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Education

  • REMISE DE LA LEGION D’HONNEUR A LA PROVISEUR DU LEP DARDENNE DE VANVES

    Soirée émotion, vendredi dernier pour la remise de la légion d’honneur à Catherine de Santi, proviseur du lycée d’enseignement professionnel (LEP) Dardenne "qui est une grande professionnelle très discréte, mais dynamique, volontaire, attachante, toujours fidèle à ses valeurs et à ses engagements, infatigablement au service de l’école de la République , qui donne tant et tant aux autres qui jugez que ce qui compte avant tout c’est d’être à la tâche, tous les jours de l’année, et non de s’en prévaloir, qui incarnez ce que l’Education nationale a de plus noble. L’engagement d’abord, le combat acharné même, pour aider tous les enfants à se révéler à eux-mêmes leurs propres talents, à s’élever vers leur avenir, à conquérir leur destin» a rappelé Gabriel Attal secrétaire d’Etat à la Jeunesse qui a présidé cette cérémonie.

    De nombreux personnalités étaient présentes dont le maire de Vanves qui l’avait fait « citoyenne de Vanves » voilà prés d’un mois, des professeurs, des élèves etc…dans cet établissement et dans la même salle, où cette proviseur avait accueilli le 22 Mars dernier  4 Ministres dans le cadre d’un échange théme du changement climatique et du développement durable : Jean Michel Blanquer (Education national, François de Rugy (Transition écologique et solidaire) et ses deux secrétaires d’Etat : Brune Poirson et Emmanuelle Wargon….

    Cette femme a eu un parcours peu commun que le ministre a rappelé : Institutrice suppléante à Clamart à tout juste 21 ans, après l’école normale d’Antony, elle a alternée Grande section, CP et CE1, pendant 7 ans, comprenant ce que le CP a de particulier en étant chargée de classes composées pour partie d’enfants en grande difficultés. En 1988, elle devient maîtresse-formatrice à l’école élémentaire annexe Dunoyer de Segonzac à Antony et à l’école d’application Les Rochers à Clamart où elle décortique le métier, grâce à des débat entre les étudiants, les stagiaires, les équipes de circonscription, les formateurs et les professeurs d’IUFM. «Pour vous, enseigner n’a rien à voir avec le métro-boulot-dodo. Enseigner, c’est se questionner, s’adapter aux enfants, collaborer avec les familles et les collectivités territoriales, construire des projets, déconstruire, reconstruire… au service des apprentissages»  a constaté le ministre en parlant de cette rencontre avec Gérard Chauveau qui donnera naissance à une «méthodologie nouvelle» d’apprentissage de la lecture et de l’écriture : Mika, fruit du rapprochement entre pédagogie de la lecture et psychologie de l’enfant, puis plus tard à des ouvrages pédagogiques. En 1996, elle prend la direction des écoles Dunoyer de Segonzac et Les Rochers, puis en 2005, devient conseillère pédagogique sur la circonscription de Meudon-Chaville, période durant laquelle elle est sollicitée au niveau national pour participer à la préparation d’un outil d’accompagnement des programmes, cette fois, sur l’éducation à la sexualité à l’école primaire.

    Puis elle passe une licence en sciences de l’éducation qui lui permet de franchir le pas de l’école au collège : principale-adjointe du collège Henri-Barbusse à Bagneux, un établissement de l’éducation prioritaire, à la Rentée 2008, puis en 2012  proviseur au LEP Louis-Dardenne  qui forme aux métiers des soins et services à la personne, et de la petite enfance. «Il s’agit aussi d’accompagner des jeunes qui souvent doutent d’eux-mêmes et connaissent, parfois, des parcours de vie chaotiques »note t-il avec des résultats : 93% de réussite aux examens. Plus de 3 élèves sur 4 engagés dans des parcours post-bac. Elle est désignée cheffe d’établissement référente pour la ville pour repésenter ces collégues au sein du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la ville, présentant des actions pour lutter contre le décrochage scolaire, les faits de violence et les comportements à risque. Et elle est conduite à prendre la responsabilité du pilotage, depuis septembre 2018, du réseau pour la formation, la qualification et l’emploi du bassin de Vanves, où sept communes des Hauts-de-Seine sont représentées. Un parcours exemplaire qui  enorgueillit la fonction publique selon le ministre Attal et auquel tant la République avec cette Légion d’honneur, que la ville avec ce titre de « citoyenne de Vanves » ont rendu hommage.

  • NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : L’API N’A JAMAIS SAISI L’INTERET DE CETTE REFORME

    Un sondage  réalisé par la ville  auprès des familles des parents d’élèves de maternelle et de primaire, des eneignants,  des équipes d’animations a fait apparait très nettement qu’une majorité se dessine pour un retour à la semaine de 4 jours. 58,8% des parents se prononcent pour, 38,4% pour le statu quo,  et les équipes d’animations à 73,9% our (20,3% contre). Tous les conseils d’écoles ont été consultés et ont voté pour le retour aux 4 jours à 67,8%. « Nous ne sommes pas étonnés par ces chiffres. Deux tiers des parents veulent revenir aux rythmes antérieurs » constate Julien Trouvé président de  l’API (association des parents indépendants), avec Stephanie Gazel, parent d’éléves chargée de suivre ce dossier des rythmes scolaires pour l’API  

    « Nous n’avons jamais saisi l’intérêt de cette réforme. Elle a donné lieu à une usine à gaz. Elle a créé des inégalités et elle n’a pas rempli ses objectifs. Et on s’est heurté à la difficulté de trouver un bon rythme. On aurait aimé que ces nouveaux rythmes scolaires soient lissés sur la semaine, en commençant tous les jours à 15H45,  au lieu d’une semaine déséqulibrée où un jour les écoliers basculaient en activité péri-scolaires à 15H, et un autre à 16H30. Mais ce n’était pas possible, faute de pouvoir recruter suffisamment d’animateurs » explique t-il. Beaucoup de parents comme les enseignants d’ailleurs, avaient remarqué la fatigue des tous petits écoliers en maternelle, car ils n’avaient plus une journée compléte de repos le mercredi : « La théorie veut que la rupture du mercredi peut compromettre les apprentissages. Mais on constate que la pause est nécessaire chez soi ou en centre de loisirs. Ce qui suscite la fatigue, c’est la discontuinité des activités, et la perte de repères. La mairie avait d’ailleurs tenue compte de nos remarques, en mettant en place des activités moins contraignantes, la possibilité de glisser d’une activité à un temps libre, avoir le choix entre une activité ou un temps de repos »

    Le tiers de parents qui s’est prononcé pour le maintien de la semaine de 4 jours et demi s’expliquerait aisément, certains parce qu’ils ne veulent pas remettre en question les nouvelles habitudes, d’autres parce qu’ils ont suivi les instructions de la FCPE. La plupart considèrent que 5 matinées d’apprentissages étaient bénéfiques. Mais c’était lourd en termes de personnel et de logistique. « On a assisté à un turn over croissant des animateurs. Se déplacer pour 1H30 d’activités morcelle leur métier, d’autant qu’il n’y a vraiment que ¾ d’heure d’activité réelle. Avec le retour aux 4 jours, ils retrouveraient une journée entière pour organiser ses activités, avec le retour des sorties du mercredi, un vrai projet pédagogique » constate t-il en ajoutant : « Le seul point positif et bénéfice de  cette réforme, est d’avoir montré le rôle important des animateurs dans l’éducation de nos enfants. Il a suscité le dialogue entre enseignants et animateurs, et a formalisé le lien avec les parents au sein de la COPIL qui devrait se réunir en Janvier 2018 pour formaliser le nouveau PEDT. D’ailleurs nous espérons bien que la COPIL continuera à se réunir sur d’autres problématiques. Enfin, elle a permis d’élargir les plages d’accueil des enfants, à 8H le matin, jusqu’à 19H le soir » reconnait Julien Trouvé  

  • LA HAUSSE DES TARIFS DU CONSERVATOIRE DE VANVES FAIT PETITIONNER LES PARENTS D’ELEVES

    La hausse particulièrement forte des tarifs prévu pour l’année 2017-18 mais pas encore voté par le conseil territorial de GPSO a provoqué une réaction des parents d’élèves du conservatoire de Vanves qui ont envoyé une lettre ouverte au maire de Vanves.

    « Nous prenons note avec stupéfaction du mail de Mr Grégoire de la Roncière daté du 27 Mars dernier relatif à une prétendue harmonisation des tarifs des 7 conservatoires de la communauté d’agglomération, révision des tarifs prétendument basée sur un principe d’équité s’appuyant sur le quotient familial. Nous acceptons le principe d’une harminsation tarifaire, mais celle-ci est dans ce cas présent le prétexte à une hausse brutale, sous le prétexte culpabilisateur de raréfaction des ressources financières des collectivités locales alors que la mairie de Vanves vient d’ouvrir au public un conservatoire de qualité, coûteux et ostentatoire digne d’une ville financièrement autonome. On demande en quelque sorte aux publics du conservatoire de payer des coûts d’équipement et de fonctionnement initialement sous- estimés !! » écrivent ils

    « Nous acceptons le principe d’un tarification solidaire mais cette mise en place cache une augmentation généralisée des tarifs doublement inacceptable:
    - l’opacité de la communication du GPSO : aucun parent ne pouvant se comparer aux autres, le prix du service public ne peut plus être estimé, sa légitimité non plus
    - le taux de contribution variequasiment du simple au double, coût par utilisateur allant de 200€ à 900€ pour le tarif cursus, coût démultiplié en fonction du nombre d’utilisateurs par famille …pour de nombreuses familles un coût annuel supplémentaire de 100€ à plusieurs centaines d’euros sans compter les coûts indirects !!

    Cette hausse qui s’ajoute à d’autres met en péril l’accès pour tous au service public : le conservatoirede Vanves. A cette étape, nous refusons cette hausse des tarifs et vous demandons en votre qualité de maire, représentant des habitants de la commune de Vanves d’agir au plus vite auprès de GPSO pour faire revenir sur cette décision» écrivent les parents d’éléves qui ont confié le soin à Mr Alain Taulelle de venir lui porter la pétition,  « expression de notre déception et de notre insatisfaction ». Ils commencé à faire signer cette pétiton hier, et ce, durant toute cette semaine