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SANTE

  • MAX FOURESTIER UN PRECURSEUR DU SPORT SANTE A VANVES, GRANDE CAUSE VANVEENNE 2025

    Il est intéressant de noter en cette fin janvier une coïncidence entre un rappel de cette première classe de neige envoyée voilà 72 ans à la Féclaz (Savoie) entre la fin Janvier et la mi-Février 1953, et le lancement de la grande cause vanvéenne 2025 : le sport bien être et sport santé sur ordonnance. Le site internet et le quotidien « ça m’intéresse » a consacré un article à « Cet homme a inventé les classes de neige (et on lui dit merci) ! » : Max Fourestier (sur la photo) qui « initia un concept révolutionnaire : allier pédagogie et sport dans un cadre montagnard avec la « classe de neige ». Une véritable innovation qui transformera durablement l’éducation française et inspirera le monde entier » . Elle était couplée avec la mise en place du « mi-temps pédagogique » à l’école Gambetta  

    « Pour lui, la montagne offrait un cadre idéal pour pousser cette approche encore plus loin : conjuguer apprentissage scolaire et pratique du ski dans un environnement sain et stimulant. L’objectif était clair : améliorer la santé des élèves tout en préservant leur performance scolaire » indique l’article avec un témoignage de Gérard Gadras, commerçant du marché à la retraite qui a vécu cette première classe de neige et ce mi-temps pédagogique. « Ce mois de Savoie a été plus efficace que six mois d’éducation physique à Paris. Ils travaillaient mieux qu’ils ne le faisaient à l’ordinaire, retrouvaient l’appétit et la santé. Leur teint brunissait… Ces quatre semaine ont donné aux enfants un capital santé d’une richesse incalculable. Pendant les mois qui suivirent le séjour en montagne, la mine et l’état physiologique des écoliers sont remarquables.  Que de  visites médicales épargnées ! Que de petits maux prévenus, et peut être d’éventuelles maladies évitées » témoignait ce médecin scolaire visionnaire  qui habitait avenue du Parc

    Mais surtout  Max Fourestier insistait, à propos du mi-temps pédagogique - une organisation alternant cours le matin et activités sportives l’après-midi -  sur le fait que « nous avons permis à ces jeunes entre leur 12éme et leur 17éme année, de bénéficier d’un véritable épanouissement physique, d’acquérir un esprit d’équipe, de développer des aptitudes de ténacité, de solidarité, de sang froid, d’énergie et d’être bien armés contre les épreuves de la vie »…. « plus de scolioses, plus de dos voutés, plus de petits thorax étriqués »

  • UN PROJET SOCIAL SANTE (2024-2026) POUR DYNAMISER SES ACTIONS ET METTRE EN RESEAU LES ACTEURS

    L’un des temps forts de ces trois réunions publiques de quartier d’Avril 2024 dont la dernière s’est déroulée mardi soir à l’hôtel de ville, a été la présentation du projet social santé  (2024-2026) de Vanves par Sandrine Bourg, maire adjoint chargée des solidarités (sur la photo) avec Fabienne Roulleaux, conseillère municipale déléguée à la santé publique. «Ce début de mandature a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19 qui a encore des impacts aujourd’hui dans différentes domaines économique, social, de santé. On a souhaité savoir comment la ville peut réagir au quotidien pour l’accès aux soins en créant un pôle social santé avec d’un côté le CCAS, de l’autre une direction santé publique en lien avec les professionnels de santé, et mener des actions de prévention » a-t-elle expliqué d’emblée

    «On n’a pas l’habitude de traiter de tels sujets de fonds lors de ses réunions publiques, qui sont fondamentaux et que nos services traitent au quotidien au travers de l’action sociale et de la santé. Nous avons dépoussiéré en prenant en compte les réalités nouvelles. On a revisité dans certains domaines d’actions de la ville, notre politique communale, notre façon de faire que ce soit dans le sport, la vie associative, et là, maintenant la santé » a expliqué Bernard Gauducheau. « On expose aujourd’hui le fruit de notre réflexion en action sociale et santé publique en donnant un sens à ce que l’on fait.  On donne du dynamisme à actions en poussant les gens vers le haut, en quittant le caractère misérabiliste  du passé de ces actions sociales et de santé publique. On met en réseau tous les professionnels de ces actions sociales et de santé publique » a-t-il ajouté en faisant remarquer que Vanves est l’une des rares mairie à avoir un service de santé publique pour répondre à la crise en créant une dynamique   

    Pour préparer ce projet social santé, la ville a réalisée une triple consultation tout d’abord en interne ; ensuite avec les professionnels et partenaires sociaux, de santé, associatifs ; enfin avec les vanvéens. « On a senti un besoin de travailler ensemble en réseau, et non plus chacun de son côté. On est sur des projets qui touchent à l’humain nécessitant un accompagnement » soulignait Sandrine Bourg.

    Le projet s’articule autour de 4 axes :

    -Garantir l’accès aux droits et aux soins pour tous

    -Agir de manière préventive pour améliorer le bien-être et le quotidien des Vanvéens

    -Porter une attention particulière à tous les âges de la vie

    -Renforcer le pôle social santé vanvéen par de nouvelles pratiques professionnelles

    Sandrine Bourg a donné quelques exemples  que ce que la ville a fait : La création d’un conseil local de l’action social et solidaire pour améliorer l’accompagnement, ainsi qu’un conseil local de la santé mentale. Des actions pour favoriser la mobilité des seniors avec Vanves Express et le vélo promenade en été. L’accompagnement des victimes de violences... A la question d'une participante qui demandait si la ville s'impliquait pour réagir à cette ambiance anxiogéne avec l'actualité qui touche particulièrement les jeunes, Sandrine Bourg a répondu que "dans l'axe 3, l'enfance, les jeunes sont une préoccupation. Et on travaille sur des thématiques : l'autisme grande cause vanvéenne 2024, à travers des conférences  sur l'éco-anxiété, la santé mentale car on sait que la période n'st pas facile" 

    Mais le plus important semble-t-il aujourd’hui, est d’avoir fédérer les professionnels de santé pour mieux répondre aux problèmes de santé des vanvéens et mieux travailler ensemble. «Et ils sont heureux de le faire, car ils ont besoin d’échanger.  Créer une communauté de santé est l’objectif » a insisté Sandrine Bourg. «Et on en voit le résultat aujourd’hui avec l’ouverture de centres de santé pluriprofessionnels, l'installation de nouveaux professionnels dans de nombreuses spécialités médicales et paramédicales qui enrichissent l’offre de soins à Vanves » ajoutait le maire

     

  • LA DISPARITION A VANVES D’UN DOCTEUR QUI S’ETAIT BEAUCOUP MOBILISE CONTRE LA COVID-19 : XAVIER POTHET

    C’est avec beaucoup d’émotions que de nombreux vanvéens ont appris le décès du docteur Xavier Pothet, et pas seulement ses patients, voilà maintenant quelques jours. Car il avait beaucoup marqué les vanvéens par ses interventions lors de la crise sanitaire du Covid-19 tant dans les médias que lors d’interventions sur les vidéos hebdomadaire du maire, notamment lors du premier confinement.

    Ce médecin généraliste diplômé du CHU Pitié-Salpêtrière, maître de stage des université qui s’était installé en 2004  rue Ernest Laval, avait décidé en 2014 de déplacer et d’agrandir son cabinet afin de proposer les services d’un cabinet de groupe, en créant le centre médical Raymond Marcheron «pour répondre à des objectifs multiples dont un constat alarmant  : l’appauvrissement de la commune en médecins généralistes, le risque d’aggravation par de futurs départs en retraite et la difficulté pour les praticiens de répondre à une demande croissante des patients». A ses yeux, il était par ailleurs « utile et enrichissant pour des professionnels de santé de travailler en étroite collaboration, cette complémentarité étant bénéfique pour les patients. Le partage des charges matérielles de l’exercice professionnel et de la mise aux normes des locaux est également un atout. Enfin, au-delà des intérêts fondamentaux, le plaisir de l’exercice de groupe et le partage d’une expérience commune ont été déterminantes » expliquait il alors dans Vanves Infos (Octobre 2014) 

    Six ans plus tard, la pandémie chamboulait tout, et comme pour tous les médecins, il lui a fallu réorganiser tout son cabinet pour accueillir ses patients. La salle d'attente a été aménagée en fonction des consignes barrières. Il a également instauré des consultations pour les gens présentant des signes pathologiques. Les examens cliniques ont également été réorganisés pour réduire les risques de contamination. Mais Xavier Pothet a pris aussi une autre dimension, en organisant des réunions de prévention, avec d’autres professionnels  : « Le but était d'éviter d'avoir de mauvais gestes, en tout cas éviter de ne pas avoir les bons gestes », expliquait il en  donnant ses conseils : fini les poignées de mains, terminé les bises de bienvenue… etc. Mais aussi en intervenant souvent dans les médias  et auprès du maire de Vanves lors de ses interventions hebdomadaires sur le site internet de la mairie pour donner des conseils de prévention, sur les masques, la vaccinations…se portant volontaire pour administrer le vaccin à ses patients âgés de 50 à 64 ans les plus fragiles, tout en se montrant critique sur la stratégie vaccinale qui n’était pas bonne à ses yeux, concernant les personnes à vacciner en priorité, alors que la France faisait face à un  problème de carence de vaccins. A L’opposé, lorsque le président de la République avait annoncé de nouvelles mesures pour freiner la propagation du coronavirus dans notre pays, avec notamment le confinement, il avait approuvé totalement : « Ce sont des mesures suffisamment fortes pour étaler un petit peu ce pic épidémique et permettre aux personnels hospitaliers d'encaisser l'afflux de patients ».

    Ce médecin généraliste qui a étudié l’hydroxychloroquine du fait de l’intérêt de Didier Raoult s’était aussi intéressé à la personnalité de l’infectiologue, et comme la plupart de ses confrères,  lui reconnait des talents tout en contestant ses méthodes dans le cadre de la Covid-19. «C’est un homme de science qui a véritablement un socle très important. Je crois que c’est un spécialiste des maladies émergentes.  On n’a pas tant que ça en France. Il  a beaucoup d’autorité. Il y a  beaucoup de choses qu’il a découvertes. Il a fait beaucoup de publication. Ça force le respect », reconnaissait le Dr Pothet qui considérait qu’il  fallait permettre aux médecins de prescrire le traitement du Pr Didier Raoult dès les premiers signes d’infection au COVID-19, et non aux derniers stades de la maladie comme l’imposait alors le gouvernement.