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covid-19

  • VANVES VIVAIT VOILA 5 ANS 44 JOURS DE CONFINEMENT

    Toute cette semaine, les médias, la presse, mais aussi des vanvéens sur les réseaux sociaux ont rappelé cette période de confinement vécu voilà 5 ans à cause du Covid-19 comme le Blog dimanche dernier qui racontait ce fameux week-end du 1er tour des élections couplé avec l’annonce de la fermeture des cafés-restaurant puis du confinement entre le 17 Mars et le 11 Mai 2020 sur lequel revient le blog aujourd’hui44 jours ou 6 semaines de confinement, où la plupart des vanvéens, ont partagés leur temps entre dodo-télétravail-courses à la supérette-télétravail-jogging-télé-texto-vidéo-dodo.

    Les vanvéens redécouvraient une ville sans ses bruits habituels, avec moins d’hélicoptères dans le ciel au dessus du Plateau, avec ses cloches, même lointaines que l’on n’entendait plus sonner dans le brouhaha urbain, ni le chant des oiseaux. Les riverains du parc des expositions s’en sont aperçus puisqu’ils n’étaient plus gênés par les nuisances engendrées par son activité qui était nulle, en dehors d’un hall où avait été installé un centre de dépistage mais uniquement pour le personnel médical et soignant. «Avec la chute de la pollution sonore en ville, le paysage s’est beaucoup modifié. Il devient possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines» remarquait un vanvéen   

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, le maire a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des crèches et des écoles jusqu’aux EHPAD et personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région et GPSO) en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés. Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes.

    Durant toute cette période de confinement, le maire de Vanves a tenu informé ses administrés par des vidéos hebdomadaires diffusées chaque vendredi sur le site Facebook de la ville, en rappelant les régles à respecter, notamment limiter ses sorties, suivies par les vanvéens. A la mi-Avril 2020, iI indiquait que Vanves n’avait pas été épargné par cette épidémie, avec une vingtaine de décès depuis le début du mois d’Avril (0,07%), 4 dans les EHPAD Medecis et Arpavie, et 5 dans la résidence pour prêtres retraités de la communauté des Jésuites. Le commissariat avait été aussi touché par le Covid-19, suite à un diagnostic positif, et avait dû fermer ses portes le 5 avril pour désinfection des locaux et des véhicules.

    L’un de ses grands soucis a été de fournir en masques, personnels soignants, communaux, et vanvéens durant toute cette période, aidé par la Région, le département. Vanves revenait 4500 masques chirurgicaux grâce à la Région à la mi-Avril  qui ont été distribués à l’ensemble des professionnels vanvéens (1500), faisait une première commande de  30 000 masques en tissu lavable le 9 Avril. «La priorité doit être de nous concentrer sur la fourniture de ces équipements aux professionnels les plus exposés» indiquait Bernard Gauducheau

    Un plan de continuité des services municipaux a été mis en place à Vanves comme dans toutes les communes, en lien permanent avec GPSO, le maire tenant une réunion régulière avec ces différents chefs de services.  Des créches et écoles assuraient l’accueil des personnels soignants. Même le lycée Michelet fermé, a accueilli des enfants du personnels soignants, les agents de la Région logés dans le lycée ayant été mobilisés pour assurer l’accueil ou l’entretien des locaux utilisés.

    Un réseau municipal de solidarité a été mis en place qui a rassemblé jusqu’à 170 bénévoles qui ont permis de faire des courses pour les seniors, distribuer des produits de premières nécessités… auxquels se sont joints le réseau voisinage du Secours Populaire, la Communauté des Jésuites, des jeunes du lycée Michelet, avec la volonté de la ville de collecter et de coordonner toutes les initiatives privées et individuelles (associations, bénévoles…) de solidarité grâce à la mise en place d’une adresse mail unique, via le CCAS. Celui-ci avait mis aussi en place un dispositif semblable à celui réalisé lors des canicules vis à vis personnes âgées isolées dont 650 sont appelés régulièrement par le CCAS, en bénéficiant du portage de repas à domicile (73 ).  D’autant plus, dans ce contexte, que l’action d’associations caritatives était devenue difficile, comme pour le secours Catholique qui avait dû suspendre ses accueils et la permanence du mardi matin pour l’aide alimentaire. Le Rosier Rouge avait suspendu ses réservations, gardant des résidants qui n’avaient pu rentrer dans leur contrée lointaine.

    Enfin, le Pére curé de Vanves d’alors, Bertrand Auville, curé de Vanves,  proposait quelques petites causeries spirituelles enregistrées deux fois par semaine, a laissé la grande porte de l’église St Remy ouverte, et organisé, chaque dimanche à 18H, une visio-apéro pour partager quelques nouvelles, échanger, adresser un message….

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    VILLAGE DES TERROIRS : C’est l’événement aujourd’hui avec l’inauguration du 19e Village des Terroirs (sur la photo lors de l'installation qui a commencé jeudi)  à 18H30 avec une dégustation de spécialités proposés par les producteurs de Pari Fermier, mais aussi tout le week-end. 50 exposants de Pari Fermier et 22 exposants de l'Archipel des Créateurs seront présents pour cette 19ème édition. Ils proposeront  vins, spiritueux, champagnes, miels, crêpes, gâteaux, escargots, huîtres, foie gras, saucissons, fromages.... mais aussi bijoux, chapeaux, objets en céramique, aquarelles, bougies artisanales, vêtements et autres accessoires de mode. Avec une nouveauté : un stand au sein du village tenus par les  commerçants vanvéens

    DISTRIBUTION DE CHOCOLATS : c’était l’événement d'hier, rendez-vous traditionnel et très attendu du mois de décembre. Un bloggeur vanvéen a regretté que ses ballotins de chocolats ne proviennent pas de commerçants chocolatiers vanvéens. Avec un autre rendez-vous la semaine prochaine :le 19 décembre, à la palestre,  les inscriptions pour le repas du nouvel  an prévus les  deux derniers dimanche de Janvier 2024 dans des restaurants de  la ville la Girafe, la Maison, Le Petit Vanves, l’amandine, l’Hôtel Mercure mais pas la Villa, ni les Pieds dans l’Herbe, ni O Divin, comme l'année dernière. Beaucoup regrettent néanmoins le grand restaurant à Villejuif où ils pouvaient tous se retrouver, ce qui est plus difficile avec cette nouvelle organisation. 

    EXERCICE DE SECOURS : C était l’événement de Mercredi à la gare du Grand Paris Fort d’Issy./Vanves/Clamart  avec la participation de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Les riverains avaient été prévenus que des émanations pouvaient être visibles de l’extérieur, puisque des fumigénes ont été utilisés au sous-sol de la gare, au niveau des quais, et que l’alarme incendie du chantier serait déclenché, avec une simulation d’évacuation de personne. De tels exercices d’entrainement de sauvetage sont régulièrement organisés sur les chantiers  du nouveau métro pour vérifier la bonne coordination des acteurs lors d’une situation d’urgence en phase de chantier. D’autant plus que la société du Grand Paris muscle sa politique de sécurité après des accidents mortels

    Covid-19 : Une pharmacie à Vanves, tenue par Laurent Burbot,  a fait l’objet d’un reportage de France 3 Paris Ile de France  pour illustrer un sujet sur la  reprise de l'épidémie avec l’arrivée d’un nouveau variant, mais surtout sur la nécessité de se faire vacciner : « Les personnes qui viennent se faire vacciner ne sont pas particulièrement à risque mais elles sont toutes âgées de 50-60 ans » faisait remarque le pharmacien à un moment où l’on parle d’une reprise et que l’Assurance Maladie diffuse un spot publicitaire pour inciter les plus fragiles à se protéger. Le Grand Est est aujourd'hui la région la plus touchée par le Covid mais en Île-de-France le virus progresse aussi et avec lui, d'autres virus liés à l'hiver.

  • LA DISPARITION A VANVES D’UN DOCTEUR QUI S’ETAIT BEAUCOUP MOBILISE CONTRE LA COVID-19 : XAVIER POTHET

    C’est avec beaucoup d’émotions que de nombreux vanvéens ont appris le décès du docteur Xavier Pothet, et pas seulement ses patients, voilà maintenant quelques jours. Car il avait beaucoup marqué les vanvéens par ses interventions lors de la crise sanitaire du Covid-19 tant dans les médias que lors d’interventions sur les vidéos hebdomadaire du maire, notamment lors du premier confinement.

    Ce médecin généraliste diplômé du CHU Pitié-Salpêtrière, maître de stage des université qui s’était installé en 2004  rue Ernest Laval, avait décidé en 2014 de déplacer et d’agrandir son cabinet afin de proposer les services d’un cabinet de groupe, en créant le centre médical Raymond Marcheron «pour répondre à des objectifs multiples dont un constat alarmant  : l’appauvrissement de la commune en médecins généralistes, le risque d’aggravation par de futurs départs en retraite et la difficulté pour les praticiens de répondre à une demande croissante des patients». A ses yeux, il était par ailleurs « utile et enrichissant pour des professionnels de santé de travailler en étroite collaboration, cette complémentarité étant bénéfique pour les patients. Le partage des charges matérielles de l’exercice professionnel et de la mise aux normes des locaux est également un atout. Enfin, au-delà des intérêts fondamentaux, le plaisir de l’exercice de groupe et le partage d’une expérience commune ont été déterminantes » expliquait il alors dans Vanves Infos (Octobre 2014) 

    Six ans plus tard, la pandémie chamboulait tout, et comme pour tous les médecins, il lui a fallu réorganiser tout son cabinet pour accueillir ses patients. La salle d'attente a été aménagée en fonction des consignes barrières. Il a également instauré des consultations pour les gens présentant des signes pathologiques. Les examens cliniques ont également été réorganisés pour réduire les risques de contamination. Mais Xavier Pothet a pris aussi une autre dimension, en organisant des réunions de prévention, avec d’autres professionnels  : « Le but était d'éviter d'avoir de mauvais gestes, en tout cas éviter de ne pas avoir les bons gestes », expliquait il en  donnant ses conseils : fini les poignées de mains, terminé les bises de bienvenue… etc. Mais aussi en intervenant souvent dans les médias  et auprès du maire de Vanves lors de ses interventions hebdomadaires sur le site internet de la mairie pour donner des conseils de prévention, sur les masques, la vaccinations…se portant volontaire pour administrer le vaccin à ses patients âgés de 50 à 64 ans les plus fragiles, tout en se montrant critique sur la stratégie vaccinale qui n’était pas bonne à ses yeux, concernant les personnes à vacciner en priorité, alors que la France faisait face à un  problème de carence de vaccins. A L’opposé, lorsque le président de la République avait annoncé de nouvelles mesures pour freiner la propagation du coronavirus dans notre pays, avec notamment le confinement, il avait approuvé totalement : « Ce sont des mesures suffisamment fortes pour étaler un petit peu ce pic épidémique et permettre aux personnels hospitaliers d'encaisser l'afflux de patients ».

    Ce médecin généraliste qui a étudié l’hydroxychloroquine du fait de l’intérêt de Didier Raoult s’était aussi intéressé à la personnalité de l’infectiologue, et comme la plupart de ses confrères,  lui reconnait des talents tout en contestant ses méthodes dans le cadre de la Covid-19. «C’est un homme de science qui a véritablement un socle très important. Je crois que c’est un spécialiste des maladies émergentes.  On n’a pas tant que ça en France. Il  a beaucoup d’autorité. Il y a  beaucoup de choses qu’il a découvertes. Il a fait beaucoup de publication. Ça force le respect », reconnaissait le Dr Pothet qui considérait qu’il  fallait permettre aux médecins de prescrire le traitement du Pr Didier Raoult dès les premiers signes d’infection au COVID-19, et non aux derniers stades de la maladie comme l’imposait alors le gouvernement.