Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

secrétaire d’etat à la jeunesse

  • COUP DE TONNERRE A VANVES : JEREMY COSTE REJOINT GABRIEL ATTAL COMME CHEF DE CABINET

    «Adversaires à 2 reprises, en 2014 et 2017, nous travaillerons désormais ensemble au service de la jeunesse. Après l’assemblée nationale au côté d’André Santini, la société du grand Paris, la ville de Noumea puis le département de l’Allier, une nouvelle aventure professionnelle commence en tant que chef de cabinet de Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale. Une collaboration originale, fruit d’une amitié et d’une relation de confiance depuis 2014. Au travail !» aurait déclaré Jeremy Coste pour officialiser cette collaboration incroyable aux yeux de beaucoup de vanvéens.

    Ils étaient entrés voilà 6 ans, en même temps, au conseil municipal de vanves, l’un dans la majorité comme maire adjoint chargé des écoles et menés à bien l’application de laréforme des rythmes scolaires, l’autre dans l’opposition grâce à la démission d’Antonio dos Santos tête de liste PS qui avait choisi de lui laisser sa place au conseil municipal. Puis ils s’étaient affrontés aux législatives de Juin 2017 remportée par Gabriel Attal, Jeremy Coste ayant été désigné par André Santini qui, à cause de la loi sur le cumul, avait dû préférer son mandat de maire. Les conditions, et surtout les suites, de sa défaite (pas toujours très dignes pour un jeune qui s’est engagé) ont sûrement conduit Jeremy Coste à prendre du recul, vis-à-vis de ses anciens mentors, à prendre du recul, à évoluer, et surement à accepter  cette nouvelle collaboration au sein du cabinet du secrétaire à la Jeunesse, alors que voilà six ans, il était le directeur de campagne pour les municipales de 2014 du maire de Vanves sortant.

  • CHRONIQUES DE GREVES OU DE MUNICIPALES A VANVES : LE TERROIR N’EMPECHE PAS LA POLITIQUE

    L’effet de la gréve depuis maintenant plus d’une semaine se fait sentir à Vanves, à tel point qu’elle a occulté la pré-campagne des élections municipales. Au dernier conseil municipal – qu’il ne rate pas malgré sa fonction, et là les circonstances exceptionnelles dû à la gréve – Gabriel Attal  était arrivé en retard car il venait du plateau  LCI où il avait participé à un débat avec le leader cégétiste Philippe Martinez après les annonces du Premier Ministre sur le projet de loi sur les retraites, en le trouvant « droit dans ses bottes » pour reprendre une expression célébre concernant Juppé en 1995. D’ailleurs il s’était étonné peu de temps auparavant de ces gréves  contre un projet qui n’avait pas encore  été présenté comme en 1995, et alors que le gouvernement s’était engagé  dans un dialogue et une concertation avec les syndicats. Il n’empêche qu’il faisait état dans Le journal Le Monde, que sur le terrain, l’immense majorité des électeurs le pressait de ne pas lâcher : «Chez moi à Vanves, encore ce week-end, j’ai beaucoup entendu « tenez bon ! ». Chez ses adversaires politiques, c’était un tout autre discours, notamment chez certains élus LR qui se réjouissaient que cette gréve plombe les ambitions de la République en Marche pour les Municipales, un collègue du Maire de Vanves faisant état d’habitants refusant les tracts des marcheurs sur les marchés de sa commune

    D’ailleurs en ce week-end de terroir à Vanves, les candidats (déclarés) étaient tous de sortie, notamment vendredi soir, pour l’inauguration du 15e village des terroirs sous un temps, finalement clément mais frais : Bernard Gauducheau (UDI) qui inaugurait en temps que maire sortant, Séverine Edou (LREM) qui participait comme beaucoup de marcheurs à cet événement, et se sont retrouvés au bar à Vin «L'Antre de Vin» pour une soirée « Jura » après, Pierre Toulouse (EELV) qui tractait avec quelques militants aux entrées du Village pour annoncer sa candidature comme il l’a fait le lendemain, devant le marché, et des personnalités discrétes dans l’assistance, comme Isabelle Debré qui avait siégé au conseil Départemental des Hauts de Seine pour voter le budget 2020 ce jour. Mais le fait que la place de la République soit bloquée, toutes les rues avoisinantes, l’étaient aussi à cause de la gréve, comme ce fut le cas tous les soirs de cette semaine…et de ce week-end

  • REMISE DE LA LEGION D’HONNEUR A LA PROVISEUR DU LEP DARDENNE DE VANVES

    Soirée émotion, vendredi dernier pour la remise de la légion d’honneur à Catherine de Santi, proviseur du lycée d’enseignement professionnel (LEP) Dardenne "qui est une grande professionnelle très discréte, mais dynamique, volontaire, attachante, toujours fidèle à ses valeurs et à ses engagements, infatigablement au service de l’école de la République , qui donne tant et tant aux autres qui jugez que ce qui compte avant tout c’est d’être à la tâche, tous les jours de l’année, et non de s’en prévaloir, qui incarnez ce que l’Education nationale a de plus noble. L’engagement d’abord, le combat acharné même, pour aider tous les enfants à se révéler à eux-mêmes leurs propres talents, à s’élever vers leur avenir, à conquérir leur destin» a rappelé Gabriel Attal secrétaire d’Etat à la Jeunesse qui a présidé cette cérémonie.

    De nombreux personnalités étaient présentes dont le maire de Vanves qui l’avait fait « citoyenne de Vanves » voilà prés d’un mois, des professeurs, des élèves etc…dans cet établissement et dans la même salle, où cette proviseur avait accueilli le 22 Mars dernier  4 Ministres dans le cadre d’un échange théme du changement climatique et du développement durable : Jean Michel Blanquer (Education national, François de Rugy (Transition écologique et solidaire) et ses deux secrétaires d’Etat : Brune Poirson et Emmanuelle Wargon….

    Cette femme a eu un parcours peu commun que le ministre a rappelé : Institutrice suppléante à Clamart à tout juste 21 ans, après l’école normale d’Antony, elle a alternée Grande section, CP et CE1, pendant 7 ans, comprenant ce que le CP a de particulier en étant chargée de classes composées pour partie d’enfants en grande difficultés. En 1988, elle devient maîtresse-formatrice à l’école élémentaire annexe Dunoyer de Segonzac à Antony et à l’école d’application Les Rochers à Clamart où elle décortique le métier, grâce à des débat entre les étudiants, les stagiaires, les équipes de circonscription, les formateurs et les professeurs d’IUFM. «Pour vous, enseigner n’a rien à voir avec le métro-boulot-dodo. Enseigner, c’est se questionner, s’adapter aux enfants, collaborer avec les familles et les collectivités territoriales, construire des projets, déconstruire, reconstruire… au service des apprentissages»  a constaté le ministre en parlant de cette rencontre avec Gérard Chauveau qui donnera naissance à une «méthodologie nouvelle» d’apprentissage de la lecture et de l’écriture : Mika, fruit du rapprochement entre pédagogie de la lecture et psychologie de l’enfant, puis plus tard à des ouvrages pédagogiques. En 1996, elle prend la direction des écoles Dunoyer de Segonzac et Les Rochers, puis en 2005, devient conseillère pédagogique sur la circonscription de Meudon-Chaville, période durant laquelle elle est sollicitée au niveau national pour participer à la préparation d’un outil d’accompagnement des programmes, cette fois, sur l’éducation à la sexualité à l’école primaire.

    Puis elle passe une licence en sciences de l’éducation qui lui permet de franchir le pas de l’école au collège : principale-adjointe du collège Henri-Barbusse à Bagneux, un établissement de l’éducation prioritaire, à la Rentée 2008, puis en 2012  proviseur au LEP Louis-Dardenne  qui forme aux métiers des soins et services à la personne, et de la petite enfance. «Il s’agit aussi d’accompagner des jeunes qui souvent doutent d’eux-mêmes et connaissent, parfois, des parcours de vie chaotiques »note t-il avec des résultats : 93% de réussite aux examens. Plus de 3 élèves sur 4 engagés dans des parcours post-bac. Elle est désignée cheffe d’établissement référente pour la ville pour repésenter ces collégues au sein du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la ville, présentant des actions pour lutter contre le décrochage scolaire, les faits de violence et les comportements à risque. Et elle est conduite à prendre la responsabilité du pilotage, depuis septembre 2018, du réseau pour la formation, la qualification et l’emploi du bassin de Vanves, où sept communes des Hauts-de-Seine sont représentées. Un parcours exemplaire qui  enorgueillit la fonction publique selon le ministre Attal et auquel tant la République avec cette Légion d’honneur, que la ville avec ce titre de « citoyenne de Vanves » ont rendu hommage.