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fondation du patrimoine

  • RETOUR SUR L’HISTOIRE DES GLACIERES QUI AURAIENT DÛ ETRE LES VEDETTES DE CE WEEK-END PATRIMONIAL

    A l’occasion de ses journées Européennes du Patrimoine (JEP), oubliant l’actualité sur laquelle reviendra le blog dés demain, il était tentant de  parler de ses Glacières du parc F.Pic qui auraient dû être les vedettes de ce week-end. D’autant plus que voilà cinq ans  à l’occasion des JEP 2000, la Fondation du Patrimoine les avait sélectionnées parmi les 101 sites à préserver cette année là. Un véritable coup de pouces pour leur restauration, attendues depuis plus de 60 ans sur laquelle s’était mobilisé la municipalité dirigée alors par André Roche. A l’initiative d’un certain Michel  Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait réussi à sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce site. Mais le dossier avait déposé trop tard au ministére de la culture,  à l’époque dirigé par André Malraux,  qui avait décidé d’aider des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart.

    Selon ses recherches, il semblerait qu’elles furent construite avant l’arrivée du chancelier Duprat qui était ministre de François 1er à la fin du XVe siécle. Mais ce site remonte à l’époque mérovingienne, alors qu’il était couvert par les arbres de la forêt de  Meudon, des chênes monumentaux, descendant alors jusqu’au village de Vaugirard, où de nombreux historiens pensent que des druides s’étaient installés. Elle était émaillée de multiples sources dont une aurait été repéré sous cette chapelle. Un peu plus tard, les premiers prêtres châtelains, pour ne pas heurter les sensibilités des gens à l’époque, y avaient fixé leur culte chrétien de façon à imprégner le catholicisme, faisant naître cette chapelle à un moment où le territoire de Vanves n’était qu’une forêt, avec de nombreuses rivières très poissonneuses où les moines de Sainte Geneviéve venaient pêcher. A telle enseigne que l’écusson de notre ville avec ses trois poissons signifient bien que ces riviéres regorgeaient de poissons.        

    Elle fut retapée ou reconstruite par le cardinal Duprat qui s’était installé à Vanves, à son emplacement originel. «C’est la raison pour laquelle, on trouve à l’intérieur, tout un fond en art roman, alors que tout le devant est précurseur de l’art gothique. Le petit cœur et la coupole sont typiquement roman étant donné que les deux fenêtres latérales sont très étroites, alors que le portail et le fronton laissent deviner l’art gothique» expliquait Michel Latapie à l’époque. Elle fut utilisée par la suite, comme un reposoir à l’époque des Capétiens et des Valois, où les rois de France faisaient une halte lorsqu’ils allaient chasser le loup et le gros gibier dans le bois de Meudon

    On ne retrouve plus trace de cette chapelle jusqu’à la Révolution, sans doute parce que les Rois de France s’étaient déplacés à Versailles. Certains historiens expliquent qu’elles faisaient parties de trois glacières telles qu’elles étaient conçues au XVIIIe siècle pour la fabrication des sorbets, dont était friande la Duchesse de Mortemart, et la conservation des aliments. En tous les cas, elle fut passablement abimée comme tous les lieux de cultes catholiques, transformée en entrepôt. «On trouve des buttes de terre qui prouvent qu’elle fut consolidé par un apport extérieur. » A L’époque du second Empire, elle fut entièrement rénovée dans le style de l’époque, néo-byzantin, dont l’impératrice était friande. D’ailleurs, ses parties latérales font apparaître des pierres qui remontent à l’époque romane sur lesquelles on a mis une couche épaisse de plâtres pour les consolider, et faire de la peinture par-dessus.

    Par la suite, cette chapelle est devenue privée, puisque le territoire où elle se trouvait, fut morcelé, intégré dans le parc de la maison hospitalière du docteur Falret réservée au traitement des aliénés composée de 6 pavillons isolés, et servant de lieu de prière de culte pour les malades, de reposoir pour la Fête-Dieu et pour la procession de St Remy vers le couvent des Bénédictines. Elle comprend alors un chœur central surmonté d’une coupole et un début de nef ou de parvis. On retrouve des vitraux datant de cette époque, et des boisseries. Lorsque ce parc est devenu municipal, elle a servi un temps de lieux de priére, au moins jusqu’à la guerre de 1939-1945 puisqu’elle fut fermée. Le monticule de terre avait été renforcé jusqu’à la hauteur du portail, et une double entrée fut parallèlement à la première, de façon à ce qu’elles servent d’abri souterrain pendant les raids aériens. Après la guerre, la municipalité s’en est servie comme entrepôt des outils et du matériel des jardiniers du parc. Elle fit aménager un plancher au-dessus de la source pour éviter tout accident. Malheureusement, les panneaux latéraux qui étaient plus ou moins branlants furent complétement arrachés. Elle s’est retrouvée ainsi à l’état d’une grange.   

  • LA RESTAURATION DES GLACIERES DU PARC F.PIC, AUTRE GROS CHANTIER DE L’AUTOMNE 2024 A VANVES

    Les travaux de restauration des Glaciéres du parc F.Pic sont le deuxième gros chantier qui a débuté le 4 Novembre à Vanves : Il s’agit de les revaloriser, dégager les talus, réaliser des travaux intérieurs et extérieurs, avec réaménagements des abords, avec la requalification de l’aire de jeux prés des balançoires et  la suppression de la petite aire de jeux contiguë (celle avec le petit trampoline),  la réfection des allées avec un revêtement poreux et le renforcement de la végétation avec la plantation d’une quarantaine d’arbres et la création de 600 m2 de pelouse supplémentaires notamment. 

    Une première phase du chantier durant l’été 2022 avait consisté à déblayer les abords des glacières de la végétalisation invasive. Il s'agissait d'un préalable à la mise en oeuvre de l'opération. L'objectif était de permettre d’entrer dans les lieux de manière sécurisée afin de pouvoir ajuster au mieux le programme de travaux. La seconde phase prévoit d’assurer la conservation de ces éléments patrimoniaux et de permettre ainsi leur future ouverture à la visite (stabilisation des structures, restauration des coupoles, façades, sols et parements intérieurs). L’édifice sera restauré à l’extérieur, les pierres changées et le clocheton refait à net 

    Le coût du projet de restauration avait été estimé à plus de 800 000 €. C’est pourquoi la ville de Vanves avait sollicité, la Fondation du Patrimoine et la Mission Bern qui l’avait été retenu en septembre 2020 à la veille des journées Européennes du Patrimoine, et d’autres partenaires comme Le Conseil départemental des Hauts de Seine qui lui a attribué une subvention exceptionnelle d’investissement d’un montant de 194 241 € en Octobre. Et le conseil régional  auprés duquel elle a déposé un dossier pour obtenir le label  de  « patrimoine d’intérêt régional ». Occasion pour la ville de Vanves de rappeler « qu’elle se préoccupe depuis 30 ans de ce patrimoine classé, unique, privilégié, inaccessible (pour des raisons de sécurité. Mais le projet de rénovation est onéreux. C’est pour quoi ce loto du patrimoine est une aubaine. Mais le montant restant à la charge de la ville, est important » comme l’a indiqué Dominique Boez maire  adjoint à la culture

    Mais beaucoup de vanvéens depuis les années soixante se sont inquiétés de son état, dont un certain M.Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait essayé de sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce ce site, sans succès, ayant déposé, mais trop tard, un dossier avec le feu vert d’André Roche, maire de l'époque, puisque le ministre de la culture de l’époque, André Malraux, avait décidé d'aider des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart.

    Il aura 60 ans pour que la Fondation du patrimoine  sélectionne en Septembre 2020 parmi les 101 sites à préserver, la glacière et glacière-chapelle du parc Frédéric Pic en expliquant : «En effet, l’ensemble menace de s’effondrer du fait de l’action des sels (sulfates, nitrates et chlorures) apportés par l’infiltration d’eau, le vent et la pollution, qui cause le descellement des pierres de la voûte. Par ailleurs, la porte en fer forgée est hors d’état et doit également être reprise» indique-t-elle

    Le blog aura l’occasion de revenir sur l’historique de ces glacières ses prochains jours

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES COURT ET ENLEVE

    Court conseil municipal mardi soir qui venait en complément du conseil du 9 Juin avec l’élection des 8 Délégués aux grands électeurs aux sénatoriales du 24 Septembre prochain. Pas de questions orales, des débats courts, 17 délibérations examinésen moins de 2H et surtour  un hommage unanime de l’assemblée municipale à M.Dagobert, DGS (directeur Général des Services) qui quitte la commune pour une autre ville après 20 ans de service. Le maire l’a remercié pour travail, son énergie, le temps passé à Vanves. Celui a rendu hommage aux élus, au temps passé par chacun d’entre eux au service de la population, regrettant que cette fonction soit de plus en plus brocardée. «J’ai dirigé des gens dévoués, compétents, qui mettent tout en œuvre pour que toutes ces décisions  prises soient appliqués, et qui est au contact de la population» a-t-il souligné. Il a remercié le maire pour ces liens de confiance , solide, stable, noué à travers ses 20 ans. «Un maire à la personnalité attachante, qui aime sa ville. Un vrai élu local. Bernard Gauducheau, c’st du travail, du terrain etc.. » a-t-il conclu

    Les principales décisions  sur lesquelles reviendra le blog, sont tout d’abord les changements  du jour du marché  qui se déroulera à partir de la rentrée les mercredi, jeudi et samedi matin, au lieu du mardi finalement, fréquenté par très très peu de commerçants. Ensuite une expérimentation pendant six mois de la possibilité de réserver des créneaux horaires sur les courts de tennis grace à la plateforme Anybuddy, et ce début le début juillet. Les élus Renaissance se sont préoccupés de la protection des données, et un seul élu, écologiste (Loic Mechinaud)  a voté contre.  Ensuite une convention de mécénat  avec OGIC et Franco-Suisse pour financer la réhabilitation des Glacières du parc F.Pic. «La ville de Vanves a décidé d’être proche des promoteurs » a constaté Pierre Toulouse en remarquant que« 60% de ses dons sont défiscalisés à condition de cela soit versé à un organisme labelisé » comme la Fondation patrimoine