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maison de santé

  • NUITS DE LA LECTURE A VANVES : LES SENIORS RENDENT HOMMAGE A GRANDVILLE

    Organisées par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent à partir d’aujourd’hui pour quatre jours. Cette 9e édition s’articulera autour du thème des patrimoines pour un voyage à travers le patrimoine dans toutes ses dimensions : des monuments et oeuvres d’art aux coutumes et savoir-faire, en passant par le patrimoine plus intime, celui des souvenirs et des récits familiaux. Au cours de quatre jours et quatre nuits exceptionnels, c’est dans un esprit créatif et de partage, que des milliers d’événements seront programmés partout en France et au-delà des frontières. Ce grand rendez-vous culturel ponctué de temps forts, sera l’occasion de proposer des rencontres et des animations en bibliothèques, en librairies, mais aussi dans des écoles, des musées, des lieux culturels et artistiques, des espaces associatifs et de solidarité, des structures pénitentiaires, des Instituts français, et, bien sûr, des sites patrimoniaux, réaffirmant ainsi la place essentielle du livre et de la lecture auprès de tous.

    A Vanves, une programmation riche et variée est prévue pour les jeunes avec différents spectacles, vendredi, avec samedi à l’espace Guy Mocquet, un atelier d’initiation à la recherche généalogiste avec l’association des généalogistes de Vanves (15H-16H30), un concert Djangi Reinhard (17H-18H), un retrogaming  (18H-20H) qui  permettra de s’affronter sur un tournoi de jeux vidéo intergénérationnel. Mais ces quatre jours seront ouvert jeudi entre 16H30 et 17H30 à la médiathéque (espace Guy Mocquet) par la lecture d’un texte « Peines de cœur à Vanves » par des membres du Conseil des Seniors,  couplée avec une exposition sur les dessins de Grandville, dessinateur, caricaturiste, illustrateur et lithiographe français qui a vécut à Vanves dans la maison des aliénés du docteur Falret.

    Il est l’auteur d’un montage de texte de Sand, Balzac, tiré de la vie publique et privée des animaux qu’ils liront. Occasion de rappeler le souvenir de « ce précurseur des surréalistes, artiste plein de verve, qui a injustement été traité par la postérité » selon René Sedes dans son livre consacré à  «Ces vanvéens hors du commun – 50 portraits de la Renaissance à nos jours ». Il avait illustré les Fable de la Fontaine avec « un style extravagant, baroque et insolite où la féérie trouve souvent sa place. Ainsi, sous son stylet ou son cayon, les animaux, sujets de prédilection, prennent l’apparence de ses contemporains et les objets se transforment à leur tour en spécimen du régne animal ».

    Mais à un moment où l’on rend hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo et où la Région Ile de France a lancé a lancée une opération pédagogique «Caricature & Démocratie» dans les lycées par «devoir de mémoire et de protection », il n’est pas inutile de rappeler qu’il a été un caricaturiste politique satirique plutôt fécond dans divers périodes  tel que La Silhouette, l’Artiste, La Chronique de Paris, La Caricature qui bénéficiait   qui a publié de la liberté d’expression rétablie en juillet 1830. Fervent républicain, il s’est attaqué aux structures du gouvernement en critiquant les représentants de la monarchie de Juillet, le poids de la fiscalité, l’hypocrisie de la religion et la violence des forces de l’ordre. Ses caricatures virulentes souhaitaient montrer l’incompatibilité entre le peuple et le roi. Il y dénonçait l’enrichissement personnel de l’État face à la misère du peuple ainsi que la précarité de la Liberté de la presse.

    Dans son dessin "Le Cabinet d’Histoire naturelle", Grandville qualifiait les hommes à corps d’animaux par des noms scientifiques détournés. Mais voilà, ses dessins déplaisent, notamment à Adolphe Tiers qui fait promulguer en 1835 sous le régne de Louis Philippe une loi exigeant une autorisation préalable pour la publication de dessins et de caricatures. À la suite du rétablissement de la censure, Grandville, viscéralement attaché à la liberté de la presse, se sent profondément atteint par les attaques incessantes de la police. Perquisitionné en 1831 à la suite de deux lithographies remettant en cause les méthodes violentes de répression de la police, la fouille désordonnée opérée chez lui par les gendarmes le heurte profondément. Dans une caricature toute personnelle, il s’en souviendra en figurant les gendarmes sous la forme de mouches agaçantes envahissant son domicile

    Mais voilà, bien plus tard, son équilibre mental donnant à son entourage les plus vives inquiétudes, il sera hospitalisé à la maison de santé du docteur Falret à Vanves  (actuel parc F.Pic) où il est mort en mars 1847 à l’âge de 44 ans. «Plus tard, au début du XXéme siécle, les surréalistes, de Breton à Picabia se reconnaitront dans ce vanvéen de courte durée qui nous laisse une œuvre magnifique et qui s’identifia, peut être, un peu trop étroitement à ces personnages fantastiques…au point d’en perdre la raison » écrit René Sedes.

  • LA 1ére PHASE DE LA RÉNOVATION DES GLACIÈRES DU PARC PIC A VANVES A ETE REALISEE CET ETE

    Seul projet retenu dans les Hauts-de-Seine en 2020 par la Fondation du Patrimoine et la Mission Bern, la rénovation des deux glacières du parc Pic, vestiges d’une propriété appartenant à la duchesse de Mortemart au XVIIIe siècle et devenue au début du XIXe siècle la maison de santé des docteurs Voisins et Falret, a commencé cet été.

    50 ans après avoir suscité l’intérêt et la mobilisation de quelques vanvéens. «La première phase du chantier a consisté à déblayer les abords des glacières de la végétalisation invasive. Il s'agissait d'un préalable à la mise en oeuvre de l'opération. L'objectif était de permettre d’entrer dans les lieux de manière sécurisée afin de pouvoir ajuster au mieux le programme de travaux. Un périmètre de sécurité a été matérialisé aux abords du chantier et un échafaudage installé» indiquait le site de La mairie. A l'hiver prochain, le site bénéficiera d’un vaste programme de plantation d’arbres favorisant la biodiversité et contribuant à embellir le parc Pic, le projet de la fondation du patrimoine souhaitant mettre en valeur les deux monticules. A L’intérieur, elle prévoyait la réfection à neuf d’une grande partie des joints pulvérulents, après déssalement de l’ensemble des parements. Ils seront dégarnis et refaits à l’aide d’un mortier spécial. La couverture définitive de la chapelle devrait être faîte en zinc su charpente bois. La couverture définitive de la chapelle sera faîte en zinc sur charpent bois et l’édifice sera restauré à l’extérieur, les pierres changées et le clocheton refait à net 

    Le coût du projet de restauration est estimé à plus de 800 000 €. La Ville de Vanves a sollicité, en plus de la Fondation du Patrimoine et la Mission Bern, d'autres partenaires. Par ailleurs, depuis 2 ans, une souscription est ouverte aux particuliers et entreprises. Il est toujours possible de soutenir la Fondation du patrimoine grâce à des dons afin de sécuriser ce monument historique de la ville de Vanves et participer au financement du projet. L’objectif par la suite est d’en faire un lieu  où sera expliqué la conservation et la production de glace et de ses multiples usages depuis l’Antiquité jusqu’au milieu du XXe siécle.

    Il est intéressant de noter alors que la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, vient de dévoiler lundi dernier,  à trois semaine des Journées Européennes du patrimoine (JEP),   les 100 sites départementaux de métropole et d’outre-mer lauréats en 2022 dont la chapelle de l’ancien hôpital de la Reine à Saint-Cloud (92), a aidée 745 sites depuis sa création en 2018. Aujourd’hui, plus de la moitié (420) sont d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être : 192 sont terminés et 228 chantiers sont en cours. Depuis son lancement en 2018, grâce à l’engouement et à l’attachement des Français à leur patrimoine, le Loto a apporté plus de 100 M€ à la Mission Patrimoine – dont 29 M€ pour l’édition 2021.