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Sports

  • VANVES SIGNE LA CHARTE HERITAGE JO 2024 DONT L’UN DES AXES PRIVILIGIE LE SPORT-SANTE SA GRANDE CAUSE 2025

    Beaucoup de monde, mardi soir,  à la conférence sur la relation entre santé et plaisir dans une activité physique « retrouver santé et plaisir dans une activité physique », avec professionnels qui s’inscrivait dans le cadre de la Grande Cause Vanvéenne 2025 : Le Sport Santé. Elle venait conclure toute une série de manifestations qui ont été organisée en 2025 : Stand d’information et atelier vélo smoothie lors de la Vanvéenne, sélection d’ouvrages à la médiathèque, jeu de l’oie géant au Forum des associations, parcours d’orientation au parc Pic. « L’objectif était de rappeler que bouger, c’est préserver sa santé, son équilibre et son bien-être » expliquait la municipalité en donnant ces chiffres : 95% des adultes sont exposés à un risque pour la santé lié à la sédentarité (ANSES, 2022). 73 % des jeunes de 11 à 17 ans ne pratiquent pas assez d’activité physique (Santé publique France, 2020). «La Ville de Vanves reste pleinement engagée pour encourager chacun à intégrer l’activité physique au quotidien : marche, vélo, jeux actifs, jardinage… chaque geste compte ! » assurait Bernard Gauducheau qui a ouvert cette conférence.

    Il est intéressant de noter le conseil municipal a approuvé le 7 Octobre dernier la charte d’engagements en faveur de l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 qui comporte parmi ses 5 axes le sport santé. Vanves comme l’ensemble des communes du département qui  ont largement contribué à faire rayonner les valeurs de l’olympisme et du paralympisme vont signer cette Charte. Car elle a obtenu le label Terre de Jeux dés 2019, accueilli l’une des étapes du Tour Olympique et Paralympique des Hauts-de-Seine (TOP 92) qui, pendant une semaine, a permis d’organiser une  quarantaine d’évènements, participé au CoPil JOP de la Préfecture, organisé un Club 2024, les 3 et 4 août 2024, lors du passage des épreuves de cyclisme sur route, participer  au programme des Volontaires Olympiques Paralympiques

    Afin de prolonger l’élan collectif et la ferveur suscités par les JOP 2024, Alexandre Brugere, Préfet des Hauts-de-Seine, a invité l’ensemble des Maires des villes alto-séquanaises à poursuivre cet engagement en faisant vivre l’héritage de ces Jeux et en continuant de promouvoir leurs valeurs. A travers cette charte d’engagements qui porte sur cinq axes :

    -Axe 1 : l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 par la poursuite des actions fédératrices de la jeunesse telles que la Semaine Olympique et Paralympique et la Journée Olympique et Paralympique.

    - Axe 2 : l’éducation par le développement des savoir-nager et savoir-rouler à vélo, des mobilités douces

    - Axe 3 : la santé par la promotion de la pratique d’une activité physique régulière et les dispositifs d’accompagnement.

    -Axe 4 : l’inclusion des personnes en situation de handicap par et grâce au sport.

    -Axe 5 : l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences dans le sport.

    «La politique sportive vanvéenne, au travers des actions déjà mises en œuvre, répond pleinement aux axes définis dans la charte. Cette charte est présentée comme le support d’une labellisation «Héritage JOP 2024» témoignant des efforts conjoints pour faire vivre cet héritage et promouvoir les valeurs du sport. En conséquence et dans cette perspective, les actions vanvéennes entrant dans le champ de la charte pourront arborer le label «Héritage JOP 2024» a indiqué Anne Caroline Cahen, maire adjointe aux sports

  • L’EVENEMENT DES VACANCES DE L’ETE 2025 A VANVES ET DANS SA REGION : SE BAIGNER DANS LA SEINE

    La baignade en Seine est devenue une réalité, le 5 Juillet avec l’inauguration des trois sites à Paris  - Bras Marie (Paris Centre), Grenelle (15e) et Bercy (12e) – et 4 dans le Val de Marne : Maisons-Alfort,  Joinville-le-Pont, Champigny  et Saint-Maur-des-Fossés. Cette ouverture marque une étape majeure de l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et symbolise l’engagement durable de l’État pour la reconquête écologique du fleuve. «La baignade en Seine, c’est un héritage vivant des Jeux. C’est un projet de société soutenu par l’État, un modèle d’action publique collective, et un geste fort face au dérèglement climatique. Grâce au soutien constant de l’État, la baignade en Seine devient aujourd’hui une réalité pour tous. C’est une avancée écologique, sociale et sportive, qui incarne pleinement l’héritage des Jeux» soulignait la ministre des sports, Marie Barsacq.

    « La baignade publique dans la Seine devient réalité. C’est un pari gagné grâce à l’engagement total de l’État et de ses partenaires.. C’est l’aboutissement d’un projet d’État, longuement mûri, solidement financé, et conduit avec exigence. Grâce au Plan baignade, il redonne aux habitants un accès direct à leur fleuve, dans des conditions exemplaires de sécurité et de qualité» ajoutait Marc Guillaume, préfet de région qui a co-piloté avec la Ville de Paris, la métropole du Grand Paris, ce Plan baignade qui  s’inscrivait dans un objectif de long terme : restaurer la qualité écologique des fleuves franciliens, permettre l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la Seine, puis rendre la baignade accessible à tous. Grâce à une mobilisation sans précédent, plus de 1,1 milliard d’euros de travaux ont été engagés depuis 2016, dont la moitié financée par l’État via l’Agence de l’eau Seine-Normandie. Des ouvrages structurants ont été réalisés : bassins de stockage des eaux pluviales, modernisation des stations d’épuration, traitement des mauvais branchements, raccordement des bateaux… et ont permis de réduire de 30 à 40 % les rejets d’eaux usées par temps de pluie et assurer un retour notable de la biodiversité dans la Seine.

    En lien avec l’Agence régionale de santé (ARS), les services de l’État ont validé l’ouverture des sites selon un protocole strict : analyses quotidiennes, seuils réglementaires renforcés, procédures de fermeture immédiate en cas de pollution. Chaque site fait l’objet d’un suivi partagé entre les collectivités, l’ARS et la préfecture de région. Ce rôle de coordination s’est également étendu à la gestion des usages du fleuve, en concertation avec Voies Navigables de France, afin de garantir la cohabitation de la baignade avec la navigation fluviale.

    Ainsi la métropole du Grand Paris compte 7 sites de baignades sachant qu’en amont, comme en aval de Paris, les chantiers se poursuivent, notamment pour permettre l’ouverture de nouveaux sites d’ici 2026 puis 2028, dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis. Pour l’instant, jusqu’au 31 août, 7 sites de baignade en milieu naturel sont accessibles :

    Sur la Seine (à Paris)

    -Le  bras Marie est situé au pied du pont de Sully, face à l’île Saint-Louis. Il est ouvert du lundi au samedi, de 8 h à 11 h 30, et le dimanche de 8 h à 17 h 30. Il peut accueillir jusqu’à 150 personnes simultanément et est accessible aux personnes à mobilité réduite. 

    - Bercy avec  deux espaces de baignade et un solarium aménagés en bord de Seine, entre le parc de Bercy et la Bibliothèque nationale de France, de part et d’autre de la passerelle Simone-de-Beauvoir. Le site est ouvert tous les jours de 11 h à 21 h, pour une capacité d’accueil de 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade.

    - Grenelle, situé face à l’île aux Cygnes, à proximité de la tour Eiffel,  qui propose un bassin sécurisé pour les familles, un solarium et une base nautique permettant la pratique gratuite du kayak. Il est ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 17 h 30, le samedi jusqu’à 16 h 45, et le dimanche par créneaux : 10 h à 12 h, 12 h 30 à 14 h 15, puis 14 h 45 à 17 h 30. La capacité d’accueil est de 200 personnes, dont 150 dans la zone de baignade.

    Sur la Marne (dans le Val de Marne )

    Deux sites payants, avec réservation :

    -À Joinville-le-Pont, la baignade est possible sur la plage du banc de sable, avec deux bassins aménagés pour les enfants et les adultes. Le site est ouvert tous les jours de 10 h à 18 h et peut accueillir jusqu’à 200 personnes.

    -À Maisons-Alfort, les habitants pourront se baigner au niveau du square des Petits Pirates, également équipé de deux bassins pour petits et grands. Les horaires sont identiques : de 10 h à 18 h, tous les jours de la semaine, avec une capacité maximale de 200 personnes.

    Deux sites d’accès gratuit :

    -Saint-Maur-des-Fossés au Beach, ancien site de baignade, ouvert du 13 juillet au 27 juillet, de 14h à 18h

    - Champigny, du 5 au 20 juillet sur le site de la base nautique

    Il est fort possible que des vanvéens se soient baignés dans la Seine ou la Marne depuis l'ouverture de ces sites

  • LORSQUE LA VANVEENNE RAPPELLE LE SOUVENIR DU CROSS DU PELERIN DE VANVES

    L’évenement de ce week-end se déroule cet après-midi avec 21e édition de La Vanvéenne avec à 16H les courses pour les enfants à travers le PMS et le parc F.Pic, la randonnée de 3,3 km à 17H, les 5 et 10 km à 18H15. Avec la « Vanvéenne » lancée le 22 Juin 2002, Vanves a renoué avec la course pédestre à travers les rues de Vanves depuis maintenant 23 ans.

    Et la tradition remonte loin puisque nos livres d’histoire de Vanves rappelle qu’à  la fête de la Trinité au Moyen Age, était organisée la course de l’épée. Elle se déroulait entre la porte de « l’ enfer » (Saint Michel) et l’entrée de Vanves, à l’époque où le territoire de notre commune s’étendait jusqu’à Montrouge. Le vainqueur remportait une épée de forte valeur offerte par les bourgeois et les domestiques de Vanves. Beaucoup plus tard, et de nombreux vanvéens s’en souviennent encore, Vanves accueillait le cross du Pèlerin le 1er dimanche de Décembre : Il était devenu sur le plan national, la plus ancienne course à pied, après l’incontournable Cross du Figaro dans le bois de Boulogne. Le Parc municipal des Sports avec le parc Frédéric Pic était déjà  le théâtre des exploits des champions de l’époque.  Mais elles ont été victimes du succès des corridas, marathon, triathlon…

    A l’époque de sa création, la course à pied n’avait pas la vogue qu’on lui connaît dans le grand public. Il a fallu aux organisateurs une bonne d’optimisme pour lancer une telle épreuve le 1er Décembre 1970 (remporté par le français Jean Vadoux), qui connut, dés ses premières éditions, un engouement quasi unanime parmi les coureurs. « Notre but au départ, avait été de mettre en place un cross dont la caractéristique principale était le respect de la tradition britannique du cross country : parcours varié, accidenté, rendu difficile par de petites côtes, mais aussi des tobbogans glissants, avec seulement 300 m de plat où l’athléte, pour s’en sortir, doit faire appel à son agilité, sa clairvoyance, son intelligence » expliquaient alors ses organisateurs vanvéens, Gérard Hofseth, principal instigateur de cette épreuve, Bernard Buisson, Joëlle Merciniak et l’ex-pdg de reeboock.   

    En effet, le parcours dans le parc Frédéric Pic, était jalonné de grimpettes successives en le rendant très sélectif mais aussi très « casse-pattes ». Il convenait aux seuls athlètes en forme et ne pouvait que donner un vainqueur de grande valeur. C’est pourquoi les meilleurs athlètes s’y sont engagés, « conscient qu’une victoire au cross de Vanves/Le Pèlerin, ne pouvait qu’enrichir leur palmarés ». Les vanvéens ont ainsi pu voir des champions et recordmann du monde le remporter comme Puttemans (3 fois), Rono, N’Gougui, le double champion olympique Viren, le fameux Mimoun, mais aussi Wadoux, Boxberger, Bouster, Levisse, Pantel, Arpin. « Nous avons été les premiers à inviter des coureurs étrangers pour une telle épreuve avec des belges comme Putmans, puis des anglais » racontaient ses organisateurs en se souvenant de la finale fantastique en 1979 entre le kenyan Rono, quadruple recordman du monde et le portugais Carlos Lopes, champion olympique du Marathon de Los Angeles.

    C’est d’ailleurs à cette époque que le Cross de Vanves a pris un caractère international. A tel point que Pèlerin Magazine titrait « Vanves beautiful » après la razzia britannique en 1982 avec la victoire de David Clark. Sponsorisé par la Croix au début, puis par le Pèlerin jusqu’en 1987, ce cross a connu son âge d’or entre 1975 et 1982. Tous les champions voulaient accrocher à leur palmarès une victoire à Vanves. Et le cross des As qui voyaient courir ses champions, avait même été couvert en direct par les caméras de France 3 Régionale.

    Mais voilà, à la fin des années 80, il a commencé à s’essouffler, tout simplement parce que les champions, les espoirs couraient partout, les sponsors étaient sollicités de toute part. Et il devenait de plus en plus lourd et difficile à organiser, sachant que son budget avait été multiplié par dix (250 000 frs à l’époque) dont une grosse part allait aux primes et indemnités versées aux athlètes. Le Pèlerin partit, le Stade de Vanves et la Mairie ont cherché d’autres sponsors entre 1987 et 1990 avec Euromarché, les Mutuelles du Mans… Sa 21éme édition, le 24 Novembre 1990, fut sa dernière, voilà 35 ans. Mais ses organisateurs avaient commencé à organiser un « cross pour tous » le matin de l’épreuve, ouvert à tous les vanvéens qui avaient ainsi la possibilité de courir sur un parcours de 7 ou 14 km à travers les rues de la ville. Prés 2000 vanvéens  et franciliens venus de partout traversaient toute la ville en  démarrant de l’avenue de la Paix jusqu’au Parc Municipal des Sports, et en allant jusqu’au Plateau, avec la fameuse côte de la rue Victor Hugo le long du lycée qui en essoufflait plus d’un.