SIEGE : Le siége du Conseil Régional d’Ile de France pourrait se rapprocher de Vanves en s’installant peut être à Issy les Moulineaux à la tête du pont d’Issy où sont prévus tours. C’est en tous les cas l’un des sept  sites  sur 24 pré-sélectionnés, tous situés dans le Grand Paris dont 5 dans Paris même, qui ont été retenus pour regrouper l’ensemble des locaux de la Région  à la suite d’une étude confiée par l’exécutif régional à la société « Stratégie & Corps » : Austerlitz Sud ( Paris 13ème), DUO ( Paris 13ème ), Corne Ouest ( Paris 15ème ), Clichy Batignolles ( Paris 17ème ),  Pont d'Issy ( Issy-les-Moulineaux), Parc du Millénaire ( Paris 19ème / Aubervilliers), Ivry Confluence ( Ivry-sur-Seine). Le groupe UDI auquel appartient Bernard Gauducheau a été le premier à réagir, par la voix de son président L.Lafon, maire de Vincennes : « Il y a un an déjà, nous avions obtenu de la Région qu’elle méne une étude sur l’implantation de ses nouveaux  locaux dans l’ensemble des départements franciliens, et pas seulement à Paris. L’annonce faîte par Jean Paul Huchon sur les sites sélectionnés ne peut donc que nous décevoir…Alors que l’exécutif régional se vante de vouloir réduire les inégalités territoriales et réaliser des économies, il peine à proposer des implantations hors Paris Intra-Muros, c’est un comble. Attentif à un réaménagement équilibré du territoire francilien, et conscient des économies qu’une implantation hors Paris permettrait de réaliser, le groupe UDI appelle de ses vœux une nouvelle implantation du conseil régional en proche couronne, à une distance raisonnable du domicile des agents régionaux ». A Issy ce serait pas mal !