Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

médiathéque de vanves

  • ET SI VANVES DONNAIT PAS LE NOM DE SAMUEL PATY A SA NOUVELLE MEDIATHEQUE

    « Le 12 juin dernier, l’association Unité Laïque présidée par M. Jean-Pierre Sakoun a lancé une initiative nationale à laquelle j'apporte tout mon soutien. Celle-ci sollicite tous les maires ainsi que tous les présidents d'exécutifs territoriaux, pour donner le nom de Samuel Paty à une voie de leur commune ou à un établissement, de préférence à destination de notre jeunesse française » a déclaré Mickaelle Paty, la sœur de ce professeur d’histoire-Géographie décapité à quelques mètres de son collège de Conflans Sainte Honorine, par un terroriste tchéchéne devant le Congrès des Maires de France, jeudi dernier, qui avait tenu à rendre hommage à ces professeurs, avec Dominique Bernard assassiné à Amiens en Octobre dernier, 3 ans aprés .

    « Des dizaines de municipalités nous ont fait l’honneur de nous suivre dans ce combat, des plus grandes, comme Toulouse ou Cannes, aux plus petites, comme Fronton, dans le département de la Haute-Garonne. Toutes les communes de France s'honoreraient en manifestant ainsi leur attachement à la laïcité républicaine, leur rejet du fanatisme, leur espoir dans la force de l'école de la République, ces idéaux qui constituent le socle de notre pays et pour lesquels Samuel Paty et désormais Dominique Bernard ont perdu la vie. Il est temps de nous tenir à côté de tous ces professeurs à qui nous avons trop Iongtemps délégué le risque de défendre seuls nos valeurs républicaines. Si je parle de risque c'est que nous avons affaire à un ennemi et qu'il serait bien naïf de le traiter en adversaire qui combattrait à armes égales. Défendre et honorer notre République, ce n'est pas un combat d'arrière-garde ! L'enjeu est devant nous et il est de notre devoir de faire preuve d'unité, de fraternité et de courage pour nous opposer aux offensives islamiques de terreur » a-t-elle poursuivi applaudie par l’ensemble des maires présents qui s’étaient levés

    Vanves, comme l’a déjà proposé un bloggeur, pourrait donner le nom de Samuel Paty à la médiathéque  qui a ouvert ses portes voilà plus d’un an rue Guy Mocquet et qui vient d’ouvrir « un nouveau chapitre » le 21 Novembre  alors que le Congrés des Maires s’ouvrait au parc des Expositions de la porte de Versailles, avec l’ouverture de son espace de la rue Sadi Carnot, à côté du Théâtre, destiné aux jeunes, des tout-petits aux ados. Son inauguration pourrait donner l’occasion au maire de Vanves de faire une telle annonce qui tomberait à un bon moment, puisqu’un vanvéen, conseiller municipal Renaissance, est ministre de l’Education nationale, avec Gabriel Attal.

  • OUVERTURE DE LA MEDIATHEQUE DE VANVES

    La Bibliothèque est le second grand service culturel qui célèbrera ses 140 ans en 2024. Bernard Gauducheau a toujours eu  le projet d’en faire la « bibliothéque du futur », avec le concours de Hachette Livre, comme il l’avait expliqué au cours d’une de ses multiples campagnes des municipal. Il s’agissait même d’un projet significatif « qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ».

    Un scénario qui a aboutit ces jours-ci, puisqu’il  avait prévu d’implanter la bibliothéque du futur devenue tout simplement une médiathéque dans un site tout à fait approprié qui allait se libérer : Le terrain occupé alors par l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet)  qui a déménagé au conservatoire rue de Solférino en 2015, mais aussi un terrain comprenant la boutique des Pompes Funébres et un pavillon, derrière, qui avait été préempté par la ville.  Il suffisait de prévoir un nouveau bâtiment mieux agencé qui s’intègre dans ce site pavillonnaire, avec au rez de chaussée la médiathéque et les Pompes Funébres Générales construit par le promoteur Legrand

    Quel chemin parcouru depuis presque 140 ans. Imaginez que ses livres dont une bonne partie provenait de dons du conseil général de la Seine, étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’actuel hôtel de ville. Elle avait été créé le 1er Décembre 1883 par le conseil municipal présidé par M.Pruvost sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet M.Beaudoin et reçu une subvention de 1000 frs. Ce n’est que plus tard qu’elle a été installée dans un des pavillons entourant la mairie pendant 95 ans. A l’occasion de la construction de la tour et du centre administratif, elle s’est installée dans de nouveaux locaux en 1975 à côté du théâtre Le Vanves. Prés de 50 ans plus tard, elle s’installe au rez-chaussée d’un immeuble en face de la Mairie sous forme de médiathéque, tout en gardant ses anciens locaux

    C’est un nouveau chapitre pour la bibliothèque municipale qui s’installe dans une configuration médiathéque avec un espace plus largement dédié à la documentation, et au multimédia, avec un pôle « savoir », un kiosque pour magazines, des espaces de travail, une salle polyvalente. Pour son aménagement, le bois a été privilégié pour les faux plafonds, avec un parquet, des meubles en bois faconnés sur mesure. Ses anciens locaux sont en travaux jusqu’en 2023 pour aménager un pôle « Littérature » qui réunira les sections fictions adultes et jeunesse, accessible de plain-pied, créer une salle d’animation. Une fois les deux sites aménagés (rue Sadi Carnot et rue Guy Môquet), la surface de ces espaces sera quasiment doublée par rapport à la situation actuelle, avec environ 950 m2 au total dédié à la culture

  • BUDGET 2019 A VANVES : «Un budget d’avenir, loin de gérer les affaires courantes » à la veille des Municipales de 2020

    Le budget primitif 2019 de la ville s’éléve à 43,1 M€pour le fonctionnement (+1,36%), 17,9 M€ pour l’investissement. «Son objectif est de préserver l’atttactivité de la ville, la qualité du service public local, avec des investissements majeurs dans le domaine de l’éducation, de la culture. On a retrouvé la stabilité en espérant que rien ne viendra troubler nos efforts » espére Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves qui s’est félicité d’un climat plus favorable dans les relations Etat-Collectivités locales, le gouvernement ayant l’air de mieux considérer les élus comme de véritables interlocuteurs

    Bertrand Voisine, maire adjoint aux finances est entré dans le détail des dépenses et recettes de fonctionnement et d’investissement. Pour ces dernières, le montant des travaux s’élévent à 10,1 M€ avec plusieurs opérations prévues, sachant que des chantiers sont cours ( Tribune du PMS A.Roche, Médiathéque au rez-de-chaissée de l’ilmmeuble Legrend à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet) , des projets vont s’engager (nouveau centre technique municipal, rénovation et agrandissement école du parc ): la rénovation du pavillon Potin où était installé le secrétariat du stade de Vanves avant il ne déménage à la piscine, le réaménagement et le reverdissement de l’allée principale du cimetière, l’enfouissement des réseaux rues Henri Martin, Hoche, Marcel Yol,  la ville va financer la restauration du bas relief du XVIe siécle appartenant à la ville et provenant de l’église Saint Remy, représentant « le baiser de Judas et le Christ au prétoire ». Elle va participer pour 1 M€ au projet de reconstruction des installations sportives du lycée Michelet

    Beaucoup de dépenses concernent des renouvellements de matériels (matériel son, lumière et rideaux à Panopée, Nouvel écran pour le Cinéma au Théâtre, matériels sportifs pour les écoles),   des travaux de rénovation (aires de jeux dans les écoles et créches, jardin pédagogique Gambetta), de sécurisation  (installation de clôture occultante entre l’école larmeroux et le pavillon Larmeroux, renforcement réseaux électriques des écoles…), d'accessibilité, hygiéne-sécurité

    L’opposition socialiste qui n’a pas voté le budget n’a pas été tendre : «Tout d’abord, si vos budgets étaient contraints cela n’était pas essentiellement dû à une ponction plus importante de l’Etat sur les collectivités (baisse des dotations et hausse de la péréquation), contrairement à ce que vous affirmiez jusqu’en 2017, mais bien à une hausse des emprunts et des charges financières ces dernières années, entraînant une diminution de l’autofinancement et de l’épargne nette !» a déclaré Anne Laure Mondon (PS) en indiquant que, après plusieurs années de baisse, la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) est dorénavant relativement stable,  la Ville n’a pas été contributrice au FSRIF (Fonds de Solidarité de la Région IDF) depuis 2016 et a vu sa contribution au FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunale) passer d’environ 900.000 € en 2016 à environ 200.000 € depuis 2017 - «Cette baisse des ponctions de l’Etat sur les collectivités devraient donc, si l’on suivait votre raisonnement, nous laisser davantage de marges de manœuvre» - mais supporte un encours de la dette de 13,08 M€  compte tenu des emprunts passés, malgré l’affectation d’une partie de la vente des terrains Aristide Briand à hauteur de 12 millions d’€ au désendettement de la Ville, avec un faible autofinacement depuis 2014  (1,93 millions d’€, contre 2,4 millions d’€ en 2014, 2,9 millions en 2016 ou 2,23 millions d’€ en 2017). «Malgré tout la Ville continue à mener une politique d’investissement inadaptée à ses capacités d’emprunt et d’épargne. Les travaux et équipements budgétisés pour 2019 représentent ainsi 10,1 M€ (9,1 en 2018… Nous nous demandons donc comment la Ville les financera auxquels doivent être ajoutés les 5,9 millions d’€ de reports de l’année 2018, sans recourir à l’emprunt et continuer à alimenter le cercle « vicieux » emprunts / charges financières / diminution de l’autofinancement et de l’épargne nette ?». 

    Bien évidemment, elle n’en a pas moins relévé la mutualisation de l’Espace Santé avec Issy les Moulineaux coûte 60.000 € par an à la ville  et engendre une perte de recettes de l’ordre de 23.000 €. « Dans le même temps les recettes de fonctionnement attendues sont de 7.500€ dans le BP 2019 alors qu’elles étaient de 31.000€ dans le Compte administratif de 2018…Pourquoi ne pas avoir renforcé et développé l’ESJ de Vanves, garantissant la pérennisation d’un lieu plébiscité par nos jeunes, leurs parents et les personnels médicaux des établissements scolaires, au lieu de payer une participation de 60.000€ pour la délocalisation de ce lieu ! Un service en moins pour nos jeunes sur notre commune, moins de recettes et plus de dépenses…» a-t-elle constatée. « Vous avez oublié les 90 000 € de salaires » a répliqué Bernard Gauducheau.

    «Ce budget est équilibré, mais sans ambition. Vos choix seront proposés lors la campagne. Il ne fait que gérer les affaires courantes » a constaté Jean Cyril Le Goff (LREM). «S’engager sur une médiathéaue, l’éducation, la culture, c’est loin de gérer les affaires courantes. C’est un budget d’avenir, de projets, ambitieux pour l’avenir de Vanves qui est une ville qui se développe plutôt bien » a répondu le maire