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SANTE

  • UN PROJET SOCIAL SANTE (2024-2026) POUR DYNAMISER SES ACTIONS ET METTRE EN RESEAU LES ACTEURS

    L’un des temps forts de ces trois réunions publiques de quartier d’Avril 2024 dont la dernière s’est déroulée mardi soir à l’hôtel de ville, a été la présentation du projet social santé  (2024-2026) de Vanves par Sandrine Bourg, maire adjoint chargée des solidarités (sur la photo) avec Fabienne Roulleaux, conseillère municipale déléguée à la santé publique. «Ce début de mandature a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19 qui a encore des impacts aujourd’hui dans différentes domaines économique, social, de santé. On a souhaité savoir comment la ville peut réagir au quotidien pour l’accès aux soins en créant un pôle social santé avec d’un côté le CCAS, de l’autre une direction santé publique en lien avec les professionnels de santé, et mener des actions de prévention » a-t-elle expliqué d’emblée

    «On n’a pas l’habitude de traiter de tels sujets de fonds lors de ses réunions publiques, qui sont fondamentaux et que nos services traitent au quotidien au travers de l’action sociale et de la santé. Nous avons dépoussiéré en prenant en compte les réalités nouvelles. On a revisité dans certains domaines d’actions de la ville, notre politique communale, notre façon de faire que ce soit dans le sport, la vie associative, et là, maintenant la santé » a expliqué Bernard Gauducheau. « On expose aujourd’hui le fruit de notre réflexion en action sociale et santé publique en donnant un sens à ce que l’on fait.  On donne du dynamisme à actions en poussant les gens vers le haut, en quittant le caractère misérabiliste  du passé de ces actions sociales et de santé publique. On met en réseau tous les professionnels de ces actions sociales et de santé publique » a-t-il ajouté en faisant remarquer que Vanves est l’une des rares mairie à avoir un service de santé publique pour répondre à la crise en créant une dynamique   

    Pour préparer ce projet social santé, la ville a réalisée une triple consultation tout d’abord en interne ; ensuite avec les professionnels et partenaires sociaux, de santé, associatifs ; enfin avec les vanvéens. « On a senti un besoin de travailler ensemble en réseau, et non plus chacun de son côté. On est sur des projets qui touchent à l’humain nécessitant un accompagnement » soulignait Sandrine Bourg.

    Le projet s’articule autour de 4 axes :

    -Garantir l’accès aux droits et aux soins pour tous

    -Agir de manière préventive pour améliorer le bien-être et le quotidien des Vanvéens

    -Porter une attention particulière à tous les âges de la vie

    -Renforcer le pôle social santé vanvéen par de nouvelles pratiques professionnelles

    Sandrine Bourg a donné quelques exemples  que ce que la ville a fait : La création d’un conseil local de l’action social et solidaire pour améliorer l’accompagnement, ainsi qu’un conseil local de la santé mentale. Des actions pour favoriser la mobilité des seniors avec Vanves Express et le vélo promenade en été. L’accompagnement des victimes de violences... A la question d'une participante qui demandait si la ville s'impliquait pour réagir à cette ambiance anxiogéne avec l'actualité qui touche particulièrement les jeunes, Sandrine Bourg a répondu que "dans l'axe 3, l'enfance, les jeunes sont une préoccupation. Et on travaille sur des thématiques : l'autisme grande cause vanvéenne 2024, à travers des conférences  sur l'éco-anxiété, la santé mentale car on sait que la période n'st pas facile" 

    Mais le plus important semble-t-il aujourd’hui, est d’avoir fédérer les professionnels de santé pour mieux répondre aux problèmes de santé des vanvéens et mieux travailler ensemble. «Et ils sont heureux de le faire, car ils ont besoin d’échanger.  Créer une communauté de santé est l’objectif » a insisté Sandrine Bourg. «Et on en voit le résultat aujourd’hui avec l’ouverture de centres de santé pluriprofessionnels, l'installation de nouveaux professionnels dans de nombreuses spécialités médicales et paramédicales qui enrichissent l’offre de soins à Vanves » ajoutait le maire

     

  • LA DISPARITION A VANVES D’UN DOCTEUR QUI S’ETAIT BEAUCOUP MOBILISE CONTRE LA COVID-19 : XAVIER POTHET

    C’est avec beaucoup d’émotions que de nombreux vanvéens ont appris le décès du docteur Xavier Pothet, et pas seulement ses patients, voilà maintenant quelques jours. Car il avait beaucoup marqué les vanvéens par ses interventions lors de la crise sanitaire du Covid-19 tant dans les médias que lors d’interventions sur les vidéos hebdomadaire du maire, notamment lors du premier confinement.

    Ce médecin généraliste diplômé du CHU Pitié-Salpêtrière, maître de stage des université qui s’était installé en 2004  rue Ernest Laval, avait décidé en 2014 de déplacer et d’agrandir son cabinet afin de proposer les services d’un cabinet de groupe, en créant le centre médical Raymond Marcheron «pour répondre à des objectifs multiples dont un constat alarmant  : l’appauvrissement de la commune en médecins généralistes, le risque d’aggravation par de futurs départs en retraite et la difficulté pour les praticiens de répondre à une demande croissante des patients». A ses yeux, il était par ailleurs « utile et enrichissant pour des professionnels de santé de travailler en étroite collaboration, cette complémentarité étant bénéfique pour les patients. Le partage des charges matérielles de l’exercice professionnel et de la mise aux normes des locaux est également un atout. Enfin, au-delà des intérêts fondamentaux, le plaisir de l’exercice de groupe et le partage d’une expérience commune ont été déterminantes » expliquait il alors dans Vanves Infos (Octobre 2014) 

    Six ans plus tard, la pandémie chamboulait tout, et comme pour tous les médecins, il lui a fallu réorganiser tout son cabinet pour accueillir ses patients. La salle d'attente a été aménagée en fonction des consignes barrières. Il a également instauré des consultations pour les gens présentant des signes pathologiques. Les examens cliniques ont également été réorganisés pour réduire les risques de contamination. Mais Xavier Pothet a pris aussi une autre dimension, en organisant des réunions de prévention, avec d’autres professionnels  : « Le but était d'éviter d'avoir de mauvais gestes, en tout cas éviter de ne pas avoir les bons gestes », expliquait il en  donnant ses conseils : fini les poignées de mains, terminé les bises de bienvenue… etc. Mais aussi en intervenant souvent dans les médias  et auprès du maire de Vanves lors de ses interventions hebdomadaires sur le site internet de la mairie pour donner des conseils de prévention, sur les masques, la vaccinations…se portant volontaire pour administrer le vaccin à ses patients âgés de 50 à 64 ans les plus fragiles, tout en se montrant critique sur la stratégie vaccinale qui n’était pas bonne à ses yeux, concernant les personnes à vacciner en priorité, alors que la France faisait face à un  problème de carence de vaccins. A L’opposé, lorsque le président de la République avait annoncé de nouvelles mesures pour freiner la propagation du coronavirus dans notre pays, avec notamment le confinement, il avait approuvé totalement : « Ce sont des mesures suffisamment fortes pour étaler un petit peu ce pic épidémique et permettre aux personnels hospitaliers d'encaisser l'afflux de patients ».

    Ce médecin généraliste qui a étudié l’hydroxychloroquine du fait de l’intérêt de Didier Raoult s’était aussi intéressé à la personnalité de l’infectiologue, et comme la plupart de ses confrères,  lui reconnait des talents tout en contestant ses méthodes dans le cadre de la Covid-19. «C’est un homme de science qui a véritablement un socle très important. Je crois que c’est un spécialiste des maladies émergentes.  On n’a pas tant que ça en France. Il  a beaucoup d’autorité. Il y a  beaucoup de choses qu’il a découvertes. Il a fait beaucoup de publication. Ça force le respect », reconnaissait le Dr Pothet qui considérait qu’il  fallait permettre aux médecins de prescrire le traitement du Pr Didier Raoult dès les premiers signes d’infection au COVID-19, et non aux derniers stades de la maladie comme l’imposait alors le gouvernement.

  • VANVES PRIS ENTRE LE MOUSTIQUE TIGRE ET LES PUNAISES DE LIT

    A l’occcasion du dernier conseil municipal, Kevin Cortes a fait le point  sur le moustique tigre qui a été identifié à Vanves depuis septembre 2022 et étend sa présence sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest. Mais il se pourrait bien qu’il le fasse bientôt pour les punaises de lit qui menacent les créches, les écoles, les lycées où elles ont été signalées dans quelques villes franciliennes, en dehors des transports communs, des salles de cinéma…en créant une véritable psychose. En conseil de Paris, cette semaine, la municipalité dirigée par Anne Hidalgo a demandé un plan d'action à la hauteur de ce fléau et que l'ARS  (Agence Régionale deSanté) «mette en oeuvre un mécanisme de déclaration obligatoire et accompagne les particuliers par une prise en charge financière»  - car une opération de désinfection se monte à 900 € chez un particulier - ou que «le risque psychologique après une telle infestation soit pris en charge»…

    Le groupe communiste du Conseil régional a demandé à Valérie Pécresse la prise de mesures urgentes en direction des lycées publics, notamment ceux dotés d’un internat, comme le lycée Michelet, et en direction des agents de la région exerçant dans les lycées. Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale a indiqué vendredi, avoir activé une cellule nationale de suivi sur la situation des punaises de lit dans les établissements scolaires. Il a préconisé un protocole national en trois étapes : détecter, isoler, et traiter. «Il faut que les établissements puissent tout de suite avoir des contacts à appeler pour intervenir, et c’est le cas avec le protocole que nous avons mis en place», a-t-il souligné

    Enfin la question des encombrants qui va se poser, a été soulevé tant au Conseil de Paris qu’à l’Assemblée Nationale  avec la nécessité pour les mairies de «rendre obligatoire l'emballage des encombrants» afin d'éviter la prolifération, surtout à Vanves où les trottoirs sont envahis chaque mercredi en fin de journée pour l’enlèvement des encombrants le lendemain, comme l’a montré cette photo qui a circulé sur les réseaux sociaux la semaine dernière

    Mais revenons au moustique tigre où Kevin Cortes a indiqué ce qu’a fait la municipalité  : «Afin de surveiller et endiguer cette propagation, un travail de coordination est entrepris entre les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les communes et l’Agence Régionale de Santé qui est compétente sur ce sujet, s’agissant d’une question de santé et de salubrité publique. En effet, si à ce jour aucun cas de maladie autochtone liée au moustique tigre n’a été décelée en Ile-de-France, celui-ci est vecteur de maladies importées d’autres régions du monde. C’est notamment vrai pour la transmission de la dengue. Ainsi, tout signalement de moustique tigre donne lieu à une surveillance épidémiologique de l’ARS» qui dépêche « les agents de l’Agence Régionale de Démoustication pour  pulvériser un insecticide dans un périmètre de 200 mètres autour du lieu de vie de la personne impactée dans le but de tuer le moustique potentiellement porteur de la maladie et en capacité de la propager de nouveau. Aucune action de démoustication n’est entreprise sans le signalement d’un cas de dengue et en tous les cas sans son déclenchement par l’ARS. Raison pour laquelle, à ce jour, aucun épandage n’a eu lieu sur le territoire de Vanves». L’action la plus efficace demeure donc la suppression des pondoirs, c’est-à-dire des petites retenues d’eau stagnante dans l’espace public, les espaces verts, les avaloirs et évacuations des eaux de pluie. « C’est la raison pour laquelle le service Hygiène et Sécurité de la Ville et les services de GPSO sont en lien permanent pour traiter ces situations dans les meilleurs délais lorsqu’elles sont identifiées ou signalées » a expliqué Kevin Cortes en insistant sur le fait que « la lutte contre la propagation du moustique tigre est aussi et surtout l’affaire de tous. C’est en effet dans 80% des cas chez les particuliers que l’on retrouve de tels pondoirs. On pense notamment aux coupelles d’eau, aux jouets creux, aux gouttières avec une mauvaise évacuation, par exemples».

    «Pour sa part, la ville actualise régulièrement sa page internet dédiée aux nuisibles et a récemment communiqué sur ses réseaux sociaux. Elle reste en lien permanent avec l’ARS et les services de la Préfecture. Face à la persistance du phénomène, une campagne de communication est également prévue au niveau départemental au printemps 2024, à laquelle s’associera bien évidemment la ville de Vanves. Dépendant essentiellement de températures clémentes, la présence du moustique tigre devrait commencer à décroitre au cours des prochaines semaines. D’ici là, tout signalement permettant une meilleure cartographie de la colonisation reste possible auprès du service Hygiène et Sécurité ou auprès de l’Anses. Enfin, 20 agents municipaux de Vanves vont être prochainement formés à cette thématique par l’ARS, en particulier les services exerçant sur voirie, mais aussi l’éducation et la petite enfance, ou encore l’ESCAL, dans le but de prévenir au maximum la constitution de pondoirs au sein des bâtiments communaux et de l’espace public».