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Animation locale

  • VANVES A PARTICIPE DEPUIS L’ORIGINE A LA FETE DES VOISINS QUI CELEBRE SES 25 ANS

    La Fête des Voisins, également connue sous le nom « Immeubles en Fête » est une initiative française lancée en 1999, visant à promouvoir les relations de proximité et à combattre l’isolement urbain. Elle a même traversé la crise sanitaire du Covid-19 transformé en fêtes des balcons en 2020, puis en fête des voisins solidaires en Septembre 2020 et en fête des voisins masqués 2021. La ville de Vanves a soutenu, pratiquement, dés ses premières années, cette fête des voisins lancé par Atanase Périfan, alors conseiller de Paris dans le 17e et d’autres initiatives

     « Deux événements de la vie m’ont donné cette idée : la découverte d’une dame âgée décédée depuis deux mois dans son appartement. Je me suis dit que se cachait derrière l’épaisseur des murs de nos immeubles et de nos maisons, des détresse qu’on ne voit pas et que c’était un bon prétexte pour aller frapper aux portes des gens en leur disant c’est la fête, venez … et voir qu’il y a des gens sympa, d’autres qui ont besoin peut être des autres. Et c’est ce que j’ai vécu dans mon immeuble en 1997 car cela a transformé sa vie : il est devenu un immeuble familial. L’année d’après, j’ai voulu l’étendre à ma rue en 1998, puis à mon quartier en 1999, dans le XVIIéme arrondissement de Paris, à la ville, puis en 2000 à la France, en 2003 à l’Europe, puis en 2008 dans 1000 villes de 29 pays, en rassemblant plus de 8 millions de millions de participants en Europe dont 6 millions en France » expliquait il dans les médias. Puis il a lancé «Voisins solidaire » qui était un programme de stimulation de la solidarité de voisinage., puis « l’été solidaire» après la canicule de 2003, «Noël Solidaire » avec la Poste, auxquelles Vanves a partticipé à chaque fois…

    « Nous travaillons depuis longtemps pour développer des liens de solidarité dans cette ville. La multitude entraîne l’isolement. C’est le paradoxe de notre société. Il faut lutter contre l’égoisme. Il ne faut pas oublier de parler de choses humaines qui ne se voient pas, par rapport aux choses matérielles » expliquait Bernard Gauducheau lors du lancement de l’une de ses opérations. « On sent bien qu’à Vanves l’humain prime. Voisins Solidaire est la continuation de la fête des Voisins chaque dernier vendredi du mois de mai. Atanase Périfan a considéré qu’il serait dommage de laisser retomber cette mobilisation d’un jour, pour la continuer en passant de la convivialité à la solidarité. Nous pensons que tout le monde peut rendre service, que chacun peut apporter sa pierre et être utile» déclarait un représentant de Voisins Solidaires

    D’ailleurs à Vanves, de telles initiatives ont été lancées bien avant ces opérations, ne serait-ce que les « Barbeccue de l’été » organisé par les paroisses de Vanves dans les jardins de la Maison Paroissiale de Saint Remy en Juillet et en Août depuis aussi longtemps que la fête des Voisins, mais qui a été abandonné depuis l’été dernier, ce qui est dommage

    Cette fête invite les habitants d’un quartier ou d’un immeuble à se rassembler autour d’un moment convivial, que ce soit dans une cour, un jardin ou même dans un hall d’entrée. Chacun est encouragé à apporter quelque chose à partager, que ce soit un plat, une boisson ou simplement sa bonne humeur. Plus qu’une simple occasion de se retrouver, la Fête des Voisins est devenue un véritable mouvement social, prônant les valeurs de solidarité, de partage et de vivre ensemble.

  • NUITS DE LA LECTURE A VANVES : LES SENIORS RENDENT HOMMAGE A GRANDVILLE

    Organisées par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent à partir d’aujourd’hui pour quatre jours. Cette 9e édition s’articulera autour du thème des patrimoines pour un voyage à travers le patrimoine dans toutes ses dimensions : des monuments et oeuvres d’art aux coutumes et savoir-faire, en passant par le patrimoine plus intime, celui des souvenirs et des récits familiaux. Au cours de quatre jours et quatre nuits exceptionnels, c’est dans un esprit créatif et de partage, que des milliers d’événements seront programmés partout en France et au-delà des frontières. Ce grand rendez-vous culturel ponctué de temps forts, sera l’occasion de proposer des rencontres et des animations en bibliothèques, en librairies, mais aussi dans des écoles, des musées, des lieux culturels et artistiques, des espaces associatifs et de solidarité, des structures pénitentiaires, des Instituts français, et, bien sûr, des sites patrimoniaux, réaffirmant ainsi la place essentielle du livre et de la lecture auprès de tous.

    A Vanves, une programmation riche et variée est prévue pour les jeunes avec différents spectacles, vendredi, avec samedi à l’espace Guy Mocquet, un atelier d’initiation à la recherche généalogiste avec l’association des généalogistes de Vanves (15H-16H30), un concert Djangi Reinhard (17H-18H), un retrogaming  (18H-20H) qui  permettra de s’affronter sur un tournoi de jeux vidéo intergénérationnel. Mais ces quatre jours seront ouvert jeudi entre 16H30 et 17H30 à la médiathéque (espace Guy Mocquet) par la lecture d’un texte « Peines de cœur à Vanves » par des membres du Conseil des Seniors,  couplée avec une exposition sur les dessins de Grandville, dessinateur, caricaturiste, illustrateur et lithiographe français qui a vécut à Vanves dans la maison des aliénés du docteur Falret.

    Il est l’auteur d’un montage de texte de Sand, Balzac, tiré de la vie publique et privée des animaux qu’ils liront. Occasion de rappeler le souvenir de « ce précurseur des surréalistes, artiste plein de verve, qui a injustement été traité par la postérité » selon René Sedes dans son livre consacré à  «Ces vanvéens hors du commun – 50 portraits de la Renaissance à nos jours ». Il avait illustré les Fable de la Fontaine avec « un style extravagant, baroque et insolite où la féérie trouve souvent sa place. Ainsi, sous son stylet ou son cayon, les animaux, sujets de prédilection, prennent l’apparence de ses contemporains et les objets se transforment à leur tour en spécimen du régne animal ».

    Mais à un moment où l’on rend hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo et où la Région Ile de France a lancé a lancée une opération pédagogique «Caricature & Démocratie» dans les lycées par «devoir de mémoire et de protection », il n’est pas inutile de rappeler qu’il a été un caricaturiste politique satirique plutôt fécond dans divers périodes  tel que La Silhouette, l’Artiste, La Chronique de Paris, La Caricature qui bénéficiait   qui a publié de la liberté d’expression rétablie en juillet 1830. Fervent républicain, il s’est attaqué aux structures du gouvernement en critiquant les représentants de la monarchie de Juillet, le poids de la fiscalité, l’hypocrisie de la religion et la violence des forces de l’ordre. Ses caricatures virulentes souhaitaient montrer l’incompatibilité entre le peuple et le roi. Il y dénonçait l’enrichissement personnel de l’État face à la misère du peuple ainsi que la précarité de la Liberté de la presse.

    Dans son dessin "Le Cabinet d’Histoire naturelle", Grandville qualifiait les hommes à corps d’animaux par des noms scientifiques détournés. Mais voilà, ses dessins déplaisent, notamment à Adolphe Tiers qui fait promulguer en 1835 sous le régne de Louis Philippe une loi exigeant une autorisation préalable pour la publication de dessins et de caricatures. À la suite du rétablissement de la censure, Grandville, viscéralement attaché à la liberté de la presse, se sent profondément atteint par les attaques incessantes de la police. Perquisitionné en 1831 à la suite de deux lithographies remettant en cause les méthodes violentes de répression de la police, la fouille désordonnée opérée chez lui par les gendarmes le heurte profondément. Dans une caricature toute personnelle, il s’en souviendra en figurant les gendarmes sous la forme de mouches agaçantes envahissant son domicile

    Mais voilà, bien plus tard, son équilibre mental donnant à son entourage les plus vives inquiétudes, il sera hospitalisé à la maison de santé du docteur Falret à Vanves  (actuel parc F.Pic) où il est mort en mars 1847 à l’âge de 44 ans. «Plus tard, au début du XXéme siécle, les surréalistes, de Breton à Picabia se reconnaitront dans ce vanvéen de courte durée qui nous laisse une œuvre magnifique et qui s’identifia, peut être, un peu trop étroitement à ces personnages fantastiques…au point d’en perdre la raison » écrit René Sedes.

  • WEEK-END TRES TERROIR ET POLITIQUE A VANVES

    L’ensemble des élus, personnalités de Vanves étaient présentes vendredi soir à l’inauguration de la 20éme édition du  village des terroirs avec ses 50 producteurs, 23 artisans, ses animations, ses concerts, ses ateliers créatifs et des surprises comme ce final lumineux prévu pour sa clôture ce soir à 18H.  Pas de  Gabriel Attal aux  côté du maire Bernard Gauducheau, pour la visite inaugurale, mais Claire Guichard, sa suppléante, élu d’Issy les Moulineaux. Avec beaucoup de visiteurs, et d’acheteurs, venus de tous les coins d’Ile de France, car beaucoup de franciliens viennent chercher leurs commandes de Noël chez ses producteurs présents à Vanves le temps d’un week-end   

    Beaucoup de rendez-vous s’aggrégent à cet événement, comme cette porte ouverte à l’église Saint Remy qui organisait quelques animations avec sa créche où les visiteurs étaient invités à déposer devant une bougie, à répondre à un quiz, ou à écouter des chants de Noël,  comme ce café dialogue (ex-café Théo) qui s’est déroulé samedi matin à la Girafe sur le thème très d’actualité « Liberté, égalité, fraternité sont elles indissociables ? » à un moment où un nouveau Premier ministre venait d’être nommé en la personne de François Bayrou

    Tient d’ailleurs, on apprenait que notre député et conseiller municipal de Vanves considérait qu’il « la bonne personne au bon moment, au bon endroit, pour répondre aux aspirations des Français, qui aspirent à une forme de sobriété, de tranquillité, et surtout à une unité pour l'intérêt du pays et pour leur vie quotidienne » lors d'un déplacement à Colmar qui l’avait éloigné de notre ville ce soir là . «Je veux croire, parce que c'est le souhait des Français, que les responsables politiques de différents mouvements politiques sauront se retrouver autour de l'intérêt général. Placer l'intérêt du pays au-dessus de l'intérêt des partis» a espéré Gabriel Attal. « Je crois que c'est ça que nous propose François Bayrou et on doit être toutes et tous derrière lui encore une fois, sans chercher à tirer la couverture à soi » ajoutait il en  souhaitant « plein succès » au Béarnais. «Il a le sens de l'intérêt général chevillé au corps, il s'est toujours battu dans sa carrière politique pour rassembler les Français plutôt que les diviser, et rassembler les femmes et les hommes politiques plutôt que les diviser » a-t-il justifié, partageant peut-être le même sentiment que certains des élus vanvéens, dont le premier d’entre eux qui pourrait faire son entrée au Sénat s’il advenait qu’une co-listiére sénatoriale UDI  soit nommé au gouvernement