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médiathéque de vanves

  • UNE GRANDE BRADERIE DU LIVRE A VANVES AVEC L’ASSOCIATION LIRE ET FAIRE LIRE

    Cette braderie du livre organisée par l’association Lire et faire lire, avec la Médiathèque aujourd’hui, à la Palestre de 10H à 17H  fait son grand retour, après quelques années d’interruption, avec près de 500 ouvrages. Les visiteurs pourront aussi apporter, le jour même, les livres qu’ils souhaitent donner (albums ou romans, mais pas de journaux, de manuels scolaires ni d’encyclopédies). 

    Elle est l’un des résultats de l’obtention par la ville de Vanves de sa labellisation « Ma commune/ Mon interco aime lire et faire lire » créé par l’association nationale « Lire et Faire Lire », « afin de soutenir et de valoriser le travail de promotion de la littérature jeunesse et de développement des échanges intergénérationnels effectué par les bénévoles de l’antenne de Vanves de l’association nationale « Lire et Faire lire ». Elle permet à la médiathéque qui procède réguliérement à un désherbage ponctuel de ses collections afin d’en réguler le développement et continuer à proposer des ouvrages actuels et en bon état à la population, d’organiser ponctuellement des braderies de livres retirés des inventaires au profit de l’association « Lire et Faire lire » et en collaboration avec les bénévoles de l’antenne de Vanves,  comme ce fut déjà le cas, par exemple en décembre 2018. Sachant qu’à l’issue de la braderie, ils récupéreront les livres invendus et les remettront à la société Ammareal, spécialiste des livres d’occasion, qui signera une convention avec la ville

    Ainsi ce label, valable pour 4 ans, permet aux villes labellisées d’intégrer le réseau « Lire et Faire Lire » qui promeut les bonnes pratiques et l’innovation sociale des collectivités partenaires. La ville devrait ainsi participera à la lutte contre l’illettrisme et à la diffusion de la lecture, encourager et valoriser les initiatives locales des seniors qui sera associée aux temps d’échanges nationaux organisés par l’association. Dans le cadre de cette démarche, par le biais de la médiathèque, elle s’engagera à réaliser au moins trois actions annuelles en faveur de « Lire et Faire Lire ».

    - Associer les bénévoles aux animations publiques régulières de la médiathèque en lien avec la lecture (séances de bébés lecteurs, heures du conte…)

    - Organiser un temps d’échange annuel entre les bénévoles de l’antenne de Vanves et les bibliothécaires autour de la lecture et de la littérature jeunesse : échange de pratiques, présentation de nouveautés et/ou de coups de cœur…

    - Associer les bénévoles aux évènements locaux et/ou nationaux autour du livre et de la lecture suivis par la médiathèque : Les nuits de la lecture, Partir en livre…

    Occasion de rappeler que Lire et faire lire est une association créée, voilà 25 ans, par l'écrivain Alexandre Jardin qui, pour faciliter la transmission,  mise sur le lien intergénérationnel, avec des bénévoles de plus de 50 ans : « L'idée est aussi que le plaisir de la lecture peut naître d'une rencontre ». Ainsi, des bénévoles, âgés de 50 ans ou plus, animent des séances de lecture à voix haute pendant l’année scolaire dans des lieux d’accueil de l’enfance et de la petite enfance. Ils s’associent également à des manifestations à portée plus large comme le Salon du Livre de Jeunesse de Montreuil, « les vacances à Orsay », ou les animations des aires de repos Vinci pendant les vacances d’été. Dans chaque ville du département ces bénévoles-lecteurs sont soutenus par un bénévole- relais, lecteur également, qui les introduit auprès des structures d’accueil, répond à leurs questions, les conseille dans le choix des lectures et leur propose des formations variées ainsi que des réunions conviviales et d’échanges de pratiques.

  • LE LYCEE MICHELET DE VANVES PARTICIPE AU PRIX GONCOURT DES LYCEENS

    L’annonce de la première sélection des romans de l’Académie Goncourt a marquée le semaine dernière,  le coup d’envoi du Prix Goncourt des Lycéens 2025. Créé et organisé par la Fnac et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sous le haut patronage de l’Académie Goncourt, le Prix Goncourt des Lycéens donne l’opportunité à près de 2 000 lycéens, accompagnés par leurs professeurs, de se plonger dans une lecture passionnée et de faire entendre leur voix pour élire leur lauréat, parmi les 14 auteurs sélectionnés par l’Académie.

    Et c’est le cas pour des élèves du lycée Michelet  qui sont dans la course du Prix Goncourt des Lycéens. Le coup d’envoi a été donné officiellement mardi dernier à la médiathéque de Vanves en présence du maire de Vanves, du proviseur du lycée, de la directrice de la médiathéque, des trois enseignantes Pauline Delabroy-Allard, Charlotte Girard et Lucile Péguet, qui accompagneront les élèves dont certains étaient présents

    Ils auront pour mission de lire ire les romans de la sélection Goncourt, en débattre en équipe, confronter les points de vue… et élire le livre qui les aura le plus touchés. «Avec les élèves du lycée Michelet, sélectionnés pour faire partie du jury, nous avons échangé sur le rôle unique qui leur est confié : lire, débattre et choisir, parmi la sélection du Goncourt, l’ouvrage qui les aura le plus marqués » relatait Bernard Gauducheau sur son blog pour qui c’est «une expérience littéraire et humaine exceptionnelle : Découvrir la richesse de la création contemporaine, débattre et confronter les idées, développer un regard critique et personnel sur la littérature »

    Parmi les 14 romans sélectionnés pour le Prix Goncourt des Lycéens 2025 : «  La nuit au cœur » (Gallimard) de Natacha Appanah, « Kolkhoz »e (P.O.L) d’Emmanuel Carrére (fils Héléne Carrére d’Encausse),  « L’Adieu au visage » (Marchialy) de David Deneugermain, « Un amour infini » (Albin Michel) de Gishaine Dunant, « La collision » (Gallimard) de Pascal Garnier, « Passagères de nuit » (Sabine Wespieser) de Yannick Lahens,  « Le Bel Obscur » (Seuil) de Caroline Lamarche, « Tambora » (Verdier), d’Héléne Laurains, «Le nom des rois » (Stock) de Charif Majdalani, « La Maison vide » (Minuit) de Laurent Mauvignier, « Le crépuscule des hommes » (Robert Laffont) d’Alfred de Montesquiou, « Perpétuité » (Verticales) de Guillaume Poix, « Tressaillir » (Stock) de Maria Pouchet et « Un frère » (L’Olivier) de David Thomas .

    Des livres dont dira sûrement un mot Güler Le Pape, responsable de la libraire Le Cheval Vapeur lors de la soirée dédiée à la Rentrée littéraire organisée le 23 Septembre par la médiathéque

  • NUITS DE LA LECTURE A VANVES : LES SENIORS RENDENT HOMMAGE A GRANDVILLE

    Organisées par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent à partir d’aujourd’hui pour quatre jours. Cette 9e édition s’articulera autour du thème des patrimoines pour un voyage à travers le patrimoine dans toutes ses dimensions : des monuments et oeuvres d’art aux coutumes et savoir-faire, en passant par le patrimoine plus intime, celui des souvenirs et des récits familiaux. Au cours de quatre jours et quatre nuits exceptionnels, c’est dans un esprit créatif et de partage, que des milliers d’événements seront programmés partout en France et au-delà des frontières. Ce grand rendez-vous culturel ponctué de temps forts, sera l’occasion de proposer des rencontres et des animations en bibliothèques, en librairies, mais aussi dans des écoles, des musées, des lieux culturels et artistiques, des espaces associatifs et de solidarité, des structures pénitentiaires, des Instituts français, et, bien sûr, des sites patrimoniaux, réaffirmant ainsi la place essentielle du livre et de la lecture auprès de tous.

    A Vanves, une programmation riche et variée est prévue pour les jeunes avec différents spectacles, vendredi, avec samedi à l’espace Guy Mocquet, un atelier d’initiation à la recherche généalogiste avec l’association des généalogistes de Vanves (15H-16H30), un concert Djangi Reinhard (17H-18H), un retrogaming  (18H-20H) qui  permettra de s’affronter sur un tournoi de jeux vidéo intergénérationnel. Mais ces quatre jours seront ouvert jeudi entre 16H30 et 17H30 à la médiathéque (espace Guy Mocquet) par la lecture d’un texte « Peines de cœur à Vanves » par des membres du Conseil des Seniors,  couplée avec une exposition sur les dessins de Grandville, dessinateur, caricaturiste, illustrateur et lithiographe français qui a vécut à Vanves dans la maison des aliénés du docteur Falret.

    Il est l’auteur d’un montage de texte de Sand, Balzac, tiré de la vie publique et privée des animaux qu’ils liront. Occasion de rappeler le souvenir de « ce précurseur des surréalistes, artiste plein de verve, qui a injustement été traité par la postérité » selon René Sedes dans son livre consacré à  «Ces vanvéens hors du commun – 50 portraits de la Renaissance à nos jours ». Il avait illustré les Fable de la Fontaine avec « un style extravagant, baroque et insolite où la féérie trouve souvent sa place. Ainsi, sous son stylet ou son cayon, les animaux, sujets de prédilection, prennent l’apparence de ses contemporains et les objets se transforment à leur tour en spécimen du régne animal ».

    Mais à un moment où l’on rend hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo et où la Région Ile de France a lancé a lancée une opération pédagogique «Caricature & Démocratie» dans les lycées par «devoir de mémoire et de protection », il n’est pas inutile de rappeler qu’il a été un caricaturiste politique satirique plutôt fécond dans divers périodes  tel que La Silhouette, l’Artiste, La Chronique de Paris, La Caricature qui bénéficiait   qui a publié de la liberté d’expression rétablie en juillet 1830. Fervent républicain, il s’est attaqué aux structures du gouvernement en critiquant les représentants de la monarchie de Juillet, le poids de la fiscalité, l’hypocrisie de la religion et la violence des forces de l’ordre. Ses caricatures virulentes souhaitaient montrer l’incompatibilité entre le peuple et le roi. Il y dénonçait l’enrichissement personnel de l’État face à la misère du peuple ainsi que la précarité de la Liberté de la presse.

    Dans son dessin "Le Cabinet d’Histoire naturelle", Grandville qualifiait les hommes à corps d’animaux par des noms scientifiques détournés. Mais voilà, ses dessins déplaisent, notamment à Adolphe Tiers qui fait promulguer en 1835 sous le régne de Louis Philippe une loi exigeant une autorisation préalable pour la publication de dessins et de caricatures. À la suite du rétablissement de la censure, Grandville, viscéralement attaché à la liberté de la presse, se sent profondément atteint par les attaques incessantes de la police. Perquisitionné en 1831 à la suite de deux lithographies remettant en cause les méthodes violentes de répression de la police, la fouille désordonnée opérée chez lui par les gendarmes le heurte profondément. Dans une caricature toute personnelle, il s’en souviendra en figurant les gendarmes sous la forme de mouches agaçantes envahissant son domicile

    Mais voilà, bien plus tard, son équilibre mental donnant à son entourage les plus vives inquiétudes, il sera hospitalisé à la maison de santé du docteur Falret à Vanves  (actuel parc F.Pic) où il est mort en mars 1847 à l’âge de 44 ans. «Plus tard, au début du XXéme siécle, les surréalistes, de Breton à Picabia se reconnaitront dans ce vanvéen de courte durée qui nous laisse une œuvre magnifique et qui s’identifia, peut être, un peu trop étroitement à ces personnages fantastiques…au point d’en perdre la raison » écrit René Sedes.